et alors ? ton pays ne cherche t il pas à s'allier avec Israel? le probléme c'estr que Israel n'en veut pas .lol
Quand un ambassadeur d’Algérie propose son aide à Israël
Driss Djazaïri, l’ambassadeur d’Algérie en Suisse, serait-il la bonne conscience de l’Algérie ? Celle qui fait comme tous les autres pays arabes au monde : dire (et penser sincèrement) que s’allier à Israël serait la meilleure chose à faire ; malgré la politique franchement anti-israélienne du gouvernement ?
A Genève, en marge de la réunion du comité préparatoire pour la conférence d’examen du traité de non-prolifération nucléaire, le diplomate algérien s’est déclaré heureux « de se rendre disponible pour les Israéliens » concernant le processus de paix au Proche-Orient.
En effet, selon un câble classé confidentiel daté du 13 mai 2009 et publié discrètement le 19 décembre 2010, Driss Djazaïri, au cours d’une réunion avec la sous-secrétaire d’État américaine pour la vérification de la conformité et de la mise en œuvre du traité, Rose Gottemoeller, et à laquelle a assisté l’ambassadeur égyptien, Mahed Abdelaziz, a affirmé qu’il serait heureux de « se rendre disponible pour les Israéliens » concernant le processus de paix au Proche-Orient ainsi que le désarmement de l’Iran (la phrase exacte : « Djazaïri a ajouté qu’il se rendrait volontiers disponible pour les Israéliens, et ce, pour une présentation ‘P-6’ aux membres de la conférence pour le désarmement de l’Iran, et durant laquelle il répondrait à leurs préoccupations directement »).
Une offre de service qui étonne lorsque l’on sait que, officiellement, l’Algérie se refuse de reconnaitre Israël car c’est un pays peuplé de juifs. Mais au-delà de l’étonnement qu’un tel « bavardage de coulisses » diplomatiques pourrait susciter, il est à s’interroger si Driss Djazaïri exprimait une position de l’État algérien ou bien parlait pour son propre compte. La question mérite d’être posée et il va sans dire que la proposition formulée par l’ambassadeur algérien ne peut être admise comme étant une inadvertance.
Et comme réponse, l’ambassadeur d’Algérie évoque le secret professionnel. Tu m’étonnes : il n’a pas envie de mourir égorgé le vieux beau !
VIDEO D’AL JAZIRA A PROPOS DE CETTE AFFAIRE
« Cette phrase ne peut en aucun cas être interprétée sortie de son contexte », objecte le diplomate algérien.
Mais quel est d’ailleurs ce contexte ?
des Affaires « Je suis tenu à l’obligation de réserve, et je ne peux m’exprimer que sous approbation de mon ministère Étrangères, auquel je viens d’envoyer un rapport explicatif quant à cette déclaration », explique-t-il. Il tient toutefois à rappeler qu’il est président de la Conférence sur le Désarmement à l’ONU, et que, de ce fait, tout ce qui a été rapporté dans le câble diplomatique américain a été « effectué dans l’exercice de ses fonctions ». « Je suis mandaté par mon ministère de tutelle, et je ne fais que reproduire ses instructions », ajoute-t-il.
Les responsables du ministère des Affaires Étrangères, joints hier par téléphone, étaient, jusqu’à dans l’après-midi, en réunion. « Nous faisons le point afin de préparer des explications », a affirmé le chargé de la communication au sein du ministère, M. Belani. Ce qui, en soit, représenterait une première, tant aucune autorité ou personnalité algérienne n’a réagi aux informations publiées par WikiLeaks et largement reprises par la presse.
http://jssnews.com/2010/12/24/wikileaks-quand-un-ambassadeur-dalgerie-propose-son-aide-a-israel/