Le Coran est-il une imitation de la Bible

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Soliman
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Les spécialistes occidentaux des sciences islamiques rejettent dans leur grande majorité l’idée de l’origine divine du Coran. Sans quoi, comme le reconnaît fort à propos Maxime Rodinson, ils se seraient convertis à cette religion. C’est ainsi que lestés de leur héritage socioculturel, et se refusant à d’éventuelles ouvertures d’esprit, que ces experts s’efforcent de juger l’Islam. Quoi donc de plus étonnant si leurs conclusions s’opposent régulièrement aux versions traditionnellement admises par les Musulmans ?

On peut se demander alors pourquoi leur accorder la moindre importance dans ces conditions. La réponse est fort simple. Il ne nous paraît pas convenable de rejeter une opinion pour la simple raison qu’elle émane d’un camp opposé. Ni même en raison du fait qu’elle soit partisane ou dictée par la passion. Les arguments faciles utilisés par l’adversaire doivent se heurter au contraire à la logique et à la raison. On peut combattre le feu par le feu, mais il est souvent plus adapté d’éteindre l’incendie avec de l’eau. Cela aurait au moins l’avantage de noyer les foyers de propagation.

C’est sous cet éclairage qu’in conviendrait d’examiner le point de vue des orientalistes occidentaux, dont la majorité semble admettre que le Prophète Mohammed savait parfaitement lire et écrire et qu’à ce titre, il se serait inspiré de la Bible pour rédiger « son » Coran. En réalité, et malgré toutes les apparences, nous relevons que les versions s’opposent en ce qui concerne les procédés utilisés. Il existe au moins quatre variantes différentes que nous allons étudier ci-dessous :

1. Les auteurs les plus nombreux pensent que le Prophète aurait personnellement lu et étudié la Bible dans certains milieux de l’Arabie ou ailleurs. Il aurait modelé le Coran à partir du matériel ainsi recueilli en faisant taire ses sources pour donner l’impression que « son » Livre Sacré était d’origine divine.

2. Certains orientalistes ont réfuté ce point de vue. Ils estiment qu’il n’y aucune raison de douter de la bonne foi du Prophète qui a toujours avoué avec constance son incapacité à lire ou à écrire. En foi de quoi, on pourrait valablement envisager l’hypothèse d’une tradition orale qui serait parvenue à ses oreilles par l’intermédiaire de mystérieux personnages que nous essaierons d’identifier par la suite.

3. « Pas d’accord avec ces versions » répondent d’autres spécialistes. Le Prophète avait « l’impression » de recevoir des révélations extérieures alors qu’en réalité tout ce qu’il avait attribué à l’Ange Gabriel serait le produit du subconscient. Les soi-disant communications externes ne sont que le résultat d’une illusion qui a été habilement exploitée par l’intéressé.

4. Enfin, il y a la catégorie de fourre-tout. Ceux qui misent sur plusieurs ou tous les tableaux à la fois et qui dans leur fébrilité ramassent tout ce qu’ils trouvent sur leur chemin. Les seuls points communs étant la profusion, la diversité et…l’absence de notion du ridicule.
 
Nous allons examiner tour à tour les éléments et les évènements qui ont pu influé sur Mohammed au point de l’amener à créer une nouvelle religion. Ce faisant, nous répondrons aux vœux combien chers de tous ceux qui considèrent le Coran comme un message emprunté, et voient le Prophète sous les traits d’un imposteur. Mais n’anticipons pas sur les résultats de nos investigations.

Avant tout, puisque nous partons de l’hypothèse selon laquelle le Prophète était un fin lettré et un érudit qui aurait tiré son enseignement de la Bible, nous devons connaître ce qu’est cet ouvrage et quelles facilités il pouvait offrir à d’éventuels fondateurs de religion.
 
Présentation de la Bible


La Bible que le Prophète aurait étudiée est le recueil des textes sacrés des religions juive et chrétienne. On distingue la Bible Juive (ou Ancien Testament) écrite en hébreu ancien (archaïque) avec quelques parties en araméen qui était la langue sémitique répandue en Syrie, en Palestine et en Egypte. Cette Bible aurait été rédigée tout au long d’une période de neuf siècles, s’étendant du 11e au 2e siècle précédent l’ère chrétienne, et définitivement vers 90-95, lors du synode de Jamnia, en Palestine.

Entre le 6ème et le 12ème siècle, des docteurs juifs (Massorètes) établirent une vision critique de ces textes et inventèrent les signes vocalistiques qui n’existaient pas auparavant, le travail fut achevé vers 900-930. On remarquera qu’il s’est écoulé environ douze siècles, entre les premiers textes hébraïques et l’adoption définitive du Texte biblique, et environ huit siècles entre celui-ci et la version des Massorètes.

La Bible juive comprend 39 livres divisés en trois parties. Ce sont : la Loi (Torah ou Pentateuque), les Prophètes (Nebeiim) et les Ecrits (Ketouvim).

En plus de la Bible hébraïque, les juifs de l’Antiquité utilisaient une autre version grecque, notablement différente, élaborée à Alexandrie sur l’ordre du roi Ptolémée II (283-246 avant l’ère chrétienne) et connue sous le nom de Traduction des Septante. Cette Bible comporte une addition de plusieurs livres qui n’existent pas dans les versions massorétiques.

La Bible chrétienne est formée quant à elle, de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament. Etant donné que le Christianisme se développa principalement dans les milieux parlant le Grec, c’est tout naturellement la Bible Grecque des Septante qui fut adoptée par les premières générations chrétiennes. Cet usage fut officiellement reconnu par l’Eglise romaine au 4e siècle, puis confirmé lors du 19e Concile œcuménique de Trente en 1546 qui consacra la Vulgate pour la Bible catholique.

Dans l’Eglise catholique, le Canon inclut outre la Bible Grecque, les livres Deutérocanoniques, c'est-à-dire ceux des livres saints qui n’ont été considérés comme canoniques qu’après les autres, tels, Judith, Tobie, Les Livres des Macchabées, la sagesse de Salomon, etc.

Pour l’Eglise protestante, les livres Deutérocanoniques sont considérés comme apocryphes (non reconnus). Ils ont figuré en appendice dans les éditions bibliques jusqu’au 19e siècle, sans jamais être reconnus comme faisant autorité en matière de foi.

Les Eglises orthodoxes quant à elles, n’ont pris aucune décision officielle à leurs propos, mais les incluent dans leurs éditions de la Bible.

Le texte de l’ancien Testament a une longue histoire dont bien des moments restent encore obscurs. On ne possède aucun original des livres de l’ancien Testament, mais seulement des copies de copie, les manuscrits. La plus ancienne copie complète de l’ancien Testament hébreu que l’ont ait conservé ne date que du début du 11e siècle après l’époque chrétienne. Elle reproduit un texte traditionnel de quelques siècles plus tôt…Vers la fin du premier siècle, le texte de l’ancien Testament avait bénéficié du travail d’un groupe de savants, les Maîtres de la loi. Ceux-ci, ayant constaté des différences entre les manuscrits existants, s’étaient attachés à établir un texte officiel. Après quoi, ils firent détruire les copies non conformes à leurs textes.
 
Les spécialistes occidentaux des sciences islamiques rejettent dans leur grande majorité l’idée de l’origine divine du Coran.


1. Les auteurs les plus nombreux pensent que le Prophète aurait personnellement lu et étudié la Bible dans certains milieux de l’Arabie ou ailleurs.

2. Certains orientalistes ont réfuté ce point de vue. Ils estiment qu’il n’y aucune raison de douter de la bonne foi du Prophète qui a toujours avoué avec constance son incapacité à lire ou à écrire.

3. « Pas d’accord avec ces versions » répondent d’autres spécialistes. Le Prophète avait « l’impression » de recevoir des révélations extérieures alors qu’en réalité tout ce qu’il avait attribué à l’Ange Gabriel serait le produit du subconscient.

1/ La Bible est très mal connue de Mahomet. Il ne reprend dans le Coran que des histoires emblématiques mais dépouillées de leur contenu spirituel. Mahomet attribue à ces histoires un autre contenu. Par exemple, à la création dans le Genèse, l'homme est créé responsable de la terre, alors que dans le Coran, il n'est qu'un pion qui répète bêtement les noms des animaux qui lui a appris Dieu. Dans la Bible, l'homme est libre; dans le Coran, il est devenu esclave.

2/ La légende qui veut que Mahomet ne sache pas lire est très tardive et ne date que du XIII ème siècle. Cette légende a pour but de renforcer l'impression que le Coran est d'origine surnaturelle. Mais la Sira, la biographie de Mahomet écrite au VIIIème siècle, dit à plusieurs reprises que Mahomet demande un calame pour écrire...

3/ Mahomet a puisé dans son inconscient... lui même nourri par ses malheurs enfantins...et par les souvenirs des différentes religions qui existaient au moyen orient : arianisme, manichéisme, religion de Mithra, apocryphes....
 
1/ La Bible est très mal connue de Mahomet. Il ne reprend dans le Coran que des histoires emblématiques mais dépouillées de leur contenu spirituel. Mahomet attribue à ces histoires un autre contenu. Par exemple, à la création dans le Genèse, l'homme est créé responsable de la terre, alors que dans le Coran, il n'est qu'un pion qui répète bêtement les noms des animaux qui lui a appris Dieu. Dans la Bible, l'homme est libre; dans le Coran, il est devenu esclave.

2/ La légende qui veut que Mahomet ne sache pas lire est très tardive et ne date que du XIII ème siècle. Cette légende a pour but de renforcer l'impression que le Coran est d'origine surnaturelle. Mais la Sira, la biographie de Mahomet écrite au VIIIème siècle, dit à plusieurs reprises que Mahomet demande un calame pour écrire...

3/ Mahomet a puisé dans son inconscient... lui même nourri par ses malheurs enfantins...et par les souvenirs des différentes religions qui existaient au moyen orient : arianisme, manichéisme, religion de Mithra, apocryphes....




L'objectif de cet article est d'examiner un point qui a plus d'une fois été soulevé par certains Orientalistes et missionnaires chrétiens : L'illettrisme supposé ou réel du Prophète Muhammad, sallâllâhou alayhi wa salam.

Il est généralement admis par les savants musulmans que le Prophète de l'Islâm n'était pas un homme lettré (mais la possibilité qu'il ait pu apprendre à la fin de sa vie n'est pas écartée. Qu'y aurait-il d'étonnant à cela ? Il a toujours incité les musulmans à apprendre l'usage du Qalam et l'apprentissage de la lecture. En outre, certains membres de sa famille tels sa femme Hafsa Bint Oumar Al-Khâttab ou son cousin Alî Ibn Abî Talîb étaient devenus lettrés).

La position de certains Orientalistes et essayistes chrétiens sur l'Islam, elle est tout autre. Elle est résumée par Mohammed Amine Alibhaye, en ce qui suit :

Le Prophète n'était pas illettré, donc le soi-disant miracle l'est beaucoup moins. Le prophète a été déclaré illettré pour magnifier le Coran. Ces arguments à première vue solides, avancés par de "grands orientalistes" et autres docteurs en islamologie et en divinité, semblent donc dénier au Coran son caractère miraculeux. Qu'avons-nous à y répondre? (Cité dans Islam en ligne de mire ? Amine Alibhaye).

Le mot Ummy ("illettré"), utilisé à plusieurs reprises dans le Coran, est particulièrement l'objet de controverse. Accessoirement, les assertions de certains orientalistes et/ou missionnaires chrétiens se basent également sur certains Hadîths authentiques rapportés par Al-Bukhârî et Muslim. C'est pourquoi, nous avons trouvé juste de répondre à cette allégation. Nous nous pencherons dans un premier temps sur les éléments sur lesquels les tenants du caractère lettré du Prophète, saws, se basent. Puis nous verrons les éléments indiquant que le Prophète, saws, n'était pas un homme lettré :
 
Les deux traditions n'apportent aucunement la preuve que le Prophète (sur lui la Paix) était lettré. Ce n'est pas parce qu'un rapporteur a narré de cette manière "le Prophète écrivait" que ce dernier a effectivement écrit quoi que ce soit de sa propre main. Tout d'abord, il faut faire remarquer que les contrats de mariage n'étaient pas rédigés par écrit à cette époque, c'est donc par anachronisme qu'un narrateur postérieur a formulé la chose ainsi. Ensuite, quand les historiens relatent que Bonaparte a conquis l'Égypte, entendent t'ils nous dire par là, que c'est Bonaparte en personne et non pas son armée qui a conquit l'Égypte ? Également, lorsque l'on parle de tel livre qui a été "écrit" par Sheikh Ibn Bâz, rahimahullâh, il est évident que nous n'entendons pas dire qu'il l'a rédigé de sa propre main, du fait de sa cécité.

C'est comme si l'on formule les choses de cette façon : "François Fillon a écrit à son homologue britannique", or ça ne signifie pas qu'il l'a lui-même écrit ; en général, c'est un secrétaire qui écrit sur l'autorité du dirigeant concerné. Et pour cause, le Prophète (sur lui la Paix) avait des scribes, (environ 48) écrivant pour lui, les missives, épîtres et Sourates du Coran. Dans "Al-Sira An-Nabawiya" d'Ismaël Ibn Kathir, aux éditions Universel Février 2007, 23 scribes sont nommément cités au chapitre intitulé "les scribes de la révélation", p.919.




1. Abbâne Ibn Sa'id Ibn El-'As Ibn Oumeyya El-Amaoui

2. Ubbay Ibn Ka'b Ibn Qays El-Khazradji El-Ansâri

3. El-Arqam Ibn Abî El-Arqam

4. Thâbet Ibn Qays Ibn Chemmâs El-Ansâri

5. Handhala Ibn Errabi' Ibn Sayfî

6. Khâled Ibn Sa'id Ibn El-'As

7. Khaled Ibn El-Walîd El-Makhzoûmi

8. Az-Zubayr Ibn El-'Awwâm

9. Zayd Ibn Thâbet

10. Essidjl

11. 'Amer Ibn Fuhayra

12. 'Abdallah Ibn Arqam Ibn Abî El-Arqam El-Makhzoûmi

13. 'Abdallah Ibn Zayd Ibn 'Abd Rabbih El-Ansâri

14. 'Abdallah Ibn Sa'd Ibn Sarh

15. 'Abdallah Ibn 'Uthmân Abou Bakr le véridique

16. Uthmân Ibn 'Affân

17. 'Ali Ibn Abî Taleb

18. 'Omar Ibn El-Khattâb

19. El-'Alâ Ibn El-Hadhramî

20. El-'Ala Ibn 'Oqba

21. Mohammed Ibn Maslama El-Khazradjî

22. Mou'âwiyya Ibn Abî Soufiane

23. El-Moughîra Ibn Chou'ba





Ainsi le Prophète, sallâllâhou alayhi wa salam, n'écrivait pas personnellement de par sa dextre mais écrivait via ses scribes. Illustration.

Le Calife bien guidé, Uthman Ibn Affan (radhia allâhou anhou) rapporte :




"Lorsque plusieurs versets étaient révélés au Prophète, celui-ci appelait quelques scribes et leur disait : "Placez ces versets dans telle sourate, celle où sont mentionnés tels et tels sujets". Et lorsqu'un verset lui était révélé, il leur disait : "Placez ce verset dans telle sourate, dans laquelle sont mentionnés tels et tels sujets""
(rapporté par Abû Dâoûd, n° 876, At-Tirmidhî, n° 3086, An-Nassaï, Ibn Mâja, authentifié par Ibn Hibbân: cf. Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 29).
 
Egalement, Al-Bara' Ibn 'Azib rapporte au sujet de l'inscription du verset (4 :95). Le Prophète dit :




"Appelez Zayd et qu'il apporte le tableau, le pot d'encre et un os d'omoplate". Puis, il dit : "Ecris : "Ne sont pas égaux ceux des croyants qui…"
(Rapporté par al-Bukhârî et cité par Ibn Hajar, Fat'h ul-bârî, tome 9 /22)



Certaines personnes ont rendu visité à Zayd Ibn Thabit (un des scribes du prophète) et lui ont demandé de leur raconter quelques histoires au sujet du Messager d'Allah. Il a répondu : "J'étais son voisin (du prophète), et quand l'inspiration descendait sur lui, il me faisait mander et j'allais chez lui et j'écrivais pour lui…"
(At-Tirmidhî, cité dans Mishkat al-Masabih, n° 5823)




'Abdullâh Ibn 'Umar a dit: "Le Saint Prophète a dicté le livre de la Sadaqah et qui fut envoyé ensuite à ses gouverneurs quand il décéda. Il l'avait joint à son épée. Quand il est décédé, Abû Bakr a agi en conformité avec lui jusqu'à son décès, puis' Umar a agi en conformité avec lui jusqu'à son décès."
(Jâmi' Tirmidhi)








Les exemples dans les Hadîths et recueils de Sirâ montrant le Prophète demander le service de ses scribes pour transcrire un texte sont légions. Il en est donc ainsi pour le Prophète Muhammad, saws, dont les épitres portait la mention "Muhammad Rassul Allâh", mention qui ne fut pas rédigée de sa plume mais par ses scribes.


Comparez avec Achab:

Et elle écrivit au nom d'Achab des lettres qu'elle scella du sceau d'Achab, et qu'elle envoya aux anciens et aux magistrats qui habitaient avec Naboth dans sa ville.
1 Rois 21:8

Ainsi lorsque l'on étude soigneusement la question, on se rend compte que le Prophète était illettré ayant besoin du service de ces compagnons lettrés pour mettre un texte par écrit, ce qui constitue une preuve tangible de son illettrisme.
 
À cela, certains seraient tentés de répondre que le fait que le Prophète, ordonnait à ses scribes d'écrire pour lui des parties du Coran, n'est pas une preuve de son illettrisme, étant donné qu'un scribe, de par sa fonction et la formation qu'il a suivit, est toujours plus compétent en matière d'écriture qu'une personne n'exerçant pas cette fonction, et le Coran étant un texte important, il fallait donc confier la tache de son écriture aux personnes les plus compétentes dans ce domaine. Seulement, cette hypothèse n'est pas pertinente pour les raisons suivantes :


- La plupart des scribes du Prophète étaient souvent des "scribes improvisés", ayant certes appris à écrire au fil du temps mais sans faire preuve d'un grand degré d'érudition. Donc, il n' y avait pas de raisons spécifiques de leur confier la mise à l'écrit du texte coranique.

- Le Prophète, sallâllâhou alayhi wa salam, n'a pas seulement demandé qu'on écrive pour lui le Coran mais également toutes sortes de paroles



Abû Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : Quand Dieu le Tout-Puissant accorda à l'Envoyé de Dieu la victoire lors de la conquête de La Mecque, l'Envoyé de Dieu se leva parmi la foule, loua Dieu, proclama Sa gloire et dit : "Dieu a préservé La Mecque de l'Eléphant (Allusion à l'invasion d'Abraha); mais Il a rendu l'Envoyé de Dieu et les Croyants maîtres de cette ville. Elle a été rendue inviolable pour tous ceux qui m'ont devancé; elle n'a cessé d'être sacrée pour moi que durant un certain laps de temps, et elle ne cessera jamais de l'être après moi pour personne. Il est prohibé d'effaroucher son gibier, de couper ses épines, de ramasser les objets qu'on y trouve sinon pour annoncer leur trouvaille à leurs propriétaires. Les siens de celui qui y aura été victime d'un meurtre, auront le choix entre ces deux partis : ou bien l'acceptation du prix du sang ou bien l'exercice du talion contre le meurtrier". - "Ô Envoyé de Dieu! Fais une exception pour l'Idhkhir, demanda Ibn 'Abbâs, car nous faisons usage de cette plante dans nos tombes et nos maisons". - "Exception est faite pour l'Idhkhir", répliqua l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Alors un homme du Yémen, Abou Châh se leva et dit : "Ô Envoyé de Dieu! Qu'on me mette ceci par écrit". - "Mets ceci par écrit pour Abû Châh!", ordonna l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui).
Sahîh Muslim, n° 2414
 
D'après Sa'îd Ibn Jubayr, Ibn 'Abbâs dit : "Le jeudi, ah! ce qu'est le jeudi!". Et il se mit à pleurer si fort, que ses larmes mouillèrent les cailloux du sol. Je lui dis : "Ô Ibn 'Abbâs et qu'en est-il du jeudi?". - C'est le jour, reprit-il, où les souffrances de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) devinrent plus vives; ce qui le poussa à dire : "Qu'on m'apporte de quoi écrire, afin que je mette par écrit ce qui, dans l'avenir, vous préservera de l'erreur". A ces mots, une discussion s'éleva; ce qui est inconvenant auprès d'un Prophète. On dit : "Est-ce qu'il a le délire? Demandez-lui des explications". Mais lui de dire : "Laissez-moi, ce qui m'occupe maintenant vaut mieux que ce à quoi vous m'invitez. JE VOUS FAIS TROIS RECOMMANDATIONS : Expulsez de l'Arabie les polythéistes; accueillez dûment les députations qui viendront (vers vous), comme moi-même je le faisais". Et IL N'A PAS MENTIONNE la troisième recommandation, ou IL L'A MENTIONNEE, mais je l'ai oubliée".
Sahîh Muslim, n° 3089
 
c'est le contraire
la bible n'est qu'une imitation satirique du coran !

le coran est plus ancien que la bible d'esdras...

et il est apparu bien avant l'invention de mohamed et de la mecque en arabie saoudite !

en clair personne n'a vraiment tord puisque les perses ont éffectivement voler le livre saint des prophètes et l'on mis dans le désordre pour faire croire a une nouvelle révélation en 630 !

le coran comporte 28 livres commençant par un vrai titre ... du genre alif lam min , ha ta etc...

c'est pour ça que les histoires se répètes souvent dans le coran ...

le coran veut dire l'appel et le livre contient 28 appels !

c'est a Allah et ses anges qu'incombe son rassemblement ...........................en bible !
 
Egalement j'ai le souvenir d'une discussion à ce sujet avec un non-musulman taxant d'apologétique la considération musulmane à ce propos. Son argument contre la question des scribes était en substance le suivant : "Mahomet ne s'embarrassait pas avec ce genre de détails insignifiants et faisait écrire par autrui exactement de la même manière que Napoléon !". Si ce comparatif ne colle pas c'est en raison du fait que le Prophète Muhammad(saws), n'a jamais vécut comme un grand seigneur ou un empereur, ni n'a jamais été oisif à tel point qu'ils confierait à d'autres les besognes les plus simples. Au contraire, malgré ses responsabilités en tant que prophète, enseignant, homme d'État et juge, il trayait sa chèvre (rapporté par Ahmad, n° 25662), raccommodait ses vêtements, réparait ses souliers (rapporté par Al-Bukhârî, n° 676, et Ahmad, n° 25517), participait aux tâches ménagères (rapporté par Al-Bukhârî, n° 676, et Ahmad, n° 23706) ect…
Ainsi, si il n'écrivait pas ce n'est pas parce qu'il entendait se reposer sur les autres en leur déléguant cette tache sans importance mais bien plutôt par incapacité.

Un autre Hadîth fait souvent office de preuve aux yeux de certains. Je l'ai cité ci-dessus :



"Qu'on m'apporte de quoi écrire, afin que je mette par écrit."
(Sahîh Muslim, n° 3089)


Tout d'abord, une fois de plus, la formulation ne prouve rien. Quand un juge dit à un accusé :

"Je vais vous envoyer en prison", ce n'est pas le juge qui mettra lui-même le condamné en prison, c'est la police qui le fera. Tout comme la décision d'un Chef d'Etat de rembourser une dette ou d'accorder une subvention, c'est le trésorier qui exécute. Ensuite, le terme "kataba" (écrire) a plusieurs significations, dont celle d'ordonner, de prescrire, ce terme est souvent utilisé dans le Coran (6 :12, 2 :216 ect…) avec ce sens.
Donc, il faut comprendre que le Messager à demandé que l'on mette par écrit ses injonctions. Enfin, de toute façon, quand bien même le Prophète avait l'intention d'écrire, comme nous l'avons déjà dit, il se pouvait qu'il apprit quelque peut l'art de la lecture à la fin de sa vie.

L'avis de l'orientaliste Montgomerry Watt est :



"La probabilité est que Muhammad était capable de lire et écrire suffisamment à des fins commerciales, mais il semble certain qu'il n'a lut aucune écriture [religieuse]"
(Watt, Muhammad's Mecca, p.52).
 
Il ne nous paraît pas convenable de rejeter une opinion pour la simple raison qu’elle émane d’un camp opposé. Ni même en raison du fait qu’elle soit partisane ou dictée par la passion.
 
Or, tout commerçant ne savait pas nécessairement manier la plume.
Q. Le Prophète était un briand commerçant. Il savait sûrement comment lire et écrire.

A. Etre un briand commerçant n'est pas une preuve suffisante qu'une personne est lettrée. Beaucoup de marchants sont incapables de rédiger un paragraphe. À titre d'exemple, ma mère était une marchante prospère. Durant toutes ses années de négoce, elle apposait son empreinte digitale en guise de signature parce qu'elle ne pouvait écrire son propre nom. Dans ses années de retraite, elle appris à écrire son nom et quelques mots simples.
http://www.islaminfo.com/new/detail.asp?ID=28
 
Seconde Partie
Pour ce qui est de montrer que le Messager de Dieu était illettré, une première évidence est trouvée dans le rapport d'Aïcha au sujet du début de la révélation et l'apparition de Gabriel dans le mont Hirâ.



'Aïcha, l'épouse du Prophète, a dit : La Révélation se présenta d'abord au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sous forme de visions pieuses qu'il voyait pendant son sommeil. Toutes lui parurent avec une très vive clarté. Puis, il eut de l'inclination à la retraite. Il se retirait alors dans la caverne de Hirâ', où il se livrait à la pratique d'actes d'adoration durant des nuits consécutives, avant qu'il ne rentre chez lui pour se munir de provisions de bouche. Il revenait ensuite vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu'à ce que la Vérité lui fut enfin révélée dans la caverne de Hirâ'. L'archange y vint alors lui dire : "Lis!".- "Je ne suis point de ceux qui lisent", répondit-il....
Sahih Muslim, n° 231
 
Quand l'ange a ordonné à Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) de lire, il a compris au départ que l'ange voulait qu'il comprenne la signification d'un texte écrit (qui est un des sens du verbe "lire"), ce qu'il ne pouvait pas faire. C'est la raison pour laquelle il a répondu "Ma ana bi qari'in" = Je ne suis point de ceux qui lisent". Ce n'est qu'au bout de la troisième fois qu'il a compris que l'ange lui ordonnait de répéter, de prononcer à haute voix (autre signification du terme "Lis") ce qui allait lui être récité. C'est ce qu'il fit alors. Ainsi donc, le Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) déclare lui-même qu'il ne sait pas lire.




Pour étayer cet avis, nous lisons dans "Al-Sira An-Nabawiyya", aux éditions UNIVERSEL, d'Ismaël Ibn Kathir le célèbre exégète coranique ceci p.247-248 :




Quant à la réponse du Prophète (saws) : "Je ne sais pas lire", elle implique la négation, à savoir que celui-ci ne savait ni lire ni écrire. C'est là l'avis d'Ennawaoui et, avant lui, du cheikh Abou Châma. Quant à ceux qui ont soutenu que cette réponse était une interrogation, leur avis est loin d'être juste. Ce qui confirme le premier, est le hadith rapporté par Abou Nu'aïm, d'après El-Mo'tamir Ibn Sulaïmane, d'après son père qui a dit : "Le Messager d'Allah (saws) a dit, tout en tremblant : "Je n'ai jamais lu de livre et je ne peux pas le faire ! Je ne sais ni écrire ni lire !" Gabriel (as) le prit alors et l'étouffa vigoureusement, puis le laissa et lui dit : "Lis !" Mohammed (saws) lui répondit alors : "Je ne vois rien à lire, je ne sais pas lire et je ne sais pas écrire".
 
Un troisième Hadîth qui prouve ce que nous disons est le suivant :



Il a été relaté ceci sous l'autorité de Bara qui a dit: Quand le Prophète (La paix soit sur lui) fut empêché de se rendre la Ka'ba, les gens de La Mecque ont fait la paix avec lui à la condition qu'il serait (autorisé) d'entrer à La Mecque (l'année prochaine) et d'y rester pendant trois jours, qu'il n'entrerait pas (dans la ville) excepté avec des épées dans leurs fourreaux et des armes recouvertes dans leurs couvertures, qu'il ne prendrait pas avec lui aucun de ses habitants, ni qu'il empêcherait n'importe qui de ceux qui sont avec lui de rester à La Mecque (s'il le désiraient). Il a dit à 'Ali : « Ecrit les termes convenus entre nous. (Ainsi 'Ali a écrit) : Au nom d'Allah, le miséricordieux, le Très miséricordieux. Ceci est ce que Muhammad, le messager d'Allah, a convenu (avec les Mecquois), les polythéistes lui ont dit: « Si nous savions que tu était le messager de d'Allah, nous te suivrions » Mais écrit : Muhammad B. 'Abdullah. Ainsi il a dit à 'Ali d'effacer ces mots. 'Ali a dit : « Non, par Allah, je ne les effacerai pas ».
Le Messager d'Allah (la paix soit sur lui) dit : Montre moi l'endroit (sur le parchemin). Ainsi il ('Ali) lui a montré l'endroit et (le saint prophète) l'a effacé; et 'Ali a écrit : Ibn 'Abdullah. (Selon les termes du traité, de l'année suivante) le Saint Prophète (la paix soit sur lui) est resté là pendant trois jours, lorsque ce fut le troisième jour, ils ont dit à 'Ali : C'est le dernier jour selon les termes de ton compagnon. Donc dis lui de partir. 'Ali a informé le prophète (puisse la Paix être sur lui) en conséquence. Il a dit : Oui, et quitta (la ville).
(Rapporté par Muslim)



Remarque:
Ironique… L'anecdote d'Al-Hudaybiyah est souvent citée avec opiniâtreté en guise de preuve par les tenants de l'avis selon lequel le Prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) était un homme lettré, instruit (comme Anis Shorrosh) ; ils insistent sur le fait que certains rapports indiquent que le Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) a effacé la mention Rassul Allâh mais ne prennent pas en considération le fait que selon d'autres récits plus exhaustifs, certes le Prophète a effacé les termes contestés mais avant cela Alî, radhia allâhou anhou, lui avait désigné l'endroit précis.

Ici, 'Ali lui montre clairement l'endroit qu'il doit effacer, ce qui prouve au moins que durant sa 18ème année prophétique, il ne savait ni lire ni écrire. Car pour distinguer ce qu'il devait effacer, Ali a du le lui montrer clairement.
 
Dieu dit dans le Coran :




Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Evangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants. Dis : "Ô hommes ! Je suis pour vous tous le Messager de Dieu, à Qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Dieu, en Son messager,le Prophète illettré qui croit en Dieu et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés". (Coran, 7 /157)


Et comme dit Muhammad Mohar Alî dans son livre The Biography of the Prophet and the Orientalists (p. 686): Pour n'importe quel historien impartial, le Coran doit être considéré comme la première et la plus contemporaine source d'information sur la vie et les enseignements du Prophète.

Pour certains orientalistes comme Maxime Robinson, Montgomerry Watt, cette mention "ar-rassûl an-nabiyy al-ummiyy", soulignant l'illettrisme du Prophète, relève de l'invention apologétique tardive visant à hausser la valeur littéraire du Coran. Selon eux, Ummy désigne un Prophète de souche non-israélite (gentil) ou ne possédant pas d'écritures. Pourtant, cette compréhension ne date pas d'hier et les exégètes traditionnelles ne contestent pas se sens naturel :

Al-Qurtubî mentionne dans son commentaire de ce verset à propos du terme "illettré":




Ibn Abbâs a dit: "Votre Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) fut analphabète ne sachant ni lire ni écrire, ni calculer"
Tafsîr Al-Qurtubî sur 7/157
 
Egalement, At-Tabarî note le sens du verset : "Le Prophète saws ne savait pas écrire."
Tafsîr At-Tabarî sur 7/157

Note : cependant c'est vrai, il y aussi, des savants musulmans anciens ou contemporains qui pensent que ce terme a été utilisé figurativement. (Voir, Ibn Hishâm, II (ed. Tadmurî), p.220, al-Mawdudî, Tahfîm al-Qour'aane)

L'orientaliste Montgomerry Watt pense que le mot 'ummiyy est dérivé de la phrase Hébreu, ummot hâ 'olâm (les gens du monde des gentils). Cela a pu avoir été le cas; mais il y a un avis plus pertinent à savoir, qu'il est dérivé de l'Arabe 'umm (mère) et par conséquent, 'ummiyy signifie celui qui n'a pas acquis de connaissance, excepté ce qu'il a reçu de sa mère au berceau. De toute façon, dans toutes les langues, des mots peuvent être utilisés à la fois littéralement et figurativement, à l'image des Grecs qualifiant de barbares aussi bien les cultures peu développées que l'ensemble des non-Grecs (non-Hellénistiques) ou des Hindous appelant Yavana non seulement les non-Aryens mais aussi l'ensemble des non-Hindous.

Ainsi, pour ce qui est de l'utilisation du terme 'ummy dans le Coran, en plusieurs endroits (7/157-158, 2/78, 3/20, 3/75, 62/2), il faut prendre en considération le contexte pour tenter de déterminer de quelle façon, il a été utilisé. En 2/78, par exemple, il est indéniable qu'il est utilisé dans le sens d'illettrés (ummiyyûn), le contexte qui nous montre que ce sont les Juifs qui sont désignés, en constitue la preuve irréfragable ; aussi serait dénuée de sens, la traduction suivante : Et il y a parmi eux (les juifs) des non-juifs/ou des gens sans Livre (ummiyyûn) qui ne savent rien du Livre.

En 62/2 :

"Il est Celui qui a envoyé chez les illettrés (ummiyyûn) un messager issu d'eux-mêmes, qui leur récite Ses signes, les purifie et leur enseigne le Livre et la sagesse".




Le sens est plus disputé. Le terme peut désigner simultanément des non-juifs/gens n'ayant pas hérité d'écritures d'essences divines ou bien des illettrés (car la plupart des arabes du Hedjâz n'était pas lettrés- voir, Muhammad Hamidullâh, Sahifa Hammâm ibn Munabbih, introduction, édité par l'Association des Etudiants Islamiques de France.
 
Pour ce qui est du fameux passage 7/157-158 qui parle du Prophète illettré qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Tawrah et l'Injîl et du Prophète illettré envoyé à toute l'humanité, nous devons retenir deux choses.
Puisque le passage désigne, Muhammad, saws, comme envoyé à toute l'humanité, il aurait été inapproprié d'insister ici sur son origine non-juive ou affiliation à l'ethnie Arabe et de dire qu'un Prophète non-Juif ou un Prophète non-versé dans les Ecritures a été envoyé aux Juifs et aux Chrétiens qui ont eux des écritures. Plutôt, gardant à l'esprit, le contexte des allégations fréquentes des mécréants comme quoi le Coran était une invention et Muhammad son faussaire, et le fait que cet appel fut adressé à une large audience (l'humanité), il est naturel en ce cas que l'argument ait été donné de façon à réfuter l'allégation (d'où l'utilisation du terme ummy car Muhammad, l'illettré ne pouvait fabriquer lui-même ce Coran).

Deuxièmement, l'esprit théologique de cette Sourate, comme l'ensemble du Coran, indique que le Prophète a été doté d'un Livre (le Coran) auquel il croit, et en lequel il appelle l'humanité à apporter foi. Ainsi, en les deux endroits, l'expression ne peut que vouloir dire qu'un Prophète illettré ou inculte. Il aurait été antithétique de le décrire en tant que Prophète 'ne possédant pas d'écritures' alors qu'il avait déjà reçu une écriture (Kitâb), c'est-à-dire, le Coran, et en laquelle il avait appelé tous les gens- Mecquois, Arabes, Juifs, Chrétiens et tous les humains- à apporter foi dedans. Le point entier du litige était de savoir si l'on devait croire en les Écritures, qu'il a déclaré avoir reçu d'Allâh, ou non, et dans cette situation, il ne pouvait tout simplement pas avoir été présenté comme un Prophète "sans écriture".

Ce constat d'illettrisme est d'ailleurs confirmé par le verset 29/48:

"Avant le Coran tu ne (pouvais) lire aucun livre, ni tracer (une ligne) de ta dextre, car alors les négateurs auraient été pris de soupçon."
 
Al-Qurtubî écrit : "Des avis disent que le Prophète sws pouvait très peu écrire, mais ce qui est authentique c'est que le Prophète (saws) n'a pas écrit, même pas une lettre, mais il a dicté. Il ne lisait pas non plus."
Tafsîr Al-Qurtubî sur 29.48


Il est clair que la déclaration a été émise dans un contexte d'allégations récurrentes des mécréants comme quoi le Prophète avait lui-même fabriqué ce qu'il communiquait et présentait comme issue d'une révélation divine. Le verset, de façon laconique, expose l'absurdité de cette allégation en signalant classiquement le fait indiscutable pour tout Mecquois de cette époque que le Prophète, saws, n'avait pas pour habitude, précédemment, de lire ou d'écrire donc il lui était impossible de venir soudainement avec une production littéraire remarquable et la présenter comme une révélation d'Allâh. L'implication est plus que claire à partir de la dernière clause de la déclaration qui dit : car alors les négateurs auraient été pris de soupçon. Il est également utile de noter que l'expression ma kunta implique le fait d'être non-habitué ou incapable de (lire ou écrire). Egalement, la forme indéfinie avec laquelle le mot Kitâb a été utilisé signifie clairement 'aucun Livre', pas 'le Livre', qui est la forme avec laquelle le Coran se réfère aux écritures judéo/chrétiennes.

Donc, en conclusion, l'avis le plus pertinent est que le Prophète Muhammad (saws) ne savait pas lire, ni écrire.

Wa Allâhou A'lam


Voila pour Muhammad (saws) n'était pas illettré ,je repondrai a votre autre question tout a l'heure Pierre zuzanne,en verité vous ne m'avez posé que deux questions,que la paix soit sur vous.
 
c'est le contraire
la bible n'est qu'une imitation satirique du coran !

le coran est plus ancien que la bible d'esdras...

et il est apparu bien avant l'invention de mohamed et de la mecque en arabie saoudite !

en clair personne n'a vraiment tord puisque les perses ont éffectivement voler le livre saint des prophètes et l'on mis dans le désordre pour faire croire a une nouvelle révélation en 630 !

le coran comporte 28 livres commençant par un vrai titre ... du genre alif lam min , ha ta etc...

c'est pour ça que les histoires se répètes souvent dans le coran ...

le coran veut dire l'appel et le livre contient 28 appels !

c'est a Allah et ses anges qu'incombe son rassemblement ...........................en bible !

Ca vous arrive de dire Wa Allâhou A'lam?:D

Je plaisante avec vous a plus tard.
 
Ce n'est pas une imitation, des ingrédients de la Bible sont prise et
présenté d'une autre façon afin que le Coran aille en diminuent

l'ingrédient principal sont le LL H des A


c'est comme apocalypse qui divise par sept
 
2/ La légende qui veut que Mahomet ne sache pas lire est très tardive et ne date que du XIII ème siècle. Cette légende a pour but de renforcer l'impression que le Coran est d'origine surnaturelle. Mais la Sira, la biographie de Mahomet écrite au VIIIème siècle, dit à plusieurs reprises que Mahomet demande un calame pour écrire...
dieu dit dans le coran:"Et avant cela, tu ne récitais aucun livre et tu n’en n’écrivais aucun de ta main droite. Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes".(29:48)
ce verset n'a jamais été contesté du temps du prophete (pbsl);)

Mahomet a puisé dans son inconscient... lui même nourri par ses malheurs enfantins...et par les souvenirs des différentes religions qui existaient au moyen orient : arianisme, manichéisme, religion de Mithra, apocryphes....
Pouvez vous me dire ou est ce que le coran semble imprégné de la vie du prophète?
La période la plus triste qu'a vécu le prophète est l'année durant laquelle sont morts ces deux appuis qu’étaient son oncle abu talib et sa première femme khadidja. On appelle cette période l’année de la tristesse par rapport au chagrin qu’a connue le prophète .cette période n’est cité nulle part dans le coran. Et n'a, en aucun cas influer sur la révélation.
Vous avez simplement balancer une théorie sans que celle-ci ne s'appui sur aucun argument!!
 
J'ai maintenant la preuve que le Coran n'est qu'une copie de la Bible, et de surcroît une mauvaise copie. Déjà, au prime abord, il saute aux yeux que les récits des prophètes présents dans le Coran sont des copies des récits bibliques. (…)

-
Réponse :

Le fait que des récits se trouvant dans le texte biblique soient aussi présents dans le texte coranique n'implique pas que le second soit un plagiat du premier : nous musulmans expliquons cette communauté de certains récits par deux raisons…

A) L'une est que le Coran a le même auteur qu'un certain nombre de passages de la Bible ; le texte de l'Ancien Testament a connu des retouches à cause de l'histoire difficile que connurent ses porteurs, mais il est des éléments s'y trouvant qui ont la même origine que le texte coranique : Dieu. Car il faut rappeler ici que Muhammad n'a jamais prétendu être le seul prophète de Dieu, mais bien le dernier prophète et messager de Dieu, dont le message présente, par rapport à ceux de Moïse et de Jésus notamment, ce qu'on peut appeler un "changement dans la continuité". L'origine commune explique la similitude de certains récits. Une nuance, toutefois : Youssef Seddik écrit : "Le Coran est la transcription, pour ainsi dire brute, d'une révélation qui fut faite à Muhammad le Mecquois entre 610 et 632. Les Ecritures saintes précédentes se contentent de "citer" Dieu" (Le Nouvel Observateur, n° 2042-2043, 24 décembre 2003-7 janvier 2004, p. 78). En effet, la forme qu'a prise ce qu'on nomme l'Ancien Testament est telle que si un certain nombre de passages de cet Ancien Testament contiennent d'authentiques révélations divines faites à des prophètes antérieurs, ces révélations sont insérées dans la narration de la vie de ces prophètes. Les quatre Evangiles constituent quant à eux des "biographies religieuses" de Jésus, où sont relatés sa mission, ses actes et ses propos. Youssef Seddik poursuit : "Le texte du Coran, lui, est "à la première personne" : c'est Dieu qui parle de bout en bout" (Ibid.).

B) L'autre raison expliquant la communauté de certains récits entre le texte coranique et certains écrits judéo-chrétiens non prophétiques est que parfois Dieu a, dans Sa Parole qu'est le Coran, relaté des événements historiques auparavant rapportés par des hommes non-prophètes. C'est le cas par exemple du récit des Sept Dormants : l'événement que ce récit mentionne s'est déroulé postérieurement à l'époque de Jésus comme de celle de ses Apôtres, et de ce fait ne figure pas dans le texte biblique (ni les Evangiles ni les Actes des Apôtres ni les Epîtres de l'un ou de l'autre) ; par contre il était présent dans la tradition syriaque chrétienne (et notamment dans deux homélies de Jacques de Saroug, mort en 521 de l'ère chrétienne) avant d'avoir été relaté et donc confirmé par Dieu, dans Sa Parole qu'est le Coran, à un moment compris – dans le calendrier d'humains – entre l'an 610 et l'an 632 de l'ère chrétienne (c'est la période des vingt-trois années où eut lieu la révélation du Coran à Muhammad). L'historicité de l'événement explique qu'il ait été relaté par des hommes, et aussi par Dieu lors de Sa dernière révélation, le Coran (récit des "Gens de la Caverne", Coran 18/9-26) : Dieu n'a fait que confirmer un événement que des hommes non prophètes avaient relaté avant qu'Il n'en parle dans une Révélation.
 
Ensuite il faut savoir qu'à côté des similitudes entre texte biblique et texte coranique à propos de certains récits, il existe aussi entre eux trois différences majeures à ce propos…

1) Première différence entre la Bible et le Coran :

A côté des récits présents dans la Bible aussi, le Coran contient d'autres récits qui ne figurent absolument pas dans le texte biblique. Ainsi, les histoires de 'Ad, de Thamûd, de Madian avec leur prophète respectif – Hûd, Sâlih et Shu'ayb – ne figurent pas dans le texte biblique, alors qu'ils sont développés dans le Coran (cf. Al-Jawâb us-sahîh 1/180).

-
2) Seconde différence :

Il arrive que, pour un même récit, texte coranique et texte biblique présentent de sérieuses divergences. Au regard des musulmans, la raison en est la présence d'erreurs humaines dans la retransmission d'une parole divine antérieure, ou dans la relation d'un événement historique antérieur (pour plus de détails, lire notre article à ce propos). Maurice Bucaille écrit ainsi : "(…) Dans les pays occidentaux, juifs, chrétiens et athées s'accordent unanimement pour avancer (sans d'ailleurs la moindre preuve) que Mahomet a écrit ou fait écrire le Coran en imitant la Bible. On avance que des récits coraniques reprennent les récits bibliques. Cette prise de position est aussi légère que celle qui amènerait à dire que Jésus aurait lui aussi trompé ses contemporains pour s'être inspiré de l'Ancien Testament au cours de sa prédication : tout l'Evangile de Matthieu est – on l'a vu – fondé sur cette continuité avec l'Ancien Testament. Quel exégète aurait l'idée d'enlever à Jésus son caractère d'envoyé de Dieu pour ce motif ? C'est bien ainsi, pourtant, qu'en Occident le plus souvent on juge Mahomet : il n'a fait que copier la Bible. Jugement sommaire qui ne tient aucun compte du fait que, sur un même événement, Coran et Bible peuvent donner des versions différentes. On préfère passer sous silence la divergence des récits. On les déclare identiques et ainsi les connaissances scientifiques n'ont pas à intervenir. Ces questions seront développées à propos des récits de la création et du déluge" (La Bible, le Coran et la science, Seghers, Paris, p. 126).
 
2.1) Il est des points où le Coran se démarque explicitement d'éléments présents dans le texte biblique : ainsi, le Coran affirme que Adam et Eve mangèrent ensemble le fruit interdit, demandèrent ensemble pardon à Dieu et reçurent ensemble le pardon de Dieu : ce disant, il semble se démarquer de l'idée que ce soit Eve qui ait montré la voie du péché à Adam et que Adam se soit plaint à Dieu de son épouse comme étant l'instigatrice de la faute ; ainsi encore, le Coran se démarque explicitement de l'idée que Jacob, entendant le récit que Joseph, son fils, lui fait de son songe, l'ait grondé ; le Coran affirme clairement que la main de Moïse est devenue blanche sans aucune maladie (allusion au fait qu'elle ne devenait pas "lépreuse", comme le dit le texte biblique) ; le Coran déclare avec force que Salomon n'a jamais adoré des idoles, etc. ; de même, le Coran donne comme nom au père de Abraham : "Azar", et non "Térah" ; pareillement, le Coran parle du roi d'Egypte de l'époque de Moïse en disant "Pharaon", mais désigne celui de l'époque de Joseph par un simple "le roi" (nous allons y revenir plus bas)...

2.2) Il est d'autres points à propos desquels le Coran ne confirme ni n'infirme les éléments du texte biblique : le Coran n'affirme par exemple pas que le Déluge de l'époque de Noé ait été universel, comme il n'affirme pas non plus qu'il ait été localisé ; en fait il ne dit rien de son ampleur ; le Coran ne donne non plus aucun chiffre concernant la communauté israélite qui émigre d'Egypte sous la conduite de Moïse ...

2.3) Enfin, il est des éléments que l'on trouve dans le Coran alors qu'ils sont inconnus de la tradition judéo-chrétienne (ils sont absents aussi bien du texte biblique que des autres écrits) : ainsi en est-il de la présence d'un "Haman", responsable de constructions, dans l'entourage de Pharaon, du sauvetage du corps de Pharaon après sa mort dans les flots (Coran 10/92), de la demande faite par les apôtres à Jésus de prier Dieu qu'Il fasse descendre une table garnie (Coran 5/112-115 ; voir commentaire de H. Boubakeur, tome 1 pp. 332 et 395).
 
3) Troisième différence :

Dans le Coran, les détails des récits et la narration linéaire sont souvent estompés, au profit d'allusions et de réminiscences qui mettent en exergue l'objectif premier du récit : la leçon spirituelle, morale et humaine à en retirer. Youssef Seddik écrit : "Faisant preuve d'une profonde connaissance de la matière biblique, il [le Coran] en récapitule l'héritage, du récit adamique jusqu'à l'ascension de Jésus et la prédication de Jean-Baptiste, en passant par le Déluge, l'Exode, le règne de David et de Salomon, les vicissitudes de Job et Jonas… Mais il abandonne la narration factuelle, si frappante dans les deux Testaments, au profit d'un ton métaphorique visant à délivrer une leçon d'humanité. Les péripéties historiques s'estompent, le récit coranique se fait parabole" (Le Nouvel Observateur, n° 2042-2043, p. 78). Je me suis ici contenté de reproduire ces explications de Y. Seddik, tout en sachant qu'il est certains points – qui n'ont rien à voir directement avec le sujet en cours – où il ne partage pas vraiment la vision islamique orthodoxe à propos du Coran.

-
Un point, simple, qui prouve que l'auteur du Coran n'est pas le prophète Muhammad :

La Bible emploie le mot "pharaon" pour désigner non seulement le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse mais aussi celui de l'époque de Joseph (Genèse 47/11) et même celle de Abraham (Genèse 12/15-20).

Or, alors qu'il emploie bien ce nom "pharaon" à propos du souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, et ce en plus de 74 fois (cf. Al-Mu'jam ul-muhah'ras li alfâz il-qur'ân il-karîm), le Coran n'emploie jamais le nom "pharaon" pour désigner le souverain d'Egypte de l'époque de Joseph : à son sujet il utilise le terme "roi", et ce aux cinq occasions où il fait allusion à lui (12/43, 12/50, 12/54, 12/72, 12/76), et bien qu'il dise explicitement que cette partie du récit de Joseph se déroule en Egypte (12/21, 12/99).

Maurice Bucaille écrit : "(…) les études linguistiques modernes ont montré que le mot "pharaon" a commencé par désigner "la grande maison", la demeure du roi de l'Ancien Empire, vers 2400 avant J.-C., mais son emploi pour désigner la personne même du souverain n'est attesté dans les textes qu'à partir de l'époque amarnienne, vers 1370 avant J.-C (J. Vercoutter)" (Moïse et Pharaon, Seghers, p. 73). "Le roi d'Egypte n'a été désigné par le vocable "Pharaon" qu'à partir du roi Aménophis IV, c'est-à-dire au deuxième quart du XIVè siècle avant J.-C. Toute utilisation du mot pour désigner un roi d'Egypte avant cette époque est un anachronisme (…)" (p. 298), anachronisme "qui serait comparable à l'erreur que commettrait, par exemple, un historien du futur – connaissant l'usage courant que l'on fait du mot "Elysée" pour désigner le chef de l'Etat – en appliquant ce mot pour nommer le roi de France il y a plusieurs siècles" (p. 73).
 
Si le Coran était un plagiat de la Bible, et si Muhammad, un arabe illettré du VIIè siècle de l'ère chrétienne, était son auteur – comme certains l'affirment – et non son récepteur-retransmetteur – comme le dit la croyance des musulmans –, alors comment expliquer que cet homme ait pu savoir que, pour désigner soixante-quatorze fois le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, il fallait bien recopier du texte biblique le terme "Pharaon", alors que, pour décrire cinq fois le souverain d'Egypte du temps de Joseph, il était impératif de délaisser ce même terme, ayant pourtant été ici aussi employé dans le texte biblique, et lui préférer le mot "roi".

Bucaille écrit : "Je signale qu'à l'époque de la communication aux hommes du Coran, la langue égyptienne ancienne était disparue depuis plus de deux siècles de la mémoire humaine [cf. p. 252] ; elle en restera effacée jusque dans le cours du XIXè siècle. On ne pouvait par conséquent pas alors savoir qu'un roi d'Egypte de l'époque de Joseph devait être désigné autrement que dans la Bible. Subtilité du choix des expressions, à ce sujet, du texte du Coran, qui suscite la réflexion" (Moïse et Pharaon, p. 298).

-
Un mot pour conclure :

On peut, en un mot, dire que le récit coranique renvoie au récit biblique – dont il confirme des passages, parce qu'ils sont d'origine divine et/ou de relation humaine authentique – et, tout à la fois, se démarque de lui.
 
Le Coran renvoie au récit biblique dans la mesure où une partie de celui-ci relate des vérités historiques – que l'auteur du passage soit Dieu ou des chroniqueurs humains – et qu'il s'agit de se référer à cette partie du texte biblique si on désire obtenir le détail de ce à quoi le Coran ne fait (comme l'a fait remarquer Y. Seddik) qu'allusion. Tout musulman qui a un tant soit peu étudié les ouvrages de commentaires du Coran (tafsîr) le dira : comprendre certains éléments du texte coranique mentionnés sans détail ni explication (comme par exemple l'identité de Gog et Magog) se fait par référence à des éléments présents dans des écrits judéo-chrétiens (désignés par les Commentateurs du Coran sous le nom général de "isrâ'îliyyât"), qu'il s'agisse de passages du texte biblique, ou d'autres traditions (haggada, homélies...). (Soit dit en passant que parfois, dans le cas des récits coraniques qui renvoient à des événements propres à la péninsule arabique, il s'agit de se référer à des traditions arabes préislamiques, pour les mêmes raisons : ainsi en est-il du récit de l'installation de Ismaël à la Mecque.) Il est à noter que si le Coran renvoie à des passages de textes bibliques, et s'il s'agit parfois de textes jugés "canoniques" par les autorités religieuses, il s'agit aussi, d'autres fois, de textes qu'elles ont décrétés "apocryphes" : ainsi, l'allusion coranique au tirage au sort par lancer de calame pour désigner à qui devait revenir la garde de Marie encore enfant (Coran 3/44) renvoie à un texte chrétien "apocryphe" (Yussuf Ali) ; l'allusion au miracle de l'oiseau de glaise réalisé par Jésus (3/49, 5/110) renvoie à l'Evangile de l'Enfance (Hamidullah), également "apocryphe"...

Mais parallèlement à tout cela, le Coran se différencie du texte biblique, et ce non pas seulement parce que parfois il contredit formellement certains détails de son récit (comme nous l'avons vu plus haut) mais aussi dans la mesure où les détails bibliques que lui, le Coran, ne contredit ni ne confirme, ne l'engagent pas : dès lors, quand on s'aperçoit, à la suite de recherches scientifiques, que certains de ces détails (comme la période depuis laquelle des humains habitent la terre, l'ampleur du Déluge, le nombre des israélites ayant quitté l'Egypte avec Moïse, la façon dont ils se sont installés en Canaan, etc.) sont erronés, lui n'est pas impliqué.

Tout ceci concerne, rappelons-le, les rapports entre les récits coraniques et bibliques. Car pour ce qui est des croyances et des règles, le musulman ne se réfère qu'au Coran .
 
Al-Qurtubî écrit : "Des avis disent que le Prophète sws pouvait très peu écrire, mais ce qui est authentique c'est que le Prophète (saws) n'a pas écrit, même pas une lettre, mais il a dicté. Il ne lisait pas non plus."
Tafsîr Al-Qurtubî sur 29.48


Il est clair que la déclaration a été émise dans un contexte d'allégations récurrentes des mécréants comme quoi le Prophète avait lui-même fabriqué ce qu'il communiquait et présentait comme issue d'une révélation divine. Le verset, de façon laconique, expose l'absurdité de cette allégation en signalant classiquement le fait indiscutable pour tout Mecquois de cette époque que le Prophète, saws, n'avait pas pour habitude, précédemment, de lire ou d'écrire donc il lui était impossible de venir soudainement avec une production littéraire remarquable et la présenter comme une révélation d'Allâh. L'implication est plus que claire à partir de la dernière clause de la déclaration qui dit : car alors les négateurs auraient été pris de soupçon. Il est également utile de noter que l'expression ma kunta implique le fait d'être non-habitué ou incapable de (lire ou écrire). Egalement, la forme indéfinie avec laquelle le mot Kitâb a été utilisé signifie clairement 'aucun Livre', pas 'le Livre', qui est la forme avec laquelle le Coran se réfère aux écritures judéo/chrétiennes.

Donc, en conclusion, l'avis le plus pertinent est que le Prophète Muhammad (saws) ne savait pas lire, ni écrire.

Wa Allâhou A'lam


Voila pour Muhammad (saws) n'était pas illettré ,je repondrai a votre autre question tout a l'heure Pierre zuzanne,en verité vous ne m'avez posé que deux questions,que la paix soit sur vous.

il s'agit de transposition sur des faits réels ou pas
Ils n'ont pas besoin de savoir lire, car ils sont l'écriture,
leur corps est fait d'écritures

Ne s'appel pas Muhammad pour rien, ce serait Gaston cela ne fonctionnerait pas. (en français)
 
il s'agit de transposition sur des faits réels ou pas
Ils n'ont pas besoin de savoir lire, car ils sont l'écriture,
leur corps est fait d'écritures

Ne s'appel pas Muhammad pour rien, ce serait Gaston cela ne fonctionnerait pas. (en français)
Les imaginations ne peuvent l'atteindre et les intelligences ne peuvent le concevoir.

[9]- Il ne ressemble pas aux créatures.

[19]- Il fixa pour toutes choses un destin.

[20]- Il accorda à celles-ci un terme.

[21]- Il n'y a rien qu'Il puisse ignorer de celles-ci avant même de les concevoir. Il savait également ce qu'elles feraient alors qu'elles étaient encore inexistantes.

[22]- Il ordonna Son obéissance aux créatures et leur interdit la rébellion.

[23]- Tout se déroule selon Son décret et Sa volonté. Sa volonté ne peut que se réaliser. Il n'y a pas de volonté pour tout être que selon Sa volonté. Ce qu'Il voudra pour eux aura lieu, et ce qu'Il ne voudra pas n'aura pas lieu.

[24]- Il guide [dans la voie droite] celui qu'Il veut. Il préserve et protège par Sa grâce. Il égare qui Il veut. Il rabaisse et éprouve avec justice.

[25]- Tout oscille sous Sa volonté entre sa grâce et Sa justice.

[26]- Il est exempt du contraire et du semblable.

[27]- Il n'y a rien qui puisse refuser Son décret, ni reporter Son arrêté, ou même prédominer Son commandement.
 
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