Bonsoir ma jolie,
Ta question est pertinente : c'est un cas unique en droit ....et je suis persuadé qu'il "entrera dans les manuels de droit des facultés du monde entier" (quelle belle "publicité" pour notre pays
)!
Les faits :
-On gracie un étranger qui était condamné à une réclusion criminelle de 30 ans : concrètement, la grâce se traduit par une annulation de "reliquat de la peine encourue" et donc par une mise en liberté immédiate du mis en cause ..étant précisé que les charges retenues contre lui ne tombent pas (la grâce n'est pas une "cassation")
-le dit mis en cause profite illico presto de sa grâce et retourne très vite chez lui à l'étranger
-On s'aperçoit plus tard qu'il n'aurait jamais du être gracié : on veut donc le remettre en taule pour qu'il finisse de purger sa peine
Mais il a quitté le territoire national pour son pays, lequel pays ne peut pas l'extrader (selon le principe universel qu'un pays n'extrade pas ses ressortissants, la seule exception étant la Lybie dans l'affaire Lokerbie )
Casse tête "juridique" chinois ....à moins d'un arrangement "politique" accepté par les espagnoles
Sinon, je ne suis pas juriste mais à mon humble avis , dés lors que la grâce a été annulée, le dénommé Daniel devra être considéré comme un "criminel en fuite" .
Dans ce cas le Maroc devra engager une procédure "d'exequatur" au terme de laquelle (si elle aboutit) le pédophile finira en prison ....en Espagne .
Maintenant si le pédophile a déjà quitté l'Espagne, le probléme se complique et demandera peut être l'intervention d'Interpole puisqu'il s'agit "d'un criminel en fuite"
Wa allaho a3lam