« Nous ne sommes pas parvenus à un accord avec la direction », regrette Rachid Laghrissi, secrétaire général du bureau syndical des salariés de la société Transdev assurant lexploitation du Tramway Rabat-Salé. Affilié à lUNTM, ce bureau syndical compte mettre sa menace à exécution : suspendre le Tram ce mercredi 28 mars. « Nous avons tenté par la voie du dialogue de nous faire entendre auprès de la direction et depuis plusieurs semaines déjà. Mais à notre dernière réunion, tenue le lundi 26 mars, nous navons abouti à aucune entente. Nous avons même été déçus par les propositions de la direction générale », déclare le représentant des salariés.
Les dessous du conflit
Ce sont les conducteurs et les contrôleurs qui crient leur ras-le-bol. Daprès leur bureau syndical, ils sont près de 200 à revendiquer une amélioration des conditions de leur travail et du niveau de leur salaire. « Les conducteurs et les contrôleurs ne touchent respectivement que 3.200 DH et 2.800 DH. Nous avons alors revendiqué une revalorisation des salaires mais la direction nous a proposé une augmentation misérable de 150 DH. Nous lavons refusée car nous estimons valoir mieux, dautant que le Tram connaît une progression à tous les niveaux », fait remarquer Rachid Laghrissi. Daprès les salariés, il existe désormais un grand écart entre leur rémunération et le succès du Tram. « Nous ne connaissons pas le chiffre exact de la recette quotidienne du Tram, mais nous navons pas de doute quil sagit de plusieurs millions. Nous constatons une nette amélioration des services en progression continue, mais nous ne comprenons pas pourquoi nos salaires sont aussi bas », sindigne ce syndicaliste. Que veulent les grévistes ? En plus dune augmentation de salaires, les employés revendiquent également une allocation scolaire adéquate à leurs enfants et la souscription à une couverture médicale complémentaire dans les plus brefs délais. « La direction ne nous a proposé que 300 DH pour lallocation scolaire. Nous lavons jugée très insuffisante et nous lavons refusée. Quant à la couverture médicale complémentaire, la direction ne compte nous loctroyer quà partir du mois de décembre prochain. Pour nous, cest une urgence qui ne peut attendre autant », souligne Laghrissi. Pour exprimer leur colère, les conducteurs et les contrôleurs ont porté un brassard rouge depuis plusieurs jours. Ce qui na pas manqué de susciter la curiosité des usagers du Tram qui devront, si le conflit nest pas désamorcé, à changer le tram par le bus, aujourdhui.◆
Le Soir Echos
Les dessous du conflit
Ce sont les conducteurs et les contrôleurs qui crient leur ras-le-bol. Daprès leur bureau syndical, ils sont près de 200 à revendiquer une amélioration des conditions de leur travail et du niveau de leur salaire. « Les conducteurs et les contrôleurs ne touchent respectivement que 3.200 DH et 2.800 DH. Nous avons alors revendiqué une revalorisation des salaires mais la direction nous a proposé une augmentation misérable de 150 DH. Nous lavons refusée car nous estimons valoir mieux, dautant que le Tram connaît une progression à tous les niveaux », fait remarquer Rachid Laghrissi. Daprès les salariés, il existe désormais un grand écart entre leur rémunération et le succès du Tram. « Nous ne connaissons pas le chiffre exact de la recette quotidienne du Tram, mais nous navons pas de doute quil sagit de plusieurs millions. Nous constatons une nette amélioration des services en progression continue, mais nous ne comprenons pas pourquoi nos salaires sont aussi bas », sindigne ce syndicaliste. Que veulent les grévistes ? En plus dune augmentation de salaires, les employés revendiquent également une allocation scolaire adéquate à leurs enfants et la souscription à une couverture médicale complémentaire dans les plus brefs délais. « La direction ne nous a proposé que 300 DH pour lallocation scolaire. Nous lavons jugée très insuffisante et nous lavons refusée. Quant à la couverture médicale complémentaire, la direction ne compte nous loctroyer quà partir du mois de décembre prochain. Pour nous, cest une urgence qui ne peut attendre autant », souligne Laghrissi. Pour exprimer leur colère, les conducteurs et les contrôleurs ont porté un brassard rouge depuis plusieurs jours. Ce qui na pas manqué de susciter la curiosité des usagers du Tram qui devront, si le conflit nest pas désamorcé, à changer le tram par le bus, aujourdhui.◆
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