@ apsent
J'ai ouvert la porte
je venais d'arrivé, mon petit cousin m'avait pourtant prévenu , milcham repose toi et n'ouvre pas cette porte, Trop content de retrouver mon doux pays , ma ville, j'ai quand même osé.
A peine sorti me voila accueillis par ce soleil toujours aussi présent illuminant ce pays dont je suis trop souvent absent
Je me laissai alors glissé lentement , la fatigue du voyage? je l'avais oublié
Je commençai au fil des ruelles de m'imprégner des différents parfums , de l'ambiance, celle que j'ai su oublié durant l'espace d'une année, les décors n'ont pas changés
les même habitudes, le temps se serait il figé?
Peu importe, c'est toujours la même émotion qui vous gagne au fond à chaque fois
Les cris des enfants, les anciens à la même place dans ce bon vieux café ..observant et guettant le moindre évènement.. pour en parler
L'activité de toute une ville illuminé par ce soleil d'été
Je restai spectateur tel un enfant , toutes ces habitudes quotidiennes je les avais oublié
mon décor évolué au rythme de mes pas, parfois triste ou drôle ,je revenais vers cette dure réalité que je ne peux oublié celui d'un Maroc ou subsistent les inégalités
Souvent absorber par mon quotidien français, je redécouvre peu à peu la richesse de mon pays trop loin de moi durant toute une année.
Je n'ai encore parlé à personne , je me laisse lentement plongé dans cet océan de couleurs d'odeurs, de joie de vivre..
En revenant sur mes pas , je suis assuré de ne pas avoir rêver ,oui je suis bien arrivé ,
Me revoila frappant à ma porte , à la question " qu'as tu fais "
ma réponse était simple... j'avais ouvert la porte.