Le Yémén se révolte

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Face à face à Sanaa

vendredi 25 novembre 2011, par La Rédaction

D’importants combats ont éclaté vendredi à Sanaa entre les forces de sécurité yéménites et une unité rebelle de l’armée qui soutient le mouvement de protestation contre le président Ali Abdallah Saleh.

Les heurts ont fait deux morts, un dans chaque camp, selon des responsables des troupes loyalistes.

Les combats opposent les forces de Sécurité centrale, commandées par un neveu du président Saleh, à la première division blindée de l’armée yéménite, dirigée par un général qui a fait défection pour rejoindre l’opposition en mars dernier.

http://www.aloufok.net/spip.php?article5951
 
Yémen : le président Saleh a décrété une amnistie générale, selon la TV d’Etat

lundi 28 novembre 2011, par La Rédaction

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, décrié par la rue pour la répression de la contestation populaire, a annoncé dimanche une amnistie générale, quatre jours après avoir signé un accord prévoyant son départ du pouvoir dans trois mois.

Une porte-parole de l’opposition a aussitôt dénié à M. Saleh le droit de décréter une telle amnistie au moment où les jeunes protestataires, qui campent dans la rue depuis février, appellent à des poursuites contre le chef de l’Etat pour la répression de la contestation qui a fait des centaines de morts.

"Le président de la république a décrété une amnistie générale pour tous ceux ayant commis des erreurs durant la crise", a rapporté la télévision d’Etat.

En sont exclus "ceux qui sont impliqués dans des crimes et dans l’attaque contre la mosquée du Palais présidentiel" le 3 juin dans laquelle M. Saleh et de hauts responsables ont été grièvement blessés, a ajouté la télévision.

http://www.aloufok.net/spip.php?article5973
 
Yémen : présidentielle anticipée le 21 février 2012

samedi 26 novembre 2011, par La Rédaction

Les électeurs yéménites ont été convoqués pour une présidentielle anticipée le 21 février 2012 en application d’un accord prévoyant le départ du président Ali Abdallah Saleh, indique un décret officiel publié samedi.

Le décret est signé du vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi auquel M. Saleh a transmis le pouvoir. La présidentielle était initialement prévue en 2013.

La date du 21 février 2012 coïncide avec la fin de la période de transition de 90 jours qui a commencé à la signature à Ryad le 23 novembre par le président Saleh du plan élaboré par les monarchies arabes du Golfe qui prévoit son départ contre l’immunité pour sa personne et ses proches.

M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, avait finalement accepté de signer ce plan après plus de dix mois d’un mouvement de contestation populaire réclamant son départ.

http://www.aloufok.net/spip.php?article5962
 
Yémen : la violence menace l’accord de transition politique

vendredi 2 décembre 2011, par La Rédaction

La violence sur le terrain au Yémen, avec la persistance des affrontements armés, menace l’application de l’accord sur une transition pacifique à la tête de l’Etat malgré quelques avancées politiques.

En vingt-quatre heures, pas moins de 17 personnes, dont une fillette, ont péri dans le bombardement d’unités de l’armée fidèles au président Ali Saleh de quartiers de Taëz, deuxième ville du pays, tenus par des opposants.

Les différents quartiers de la capitale Sanaa sont contrôlés par des forces rivales, dont des unités des forces de l’ordre commandées directement par des membres de la famille du président Saleh, contesté dans la rue depuis dix mois.

"Sans trêve, l’accord n’a aucun sens", reconnaît, dans une déclaration vendredi à l’AFP, le vice-ministre de l’Information Abdou Janadi, un fidèle de M. Saleh.

Et le Premier ministre désigné, Mohamed Basindawa, un ténor de l’opposition, a menacé de renoncer à former un gouvernement formé d’opposants et de fidèles du régime si les bombardements de Taëz ne cessent pas.

http://www.aloufok.net/spip.php?article6013
 
Yémen : un nouveau gouvernement pour une transition semée d’embûches

samedi 10 décembre 2011, par La Rédaction

Un gouvernement d’entente nationale a pris ses fonctions samedi pour gérer une difficile transition au Yémen où l’armée est divisée, al-Qaida bien implanté et l’économie au bord de l’effondrement après plus de 10 mois d’une contestation réclamant le départ du président Saleh.

Les membres du gouvernement, conduit par le chef de l’opposition Mohamed Basindawa, ont prêté serment au palais de la République à Sanaa devant le vice-président Abd Rabbo Mansour Saleh, en charge de la période intérimaire jusqu’au départ du président Ali Abdallah Saleh prévu en février.

Le gouvernement a été formé mercredi à parité entre l’opposition et le Congrès populaire général (CPG), qui était au pouvoir, en vertu d’un accord sur une sortie de crise, conclu le 23 novembre à Riyad.

Cet accord, initié par les monarchies du Golfe, a été obtenu après plusieurs mois de tractations, Ali Abdallah Saleh ayant longtemps refusé de céder à un large mouvement de contestation exigeant son départ après 33 ans au pouvoir.

Mais le gouvernement doit s’atteler à la difficile tâche de rétablir la sécurité, l’armée étant encore divisée après la dissidence du général Ali Mohsen al-Ahmar, commandant de la 1ère division blindée, qui a rallié en mars la contestation.

http://www.aloufok.net/spip.php?article6086
 
Al-Qaida prend le contrôle de la ville de Radah, au Yémen

Lundi 16 janvier 2012, par La Rédaction

Des combattants d’Al-Qaida ont pris le contrôle, lundi 16 janvier, de la ville de Radah, située à 130 km au sud-ouest de Sanaa, sans y rencontrer de résistance. Ils ont attaqué la prison centrale et libéré une centaine de détenus, dont des membres de leur organisation, après un accrochage avec l’armée, qui a perdu deux hommes, selon un responsable local et des sources tribales.

"Al-Qaida y est devenue la force dominante", a déclaré ce responsable de la province de Bayda, dont fait partie Radah. C’est la première fois que le réseau Al-Qaida, implanté dans le sud et l’est du Yémen, prend le contrôle d’une ville aussi proche de la capitale.

Ce responsable a indiqué que les forces gouvernementales s’étaient retirées vers leurs bases et que les combattants extrémistes les avaient remplacées aux barrages de contrôle de Radah. Ils ont également pris le contrôle du quartier général de la police.
Le réseau islamiste a mis à profit l’affaiblissement du pouvoir central à Sanaa – confronté depuis janvier à une révolte populaire contre le président Ali Abdallah Saleh – pour renforcer sa présence dans le sud et l’est du Yémen. Ses hommes contrôlent notamment Zinjibar, capitale de la province sudiste d’Abyane, et des localités de cette province et de celle de Chabwa.

http://www.aloufok.net/spip.php?article6433
 
Yémen : manifestation à Sanaa pour réclamer l’exécution du président Saleh


dimanche 22 janvier 2012, par La Rédaction

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Sanaa, réclamant l’exécution du président Ali Abdallah Saleh et protestant contre la loi lui accordant l’immunité.

"Il est de notre devoir d’exécuter le tyran", "le peuple yéménite a décidé, Saleh doit être exécuté", répétaient les manifestants partis de la place du Changement, où campent depuis près d’un an les protestataires réclamant le départ du chef de l’Etat.

Le Parlement yéménite a accordé samedi au président Saleh "l’immunité totale contre toute poursuite légale ou judiciaire".

Il a également entériné la candidature unique du vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi à l’élection présidentielle, prévue le 21 février dans ce pays secoué depuis un an par des troubles ayant fait des centaines de morts.

http://www.aloufok.net/spip.php?article6487
 
La tension monte dans le sud du Yémen à la veille de l’élection présidentielle

undi 20 février 2012, par La Rédaction

Les forces de sécurité étaient fortement mobilisées lundi dans le sud du Yémen, où la tension est montée d’un cran à la veille de l’élection présidentielle, boycottée par des militants sudistes. Aden, principale ville du sud, était quadrillée par les forces gouvernementales, déployées en force lundi, au lendemain de l’arrivée de renforts venus de Sanaa, dont des blindés, selon des habitants.

En milieu de matinée, un accrochage a opposé les forces gouvernementales et des hommes armés à Mansoura, un quartier de la ville, où des sudistes ont prévu un rassemblement de protestation contre l’élection, ont indiqué des témoins sans faire état de victimes. La police poursuivait, lundi, une campagne d’arrestations parmi les partisans armés du Mouvement sudiste qui "cherchent à empêcher, par la force, les électeurs d’aller voter" mardi, a déclaré un responsable des services de sécurité.

"Pour dissuader les électeurs, les sudistes ont propagé des rumeurs selon lesquelles mardi sera une journée de violences", a ajouté ce responsable, affirmant : "La situation est sous contrôle."

Mais les attaques contre les bureaux électoraux, qui se sont multipliées ces derniers jours, n’ont pas cessé : une roquette RPG a été ainsi tirée dimanche soir contre un centre électoral, sans faire de victime, à Khour Maksar, un quartier d’Aden, selon une source de sécurité.

http://www.aloufok.net/spip.php?article6750
 
Après des manifestations en Tunisie, en Algérie et en Egypte, des milliers de personnes se lèvent aujourd’hui contre le pouvoir au Yémen. L’opposition réclame le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Le président a été réélu en septembre 2006 pour un nouveau mandat de sept ans. Il serait maintenant question et ce malgré le refus de l’opposition, d’un projet d’amendement de la Constitution qui lui ouvrirait la porte vers la présidence à vie.

L'opposition accuse en outre le président Saleh, 68 ans, de planifier une transmission de la présidence à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée.

Le président tunisien « est parti après 20 ans, 30 ans au Yémen, ça suffit », scandaient les manifestants en référence au mouvement de contestation populaire tunisien qui a chassé le président Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans au pouvoir.

« Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir », répétaient-ils lors d'un rassemblement à l'appel de la « Rencontre commune », une coalition de l'opposition.

Selon un des organisateurs, ce sont quatre manifestations distinctes qui auront lieu au sein de la capitale yéménite aujourd’hui même.

rvnews.be

c'est facebook qui faut remercier , sans lui yaurais pas eu de revolution hein
 
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