Je n'avais pas voulu alourdir mon intervention
Pour la télépathie, l'existence d'un électroencéphalogramme non plat, témoigne de l'émission d'ondes, de là en déduire une possible transmission naturelle à distance, une réception et un traitement qui restituerait le contenu initial, directement et sans passer par un autre canal matériel, est une utopie.
Sachant que cette hypothèse d'existence de transmission à distance remet en question la loi du moindre effort, connue sous le nom de principe de Maupertuis ou de Fermat que la nature semble respecter (mini-max ou extrémums). Autrement dit, si une telle possibilité existait, la nature l'aurait déjà exploité.
Comment comprendre alors, tant d'efforts millénaires, pour traduire des impressions en expressions porteuses d'impressions potentielles à distance, en utilisant des canaux amplificateurs, des supports (milieu ou vide), des signaux codés et codant de l'oralité parole/audition//geste-écriture-lecture/vision et des protocoles apprentissages de langues (décodage, mise en place de lexiques et matrices linguistiques vocable/mot, orthographe, grammaire, syntaxe, logique propositionnelle etc) pour atteindre les concepts et reconstruire le sens.
La "nature" est parcimonieuse en terme d'énergie et si la télépathie naturelle aurait pu avoir quelque intérêt ou faisabilité pour elle, nos bibliothèques, médiathèques et écoles seraient vides.
Je suis au courant des études en cours, qui couvrent plusieurs champs des prothèses intelligentes : bras artificiels, contournement d'une section de moelle épinière endommagée (tétraplégiques), à l'assistance d'aveugles, au casque des pilotes de combat, voir ordinateurs neuronaux, puces implantées, systèmes experts etc ..
On peut rêver et espérer un monde où l'on pourra apprendre en se branchant et en dormant ...