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Naviguer sur internet, regarder des vidéos sans être envahis par la publicité, c’est possible depuis quelques années grâce à l’utilisation répandue de logiciels. Une situation qui inquiète les éditeurs de sites web et acteurs de la publicité dont la principale source de financement reste les réclames en ligne.
Le modèle économique actuel concernant le financement des sites internet est principalement dominé par le règne de la publicité. Un mode de financement lucratif pour les sites internet qui en échange d’une certaine somme d’argent hébergent la publicité émanant des différents annonceurs. On la retrouve sous forme de bannières publicitaires, "prerolls" (courts spots diffusés avant une vidéo) ou notifications dites "pop up".
Or, l’utilisation de logiciels bloqueurs de publicités, dont le plus connu reste "Adblock Plus", est de plus en plus répandue et inquiète les éditeurs de sites web ainsi que les acteurs de la publicité.
Facilement téléchargeables et gratuits, ces programmes équipent le navigateur internet et permettent de bloquer la publicité jugée, par l’internaute, trop envahissante et intempestive.
Une pratique qui se répand au niveau mondial puisque selon le rapport de PageFair et Adobe (septembre 2014) qui étudie le phénomène, ils seraient actuellement plus de 144 millions d’utilisateurs actifs à bloquer la publicité.
Un rêve pour les internautes mais qui vire au cauchemar pour les éditeurs de sites web. En France, une action en justice est même envisagée par les éditeurs de sites face à ces bloqueurs anti-pub.
Mais peut-on réellement empêcher les internautes d’utiliser ces logiciels ?
La liberté de l’utilisateur
"Internet est un outil, une plate-forme qui partage un nombre incommensurable d’informations. Il est à mon sens important que l’utilisateur soit capable de décider ce qu’il veut voir, recevoir, envoyer ou échanger. C’est son droit", déclare Frédéric Donck de l’organisation Internet Society.
"Que les sites internet utilisent la publicité pour survivre, c’est normal. Le problème survient lorsque ce modèle économique a un impact sur la liberté de l’utilisateur."
Rien n’est gratuit sur internet
"Lorsque vous utilisez un produit gratuitement sur internet, ça signifie que vous êtes le produit. Rien n’est gratuit sur internet. Qu'elles apparaissent sous forme de monétisation des données personnelles, d’abonnement ou de publicité, ces pratiques sont inévitables et font partie de l’économie internet."
"On finira par en venir à un système où l’utilisateur sera prêt à payer pour ne pas voir de publicités sur le site."
"Il y aura toujours quelque part dans le monde quelqu’un pour venir contrecarrer vos plans. La publicité est une parade des grandes entreprises pour gagner de l’argent grâce aux internautes. AdBlock, c’est une parade développée par les internautes pour déjouer le modèle économique des grandes entreprises. Internet reste une plate-forme ouverte à tous où l'utilisateur devient de plus en plus malin et où les entreprises doivent trouver des alternatives adaptées", conclut Frédéric Donck.
L’alternative de Google
Le géant Google vient de lancer une alternative à la publicité sur le web : elle s’appelle "Google Contributor" et permet en échange de quelques dollars d’être dispensé de publicité sur les sites web. Encore sous forme expérimentale, elle a été lancée sur une dizaine de sites aux États-Unis.
Reste que pour certains professionnels du secteur comme Sean Blanchfield, PDG de PageFair, trouver des alternatives au problème des Adblockers doit aussi conduire à une réflexion sur des formats de publicités moins intrusifs.
https://www.rtbf.be/info/medias/det...ontre-les-logiciels-anti-publicite?id=8498693
Naviguer sur internet, regarder des vidéos sans être envahis par la publicité, c’est possible depuis quelques années grâce à l’utilisation répandue de logiciels. Une situation qui inquiète les éditeurs de sites web et acteurs de la publicité dont la principale source de financement reste les réclames en ligne.
Le modèle économique actuel concernant le financement des sites internet est principalement dominé par le règne de la publicité. Un mode de financement lucratif pour les sites internet qui en échange d’une certaine somme d’argent hébergent la publicité émanant des différents annonceurs. On la retrouve sous forme de bannières publicitaires, "prerolls" (courts spots diffusés avant une vidéo) ou notifications dites "pop up".
Or, l’utilisation de logiciels bloqueurs de publicités, dont le plus connu reste "Adblock Plus", est de plus en plus répandue et inquiète les éditeurs de sites web ainsi que les acteurs de la publicité.
Facilement téléchargeables et gratuits, ces programmes équipent le navigateur internet et permettent de bloquer la publicité jugée, par l’internaute, trop envahissante et intempestive.
Une pratique qui se répand au niveau mondial puisque selon le rapport de PageFair et Adobe (septembre 2014) qui étudie le phénomène, ils seraient actuellement plus de 144 millions d’utilisateurs actifs à bloquer la publicité.
Un rêve pour les internautes mais qui vire au cauchemar pour les éditeurs de sites web. En France, une action en justice est même envisagée par les éditeurs de sites face à ces bloqueurs anti-pub.
Mais peut-on réellement empêcher les internautes d’utiliser ces logiciels ?
La liberté de l’utilisateur
"Internet est un outil, une plate-forme qui partage un nombre incommensurable d’informations. Il est à mon sens important que l’utilisateur soit capable de décider ce qu’il veut voir, recevoir, envoyer ou échanger. C’est son droit", déclare Frédéric Donck de l’organisation Internet Society.
"Que les sites internet utilisent la publicité pour survivre, c’est normal. Le problème survient lorsque ce modèle économique a un impact sur la liberté de l’utilisateur."
Rien n’est gratuit sur internet
"Lorsque vous utilisez un produit gratuitement sur internet, ça signifie que vous êtes le produit. Rien n’est gratuit sur internet. Qu'elles apparaissent sous forme de monétisation des données personnelles, d’abonnement ou de publicité, ces pratiques sont inévitables et font partie de l’économie internet."
"On finira par en venir à un système où l’utilisateur sera prêt à payer pour ne pas voir de publicités sur le site."
"Il y aura toujours quelque part dans le monde quelqu’un pour venir contrecarrer vos plans. La publicité est une parade des grandes entreprises pour gagner de l’argent grâce aux internautes. AdBlock, c’est une parade développée par les internautes pour déjouer le modèle économique des grandes entreprises. Internet reste une plate-forme ouverte à tous où l'utilisateur devient de plus en plus malin et où les entreprises doivent trouver des alternatives adaptées", conclut Frédéric Donck.
L’alternative de Google
Le géant Google vient de lancer une alternative à la publicité sur le web : elle s’appelle "Google Contributor" et permet en échange de quelques dollars d’être dispensé de publicité sur les sites web. Encore sous forme expérimentale, elle a été lancée sur une dizaine de sites aux États-Unis.
Reste que pour certains professionnels du secteur comme Sean Blanchfield, PDG de PageFair, trouver des alternatives au problème des Adblockers doit aussi conduire à une réflexion sur des formats de publicités moins intrusifs.
https://www.rtbf.be/info/medias/det...ontre-les-logiciels-anti-publicite?id=8498693