Bonjour ,(suite de mon message précédent)
Une deuxième idée est aussi à développer: on peut penser ou remarquer que celui ou celle qui suit une voit droite, bien intégré dans son cercle familial et dans sa société, suit un certain nombre de codes. Et cette application de règles se fait toujours de manière assidue lorsqu'on ne connaît pas le bien-fondé de ces directives. Souvent je remarque que ceux qui sont le plus "sérieux" dans l'obéissance d'un règlement, d'une conduite religieuse, sont ceux qui ne se posent pas de questions. On peut critiquer ce suivisme aveugle, il n'empêche que la méconnaissance des principes fondamentaux dont les règles concrètes sont des maximes subalternes va de pair avec le respect de ces dites lois. À mon sens, cela provient du fait que plus une chose est inconnue, plus elle paraît ancienne, véridique et universelle. Plus elle est ancienne, plus elle est crainte et respectée.
Simplement, selon le contexte historique ou spatial, la frontière entre un principe fondamental et sa manifestation concrète est plus ou moins grande. Celui qui s'arrête à la matière et au geste ne peut pas s'en rendre compte. Celui qui cherche le bien-fondé d'une directive peut se rendre compte de ce décalage, et considérer qu'il existe des moyens plus adaptés pour respecter le principe qu'elle est censée conserver. Ou encore penser que cette manifestation concrète n'est qu'un tremplin pour accéder au fondement, et qu'elle devient inutile. Rendant une désobéissance réfléchie et cohérente dans sa globalité, mais une désobéissance de fait. Un peu comme le souligne le dicton: "une règle, mieux vaut y désobéir intelligemment qu'y obéir bêtement". Et ceci n'est possible que par le savoir.
donc tu as scendé ton raisonnement en 2 parties
1) le savoir un outil necessaire
2)la nécessité du" bien" dans l'acquisition de celui ci.
et je te rejoint dans ton raisonnement.
pour autant tu as oublié de parler de l'aspect le plus important qui peut prétendre au savoir?qui est digne ?
tu parts sur l'idée du bien (cf socrate) et tu arrives sur la diairésis sans étapes prealables .
or cette phrase me dérange car elle implique l'idée
que tous les hommes ne peuvent acceder à la connaissances.
Je vais plus loin qu'il faut une disparité des connaissances pour maintenir l'équilibre.
cette phrase pour moi sonne plus politique d'autre chose, mais peut etre que je me trompe.Comment maintenir un peuple en lui donnant le moins d'information possible et cela tant au point de vus religieux qu'autres.