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Pour parler de mon expérience, je me souviens que j’étais parti dans un état d’esprit un peu bizarre, difficile à expliquer.
En fait, c’était comme si c’était un voyage sans une garantie de retour, comme si je risquais de mourir là-bas.
Je me souviens que je pensais découvrir du désert, du sable. En fait tout est rocailleux et poussiéreux, avec des collines et des montagnes de roches grises.
Il faisait très chaud (plus de 40°) mais curieusement je n’ai pas trop eu à souffrir de la chaleur. En plus, tout est climatisé là-bas.
Quand on arrive à l’hôtel à Makkah. On ne pense qu’à une chose : poser nos affaires et se diriger tout de suite vers le Haram.
C’était une vision de rêve de découvrir « en vrai » le Masjid al Haram immense, avec ses dizaines de milliers de pèlerins, dominé par la grande Tour avec l’horloge.
On s’arrête devant ce grand édifice somptueux et on admire ce que nous avons devant les yeux : un superbe spectacle.
Quelle émotion d’entendre les adhans. Surtout ceux de Sheikh Farooq al Hadraawi qui me procuraient à chaque fois des frissons.
J’ai été impressionné par la beauté du site, par son architecture, sa modernité, sa propreté, son immensité.
Je buvais chaque jour des litres de l’eau de zam-zam que l’on trouve partout et qui est très fraiche et en même temps nourrissante. A ce sujet, je pouvais résister à la faim des heures durant.
Jamais je n’ai été aussi concentré, avec une telle intensité, dans les prières et les douaas que lors de mon séjour à Makkah et Madina.
C’était comme s’il me restait que quelques heures ou minutes à vivre et que j’allais rendre compte de mes actes à Allah prochainement.
J’en ai profité un maximum, multiplié les prières, la lecture du Coran…
Et je refaisais des prières en pensant à une prière qui équivaut à 100.000 prières !!!!
Par contre, je trouvais très fatiguant le Tawaf et les 7 tours car tellement il y avait trop de monde, nous étions collés les uns aux autres et nous avancions très très lentement. Et nous étions souvent bousculés sans ménagement sans possibilité de dire quoi que se soit au risque de perdre le bénéfice de la Omra ou du Hajj.
J’ai essayé une fois d’approcher de la pierre noire, mais en vain. C’est quasi mission impossible durant la période du hajj.
J’aimais beaucoup en revanche le rituel de Safa et Marwa.
Rien que pour cela, j’envisage d’y retourner dans deux ans Incha Allah.