unquebecois
Psychopathe ET névrosé
Si c'était ainsi, la révélation divine ne s'arrêterait jamais, parce qu'il faudrait constamment qu'elle se mette à jour. Il y a bien quelque chose de ce genre dans le catholicisme, où Dieu aurait promis à l'Église de ne jamais la laisser errer (c'est-à-dire que le magistère est protégé de l'erreur lorsqu'il se prévaut de son infaillibilité).
Attention, c'est pas Dieu qui a dit ça, c'est les hommes... tu as soulevé un très bon exemple de prérogatives que se donnent les dirigeants religieux. l'infaillibilité papale a d'ailleurs été abolie récemment, je crois (pas certain).
Mais si j'étais Dieu, j'aurais révélé à mon peuple des méthodes pour penser de façon rationnelle (résister aux idéologies) plutôt que de lui asséner de grandes vérités immuables. C'est un idéal qui me semble avoir été presque atteint par Bouddha, qui utilisait beaucoup la raison pour faire des convertis (le Bouddha légendaire du moins).
tu sais, le judaisme s'adresse beaucoup à la raison. d'ailleurs, ça ne t'étonne pas de retrouver autant d'avocats qui sont d'origine juive?
Et la morale, je n'en parlerais même pas. Je dirais à mon peuple que c'est à lui de chercher des normes raisonnables et humaines, qui doivent être constamment réexaminées à la lumière de l'évolution et des connaissances et des moeurs*, et de ne pas se cacher derrière l'autorité divine pour se défendre d'une pensée indigente. La seule loi divine, c'est que Dieu doit être laissé en dehors de la morale et surtout du droit.
La société est en très grande partie basée sur les lois de Dieu... à commencer par les jours de la semaine (7 comme pour la création, qui est aussi symbole de perfection), 12 mois pour les 12 disciples et les 12 tribus d'Israël, etc..
Les lois interdisant les divers crimes, etc... ce sont toutes des lois d'inspiration religieuse.
* Bien sûr je parle d'évolution, mais je ne suggère pas que tout ce qui est nouveau est par le fait même meilleur. Un exemple: le code Napoléon ne condamnait pas l'homosexualité masculine, mais l'infâme gouvernement de Vichy a criminalisé de nouveau cette pratique, et cette nouvelle loi a persisté après la guerre.
Dans ce cas, c'est pas Dieu qui a condamné, mais Vichy