Les Vendéens :"une race exécrable"
Quand on tue tant de personnes, pas pour ceux qu’ils ont fait, mais pour ceux qu’ils sont, pour vous protéger, pour vous prévenir de remords, le mieux est d’enfermer ces victimes dans un groupe à la limite de l’humanité :
Dès le début du conflit, l’insurrection vendéenne est « racialisée ». Par les autorités de l’époque, La République, au plus haut niveau, les vendéens sont qualifiés de « race rebelle » (1er aout 1793 - Bertrand Barère de Vieuzac, Comité du Salut Public), de« race exécrable » (31 décembre 1793 – A. Minier, Journal de Paris), de « race abominable » (Francastel, député de l’Eure), de « race maudite » (général Beaufort, 30 Janvier 1794), « la race est mauvaise » (Hentz député de la Moselle, Francastel, Garrau député de la Gironde, missionnés par le Comité du Salut Public) de « race qui doit être anéantie » (26 mai 1794, Garnier de Saintes). Les vendéens ne sont plus que des « animaux à face humaine » (Camille Desmoulins, député). C’est par principe d’humanité qu’il faut purger la terre de la liberté de ces monstres [les vendéens] (Carrier, député français).
Les Génocidaires définissaient les vendéens comme un peuple, une race à part entière, et cette race devait être exterminée pour préserver la République. Malgré que l’armée vendéenne a été anéantie à Savenay le 24 décembre 1793,un plan d’extermination massive et systématique, le Génocide Vendéen, est mis en place par la République.