Salam,
Cette histoire est une fiction et toute ressemblance serait fortuite
Ce fut par un début de soirée étouffante d'été. La veille d'un mariage auquel je participerais le lendemain et j'étais de corvée de cortège le lendemain pour un mariage.
Ce petit bijou Allemand vêtu de sa robe blanc nacré animé par un 12 cylindres qui avait poussé son premier cri du coté d'Ingolstadt de l'autre coté du Rhin, m'attendait dans une agence de location à sa fermeture, j'en devenais responsable l'espace d'un week end pour conduire deux tourtereaux.
Nous en faisions le tour avec le responsable d'agence, pour s'assurer que tout fut en ordre. L'intérieur en cuir blanc et la moquette blanche étaient encore plus blanc qu'avec Omo : Omo Micro, tutti riquiqui, mais maousse costaud. Enfin pour être laconique ce carrosse fut d'une propreté élyséenne, ou digne d'un bloc opératoire.
On me donna les clés et j'en pris le volant.
Toit ouvrant ouvert, ray ban sur le front je me traîne dans les bouchons Franciliens, jusqu'au premières heures de la nuit, et je quitte enfin les bouchons.
Le carrosse Allemand m'accompagne vers mon humble demeure au son de son 12 cylindres, et me dirige dans la nuit avec ses phares en avalant le bitume avec grâce.
Je dois surtout le mettre en lieu sur, et le garder impeccable pour les tourtereaux qui voyageront à son bord dans quelques heures.
J'arrive dans une ville à 10 kilomètres de chez moi, sur le coup de 23 heures et en m'arrêtant à un feu rouge une fille vêtue de sa robe blanche et lunettes guess sur le front me fait signe. Je m'arrête. Il me semblait déjà l'avoir aperçue quelque part. Sa silhouette ne m'était pas inconnue.
En bon prince, je m'arrête et elle me dit « Salam, excuse moi les bus ne passent plus à cette heure-ci, et cela te dérangerait de me déposer, d'autant que je te connais il me semble que tu n'habites pas loin de mon quartier ». Je suis gêné car il n'est pas de mon éducation de prendre une fille dans ma voiture, et durant un de mes moments d'hésitation celle-ci ajoute « ma famille est au bled, et j'ai au moins 10 bornes à marcher avec mes talons, et je ne sais pas sur qui je peux tomber la nuit ». Enfin bref, le genre de discours qui vous fait culpabiliser une âme trempée.
Je l'invite à prendre place aux places arrière : place des tourtereaux dans quelques heures. Elle m'interpelle sur la beauté du bolide en étant ébahie. Je lui dis que c'est pour un mariage. Elle me dit qu'ils en ont de la chance. Pour meubler la conversation, je lui montre les options, car je ne vois quel sujet pertinent aborder avec Kadera (c'était son prénom) mis à part la voiture. Pour flatter son ego je lui fis remarquer que ses yeux étaient aussi bleus que la façade de l'autoradio, elle s'est sentie comme touchée, même si elle portait des lentilles.
Mon but était de me délester de ma passagère et surtout de rentrer chez moi car je suis fatigué et que dans quelques heures j'ai un mariage.
Cette histoire est une fiction et toute ressemblance serait fortuite
Ce fut par un début de soirée étouffante d'été. La veille d'un mariage auquel je participerais le lendemain et j'étais de corvée de cortège le lendemain pour un mariage.
Ce petit bijou Allemand vêtu de sa robe blanc nacré animé par un 12 cylindres qui avait poussé son premier cri du coté d'Ingolstadt de l'autre coté du Rhin, m'attendait dans une agence de location à sa fermeture, j'en devenais responsable l'espace d'un week end pour conduire deux tourtereaux.
Nous en faisions le tour avec le responsable d'agence, pour s'assurer que tout fut en ordre. L'intérieur en cuir blanc et la moquette blanche étaient encore plus blanc qu'avec Omo : Omo Micro, tutti riquiqui, mais maousse costaud. Enfin pour être laconique ce carrosse fut d'une propreté élyséenne, ou digne d'un bloc opératoire.
On me donna les clés et j'en pris le volant.
Toit ouvrant ouvert, ray ban sur le front je me traîne dans les bouchons Franciliens, jusqu'au premières heures de la nuit, et je quitte enfin les bouchons.
Le carrosse Allemand m'accompagne vers mon humble demeure au son de son 12 cylindres, et me dirige dans la nuit avec ses phares en avalant le bitume avec grâce.
Je dois surtout le mettre en lieu sur, et le garder impeccable pour les tourtereaux qui voyageront à son bord dans quelques heures.
J'arrive dans une ville à 10 kilomètres de chez moi, sur le coup de 23 heures et en m'arrêtant à un feu rouge une fille vêtue de sa robe blanche et lunettes guess sur le front me fait signe. Je m'arrête. Il me semblait déjà l'avoir aperçue quelque part. Sa silhouette ne m'était pas inconnue.
En bon prince, je m'arrête et elle me dit « Salam, excuse moi les bus ne passent plus à cette heure-ci, et cela te dérangerait de me déposer, d'autant que je te connais il me semble que tu n'habites pas loin de mon quartier ». Je suis gêné car il n'est pas de mon éducation de prendre une fille dans ma voiture, et durant un de mes moments d'hésitation celle-ci ajoute « ma famille est au bled, et j'ai au moins 10 bornes à marcher avec mes talons, et je ne sais pas sur qui je peux tomber la nuit ». Enfin bref, le genre de discours qui vous fait culpabiliser une âme trempée.
Je l'invite à prendre place aux places arrière : place des tourtereaux dans quelques heures. Elle m'interpelle sur la beauté du bolide en étant ébahie. Je lui dis que c'est pour un mariage. Elle me dit qu'ils en ont de la chance. Pour meubler la conversation, je lui montre les options, car je ne vois quel sujet pertinent aborder avec Kadera (c'était son prénom) mis à part la voiture. Pour flatter son ego je lui fis remarquer que ses yeux étaient aussi bleus que la façade de l'autoradio, elle s'est sentie comme touchée, même si elle portait des lentilles.
Mon but était de me délester de ma passagère et surtout de rentrer chez moi car je suis fatigué et que dans quelques heures j'ai un mariage.
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