Les spécialistes occidentaux des sciences islamiques rejettent dans leur grande majorité lidée de lorigine divine du Coran. Sans quoi, comme le reconnaît fort à propos Maxime Rodinson, ils se seraient convertis à cette religion. Cest ainsi que lestés de leur héritage socioculturel, et se refusant à déventuelles ouvertures desprit, que ces experts sefforcent de juger lIslam. Quoi donc de plus étonnant si leurs conclusions sopposent régulièrement aux versions traditionnellement admises par les Musulmans ?
On peut se demander alors pourquoi leur accorder la moindre importance dans ces conditions. La réponse est fort simple. Il ne nous paraît pas convenable de rejeter une opinion pour la simple raison quelle émane dun camp opposé. Ni même en raison du fait quelle soit partisane ou dictée par la passion. Les arguments faciles utilisés par ladversaire doivent se heurter au contraire à la logique et à la raison. On peut combattre le feu par le feu, mais il est souvent plus adapté déteindre lincendie avec de leau. Cela aurait au moins lavantage de noyer les foyers de propagation.
Cest sous cet éclairage quin conviendrait dexaminer le point de vue des orientalistes occidentaux, dont la majorité semble admettre que le Prophète Mohammed savait parfaitement lire et écrire et quà ce titre, il se serait inspiré de la Bible pour rédiger « son » Coran. En réalité, et malgré toutes les apparences, nous relevons que les versions sopposent en ce qui concerne les procédés utilisés. Il existe au moins quatre variantes différentes que nous allons étudier ci-dessous :
1. Les auteurs les plus nombreux pensent que le Prophète aurait personnellement lu et étudié la Bible dans certains milieux de lArabie ou ailleurs. Il aurait modelé le Coran à partir du matériel ainsi recueilli en faisant taire ses sources pour donner limpression que « son » Livre Sacré était dorigine divine.
2. Certains orientalistes ont réfuté ce point de vue. Ils estiment quil ny aucune raison de douter de la bonne foi du Prophète qui a toujours avoué avec constance son incapacité à lire ou à écrire. En foi de quoi, on pourrait valablement envisager lhypothèse dune tradition orale qui serait parvenue à ses oreilles par lintermédiaire de mystérieux personnages que nous essaierons didentifier par la suite.
3. « Pas daccord avec ces versions » répondent dautres spécialistes. Le Prophète avait « limpression » de recevoir des révélations extérieures alors quen réalité tout ce quil avait attribué à lAnge Gabriel serait le produit du subconscient. Les soi-disant communications externes ne sont que le résultat dune illusion qui a été habilement exploitée par lintéressé.
4. Enfin, il y a la catégorie de fourre-tout. Ceux qui misent sur plusieurs ou tous les tableaux à la fois et qui dans leur fébrilité ramassent tout ce quils trouvent sur leur chemin. Les seuls points communs étant la profusion, la diversité et labsence de notion du ridicule.
On peut se demander alors pourquoi leur accorder la moindre importance dans ces conditions. La réponse est fort simple. Il ne nous paraît pas convenable de rejeter une opinion pour la simple raison quelle émane dun camp opposé. Ni même en raison du fait quelle soit partisane ou dictée par la passion. Les arguments faciles utilisés par ladversaire doivent se heurter au contraire à la logique et à la raison. On peut combattre le feu par le feu, mais il est souvent plus adapté déteindre lincendie avec de leau. Cela aurait au moins lavantage de noyer les foyers de propagation.
Cest sous cet éclairage quin conviendrait dexaminer le point de vue des orientalistes occidentaux, dont la majorité semble admettre que le Prophète Mohammed savait parfaitement lire et écrire et quà ce titre, il se serait inspiré de la Bible pour rédiger « son » Coran. En réalité, et malgré toutes les apparences, nous relevons que les versions sopposent en ce qui concerne les procédés utilisés. Il existe au moins quatre variantes différentes que nous allons étudier ci-dessous :
1. Les auteurs les plus nombreux pensent que le Prophète aurait personnellement lu et étudié la Bible dans certains milieux de lArabie ou ailleurs. Il aurait modelé le Coran à partir du matériel ainsi recueilli en faisant taire ses sources pour donner limpression que « son » Livre Sacré était dorigine divine.
2. Certains orientalistes ont réfuté ce point de vue. Ils estiment quil ny aucune raison de douter de la bonne foi du Prophète qui a toujours avoué avec constance son incapacité à lire ou à écrire. En foi de quoi, on pourrait valablement envisager lhypothèse dune tradition orale qui serait parvenue à ses oreilles par lintermédiaire de mystérieux personnages que nous essaierons didentifier par la suite.
3. « Pas daccord avec ces versions » répondent dautres spécialistes. Le Prophète avait « limpression » de recevoir des révélations extérieures alors quen réalité tout ce quil avait attribué à lAnge Gabriel serait le produit du subconscient. Les soi-disant communications externes ne sont que le résultat dune illusion qui a été habilement exploitée par lintéressé.
4. Enfin, il y a la catégorie de fourre-tout. Ceux qui misent sur plusieurs ou tous les tableaux à la fois et qui dans leur fébrilité ramassent tout ce quils trouvent sur leur chemin. Les seuls points communs étant la profusion, la diversité et labsence de notion du ridicule.