l'épreuve du voile est peut être une épreuve à petit coefficient, le croyant qui veut son diplôme doit passer toute les épreuves sans en négliger aucune.
une croyante ne cherche pas a être reconnu par "ses pairs" comme étant vrai croyante, elle applique un commandement de Dieu qui fait partit des épreuves qui ouvrent les portes du paradis.
Actuellement, ce que je constate c'est que le foulard représente plus une appartenance à une communauté qu'un symbole religieux.
Le problème est qu'une grosse majorité de filles ou femmes qui se voilent se permettent par la suite de dénigrer celles qui ne le portent pas. A croire que le voile fait enfler la tête
Je déplore aussi le fait que beaucoup, comme toi, continuent à proclamer qu'il s'agit d'un commandement de Dieu, d'une obligation, alors qu'une simple lecture du Coran démontre que ce n'est pas vrai (et c'est pas la peine de me sortir le verset "qu'elles rabattent sur elles leurs grands voiles..." puisque ce mot "voile" n'a aucun rapport avec un quelconque foulard).
Si on revient sur le sujet de la pudeur, le port du voile dans le monde Occidental va à l'encontre de cela : une femme voilée se fera plus remarquer dans nos rues que dans un pays Musulman.
Pourtant la pudeur invite à la discrétion, à oeuvrer pour le bien sans que cela se sache, sans rien dire, sans se faire remarquer.
Hors, actuellement, ce voile fait office d'apparat dans le meilleur des cas et d'obligation (pas de Dieu mais de l'entourage) dans le pire des cas.
Ce n'est qu'une illusion qui fait croire à celles qui le portent qu'elles accèdent à un statut de sainteté, de "pure" (comme certaines en burqa le proclament).
Mais le verset que j'ai mis plus haut démontre que la pratique de l'Islam c'est avant tout se dévouer aux autres et ainsi, se dévouer à Dieu (merci d'ailleurs à Balivernes et mouslim596 pour leur soutien).
C'est pour cela que j'aime les textes du Coran, même si je ne suis pas Musulman, car il sont remplis de sagesse et d'amour.
Et si Dieu/Allah existe, son plus grand souhait ne peut être que de voir sa création vivre en harmonie, en tout fraternité.
Mais que lui importe de voir ses "enfants" prier pour leur nombril, pour leurs petits problèmes personnels, faire des pèlerinages ou encore se voiler la tête et le corps si leurs actes ne correspondent pas à cette recherche de fraternité et d'amour du prochain ?
Le voile n'est pas un diplôme ni un laisser passer pour la sainteté : le premier couillon venu est capable de mettre un tissu sur la tête et ce n'est pas pour autant qu'il deviendra un saint.
