Le dilemme du retour au pays

Pirouettete

杜妮娅
Qui est confronté au dilemme du retour?

Que nous ayons grandi au Maroc ou ailleurs, nous avons probablement tous des appréhensions.

Dans mon cas, j'ai l'appréhension de retomber en enfance... :D

Sujet que j'aurais voulu développer plus, mais pas le courage. Alors je vous laisse le soin de l'alimenter avec votre propre analyse et/ou votre propre vécu.

Les expériences de personnes ayant sauté le pas sont les bienvenues.
 
Bah moi, j'ai une grande envie et bcp d'appréhension aussi.
Du coup je me dis step by step: y retourner déjà et y avoir un pied à terre.

Mais, même si je suis née en France, c'est le pays de mon enfance mais aussi de mes vacances ...
 
Bah moi, j'ai une grande envie et bcp d'appréhension aussi.
Du coup je me dis step by step: y retourner déjà et y avoir un pied à terre.

Mais, même si je suis née en France, c'est le pays de mon enfance mais aussi de mes vacances ...


Beaucoup de ceux et celles que j'entends autour de moi à ce sujet ont l'air de considérer le retour au Maroc comme le besoin suprême, le bonheur suprême. Ils sont impatients et "can't wait" d'y aller.

Pour ma part je ne ressens pas du tout la même impatience parce que des appréhensions prennent le pas.

En France comme dans les autres pays où j'ai été, je me suis affranchie de la lourdeur des codes sociaux du pays d'accueil du fait de mon statut d'étrangère, sans pour autant avoir l'obligation de me conformer à ceux de mon pays d'origine. M'y conformer ou pas, c'était une question de choix. Cette liberté de choisir, j'ai peur de la perdre, alors qu'à la base je ne supportais pas de ne pas en bénéficier.

Si déjà, sans connaitre autre chose que mon environnement, cette liberté me manquait, qu'est ce que ce sera si j'ai "goûté au luxe de ce choix" pour m'en priver par la suite?
 
Qui est confronté au dilemme du retour?

Que nous ayons grandi au Maroc ou ailleurs, nous avons probablement tous des appréhensions.

Dans mon cas, j'ai l'appréhension de retomber en enfance... :D

Sujet que j'aurais voulu développer plus, mais pas le courage. Alors je vous laisse le soin de l'alimenter avec votre propre analyse et/ou votre propre vécu.

Les expériences de personnes ayant sauté le pas sont les bienvenues.
Ce sentiment on le partage tous je pense

Avant j'éprouvais ce manque, ce besoin de retour etc, maintenant je me dis que la France c'est le top quand meme, et pourtant j'éprouve le besoin de la quitter régulièrement
 
Oui donc le Maroc c'est bien mais pas à plein temps :D

Et la France c'est bien mais pas à plein temps non plus? :D

En gros on a le *** entre deux chaises.

C'est comme ça que je vois et envisage ma vie. Tout dépend de notre activité professionnelle mais certains activités s'y prêtent.
La vie au Maroc reste plaisante, agréable et heureuse.
 
C'est comme ça que je vois et envisage ma vie. Tout dépend de notre activité professionnelle mais certains activités s'y prêtent.
La vie au Maroc reste plaisante, agréable et heureuse.


Tant que tout va bien dans ta vie oui la vie plaisante. Mais au moindre problème tout bascule :D

Certes partout c'est pareil, mais ailleurs ça atteint moins car on n'est responsable que de soi devant autrui quand on est étranger. Chez soi on est le représentant et l'ambassadeur de sa famille et les choix et les erreurs, sont payées par toute l'honorable famille. Si bien qu'on paye double.
 
Beaucoup de ceux et celles que j'entends autour de moi à ce sujet ont l'air de considérer le retour au Maroc comme le besoin suprême, le bonheur suprême. Ils sont impatients et "can't wait" d'y aller.

Pour ma part je ne ressens pas du tout la même impatience parce que des appréhensions prennent le pas.

En France comme dans les autres pays où j'ai été, je me suis affranchie de la lourdeur des codes sociaux du pays d'accueil du fait de mon statut d'étrangère, sans pour autant avoir l'obligation de me conformer à ceux de mon pays d'origine. M'y conformer ou pas, c'était une question de choix. Cette liberté de choisir, j'ai peur de la perdre, alors qu'à la base je ne supportais pas de ne pas en bénéficier.

Si déjà, sans connaitre autre chose que mon environnement, cette liberté me manquait, qu'est ce que ce sera si j'ai "goûté au luxe de ce choix" pour m'en priver par la suite?

Et pourtant ils n'y sont pas....au final le confort de l'Europe vaut mieux que le soleil et les traditions.
 
Quand on est vieux et déraciné, les enfants sont enracinés.....et les petits enfants......

Combien de migrants italiens, polonais, turcs, marocains,....ont-ils acheté ou fait construire une maison au pays d'origine pour leurs vieux jours....et n'y sont jamais alés y vivre???


Oui je suis d'accord. Mais je parle de la perspective d'un jeune de 30 ans qui doit décider de faire sa vie et qu'étant donné les cartes dont il dispose son chemin le mène définitivement vers l'un ou vers l'autre sans pouvoir choisir de trouver un équilibre entre les deux.
 
Oui je suis d'accord. Mais je parle de la perspective d'un jeune de 30 ans qui doit décider de faire sa vie et qu'étant donné les cartes dont il dispose son chemin le mène définitivement vers l'un ou vers l'autre sans pouvoir choisir de trouver un équilibre entre les deux.

Si tu sais que tes enfants pourront vivre aisement au Maroc retourne-y ss hésiter sinon non. Mais tu n'es pas ds ce cas de figure c encore un autre choix que tu dois faire. C dur de se dire qu'en fonction des choix ta vie pourrait être différente. C angoissant. Je prends jamais de gdes décisions. Trop peur de regretter
 
Beaucoup de ceux et celles que j'entends autour de moi à ce sujet ont l'air de considérer le retour au Maroc comme le besoin suprême, le bonheur suprême. Ils sont impatients et "can't wait" d'y aller.

Pour ma part je ne ressens pas du tout la même impatience parce que des appréhensions prennent le pas.

En France comme dans les autres pays où j'ai été, je me suis affranchie de la lourdeur des codes sociaux du pays d'accueil du fait de mon statut d'étrangère, sans pour autant avoir l'obligation de me conformer à ceux de mon pays d'origine. M'y conformer ou pas, c'était une question de choix. Cette liberté de choisir, j'ai peur de la perdre, alors qu'à la base je ne supportais pas de ne pas en bénéficier.

Si déjà, sans connaitre autre chose que mon environnement, cette liberté me manquait, qu'est ce que ce sera si j'ai "goûté au luxe de ce choix" pour m'en priver par la suite?

je sais pas si c'est la fatigue ou la faim mais la fin de ton texte j'arrive pas à le comprendre
y'a trop de négation après des négations sur des répétitions :eek:
 
Oui je suis d'accord. Mais je parle de la perspective d'un jeune de 30 ans qui doit décider de faire sa vie et qu'étant donné les cartes dont il dispose son chemin le mène définitivement vers l'un ou vers l'autre sans pouvoir choisir de trouver un équilibre entre les deux.

Je comprends.

C'est là le problème. La vie choisit souvent à notre place.

Avec le développement des moyens de transport et le développement des moyens de communication, l'éloignement ou le dépaysement sont moins sensibles.

Mais il est impossible d'abandonner, d'étouffer, une partie de son histoire.

Quand je lis certains, j'ai vraiment beaucoup de mal à croire qu'ils ne sont pas français....et rien que français.

Pour d'autres le choix existe.

Et il y a toujours la possibilité de revenir en arrière.....quand on n'a pas de famille à charge.

Pouvoir choisir est une fameuse richesse. :)
 
je sais pas si c'est la fatigue ou la faim mais la fin de ton texte j'arrive pas à le comprendre
y'a trop de négation après des négations sur des répétitions :e ek:

pas super bien écrit mais pour ma défense moi aussi j'ai faim et même super faim aujourd'hui :D

je voulais dire: quand j'étais au Maroc, je ne savais pas ce que je ratais. Pourtant je n'étais pas pleinement satisfaite. Maintenant, je sais ce que c'est d'être tranquille. Alors c'est encore plus dur de revenir à la configuration d'avant...

tu comprends maintenant? Moi je ne peux plus faire mieux :D
 
Je comprends.

C'est là le problème. La vie choisit souvent à notre place.

Avec le développement des moyens de transport et le développement des moyens de communication, l'éloignement ou le dépaysement sont moins sensibles.

Mais il est impossible d'abandonner, d'étouffer, une partie de son histoire.

Quand je lis certains, j'ai vraiment beaucoup de mal à croire qu'ils ne sont pas français....et rien que français.

Pour d'autres le choix existe.

Et il y a toujours la possibilité de revenir en arrière.....quand on n'a pas de famille à charge.

Pouvoir choisir est une fameuse richesse. :)

Oui mais à 30 ans on caresse le rêve d'avoir une famille à charge justement :)
 
Si tu sais que tes enfants pourront vivre aisement au Maroc retourne-y ss hésiter sinon non. Mais tu n'es pas ds ce cas de figure c encore un autre choix que tu dois faire. C dur de se dire qu'en fonction des choix ta vie pourrait être différente. C angoissant. Je prends jamais de gdes décisions. Trop peur de regretter


Oui malheureusement il y'a des fois où on est bien obligé.
 
Il est impossible de réinstaller une configuration antérieure.

La vie n'attend pas et il faut suivre.

Ces deux vies ne s'opposent pas. Il n'y a pas de concurrence non plus.

Être riche de deux histoires....et pouvoir choisir? Et même pouvoir alterner?

Que demande le peuple?
 
pas super bien écrit mais pour ma défense moi aussi j'ai faim et même super faim aujourd'hui : D

je voulais dire: quand j'étais au Maroc, je ne savais pas ce que je ratais. Pourtant je n'étais pas pleinement satisfaite. Maintenant, je sais ce que c'est d'être tranquille. Alors c'est encore plus dur de revenir à la configuration d'avant...

tu comprends maintenant? Moi je ne peux plus faire mieux : D

voilà comme ça c'est clair merci :D

nan j'ai rien à y répondre :D
 
Il est impossible de réinstaller une configuration antérieure.

La vie n'attend pas et il faut suivre.

Ces deux vies ne s'opposent pas. Il n'y a pas de concurrence non plus.

Être riche de deux histoires....et pouvoir choisir? Et même pouvoir alterner?

Que demande le peuple?
tu crois vraiment qu'on peut choisir ? n'est ce pas égoiste ? surtout lorsque les décisions que l'on prend ne nous concernent pas nous seuls uniquement ...
 
tu crois vraiment qu'on peut choisir ? n'est ce pas égoiste ? surtout lorsque les décisions que l'on prend ne nous concernent pas nous seuls uniquement ...

Si tu n'es pas seul tu ne peux pas prendre la décision seul.

P.S. Mais "l'autre" ne peut pas s'opposer pour s'opposer.

J'ai un ami qui avait une proposition formidable pour un travail à l'étranger. Son épouse s'est opposée, le mari a eu sa carrière bloquée.....et il ne lui a jamais pardonné---->divorce.
 
Même si vous restez en France (ou au Maroc) il y a des choix à faire.

Notamment pour la carrière professionnelle, ou pour la scolarité des enfants, ou pour l'achat d'un logement.....

Dans des cas pareils on conseille généralement de partager une feuille blanche en deux.

Les pour d'un côté et les contre de l'autre.

Puis on réfléchit......puis on réfléchit avec son conjoint.....
 
Si tu n'es pas seul tu ne peux pas prendre la décision seul.

P.S. Mais "l'autre" ne peut pas s'opposer pour s'opposer.

J'ai un ami qui avait une proposition formidable pour un travail à l'étranger. Son épouse s'est opposée, le mari a eu sa carrière bloquée.....et il ne lui a jamais pardonné---->divorce.

Au final il a perdu et le boulot à l'étranger et la famille pour laquelle il est resté...

Certains se retrouvent dans des situations sans issue: tu te maries par exemple à l'étranger. La personne ne veut pas rentrer. Toi tu veux rentrer. Les enfants sont sur place. Tu ne supportes plus de vivre à l'étranger et tu as des raisons solides de rentrer mais tu ne peux pas laisser tes enfants et ta moitié sur place. Tu fais comment? Des fois il faut choisir.
 
Retour
Haut