Le lettre de mgr aupetit contre le transhumanisme

Éliminons le positif et le négatif intrinsèque à tout avancé scientifique et les aspects financier,
on sera je pense tous d'accord pour vouloir augmenter les corps victime d'un handicap et nous serons tous pour le fait que ce soi financièrement accessibles à chacun

Reste l'aspect moral et religieux avec la question de fond l'homme doit'il essayé de sortir de sa condition humaine ?

On peut bien sur avoir une approche dogmatique s'en référai à des textes et conclure que si l'homme essaye de devenir Dieu et ou d'être immortel il contrecarre les volontés divines et ça n'apportera rien de bon
En voulant sortir de sa condition humaine il en perdra son humanité

Le problème qu'on a ici c'est que toute démarche scientifique est subjective, seules ses méthodes (et encore, seule la façon de les mettre en oeuvre) peuvent être objectives, pas ses principes, les présupposés sur lesquelles elles reposent, qui eux sont une question de "philosophie", d'éthique, de culture, etc. bref des choix subjectifs posés.
 
Ca va on a compris que tu n'aimais pas la religion. Tu peux revenir au transhumanisme maintenant ?
C'est pas croyable ça, on dirait un gamin qui peut pas s'empêcher de perturber les discussions d'adultes. Ouvre un sujet "Je hais la religion" et fiche-nous la paix, c'est un monde quand même.
Si vous ne voyez pas le rapport entre un dieu qui demande à tuer son enfant et l'obéissance à cet ordre là, je ne peux pas grand chose pour vous.

Que l'on tue son prochain pour de vagues questions religieuses, ça on est d'accord et ça passe par perte mais que l'on pratique l'IVG, alors là, c'est de l'eugénisme et de l'ordre du génocide.

Avant de prétendre parler de transhumanisme, parlons déjà d'humanisme.
 
Si vous ne voyez pas le rapport entre un dieu qui demande à tuer son enfant et l'obéissance à cet ordre là, je ne peux pas grand chose pour vous.

Que l'on tue son prochain pour de vagues questions religieuses, ça on est d'accord et ça passe par perte mais que l'on pratique l'IVG, alors là, c'est de l'eugénisme et de l'ordre du génocide.

Avant de prétendre parler de transhumanisme, parlons déjà d'humanisme.

Blablablabla, arrête de parler compulsivement de la religion sous n'importe quel prétexte, c'est complètement ridicule. Parle du sujet de ce post ou tais-toi.
 
Mais ça, ça existe depuis que le monde est monde.Il est indéniable que les religions n'ont jamais rien fait, malgré une domination séculaire sans partage, pour que les choses changent. Et le libéralisme n'en est que le pendant.
Vous n'avez pas compris ; le transhumanisme est une religion. Il a ses grands prêtres, ses commandements, ses croyants...et ses illuminés.
http://www.futura-sciences.com/maga...logiste-veut-suicider-devenir-immortel-40150/
http://2045.com/
https://en.wikipedia.org/wiki/Ray_Kurzweil
Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un groupe humain possède les moyens financiers de faire avancer la recherche en NBIC dans le sens qu'il souhaite. C'est proprement terrifiant.
 
"HOMME AUGMENTE OU HUMANITE AUGMENTEE"

Vous savez certainement que les grandes firmes comme Google, Apple et même Monsanto ont investi la Silicon Valley pour mener des recherches très pointues en vue de modifier l'homme de demain, capable de défier le temps et même la mort. S'appuyant sur les nanotechnologies, la biologie, l'informatique et les sciences cognitives (NBIC), ils souhaitent créer un homme artificiel, immortel et affranchi des servitudes de la matière.

La médecine se contentait de réparer le psychisme ou les corps blessés, le transhumanisme a pour but de créer un homme aux organes beaucoup plus performants, aux cellules régénérescentes et aux gènes apprivoisés. Cette charmante perspective ne sera possible qu'au prix d'une ségrégation de l'humanité en deux parties : d'un côté les riches et les puissants qui auront accès à une technologie poussée, de l'autre les populations pauvres invariablement soumises à la misère et à la mort. Il ne leur restera qu'à louer ou vendre leur ventre, leurs tissus ou leurs organes comme on le voit déjà avec la GPA des femmes pauvres de l'Inde, qui vendent leur rein aux riches américains du nord afin de nourrir leurs enfants.

Ces techno-prophètes veulent aussi modifier le patrimoine génétique en vue d'établir une lignée de surhommes. Emmanuelle CHARPENTIER, grande scientifique française, qui a mis au point très récemment la technique de transformation du génome nommée CRISPR-Cas9, dénonce au nom de l'éthique cette utilisation de sa découverte pour modifier génétiquement les cellules sexuelles. Car on se rend bien compte que c'est le triomphe de l'eugénisme qui sera plus terrible encore que celui qui a fait florès dans les idéologies du 20e siècle. Voilà ce que dit Francis Crick, le célèbre prix Nobel : "Aucun enfant nouveau-né ne devrait être reconnu humain avant d'avoir passé un certain nombre de tests portant sur sa dotation génétique... S'il ne réussit pas ces tests, il perd son droit à la vie".

Cet eugénisme a déjà commencé avec les enfants trisomiques éliminés avant la naissance comme des déchets humains et qui n'ont plus leur place dans notre société sans miséricorde. Ces personnes m'ont pourtant ouvert à un profond surcroît d'humanité quand, jadis, je les soignais.

Quand le Fils de Dieu est venu habiter notre condition humaine, il ne l'a pas fait comme un surhomme invulnérable et méprisant. Il en a assumé les limites et la finitude pour la transfigurer d'un amour infini. Car il nous a appris notre véritable vocation : l'homme n'est pas une mécanique chimique qui peut s'améliorer sans limite mais le réceptacle d'un amour sans mesure qui, seul, peut le transfigurer.
Merci beaucoup pour le partage :cool:.
 
Non, le principe est totalement différent ; guérir revient à remettre à l'état physiologique. Pas une augmentation.

À partir de quel moment on augmente au lieu de remettre en état ?

Un homme qui a un accident à ses 30 ans et perd un membre est-il remis en l'état avec une prothèse ?

Un homme qui est née sans ce même membre à cause d'une "malformation
" est-il augmenté avec une prothèse ou remis en état ?

Qui est l'homme standard au final ? Celui qui né avec une malformation, on pourrait dire que Dieu l'a créé comme ça ou on peut se permettre de dire que c'est une erreur génétique pour la réparer, en tant qu'Homme ?

Une prothèse qui permet de tenir debout et marcher en boitant serait une remise en état alors qu'une prothèse bourrée de technologies et qui permettrait éventuellement une course encore plus rapide qu'avant serait une augmentation ?

Pareil pour les sourds de naissance qui entendent pour la première fois grâce à des prothèses électroniques, pour donner un autre exemple. Remise en état par rapport à la norme ou augmentation de leur état propre ?

Oui, beaucoup de questions dans ce message mais le sujet en soulève encore bien plus.
 
Dernière édition:
À partir de quel moment on augmente au lieu de remettre en état ?

Un homme qui a un accident à ses 30 ans et perd un membre est-il remis en l'état avec une prothèse ?

Un homme qui est née sans ce même membre à cause d'une "malformation
" est-il augmenté avec une prothèse ou remis en état ?

Qui est l'homme standard au final ? Celui qui né avec une malformation, on pourrait dire que Dieu l'a créé comme ça ou on peut se permettre de dire que c'est une erreur génétique pour la réparer, en tant qu'Homme ?

Une prothèse qui permet de tenir debout et marcher en boitant serait une remise en état alors qu'une prothèse bourrée de technologies et qui permettrait éventuellement une course encore plus rapide qu'avant serait une augmentation ?

Pareil pour les sourds de naissance qui entendent pour la première fois grâce à des prothèses électroniques, pour donner un autre exemple. Remise en état par rapport à la norme ou augmentation de leur état propre ?

Oui, beaucoup de questions dans ce message mais le sujet en soulève encore bien plus.

Oui c'est un sujet tellement complexe et aux ramifications morales si diverses, qu'il est aisé de trouver des arguments "pour" et "contre" à l'envi.

Les potentialités du transhumanisme sont aussi ses risques utlimes; ce sont les limites qu'il est capable d'atteindre et donc ce qu'il permet d'altérer dans la nature humaine, posant la question de la légitimité morale de l'entreprendre, à fortiori dans une perspective religieuse de considération de la nature humaine et de son "inaltérabilité" en regard de la foi.

Difficile d'avoir une opinion arrêtée sur un sujet aussi vaste et complexe. Dès qu'on commence à prendre chaque point de vue en considération, il est malaisé de ne pas trouver dans chacun d'eux une pertinence argumentative.
 
Exactement ce que je voulais soulever.

Et dès lors, comment se positionner par rapport à ce débat et définir les critères de son "encadrement" éthique... Je n'aimerais pas être à la place du législateur s'il devait avoir à trancher et à légiférer en ce domaine. Selon le critère moral ou religieux "dominant" qu'on aura et qui conditionnera majoritairement le point de vue adopté, on sera toujours enclin à favoriser tel ou tel angle de regard au détriment d'un autre

Je pense aussi que la base des divergences sera toujours le regard que son épistémè socio-culturel propre, qu'il soit nourri de religion, de morale ou autre, nous incitera à porter sur la nature humaine et sur ce qui sera ou non "autorisé" de manipuler, changer, corriger, influer dans celle-ci.
Là où les religieux les plus dogmatiques, qui perçoivent en l'humain une création divine, seront sans doute incités à refuser par principe de voir l'homme "jouer à Dieu" et agir sur le devenir de celui-ci (en mettant aussi en garde contre les dérives genre eugénisme), ceux qui voient en revanche l'homme comme le produit d'une évolution millénaire, n'auront sans doute pas - au moins - ce blocage éthico-moral d'infléchir le devenir de la condition humaine en agissant de manière "délibérée" sur ce qui définit biologiquement un homme.

La complexité du sujet devrait au moins conduire, je pense, à un débat largement pluriel et concerté sur cette question, et à ne pas accepter - pour soi et autrui - un critère unique comme vecteur de réflexion au sein de celui-ci.
 
Dernière édition:
Bonjour et Salut à tous,

Bon dimanche et bonne fête de Pentecôte à ceux qui sont concernés ! :) (@Franc_Lazur , @Marc1 , @Papoun , etc...)
...............................
Bref : ci-dessous le texte de la lettre. Et vous alors, le transhumanisme ? :)


Tel qu'il est décrit ici : j'exècre !

Voici les réactions de Jean-Guilhem Xerri, biologiste médical des hôpitaux, conférencier, blogueur et auteur d’articles et d’ouvrages dont Le soin dans tous ses états :

Qu’est-ce que le transhumanisme reflète de notre société ?

J.-G. X. – " C’est le symptôme d’un certain pessimisme, d’une désespérance actuelle sur le sens de la nature humaine. Si le progrès médical qui fait partie de cette philosophie est une bonne chose, le transhumanisme est une spiritualité matérialiste qui ne reconnaît pas l’existence de l’âme au sens chrétien du terme. Leurs penseurs ambitionnent de repousser nos limites biologiques. Ils parlent d’« immortalité numérique » : l’on pourrait transférer les données d’un cerveau dans une machine (on en sera bientôt capable) et pourquoi pas, les transférer à une autre personne. Certes, depuis la Genèse, l’humanité est appelée à une transformation : devenir à la ressemblance de Dieu. Mais cette transformation doit s’effectuer par la grâce, non par la technologie. En fait, le transhumanisme révèle une crise de l’intériorité. Tout cela nous incite à nous interroger sur notre identité profonde.

P. N.-D. - Que pouvons-nous faire face à ces dérives ?
J.-G. X. – Il faut que les intellectuels chrétiens s’emparent dès aujourd’hui du sujet, qu’ils se documentent, qu’ils discernent les enjeux éthiques qui s’y cachent, qu’ils découvrent ses acteurs. Il faut savoir que les transhumanistes font partie des personnes les plus influentes de la planète. Ils sont au cœur de la Silicon Valley, chez Google, Yahoo, à la Nasa, au Pentagone. Ils ont donc des moyens financiers, de l’influence et un pouvoir considérables. Les chrétiens arrivent parfois trop tard en ce qui concerne les questions de bioéthique. Il faut cette fois-ci prendre les devants. Nous avons vingt-cinq ans environ devant nous."

• Propos recueillis par Agnès de Gélis
 

Qu’est-ce que le transhumanisme reflète de notre société ?

J.-G. X. – " C’est le symptôme d’un certain pessimisme, d’une désespérance actuelle sur le sens de la nature humaine. Si le progrès médical qui fait partie de cette philosophie est une bonne chose, le transhumanisme est une spiritualité matérialiste qui ne reconnaît pas l’existence de l’âme au sens chrétien du terme.

Tout à fait le genre de propos qui illustrre ce que je disais plus haut: un angle de regard unique - ici chrétien plutôt conservateur - qui ne sait faire de place à aucun autre et qui réduit une question complexe à la seule apparence subjective qu'elle a aux yeux des tenants de cette manière de voir.

Un débat d'une telle complexité mérite mieux qu'un angle dogmatique et assez clos. La pluralité devrait être la clé d'approche, et non le cloisonnement.
 
À
Oui, beaucoup de questions dans ce message mais le sujet en soulève encore bien plus.
Non, c'est pas compliqué, c'est pas vrai, c'est très simple au contraire. Tout ce qui consiste à rétablir ( que ce soit dans le cadre d'une altération post-natale ou anténatale) les fonctions physiologiques normales ( pas la peine d'ergoter sur les mots, tout un chacun sait parfaitement quelles sont ces fonctions normales!) d'un être humain n'est pas une augmentation.
Si vous voulez un exemple d'augmentation couramment pratiquée, vous avez la vaccination. Ca oui c'est une augmentation. Parce que ça rentre dans le cadre du préventif, et que ce n’est pas du curatif.
Mais les transhumanistes ne parlent pas de ça. Ce n'est pas leur propos. Avez-vous lu les liens que j'ai donnés?
 
La complexité du sujet devrait au moins conduire, je pense, à un débat largement pluriel et concerté sur cette question, et à ne pas accepter - pour soi et autrui - un critère unique comme vecteur de réflexion au sein de celui-ci.
Vous vous faites des illusions, il n'y aura pas de débat. Vous aurez juste le choix d'accepter ( si vous en avez les moyens) ou de refuser...pour vous-même. Si les transhumanistes arrivent à leurs fins bien sûr, ce qui est rien moins que certain, d'un point de vue technologique.
 
Vous vous faites des illusions, il n'y aura pas de débat. Vous aurez juste le choix d'accepter ( si vous en avez les moyens) ou de refuser...pour vous-même. Si les transhumanistes arrivent à leurs fins bien sûr, ce qui est rien moins que certain, d'un point de vue technologique.

Vision assez pessimiste et apparemment négativiste de la chose...

Je pense que le débat éthique sera voulu, nécessaire et même inévitable, imposé si besoin.
 
Non, c'est pas compliqué, c'est pas vrai, c'est très simple au contraire. Tout ce qui consiste à rétablir ( que ce soit dans le cadre d'une altération post-natale ou anténatale) les fonctions physiologiques normales ( pas la peine d'ergoter sur les mots, tout un chacun sait parfaitement quelles sont ces fonctions normales!) d'un être humain n'est pas une augmentation.
Si vous voulez un exemple d'augmentation couramment pratiquée, vous avez la vaccination. Ca oui c'est une augmentation. Parce que ça rentre dans le cadre du préventif, et que ce n’est pas du curatif.
Mais les transhumanistes ne parlent pas de ça. Ce n'est pas leur propos. Avez-vous lu les liens que j'ai donnés?
Oui j'ai lu tes liens, :cool:
le faite de vouloir transférer notre cerveau vers une machine il est clair que ça ne va pas emporter l’adhésion des foules,
donc on élargit le débat,
Mais même dans ce cas de figure extrême ce n'est pas simple, si mon épouse à un accident de voiture et que sa seule chance d'une forme de survie soit de transférer son esprit dans disons un robot
je ne pense pas que j'aurais le cœur à refuser cette ultime tentative de survie
 
Vision assez pessimiste et apparemment négativiste de la chose...
J'ignore depuis combien de temps vous vous intéressez au sujet...moi ça doit faire presque 10 ans. Et l'évolution du sujet ne me donne aucun optimisme. Si, un ; la conviction que d'un point de vue technologique, ce n’est pas possible. Raison pour laquelle ça ne m'empêche pas de dormir.
Je pense que le débat éthique sera voulu, nécessaire et même inévitable, imposé si besoin
Il a déjà lieu. Depuis longtemps. Mais pas au niveau de la sphère publique. Le quidam lambda, vous et moi, n'aura aucune prise sur l'évolution de ce truc.
 
Dernière édition:
J'ignore depuis combien de temps vous vous intéressez au sujet...moi ça doit faire presque 10 ans. Et l'évolution du sujet ne me donne aucune optimisme. Si, un ; la conviction que d'un point de vue technologique, ce n’est pas possible. Raison pour laquelle ça ne m'empêche pas de dormir.

Il a déjà lieu. Depuis longtemps. Mais pas au niveau de la sphère publique. Le quidam lambda, vous et moi, n'aura aucune prise sur l'évolution de ce truc.

Je parle de débat lorsque les applications transhumanistes commenceront vraiment à passer du stade de la recherche à celui de l'application. Ce n'est pas encore le cas. Il est logique - presqu'inévitable - d'avoir moins de débat organisé lorsque l'essentiel de l'activité se concentre dans la recherche, non la diffusion. Je reste optimiste pour l'avenir et je pense que les voix nécéssaires - des deux côtés, entendons-nous bien - vont s'élever en temps opportun.

A défaut, ce sera aux citoyens de l'exiger.
 
Je parle de débat lorsque les applications transhumanistes commenceront vraiment à passer du stade de la recherche à celui de l'application.
Et vous pensez vraiment qu'avec tout le fric qui y est investi ( les sommes dépassent celles du budget de bien des états européens), vous avez la moindre chance d'empêcher qu'ils n'obtiennent un retour sur investissement?
Non. La seule chance, c'est qu'ils n'y arrivent pas.
En ce qui me concerne, c'est assez clair ; si leurs recherches trouvent des applications pratiques satisfaisantes, il y aura clairement deux humanités ; les riches, ceux qui pourront, une petite minorité, et les autres.
 
Et vous pensez vraiment qu'avec tout le fric qui y est investi ( les sommes dépassent celles du budget de bien des états européens), vous avez la moindre chance d'empêcher qu'ils n'obtiennent un retour sur investissement?
Non. La seule chance, c'est qu'ils n'y arrivent pas.

Ce n'est pas un type de débat différent de celui sur les soins palliatifs ou le prolongement de la vie... ce n'est pas parce qu'il y a de l'argent en jeu qu'on ne peut avoir de débat, ce serait trop fataliste de penser ainsi, et orienté. C'est avoir un bien piètre idée du pouvoir des gens et des capacités d'une démocratie que de penser qu'ils n'auront qu'à se taire et subir.

Mais chacun son idée. Il y a du bon et du mauvais potentiel dans le transhumanisme, il faut autant éviter de le réduire à ses risques potentiels que de croire qu'il sera nécessairement privé du débat nécéssaire à son encadrement.
 
posez-vous la question ; est-ce que ce serait encore votre épouse?
Voilà oui toute la question
Serais-t-elle encore vraiment elle, serais-t-elle un être humain, aurait-elle une âme
Je t'avoue que je n'en sais strictement rien, mais qui refusera de tenter l'expérience, quitte à constater avec le temps que c'était une illusion,
je crains qu'il n'y ait qu'un moyen d'avoir les réponses, essayer
non ?
 
ce n'est pas parce qu'il y a de l'argent en jeu qu'on ne peut avoir de débat, ce serait trop fataliste de penser ainsi, et orienté. .
Ah mais on peut débattre! Par contre nous n'aurons aucun pouvoir de fait sur le sujet. Personne ne pourra les empêcher d'utiliser ces moyens et des les appliquer à ceux qui pourront payer, au nom de la liberté individuelle.
 
Ce n'est pas un type de débat différent de celui sur les soins palliatifs ou le prolongement de la vie... ce n'est pas parce qu'il y a de l'argent en jeu qu'on ne peut avoir de débat, ce serait trop fataliste de penser ainsi, et orienté. C'est avoir un bien piètre idée du pouvoir des gens et des capacités d'une démocratie que de penser qu'ils n'auront qu'à se taire et subir.

[…]
Le citoyen moyen est trop passif et opportuniste pour ça. Je souligne juste que l’un des plus gros acteurs du domaine, est Google, que le citoyen moyen a laissé s’installer en monopole avalant tous les domaines technologiques, parce que ça l’arrangeait d’être abreuvé de services « gratuits ».

Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été prévenu avant ; je l’ai fait moi‑même sur d’autres forums il y a plusieurs années, parce que je voyais gros comme une maison que ce monopole ne sentirait pas bon dans l’avenir. Mais empêcher le monopole, signifiait la pluralité, ce qui signifiait assez mécaniquement des services payants. Entre les services payants et le monopole «  gratuit », le citoyen moyen a fait son choix, et a laissé s’installer un monstre qui maintenant est devenu mégalo.

Si s’opposer coute au citoyen moyen en quoi que ce soit (que ce soit en argent ou en volonté), le citoyen moyen laissera courir. Si en plus il peut en tirer une opportunité (et je vois déjà laquelle), ce n’est même pas la peine de rêver (l’exemple que je donne plus haut en est la preuve).
 
Ah mais on peut débattre! Par contre nous n'aurons aucun pouvoir de fait sur le sujet. Personne ne pourra les empêcher d'utiliser ces moyens et des les appliquer à ceux qui pourront payer, au nom de la liberté individuelle.

Je pense que si, c'est le rôle de l'état de le faire, la liberté de commerce n'est pas sans encadrement légal ni sans garde-fous.

Encore moins, surtout, dans un domaine qui touche à un contexte aussi sensible et intime que la vie humaine.

Mais bon, ca ne reste que mon opinion.
 
Voilà oui toute la question
Serais-t-elle encore vraiment elle, serais-t-elle un être humain,
Non, clairement pas.

aurait-elle une âme
ca c'est une autre question, à laquelle la science ne répondra jamais. ;)
qui refusera de tenter l'expérience, quitte à constater avec le temps que c'était une illusion,
Sans doute peu de gens...pour moi je refuserais c'est certain, pour ceux que j'aime je ne sais pas si j'aurais le courage. Et pourtant c'est bien ce qu'il faudrait faire. Encore une fois, ce qui me rassure est que ce ne sera sans doute jamais possible.
 
Je pense que si, c'est le rôle de l'état de le faire, la liberté de commerce n'est pas sans encadrement légal ni sans garde-fous.
Ouaip...quand je vois le pouvoir des entreprises géantes du Web ( et y a pas que les GAFA) je n'y crois absolument pas. Parce qu'elles se développent ( Hibou a raison) avec notre assentiment passif à tous. Nous faisons leur jeu en ce moment même, vous et moi, en conversant sur le net par l'intermédiaire de ce forum. Lequel d'entre nous est prêt à laisser tomber tout ceci?
 
Ah mais on peut débattre! Par contre nous n'aurons aucun pouvoir de fait sur le sujet. Personne ne pourra les empêcher d'utiliser ces moyens et des les appliquer à ceux qui pourront payer, au nom de la liberté individuelle.
Je pense aussi qui si la possibilité existe un jour nous ne pourrons la refréner,
toute foi d'autres débats verront le jour ou ne se poserons pas selon le cas

En fait si nous avons à côtoyer un humanoïdes qui n'a gardé d'humanité que le nom, la question sera celle de leurs statut dans la société,
si par contre nous constatons que ses humanoïdes sont capables de sentiments de rire de pleurer d'aimer de faire des actes altruistes, si en plus on voit des robots décidé de mettre un voile ou une kippa :bizarre:
Alors nous aurons la réponse sans débats
 
Ouaip...quand je vois le pouvoir des entreprises géantes du Web ( et y a pas que les GAFA) je n'y crois absolument pas.

Le web ne fait pas dans le domaine de la santé ni de l'éthique.

Mais je comprends que l'on puisse en douter, comme dans l'exemple cité par @Hibou57 .

C'est mon opinion, comme j'ai dit, je puis me tromper, sans l'espérer bien sûr :)
 
Merci, ce sujet est à la fois terrifiant et passionnant,

la réalité rejoint la fiction et finalement ça fait peur quand on se retrouve en face de notre fantasme d'adolescents.

Je pense que nous somme rentrés dans ce cycle évolutif, nous sommes tous des hommes semi-augmentés par nos applications e-phone et google, notre connexion internet qui nous permet de traduire un texte et de répondre à ce texte dans une langue que nous ne connaissons même pas avec des subtilités de langage.
Le Transhumanisme c'est juste la continuité de cette première étape que nous vivons tous les jours.

La réalité virtuelle et augmenté, l'intelligence artificielle et la nanotechnologie ( grands sujets d'actualités) seront ses moteurs.

D'ailleurs qu'en est il de cette révolution nano que tous les spécialistes prédisaient il ya peu et dont entend plus beaucoup parler??
 
Je pense aussi qui si la possibilité existe un jour nous ne pourrons la refréner,
toute foi d'autres débats verront le jour ou ne se poserons pas selon le cas

En fait si nous avons à côtoyer un humanoïdes qui n'a gardé d'humanité que le nom, la question sera celle de leurs statut dans la société,
si par contre nous constatons que ses humanoïdes sont capables de sentiments de rire de pleurer d'aimer de faire des actes altruistes, si en plus on voit des robots décidé de mettre un voile ou une kippa :bizarre:
Alors nous aurons la réponse sans débats

T'as fini de rajouter de l'huile sur le feu toi ;)
 
"Mieux encore : une déformation et une instrumentalisation de l'histoire à des fins politiques et culturels."

Je parlais des caricatures et des poncifs en général, je n'ai pas nié que les guerres de religion avaient eu lieu. Or, en tant que guerres, il s'agissait bien d'évènements politiques plus que religieux. Comme aujourd'hui, la religion dans cette affaire a avant tout servi d'instrument de mobilisation idéologique... ce qui est un détournement.

Pas d'interprétation manichéenne mais, simplement, quand je vois un dieu qui demande à un gugusse de tuer son enfant en racontant un gros bobard à celui-ci, on a quand même le droit de se poser des questions sur ce qu'il peut y avoir de pathologique là dedans.

Il me semble que là on s'éloigne considérablement du sujet, n'est-ce pas ?
 
Éliminons le positif et le négatif intrinsèque à tout avancé scientifique et les aspects financier,
on sera je pense tous d'accord pour vouloir augmenter les corps victime d'un handicap et nous serons tous pour le fait que ce soi financièrement accessibles à chacun

Bien sûr, car il s'agirait bien là d'une réparation conforme aux objectif premiers de la médecine.

Reste l'aspect moral et religieux avec la question de fond l'homme doit'il essayé de sortir de sa condition humaine ?

On peut bien sur avoir une approche dogmatique s'en référai à des textes et conclure que si l'homme essaye de devenir Dieu et ou d'être immortel il contrecarre les volontés divines et ça n'apportera rien de bon
En voulant sortir de sa condition humaine il en perdra son humanité

C'est tout à fait cela !
 
Il est tout au temps possible d'avoir une approche plus philosophique de la morale ou de Dieu, et se dire que si l'homme est doué d'intelligence c'est pour s'en servir (la parabole des talents)

Le péché originel est celui du savoir, si l'homme a été banni du paradis c'est pour cette volonté et contrairement au simple d'esprit qui donc ne savent pas le paradis et à gagné sur terre au prix de souffrance mais aussi de choix qui sont bien ou mal

Et si Dieu nous avais envoyé sur terre pour que grâce au dont d'inintelligences nous puissions nous élever jusqu'au rang d'immortelle, le plus proche possible de Dieu lui-même pour que nous assumions notre choix du savoir et prouvions notre capacité à l'utiliser jusqu’à le rejoindre comme il nous rejoint en faisant d'un homme le Fils de dieu

Alors ils ne nous resteraient plus qu'a travaillé apprendre progressé nous élevés avec le souci de partager fraternellement les fruits des progrès en aimant notre prochain comme nous-même

Oh, mais il ne s'agit pas de bannir le recours à l'intelligence, au contraire ! C'est la philosophie elle-même, conjuguée à la théologie, qui nous convainc que le transhumanisme est une aberration.

Le péché en l'occurrence consiste à chercher l'immortalité là où elle n'est pas, c'est à dire dans le monde.
 
Retour
Haut