JUSTICE - "Que celui qui veut rompre le jeûne en public le fasse sur l’Avenue Mohammed V. On verra ce qu’il adviendra de lui". C’est en ces termes que le ministre des Justice et des libertés Mustapha Ramid a répondu à ceux qui réclament l’amendement de l’article 222 du code pénal. Celui-ci punit toute personne connue "pour son appartenance à la religion musulmane" et qui "rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion" d’une peine de prison allant d’un à six mois et d’une amende.
Invité d’un forum organisé, ce mardi 30 juin, par le quotidien L’Économiste, le ministre pjdiste a confié que la rupture du jeûne ne dérange pas quand elle se fait "loin des regards". La société n’est pas prête à accepter "les dé-jeuneurs", selon Mustapha Ramid. "Même ceux qui boivent de l’alcool hors ramadan défendent le jeûne", a-t-il confié pour justifier ses propos.
Pour rappel, lors d’une rencontre organisée le 20 avril dernier, Mustapha Ramid avait exprimé son refus de discuter les articles criminalisant la rupture publique du jeûne pendant le mois sacré, dans le projet du nouveau code pénal: "Tout est susceptible d'être modifié, sauf les articles concernant la pénalisation des rapports sexuels en dehors du mariage et la rupture publique du jeûne (…) Il s’agit de deux atteintes à l’islam, dans le pays du Commandeur des croyants", affirmait-il.
suite et source :
http://www.huffpostmaghreb.com/2015/07/02/mustapha-ramid-rupture-jeune-ramadan_n_7704858.html
Salam alaykoum,
Lorsqu'un dirigeant dit " le peuple n'est pas prêt à ceci ou cela" concernant les questions sociétale (comme le font souvent ceux d'Afrique) ils montrent par ce discours beaucoup de choses intéressante.
Tout d'abord ils nous montrent que leur pays n'est pas souverain , car c'est là une rhétorique de justification, non à son peuple mais au pays dont ils ont bien conscience d'être dépendant. "l'occident pour parler de manière caricaturale"
On a jamais vu un pays africain demandant à un pays européen de bien vouloir justifier la gay pride pour prendre un exemple que toute l'Afrique considère comme contraire à ses valeur.
Ce n'est pas que les pays Africain soit plus tolérant et plus respectueux de la maxime Pascalienne "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà" mais bien parce que seul celui qui n'est pas souverain peut être questionné avec autorité.
Ensuite cette phrase montre le mépris qu'ont ces dirigeants pour leur peuple, car en principe on crache pas sur son peuple ou tout du moins pas publiquement.
Pour finir elle montre l'arrivisme des politiciens africains, car de deux choses l'une,
ou ils pensent vraiment cette phrases et donc en plus du mépris dont j'ai parlé on peut y additionner le fait que ces hommes ne font pas de la politique pour appliquer des idées mais pour toucher les bénéfices qu'apporte ces fonctions .
Ou ils prononce cette phrases de manière hypocrite sachant qu'ils sont eux même d'accord mais ne peuvent l'exprimer préférant ainsi le coller sur le dos du peuple.
Je précise que je ne parle pas de ce monsieur que je ne connais pas mais en générale pour avoir lu ça une dizaine de fois de la part de responsable africains
ps d'ailleurs même la manière dont il répond sur les choses interdite en Islam est révélateur.
Il aurait pu incarner sa réponse au lieu de ça il renvoie sur le roi comme si l'islam a été révélé par muhammed 6 ou plutôt devrais-je dire comme si il faut craindre le roi plus que Dieu.
Mais même là son argumentaire ne tiens pas la route, le riba et l'accole sont en libre service donc ça fait contre sens à cette justification qui montre que bien que la constitution du pays et ses institution se réclame de l'islam il y a quand même des choses interdite par Dieu autorisé par la loi.
ps 2 : Socco a totalement raison lorsqu'il dit que ça réponse n'est pas une réponse de responsable politique que de finalement dire qu'une loi ne sera pas respecter.
A u moment donné il faudra faire le bilan de notre système politique, quand sa marche pas il faut savoir changer même si cela nous est importé par la France, la je fais référence au parlement.