fredke
Capitaine Haddock
Ce n'est pas une critique mais une question, une envie de comprendre.
Une grande majorité de chrétiens admettent que l'on puisse être "de culture chrétienne" sans pour autant pratiquer la religion. Cela veut dire que l'on admet que l'on soit baptisé, communié et que l'on vive en respectant les principaux principes moraux chrétiens sans pour autant faire le Carême, sans s'abstenir de travailler le dimanche et en vivant en concubinage. Ainsi, le "chrétien non pratiquant" est admis et compréhensible: on adhère aux principes sans se conformer au dogme.
Par contre, j'ai souvent lu, ici et ailleurs, des commentaires de musulmans qui n'admettent pas qu'un non pratiquant se dise musulman. Pourtant, à mon sens, il y a, comme pour les chrétiens, d'une part la philosophie musulmane (la charité, le respect des parents, la justice, le partage, la fidélité dans le couple) et d'autre part le dogme (le jeûne, l'interdiction du porc, la prière, le foulard etc.)
Bien sûr, il est légitime de désapprouver le fait, par exemple, qu'une marocaine se marie avec un chrétien, qu'elle ne fasse pas le ramadan, boive du vin, ne porte pas le foulard et mange du jambon... mais est-il pour autant légitime de lui interdire de se dire, de se sentir musulmane?
Il me semble que chacun à le droit de revendiquer son héritage culturel sans pour autant être pratiquant.
Ainsi, nombreux sont les MRE devenus français ou belges qui continuent de se dire marocains. Pourtant, ils en ont fait la demande, de ce passeport bordeaux... certains ne parlent pas arabe, ne savent pas faire le kefta, ne connaissent pas l'histoire de la dynastie et n'ont pas fait leur service militaire marocain... ils ne veulent même pas vivre au bled mais on ne leur dit pas qu'ils n'ont pas le droit de se dire marocain...
Une grande majorité de chrétiens admettent que l'on puisse être "de culture chrétienne" sans pour autant pratiquer la religion. Cela veut dire que l'on admet que l'on soit baptisé, communié et que l'on vive en respectant les principaux principes moraux chrétiens sans pour autant faire le Carême, sans s'abstenir de travailler le dimanche et en vivant en concubinage. Ainsi, le "chrétien non pratiquant" est admis et compréhensible: on adhère aux principes sans se conformer au dogme.
Par contre, j'ai souvent lu, ici et ailleurs, des commentaires de musulmans qui n'admettent pas qu'un non pratiquant se dise musulman. Pourtant, à mon sens, il y a, comme pour les chrétiens, d'une part la philosophie musulmane (la charité, le respect des parents, la justice, le partage, la fidélité dans le couple) et d'autre part le dogme (le jeûne, l'interdiction du porc, la prière, le foulard etc.)
Bien sûr, il est légitime de désapprouver le fait, par exemple, qu'une marocaine se marie avec un chrétien, qu'elle ne fasse pas le ramadan, boive du vin, ne porte pas le foulard et mange du jambon... mais est-il pour autant légitime de lui interdire de se dire, de se sentir musulmane?
Il me semble que chacun à le droit de revendiquer son héritage culturel sans pour autant être pratiquant.
Ainsi, nombreux sont les MRE devenus français ou belges qui continuent de se dire marocains. Pourtant, ils en ont fait la demande, de ce passeport bordeaux... certains ne parlent pas arabe, ne savent pas faire le kefta, ne connaissent pas l'histoire de la dynastie et n'ont pas fait leur service militaire marocain... ils ne veulent même pas vivre au bled mais on ne leur dit pas qu'ils n'ont pas le droit de se dire marocain...