As salam 'alaykoum
La question soulevée par cette intervention concerne les jeunes filles d’origines maghrébines diplômées de l’enseignement supérieur. Mais toutes les interventions sont les bienvenues.
A l’instar de tout propos à caractère sociologique il traite de tendances lourdes et non de particularismes, sachant que personne n’est réductible à une statistique. Aussi il n’est pas une opinion ou un jugement de valeur, il ne dit pas ce qui devrait être, mais ce qui est.
Enfin je signale, qu'il n'est pas ici question de la dimension juridique ou philosophique du mariage (Nikah) en Islam. Les remarques du genre : "pour moi c'est juste la foi qui me guide dans mon choix", etc. ne sont pas pertinentes dans ce cadre là.. voili voilou
Généralement, les femmes vivent plus souvent que les hommes avec un conjoint ayant une position plus élevée sur l’échelle sociale. En effet, traditionnellement, le statut socio économique affecte davantage les préférences des femmes que celles des hommes.
Les études menées à ce sujet montrent de grandes différences d’attentes entre hommes et femmes, liées à des différences de capitaux. Les Hommes valorisent chez les femmes l’apparence physique, ainsi que les qualités psychologiques ou relationnelles qui interviennent dans la vie conjugale ou familiale. Alors que les femmes ont une perception de l’homme beaucoup plus sociales ; les qualités proprement physiques interviennent peu dans leur jugement, alors que sont considérées comme importantes toutes les qualités psychologiques, intellectuelles et sociales qui renvoient au statut professionnel et social de l’homme.
Les femmes vont alors porter le poids de ce que De singly appelle leur « dot scolaire » : 24% des femmes hautement diplômées sont célibataires et ce chiffre descend à 2,9% chez les hommes de même niveau scolaire (source insee). En d’autre terme sur le marché matrimonial, à partir d’un certain seuil, plus une fille est diplômée moins elle a de chance trouver une offre matrimoniale masculine.
Et, ces tendances générales sont d’autant plus prononcées que l’espace de socialisation est producteur de normes, ce qui est le cas de nos milieux culturels (il n y a pas là de jugement de valeur).
Aux USA, des études ont été menée à ce sujet auprès de la communauté noire. Le fort taux de célibat touchant les étudiantes noires américaines a été ramené à la raréfaction de l’offre matrimoniale noire masculine dans le haut de l’échelle scolaire et la fameuse « dot scolaire ».
Alors pensez-vous que vos diplômes ou votre niveau intellectuel, peuvent devenir un frein à la vie conjugale ? En avez-vous fait l’expérience ? le diplôme devient il, ici, un signal négatif sur le marché matrimonial ?
Pensez vous qu’il manque des espaces de socialisation (non virtuels) au sein de la communauté musulmane ? Ici, j’entends des espaces marqués socialement à fort rendement matrimonial.
Fraternellement
La question soulevée par cette intervention concerne les jeunes filles d’origines maghrébines diplômées de l’enseignement supérieur. Mais toutes les interventions sont les bienvenues.
A l’instar de tout propos à caractère sociologique il traite de tendances lourdes et non de particularismes, sachant que personne n’est réductible à une statistique. Aussi il n’est pas une opinion ou un jugement de valeur, il ne dit pas ce qui devrait être, mais ce qui est.
Enfin je signale, qu'il n'est pas ici question de la dimension juridique ou philosophique du mariage (Nikah) en Islam. Les remarques du genre : "pour moi c'est juste la foi qui me guide dans mon choix", etc. ne sont pas pertinentes dans ce cadre là.. voili voilou
Généralement, les femmes vivent plus souvent que les hommes avec un conjoint ayant une position plus élevée sur l’échelle sociale. En effet, traditionnellement, le statut socio économique affecte davantage les préférences des femmes que celles des hommes.
Les études menées à ce sujet montrent de grandes différences d’attentes entre hommes et femmes, liées à des différences de capitaux. Les Hommes valorisent chez les femmes l’apparence physique, ainsi que les qualités psychologiques ou relationnelles qui interviennent dans la vie conjugale ou familiale. Alors que les femmes ont une perception de l’homme beaucoup plus sociales ; les qualités proprement physiques interviennent peu dans leur jugement, alors que sont considérées comme importantes toutes les qualités psychologiques, intellectuelles et sociales qui renvoient au statut professionnel et social de l’homme.
Les femmes vont alors porter le poids de ce que De singly appelle leur « dot scolaire » : 24% des femmes hautement diplômées sont célibataires et ce chiffre descend à 2,9% chez les hommes de même niveau scolaire (source insee). En d’autre terme sur le marché matrimonial, à partir d’un certain seuil, plus une fille est diplômée moins elle a de chance trouver une offre matrimoniale masculine.
Et, ces tendances générales sont d’autant plus prononcées que l’espace de socialisation est producteur de normes, ce qui est le cas de nos milieux culturels (il n y a pas là de jugement de valeur).
Aux USA, des études ont été menée à ce sujet auprès de la communauté noire. Le fort taux de célibat touchant les étudiantes noires américaines a été ramené à la raréfaction de l’offre matrimoniale noire masculine dans le haut de l’échelle scolaire et la fameuse « dot scolaire ».
Alors pensez-vous que vos diplômes ou votre niveau intellectuel, peuvent devenir un frein à la vie conjugale ? En avez-vous fait l’expérience ? le diplôme devient il, ici, un signal négatif sur le marché matrimonial ?
Pensez vous qu’il manque des espaces de socialisation (non virtuels) au sein de la communauté musulmane ? Ici, j’entends des espaces marqués socialement à fort rendement matrimonial.
Fraternellement