Le VIH s'attrtape t il lors d'une *********?

je sais, pour ceux qui sont infectés c'est un peu trop tard, mais je te parle de cette grande partie des marocains qui n utilisent pas de presevatifs a l une ou l autre occasion.... et pour choper le virus, il suffit juste d'une seule fois si certaines circonstances sont remplies!

Le pire, c'est que on a tous des connaissances qui ont couché sans prsevatif... la fille prend la pilule et ooops ils sont content...

Sans parler du tourisme. J'ai lu sur le site de survivreausida.org, le temoignage d'un jeune tunisien qui disait qu'il connait deux homos européens qui viennent en Tunisie et proposent a des jeunes de le faire sans prsevatif en les payant plus.... en d autres mots : il y a une volonté de contaminer les jeunes tunisiens! attention, tous les touristes ne sont pas come ça, mais malheureusement il y en a....

Je pense que au MAroc, la prevention HIV doit être une cause nationale!
Un moment donné j'ai voulu ecrire une lettre à Yasmina Badou pour lui dire que plusieurs sources confirment que une majotrité de marocains n ont pas utilisé de prsevatifs pendant au moins un de leur rapport sexuelle...

Il faut faire quelque chose sinon dans 10 ou 15 ans ca sera la catastrophe.... et ca coutera TRES cher a la société.... pck la tritherapie coute tres cher!!!
Mieux vaut investir quelques dizaines de millions de dirham maintenant pour la prevention ou des milliards de dirhams dans 20 ans pour la tri?



Malgré les campagnes de sensibilisation des

111associations marocaines, le sida reste tabou, les malades sont stigmatisés, victimes de l'ignorance et des superstitions de certains de nos compatriotes et ce n'est pas le plan ridicule du gouvernement marocain qui continue à se voiler la face devant ce fléau qui y changera quelques choses.Les associations ont fait certes beaucoup de choses pour renforcer la prévention, mais leur travail semble bien dérisoire face à l'ampleur que prend "l'épidémie". Cette croissance exponentielle de la maladie est due pour l'essentielle à la transmission par voie sexuelle, à l'absence d'information et d'éducation chez les jeunes qui sont principalement les victimes du virus. Ceci nous conduit à réfléchir sur les actions de prévention à effectuer auprès des jeunes afin de les sensibiliser par une méthode qui à la base peut être enseignée dans le milieu scolaire.

Au-delà de la prévention, ils restent d'autres problèmes importants : la discrimination des personnes infectés par le VIH et l'accès au traitement qui reste selon moi déplorable. Et puis, il se pose toujours le problème de l'accompagnement des malades, le soutien psychologique aux patients, mais en l'absence d'un système de santé publique efficace, les malades ne peuvent compter que sur leur proche. Il faut savoir aussi, dans le monde chaque jour 2000 enfants naissent infectés par le VIH. Le traitement du VIH en pédiatrie repose comme chez l'adulte sur une trithérapie et quand elle est suivie, la mortalité est quasi nulle. Pour mener à bien ce suivi, il faudrait que ces enfants soient tous pris en charge dans des centres de références spécialisées avec des pédiatres à la fois très spécialisée dans le traitement de l'infection par le vih, mais aussi des équipes qui sont multidisciplinaires qui intègrent à ce traitement anti vih les aspects psychologiques et sociaux en contact avec les familles et les milieux associatifs....chez nous, il n'existe aucune logistique pédiatrique pour prendre en charge ces enfants... Le manque d'intérêt du gouvernement et certaines personnes du corps médical laisse à désirer
 
les enfants contaminés sont traités par des generalistes?


tu dis que l epidemie prend de l ampleur... tu as des sources fiables?

Les chiffres de Yasmina Baddou sont bien en dessous de la réalité... vraiment bien en dessous.... et ce d autant plus qu une infime minorité de MArocains vont se faire depister.....



Malgré les campagnes de sensibilisation des associations marocaines, le sida reste tabou, les malades sont stigmatisés, victimes de l'ignorance et des superstitions de certains de nos compatriotes et ce n'est pas le plan ridicule du gouvernement marocain qui continue à se voiler la face devant ce fléau qui y changera quelques choses.Les associations ont fait certes beaucoup de choses pour renforcer la prévention, mais leur travail semble bien dérisoire face à l'ampleur que prend "l'épidémie". Cette croissance exponentielle de la maladie est due pour l'essentielle à la transmission par voie sexuelle, à l'absence d'information et d'éducation chez les jeunes qui sont principalement les victimes du virus. Ceci nous conduit à réfléchir sur les actions de prévention à effectuer auprès des jeunes afin de les sensibiliser par une méthode qui à la base peut être enseignée dans le milieu scolaire.

Au-delà de la prévention, ils restent d'autres problèmes importants : la discrimination des personnes infectés par le VIH et l'accès au traitement qui reste selon moi déplorable. Et puis, il se pose toujours le problème de l'accompagnement des malades, le soutien psychologique aux patients, mais en l'absence d'un système de santé publique efficace, les malades ne peuvent compter que sur leur proche. Il faut savoir aussi, dans le monde chaque jour 2000 enfants naissent infectés par le VIH. Le traitement du VIH en pédiatrie repose comme chez l'adulte sur une trithérapie et quand elle est suivie, la mortalité est quasi nulle. Pour mener à bien ce suivi, il faudrait que ces enfants soient tous pris en charge dans des centres de références spécialisées avec des pédiatres à la fois très spécialisée dans le traitement de l'infection par le vih, mais aussi des équipes qui sont multidisciplinaires qui intègrent à ce traitement anti vih les aspects psychologiques et sociaux en contact avec les familles et les milieux associatifs....chez nous, il n'existe aucune logistique pédiatrique pour prendre en charge ces enfants... Le manque d'intérêt du gouvernement et certaines personnes du corps médical laisse à désirer
 
j

Je pense que au MAroc, la prevention HIV doit être une cause nationale!
Un moment donné j'ai voulu ecrire une lettre à Yasmina Badou pour lui dire que plusieurs sources confirment que une majotrité de marocains n ont pas utilisé de prsevatifs pendant au moins un de leur rapport sexuelle...

Il faut faire quelque chose sinon dans 10 ou 15 ans ca sera la catastrophe.... et ca coutera TRES cher a la société.... pck la tritherapie coute tres cher!!!
Mieux vaut investir quelques dizaines de millions de dirham maintenant pour la prevention ou des milliards de dirhams dans 20 ans pour la tri?

Pour les préservatifs, j'ai été témoin au port de casa d'un arrivage de plusieurs conteneurs de préservatifs. D'âpres ce qu'on m'avait expliqué, les préservatifs étaient destinés à plusieurs pharmacies du royaume. À Kech par exemple, plusieurs pharmacies participent au placement de distributeur de préservatifs sur leur façade. Malheureusement il existe un problème majeur au Maroc, en fait quand tu prends parti pour le préservatif, tu es automatiquement catalogué par nos chers compatriotes comme une personne qui encourage la débauche. C'est un peu comme si tu parles à une prostitué en l'encourageant de ne pas avoir de relation sans protection, selon eux, tu cautionnes la prostitution...

Pour atténuer cette problématique, il faut une politique authentique de prévention en y associant des spécialistes, associations, campagne télé mensuelle avec des débats auxquels participerons des médecins, associations, personnes sero+, ministre de la santé, ect. Il faut aussi multiplier les centres pour les personnes infectés par le virus, je pense entre autre dans le nord du Maroc où les personnes doivent souvent se rendre dans les villes comme Rabat ou Casablanca pour avoir un suivi convenable. Pour répondre à ta question sur le nombre, non je n’ai pas de chiffre exacte, mais ceux donnés par la ministre sont farfelu. La seule source en ma possession est celle de médecins sur le terrain qui ne peuvent que constater impuissant les statistiques non officielles des malades.
 
salam, concernant l'apprivisionnement en presevatif, il n y a aucun probleme.

Concernant leur vente, il n y a aucun problème. Dans quasi toutes les pharmaccies que j'ai pu visiter, il y a des preservatifs, et cela dans tout le Maroc.

Le problème est comme tu le dis dans ton deuxieme paragraphe evidemment celui de la diffusion de l'information claire et précise, une sensibilisation de la population par rapport aux modes de transmission de la maladie.
Vu les ravages de cette maladie, les gens qui s'opposent a ces campagne de preventions ne sont que des criminels.... et je pèse mes mots! .


Il y a des cellules de l'ALCS partout au Maroc mais leur portée a des limites. C'est comme tu le souligne dans les medias qu'il faut faire la prevention, comme par exemple des brochures a distribuer bdans tous les hopitaux, les pharmacies; faire des emissions specialisés avec des temoignage de gens dont on cacheaient le visage par exemple.... bref il y a bcp de choses a faire, j'ai bcp d'idées mais est ce réalisable?

La question que je me pose par exemple : est ce que Yasmina Badou est inconsciente de l'ampleur de la catastrophe qui va venir ou elle en est consciente mais elle ne peut pas agir en raisons des concervateurs comme le PJD et la presse concervatrice qui risque de la montrer comme un ministre qui encourage la debauche?


Pour les préservatifs, j'ai été témoin au port de casa d'un arrivage de plusieurs conteneurs de préservatifs. D'âpres ce qu'on m'avait expliqué, les préservatifs étaient destinés à plusieurs pharmacies du royaume. À Kech par exemple, plusieurs pharmacies participent au placement de distributeur de préservatifs sur leur façade. Malheureusement il existe un problème majeur au Maroc, en fait quand tu prends parti pour le préservatif, tu es automatiquement catalogué par nos chers compatriotes comme une personne qui encourage la débauche. C'est un peu comme si tu parles à une prostitué en l'encourageant de ne pas avoir de relation sans protection, selon eux, tu cautionnes la prostitution...

Pour atténuer cette problématique, il faut une politique authentique de prévention en y associant des spécialistes, associations, campagne télé mensuelle avec des débats auxquels participerons des médecins, associations, personnes sero+, ministre de la santé, ect. Il faut aussi multiplier les centres pour les personnes infectés par le virus, je pense entre autre dans le nord du Maroc où les personnes doivent souvent se rendre dans les villes comme Rabat ou Casablanca pour avoir un suivi convenable. Pour répondre à ta question sur le nombre, non je n’ai pas de chiffre exacte, mais ceux donnés par la ministre sont farfelu. La seule source en ma possession est celle de médecins sur le terrain qui ne peuvent que constater impuissant les statistiques non officielles des malades.
 
Pour les preservatifs, ca se fait depuis longtemps. Le ministère ne fait rien la dessus se sont les associations (ALCS, AMJCS, SMRLS, Ennakhil, Croix Rouge marocain...sans oublier les Assos musulmanes qui font aussi un travail remarquable en combninant religion et sensibilisation). Les centres de transfusion sanguine, Institut Pasteur et plus tard l'INH pour le depistage et suivi y avait meme un projet de soutien psy pour les victimes, mais le ministere n'appuie pas a chaque fois.

Faut noter que le Maroc est le 1er pays africain a avoir un depistage sentinel des MST (IST). et le premier a avoir une structure (non gouvernementale) organisée pour la sensibilisation. Un grand travail a été fait dans les différentes villes et villages ciblés (Ecoles, universités, hopitaux, trains, autocars, dans la Rue, la porte a porte, Bordels, hotels....etc) et ce depuis les années 90.
quand dans certains pays africains ce sont les gouvernements qui prennent en charge la publucité et la sensibilisation, Au Maroc ce sont les DONS des MAROCAINS EN premiers puis les financements étrangers.
Il ne faut pas Dramatiser la situation, Par chance notre région est à tres faible incidence de VIH.
Les cas déclarés sont minimes (moins de 400 cas par an) et plus de 65 % sont notifiés chez des gens à risque (Commerce du sex, partenaires d'étrangers, drogués ou homos) et plus de la moitié provient de l'étranger.
Y avait meme des cas de personnes provenant de Moyen Orient (L'affaire du khalijji à Agadir et Tanger).
Le plus grand travail reste à cibler lìndustrie du Sex et tourisme, surtout qu'on ouvre nos frontières à tout le monde et les jeunes marocains (filles ou garçons) ignorent le risque les guettant en échange de qlql centaines de DH.
J'ai assisté aussi à un Cas ou le conjoint voyageait en Europe et sa femme a était diagnostiquée séropositive ainsi que son enfant a la maternité d'avicenne.
Elle a pris la fuite et furieuse elle a juré de se venger en contaminant des gens innocents. La police l'a retracé après 11 jours.
Le point qu'Amine a abordé est très important, le soutien et l'insertion des séropositifs ainsi que leur Droit et ça c'Est làffaire des différents Ministères avant la société civile.
On ne peut rester que stupéfait dans un pays ou un employé du Minidtère de justice qui fut remercié quand il était dépisté positif. Que dire en cas d'une femme de chambre ??

Faut aussi savoir que la trithérapie est en grande majorité financée par des ONG internationales en finançant des associations.
 
Mais tu ne trouve pas que c'est un peu dommage que t'es partin pour le Canada? ....

En tant que journaliste, pourquoi tu rentres pas remplacer Boubker Jamai ?? :D
Laisses faire chacun a ses propres motivations, peut être que j'ao passé beaucoups plus de temps au Maroc que toi.
Parlons du sujet qui nous interesse
 
je ne comprend pas pk tu te braque, je suis née en Europe et je suis francophone....je n'ai jamais vécu au Maroc...

Mais toi t es née au MAroc, tu y a étudié, tu maitrise l'arabe, tu y a même debuté une carriere... je trouve ca dommage... surtout que dans le domaine du VIH tu dis que t as fait bcp de choses (creation de la premiere association, recherche specifique,....) je pense qu'ils avaient vraiment besoin de toi je trouve ca un peu dommage c 'est tout mais j'imagine qu'il y a des raisons objectives importantes qui ont motivé ton immigration vers le Canada.

j espere que tu ne vas pas te facher mais on ne peut pas comparer ma situation a la tienne. De un je suis née en Europe (je ne suis pas arabophone) et je ne connais pas le MAroc... Toi, tu y as étudié, travaillé, dans le domaine du VIH (tu es sans aucun doute un specialiste du VIH et il y en a pas bcp au MAroc). De plus, moi je ne suis qu'un bete journaliste... et des journalistes, ce n'est pas ca qui manque au MAroc...

Mais bon, j espere que tu collabores avec l'ALCS et le minstere de la santé vu ton passé...;)




En tant que journaliste, pourquoi tu rentres pas remplacer Boubker Jamai ??
Laisses faire chacun a ses propres motivations, peut être que j'ao passé beaucoups plus de temps au Maroc que toi.
Parlons du sujet qui nous interesse
 
je ne comprend pas pk tu te braque, je suis née en Europe et je suis francophone....je n'ai jamais vécu au Maroc...
...;)
ma question était abstraite pour te dire que tu n'a rien a foutre de ma vie personnelle.
Si tu veux savoir plus je suis aussi Fils d'immigré j'ai étudié en France et au Maroc, une installation au Maroc était un choix, j'ai aussi travaillé en France si tu veux savoir.
Aussi il y a beacoup de Zmagria qui choisissent de rentrer travailler et vivre au Maroc.
Bref on est tous fils de premeiere génération de zmagri. si tu ne maitrises pas l'Arabe c'est ton affaire personnelle, Saches aussi que j'ai vu des petits enfants à Lextreme Ouest Canadien qui sont parfaitement trilingues et maitrisent tres bien l'Arabe et ca fait chaud au coeur.

Oublies un peu les pseudo et parles de VIH/SIDA Notre sujet plus interessant.
Concernant la collaboration, Oui je le fais avec plaisir et j,en donne du temps sans avoir du retour. non seulement sur le SIDA mais sur autres sujets plus importants et d'actualité.
 
pas la peine de te facher...:D y a pas mort d homme! ;)


ma question était abstraite pour te dire que tu n'a rien a foutre de ma vie personnelle.
Si tu veux savoir plus je suis aussi Fils d'immigré j'ai étudié en France et au Maroc, une installation au Maroc était un choix, j'ai aussi travaillé en France si tu veux savoir.
Aussi il y a beacoup de Zmagria qui choisissent de rentrer travailler et vivre au Maroc.
Bref on est tous fils de premeiere génération de zmagri. si tu ne maitrises pas l'Arabe c'est ton affaire personnelle, Saches aussi que j'ai vu des petits enfants à Lextreme Ouest Canadien qui sont parfaitement trilingues et maitrisent tres bien l'Arabe et ca fait chaud au coeur.

Oublies un peu les pseudo et parles de VIH/SIDA Notre sujet plus interessant.
 
et on ose encore dire, que il n y a que quelques milliers de cas de seropo au Maroc...

Société - Afrique du Nord - Maroc - Prostitution - Sexualité
Maroc : 43% des prostituées n’utilisent pas de préservatifs
Interview du Dr Nadia Bezad, présidente déléguée de l’OPALS-Maroc

L’organisation Panafricaine de Lutte de lutte contre le Sida au Maroc, Opals-Maroc, a dévoilé lundi les résultats d’une étude réalisée auprès de 500 prostituées marocaines. Outre les conditions misérables dans lesquelles ces femmes vivent, on y apprend qu’elles sont très peu sensibilisées au problème crucial des infections sexuellement transmissibles alors qu’elles sont les plus exposées. Le Dr Nadia Bezad, présidente déléguée de l’OPALS-Maroc revient avec Afrik.com sur le chemin qu’il reste à parcourir en matière de prévention.

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vendredi 21 novembre 2008 / par Anissa Herrou
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Pauvreté, analphabétisme, exclusion sociale, l’étude dévoilée lundi par l’OPALS-Maroc met en lumière le visage actuel de la prostitution marocaine. Certaines révélations sont étonnantes comme la complicité occasionnelle des familles ou la surreprésentation de femmes diplômées dans la rue. L’étude menée sur 500 « travailleuses du sexe » dans sept villes du pays, Azrou, Khénifra, Béni Mellal, Meknès, Fès, Agadir et Rabat, est par ailleurs accablante sur l’ignorance des prostituées à propos des infections sexuellement transmissibles (IST). En 2007, 2,59% des prostituées marocaines étaient séropositives selon les chiffres du contrôle périodique. Créée en 1994, l’OPALS lutte contre le Sida et les IST à travers trois volets : la prévention, l’action communautaire et la prise en charge médicale et psychosociale des personnes atteintes. L’organisation dont le siège est à Rabat, dispose de seize sections dans le pays. Sa présidente déléguée, le Dr Nadia Bezad, diplômée en santé publique et médecin spécialisée en dermatologie-vénérologie, nous explique les enjeux de l’étude de l’OPALS et ce qu’il reste à faire pour endiguer les IST dans le royaume chérifien.

Afrik.com : En quoi l’étude de l’Opals-Maroc est-elle innovante par rapport aux précédentes enquêtes et pourquoi avoir choisi la région du Moyen-Atlas ?
Nadia Bezad : C’est la première fois qu’autant de « travailleuses du sexe » sont interrogées, 500 c’est un chiffre important quand même. L’OPALS est implantée dans la région du Moyen-Atlas depuis quelques années déjà, nous voulions comprendre un peu mieux la prostitution dans cette vaste région et notre impact sur celle-ci. L’étude a montré qu’il y avait une réelle méconnaissance du Sida dans cette zone. 40% des femmes interrogées ne sont pas informées des risques qu’elles courent et 43% d’entre elles n’utilisent pas de préservatifs lors de leurs rapports.

Afrik.com : L’étude montre que les prostituées qui souhaitent se protéger doivent fournir elles-mêmes le préservatif, cela a un prix. Le coût de la protection n’est-il pas un obstacle ?
Nadia Bezad : Le coût du préservatif est en effet beaucoup trop élevé. Trois préservatifs coûtent aujourd’hui au Maroc 20 dirhams. Il faudrait baisser le prix du préservatif à 1 dirham, c’est la première nécessité si l’on veut lutter contre les IST. En dehors de l’accessibilité économique, il y a le problème de l’accessibilité physique. Il n’y a pas de distributeurs automatiques dans la rue. On peut se procurer des préservatifs dans les pharmacies mais elles ferment le soir. La prostitution se déroule principalement la nuit et il n’y a plus rien d’ouvert.

Afrik.com : Quels sont les autres freins à la prévention des IST ?
Nadia Bezad : Il y a un problème de perception des maladies et en même temps un besoin d’informations. Nous avons eu le temps de parler avec les travailleuses du sexe lors de notre étude. Beaucoup refusent de faire un test de dépistage. Elles ont peur que leur anonymat ne soit pas respecté. Dans les petits villages, le regard des autres compte beaucoup. Elles ont besoin d’un package de services, d’un planning familial, d’un centre pour la grossesse avec des informations, etc.


suite article page suivante
 
Afrik.com : Qu’est-ce qui ne va pas dans la lutte nationale ou associative contre le sida ?
Nadia Bezad : Nous devons tous revoir notre stratégie de lutte. Les IST sont vraiment un fléau au Maroc. Il y a chaque année 600 000 nouvelles infections. Il faut lutter contre le Sida mais aussi contre les autres IST qui sont malheureusement encore moins connues. Nous avons besoin d’une autocritique constructive. 80% de ces IST sont transmises par voie sexuelle et la courbe ne cesse d’augmenter.

Afrik.com : Le manque d’informations sur le Sida et les IST est-il un problème de moyens ou de volonté politique ?
Nadia Bezad : Ce n’est pas un problème de moyens, l’argent doit être bien dépensé. Le Fonds mondial est là et il ne sert pas uniquement à la lutte contre le Sida. Il est temps de faire une pause pour voir où on en est pour mieux lutter à l’avenir.

Afrik.com : N’y-a-t-il pas un tabou dans la société marocaine qui empêche de parler du Sida et de la sexualité ?
Nadia Bezad : Ce tabou existait mais il a été cassé. On parle du Sida aujourd’hui à la télévision marocaine, mais trop ponctuellement. On en parle au moment de la journée mondiale de lutte contre le Sida, à diverses occasions mais ce n’est toujours pas suffisant. Il y a beaucoup d’affiches dans la rue, mais le Maroc est un pays où une grande partie de la population est analphabète et ne sait pas lire. Peu importe donc les affiches écrites en français dans les rues, elles n’ont aucun impact sur ces gens-là dans les zones rurales reculées. Elles touchent des minorités qui ont accès de toute façon à Internet et d’autres moyens d’information. Il faut des campagnes de sensibilisation plus appropriées.

Afrik.com : Les mentalités doivent-elles changer elles-aussi ?
Nadia Bezad : Il y a un problème de mentalité, en effet, et l’étude le montre. Les séropositifs sont rejetés régulièrement socialement même par les prostitués qui peuvent pourtant être contaminées elles-mêmes. Les gens ont peur du dépistage, il y a un blocage et c’est encore une fois un problème d‘infrastructure. Le blocage vient du fait que dans des petits villages, quand quelqu’un rentre dans un centre de dépistage, tout le monde le sait. Il faudrait des centres de santé ouverts et généraux.

Afrik.com : Qu’allez-vous faire de cette étude ? Va-t-elle être présentée aux pouvoir publics marocains ?
Nadia Bezad : Il y a déjà eu une réunion avec la presse lors de laquelle nous avons présenté les résultats de l’étude et une réunion avec les pouvoirs publics. Nous allons maintenant mettre en œuvre un plaidoyer pour le gouvernement et le ministère de la Santé. Aujourd’hui, les stratégies sont trop timides. Les programmes de la santé reproductive et de la femme doivent être accélérés. Nous discutons aussi beaucoup avec la société civile. Les stratégies de communication doivent être adaptées à la réalité marocaine et pas calquées sur les campagnes occidentales. Il faut aussi mettre en œuvre plus de structures et j’espère que cette étude servira à les mettre en place. L’Opals a aujourd’hui 17 centres de dépistage sur le territoire marocain, d’autres associations en ont créé également mais cela reste trop peu.

Consulter :
Opals-Maroc
 
Evolution "dramatique" du SIDA au Maroc

La présidente de l’Organisation panafricaine de lutte contre le SIDA (OPALS), Mme Nadia Bezad, a indiqué, mercredi à Rabat, que le SIDA connaît une évolution "dramatique" au Maroc.

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mercredi 23 novembre 2005 / par Panapress
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En août 2005, quelque 1.719 cas de SIDA ont été déclarés au Maroc, alors que 16.000 personnes sont porteuses du virus, a fait remarquer Mme Bezad.

"Il y a une tendance à l’accroissement du nombre d’infection à VIH", a-t-elle souligné précisant que le mode de transmission dominant reste dans plus de 70% des cas la voie hétérosexuelle.

"L’ignorance, la non-utilisation de préservatifs et bien d’autres facteurs sont à l’origine de l’évolution de cette maladie au Maroc avec comme principale cible les jeunes", a-t-elle affirmé, ajoutant que : "les femmes sont de plus en plus touchées pour des raisons biologiques, socio-économiques et juridiques".

Un traitement à 80 euros par mois

Abordant la question du traitement, Mme Bezad a souligné la nécessité d’établir une stratégie globale qui porte notamment sur "l’accès au traitement anti-retroviral" et "le soutien psychologique", en plus du volet social.

Elle a rappelé que le nombre de personnes sous traitement au Maroc est estimé à 700 patients, avant de préciser que la prise en charge des malades est assurée par les organismes des mutuelles pour les personnes ayant une couverture médicale et par le ministère de la Santé pour celles qui n’en bénéficient pas.

Le traitement avec les médicaments anti-retroviraux, qui coûtait auparavant environ 1.000 euros par mois, est passé à 80 euros par mois et par patient, grâce au développement des génériques et au soutien des ONG.

Créée en 1994, l’OPALS mène son action suivant une stratégie globale comprenant trois volets essentiels, à savoir la prévention, l’action communautaire et la prise en charge médicale et psychosociale des personnes atteintes des Infections sexuellement transmissibles et du SIDA.
 
"Pourtant, c’est un des facteurs déterminants d’après l’échantillonnage étudié. Une bonne partie de ces enfants s’est adonnée à la prostitution après avoir été violée et parfois par un des parents (...).

Côté protection, plus de 50% des enfants n’exigent pas de préservatif bien que 70% au moins de l’échantillonnage connaissent les risques de contamination par les MST (maladies sexuellement transmissibles) comme le sida. Pis encore, parmi ceux qui se protègent, plus de 23%, se disent prêts à oublier la protection si le client l’exige.
"
Badra BERRISSOULE

pour l article complet c''est ici http://www.afrik.com/article7486.html
 
La question que je me pose par exemple : est ce que Yasmina Badou est inconsciente de l'ampleur de la catastrophe qui va venir ou elle en est consciente mais elle ne peut pas agir en raisons des concervateurs comme le PJD et la presse concervatrice qui risque de la montrer comme un ministre qui encourage la debauche?

Inconsciente sûrement pas, mais je pense que certaine barrière l'empêche de mener à bien son combat. De toute façon, tant qu'on n'aura pas sensibilisé une partie de nos compatriotes à la compréhension et aux respects de cette maladie, tous les travaux menés à bien par les associations resteront en vain.
 
salam


le vih s'atrape t il lors d'une ********* si une des personne est seropo?


Si oui, quelles sont les risques? Sont ils les memes pour la fille qui fait la ********* et le mec qui la recoit?

Si oui, quels sont les facteurs aggravant?





Ps : Je connais la réponse. Je donnerai la réponse complète après un certains nombres d'interventions qui nous permettera de voir si les bladinautes ont une connaissance suffisante des risques de transmission lié a ce virus...
le virus hiv se transmet par voie sanguine et liquides corporels donc............si echanges de ceci alors oui risque de contamination.
 
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