L'état marocain est anti-amazigh

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Tu nie l'arabisation massive des zénètes ?


si tu parles des zenetes en general au cours de l'histoire
oui ils ont ete arabisés massivement

Oran Tlemsen et l'ouest algerien etaient tous berberes zenetes
maintenant tous arabisés

si tu parles des zenetes du Maroc Oriental
l'arabisation est recente

les plus de 30 ans savent tres bien parler amazighs
les moins de 30 ans timidement:D
 
si tu parles des zenetes en general au cours de l'histoire
oui ils ont ete arabisés massivement
Oui

Oran Tlemsen et l'ouest algerien etaient tous berberes zenetes maintenant tous arabisés
Les Ghocel, Djaouna, Kharadj, Angad, Hameïan, Souaïd, Beni Amer, Flita, Djaoutha, Moudjaher, Attaf, Kibla etc descendent surtout des Zughba, Ibn Khaldoun les cite dans la généalogie des Banu Hilal lorsqu'ils se sont installés.
 
Au Maroc, les amazighs sont aussi marocains que les arabes pour moi. :D


Sauf qu'en Arabie saoudite ils se sentent arabe et parlent arabe et pas autre chose alors qu'en Afrique du Nord les gens se sentent surtout arabe et parlent surtout l'arabe, bizarre pour une vaste région qui est censé être amazigh et il n'est pas rare de voir quelqu'un ignorer l'existence même des amazighs, notamment en Occident.

Comment Tamazgha peut être amazigh alors que seuls les habitants des zones linguistiques amazighs (Rif, Kabylie, Siwa) se sentent amazighs et parlent amazigh ? c'est un peu compliquée...


On tourne en rond! Pour toi Tamazgha est arabe parcequ'il y'en a qui se sont inventé une identité arabe.
Pour moi Tamazgha est la terre Amazigh avant et après l'arrivée de Oqba l'ordure.
La lutte continue, et le fossé se creuse et s'élargit de plus en plus entre nous.
Leyla tov!
 
On tourne en rond! Pour toi Tamazgha est arabe
Je dit au contraire que l'Afrique du Nord est une appellation neutre plus approprié que Almaghreeb ou Tamazgha.

parcequ'il y'en a qui se sont inventé une identité arabe.
Tu fais références aux amazighs arabisés ?

Pour moi Tamazgha est la terre Amazigh avant et après l'arrivée de Oqba l'ordure.

La lutte continue, et le fossé se creuse et s'élargit de plus en plus entre nous.
La vérité est que l'immense partie des marocains se moque d'être arabe ou amazighs, la plupart ne savent même pas d'où ils viennent donc ils s'inventent soit une lignée arabe par prétexte qu'ils parlent arabe ou ils se réclament idrisside. La vérité est aussi que les marocains se réclament d'abord marocain et que le conflit arabo-amazigh n'existe pas au Maroc mais l'Algérie aimerait l'importé car ça serait une bonne manière de nous nuire. Les amazighs n'avaient cas faire de l'amazigh une langue d'enseignement au lieu d'opté pour l'arabe, vous ne pouvez en vouloir qu'à vos ancêtres, sans eux ont ne serait même pas la d'ailleurs, nous, simples bédouins pillard vivant du lait de chamelle!

Erev tov
 
Avant et pendant l'époque coloniale, les marocains se considéraient-ils comme amazighs? avant et pendant l'époque coloniale, la langue que les marocains utilisaient était-elle l'amazigh? avant et pendant l'époque coloniale, les marocains considéraient-ils qu'ils n'avaient aucun lien avant le Moyen-Orient?

la langue arabe n'a pas été imposée, relisez l'histoire, la vrai histoire, pas celle des berbéristes qui veulent refaire un monde qui leur plaît sur Internet!

La langue amazigh n'était qu'une langue dialectale avant notre venue, il n'y avait pas d'écoles en Afrique du Nord, les Arabes ont apporté les écoles et l'enseignement à toujours été en arabes jusqu'à la colonisation française et personne n'a pensé a faire de l'amazigh une langue d'enseignement avant la dernière moitié du 20ème siècle, tu aurais pu dire que la religion a joué en faveur de la langue arabe dans l'enseignement s'il y avait un enseignement postérieur en amazigh or il n'y avait aucun mais aucun enseignement de la sorte, et la religion et plus tard les sciences ont rendu cette langue la plus puissante du monde pendant plusieurs siècles et c'est un fait.

Laissons les sentiments de côté, si il y a deux choses qui ne peuvent pas s'assembler, c'est la réalité et le sentiment, car si on penche seulement vers un seule moyen, celui qui plaise à notre ego, on n'en tirera que la fiction!

Bref, les arabes n'ont pas imposé l'arabe, l'arabe étant de loin meilleure que l'amazigh, les amazighs ont opté pour l'arabe comme d'autres peuples plus ou moins arabisés ont opté pour l'arabe. Voilà.
 
Oui


Les Ghocel, Djaouna, Kharadj, Angad, Hameïan, Souaïd, Beni Amer, Flita, Djaoutha, Moudjaher, Attaf, Kibla etc descendent surtout des Zughba, Ibn Khaldoun les cite dans la généalogie des Banu Hilal lorsqu'ils se sont installés.

Tu cites ibn khaldoun comme un prêtre cite l'Évangile

Tu n'as pas d'autres sources?
On va pas se gaver que des écrits de ce mec la

Si ça se trouve il a écrit des mensonges pour nuire aux autochtones

A son époque il fallait bien séduire ses lecteurs qui étaient des colons arabes

Comme on dit : les vainqueurs écrivent l'histoire







Surtout que nous savons que dans l'ouest Algérien la langue amazighe était vivement parlée jusqu'à la fin du 19 ème siècle
 
Bref, les arabes n'ont pas imposé l'arabe, l'arabe étant de loin meilleure que l'amazigh, les amazighs ont opté pour l'arabe comme d'autres peuples plus ou moins arabisés ont opté pour l'arabe. Voilà.


En quoi l'arabe est meilleure que l'amazigh?
C'est du chauvinisme

Dans ma famille quand je parle arabe on me regarde comme un étranger

Eux les amazighs considèrent tamazight comme la langue la plus pure et la plus noble

Le fait de parler arabe est en quelque sorte etre vendu

Les amazigh n'ont pas choisi l'arabe
C'est faux

Tu sembles méconnaitre les amazighs

Les amazighs détestent la langue arabe
 
La langue arabe est une langue importante et la religion et après les sciences ont rendu cette langue la plus puissante du monde pendant plusieurs siècles, elle à influencé énormément de langues et à des millions de locuteurs dont une partie des amazighs. Est-ce que les dialectes amazighs, parlé par 45 millions, est comparable à l'arabe ?

Observez par vous même...
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/99/Dispersión_lengua_árabe.png

Chez vous votre langue est minoritaire, chez vous vous êtes minoritaires (ethniquement parlant) et vous êtes considéré "arabe" même si vous ne l'êtes pas parce que vous vivez en Afrique du Nord.

"Réalité" et "sentiment" c'est pas possible, l'un empêche l'autre!

Si vous êtes intégralement chez vous, ça devrait être le contraire non ? acceptez la réalité.
 
Tu cites ibn khaldoun comme un prêtre cite l'Évangile
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/64/Geographie_linguistique_au_Maroc.PNG

Il cite les régions où les bédouins se sont installés –Tamesna, Azghar, Habt– et la carte linguistique confirme ça, les zones arabes sont celles des (parlers hilaliens), les zones arabisés (parlers non-hilaliens) et les zones amazighs resté intacte.

Tu n'as pas d'autres sources?
https://histoireislamique.wordpress.com/2014/04/20/arabisation-et-tribus-arabes-du-constantinois/
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104729j/f451.image

On va pas se gaver que des écrits de ce mec la
La faits lui donnent raison!

Si ça se trouve il a écrit des mensonges pour nuire aux autochtones ... A son époque il fallait bien séduire ses lecteurs
Les oranais sont des menteurs ? ils ne savent pas d'où ils viennent ? si un oranais dit qu'il est des beni 3amer, il ment ? parce que cette réalité déplait aux berbéristes ? c'est pas grave, c'est la réalité.

qui étaient des colons arabes
:D:D
 
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/64/Geographie_linguistique_au_Maroc.PNG

Il cite les régions où les bédouins se sont installés –Tamesna, Azghar, Habt– et la carte linguistique confirme ça, les zones arabes sont celles des (parlers hilaliens), les zones arabisés (parlers non-hilaliens) et les zones amazighs resté intacte.


https://histoireislamique.wordpress.com/2014/04/20/arabisation-et-tribus-arabes-du-constantinois/
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104729j/f451.image


La faits lui donnent raison!


Les oranais sont des menteurs ? ils ne savent pas d'où ils viennent ? si un oranais dit qu'il est des beni 3amer, il ment ? parce que cette réalité déplait aux berbéristes ? c'est pas grave, c'est la réalité.


:D:D

Tes documents parlent de tribus de l’Est Algerien (Constantine, Skikda, Annaba)

Les bani 3amer que tu cite sont des amazigh

Dans le Maroc Oriental il y’a aussi des bani 3amer et ils parlent 100% amazigh avec tres peu de mots arabes

Et ils nous ressemblent culturellement et linguistiquement

Leur vrai nom n’est pas bani 3amer

Leur nom a été arabisé par le makhzen et l’etat algerien pour nuire au peuple amazigh

Beaucoup de tribus amazighs ont vus leurs noms arabisés

Les oranais et tlemceniens sont des amazighs 100%
 
Les bani 3amer que tu cite sont des amazigh
« Les Béni Amer, qui occupaient en 1830 une vaste zone située au sud de la Sebkha d'Oran, englobant leTessala et les plaines d'Aïn Temouchent et de la Mekerra, étaient Algériens depuis le XIIe siècle. Rameau des Arabes zoghbiens, ils avaient quitté le désert égyptien sur l'injonction des Fatimides pour participer à la grande migration des Béni Hillal qui allait submerger peu à peu tout le Maghreb. On peut suivre leur cheminement d'est en ouest : Tripolitaine, 1050; Ifrikyia, 1055. Il leur faudra plus de deux siècles pour atteindre le sud oranais. Au début du XIIIe siècle on les trouve, en compagnie d'autres Arabes, les Béni Yazid, nomadisant du Mzab en hiver, au Hamza en été, sans dépasser à l'ouest le Nahr Ouassel et à l'est le Zahrez . Ils sont alors formés de trois grands groupes : Béni Yacoub, Béni Yazid et Chaffaï.

Le glissement vers l'ouest se poursuit et ils se fixent un temps autour du Djebel Amour au milieu d'une confédération nomade berbère, d'origine zenata, les Béni Badin.
vers le milieu du XIIIe siècle, Yarmoracen, le chef des Abd el Wadides, fait appel aux Béni Amer qu'il connaît bien. Il les installe dans le «désert de Tlemcen», probablement dans la région dite des Angad. Pendant une trentaine d'années la confédération va servir assez loyalement Yarmoracen. Les guerriers rejoignent les contingents Abd el Wadides lors des expéditions guerrières ou aident à la levée de l'impôt, tandis que le reste des tribus nomadise au sud des hauts-plateaux, poussant parfois des pointes vers la plaine du Hamza où les Béni Amer ont conservé des attaches.

Il semble que Yarmoracen se soit bien gardé de leur assigner des terres dans le tell, soit sous forme d'iq'ta, sorte de fiefs accordés aux chefs, soit autrement. Et même son pouvoir s'étant, sinon consolidé, du moins raffermi, il n'hésita pas, vers la fin de son règne, à mettre fin à l'alliance jugée trop dangereuse avec les Béni Amer. Une partie de ceux-ci, les Béni Yacoub, fut contrainte de regagner le Hamza. Les autres, groupés autour des Béni Hamid retournèrent au désert.

Mais ce refus d'utiliser les Arabes diminuait aussi la force du makhzen Abd el- Wadide et le successeur de Yarmoracen se vit bloqué huit années durant, dans Tlemcen (1297-1304) par le Mérinide. .
Ce siège allait matérialiser la division en deux çofs des Béni Amer jusque là relativement unis. En effet les Béni Yacoub qui n'avaient pas oublié les mauvais procédés d'Yarmoracen à leur égard, firent des offres de service à l'assiégeant. Les Abd el Wadides ne purent dans ces conditions que recourir, pour survivre, à l'appui du çof Béni Amer opposé aux Béni Yacoub, à savoir les Béni Hamid.
Pendant toute la première moitié du XIVe siècle, ces deux tribus sœurs ne cesseront de se combattre pour le compte d'autrui. On aurait tort cependant de croire que cette guerre intestine ait affaibli l'ensemble des Béni Amer, au contraire. Chaque parti fait chèrement payer son concours et les changements de camps qui ponctuent les années sont toujours profitables. Après la prise de TIemcen en 1337, la quasi totalité de la confédération se retrouve sous la bannière des Béni Merin, à l'exception du cheikh Chiger et de ses proches, dont la fidélité aux Abd el Wadides sera tenue à l'époque pour une sorte d'excentricité. En revanche, après le désastre de Kairouan (1348) subi par l'armée mérinide, les Béni Amer se regroupent dans le makhzen abd el wadide, à l'exception d'une fraction de Béni Yacoub trop compromise; quatre ans après (1352), les Mérinides prennent leur revanche et Chiger, resté seul fidèle, doit fuir dans le désert.

Mais à partir de 1359, le rôle essentiel qu'ils vont jouer dans le rétablissement d'Abou Hamou Moussa II sur le trône de TIemcen et dans l'écrasement de la révolte d'Abou Zian de 1365, leur livrera tout le plat pays : «Dès lors, la puissance des Arabes se fit sentir de nouveau... s'étant établis dans les parties du tell que le gouvernement zenatien ne pouvait plus défendre, ils entrèrent dans le Maghreb central par tous les défilés que l'on avait laissés sans garde et s'avancèrent dans l'intérieur de la province, mais graduellement, lentement, comme l'ombre que projette le soleil... » (17). Les Béni Amer pour leur part, occuperont alors la plaine de la M'leta jusqu'aux abords d'Oran et le Tessala. Seules Souk El Mitou et Mazouna leur échappent : «Du reste son gouvernement (du sultan Abou Hamou) abandonna aux Béni Amer tout le plat pays et il s'en fallut de bien peu qu'ils ne s'emparassent aussi des grandes villes » (18).
Pendant toute cette période, les tribus Béni Amer vivent en complète indépendance. L'investiture que le sultan de Tlemcen accorde à leurs cheikhs, qui sont aussi chefs des contingents du makhzen, n'est qu'une formalité protocolaire, quoiqu'elle lui permette de s'immiscer dans les querelles intertribales. Cette investiture s'accompagne de la délivrance ou de la confirmation des iq'ta.
Il semble qu'à partir de ce moment les contingents Béni Amer se soient presque entièrement substitués aux contingents Abd el Wadides dans le contrôle et la défense des provinces. »

(17) Ibn Khaldoun, op. cit., t. 1, p. 100.
(18) Ibn Khaldoun, op. cit., 1. 1, p. 101 .
 

Pièces jointes

  • Béni Amer.jpg
    Béni Amer.jpg
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Meme aujourd’hui les français sont nuls et ne differencient même pas un turc d’un arabe
L'arabité est politique culturelle génétique et un amazigh qui parle arabe est culturellement aussi arabe qu'un arabe de sang.

Ce sont les français qui ont decidés qui est arabe qui est amazigh ? mdr:D
Non, par contre c'est les amazighs qui décident de qui est arabe et qui est amazigh :)
 
« Les Béni Amer, qui occupaient en 1830 une vaste zone située au sud de la Sebkha d'Oran, englobant leTessala et les plaines d'Aïn Temouchent et de la Mekerra, étaient Algériens depuis le XIIe siècle. Rameau des Arabes zoghbiens, ils avaient quitté le désert égyptien sur l'injonction des Fatimides pour participer à la grande migration des Béni Hillal qui allait submerger peu à peu tout le Maghreb. On peut suivre leur cheminement d'est en ouest : Tripolitaine, 1050; Ifrikyia, 1055. Il leur faudra plus de deux siècles pour atteindre le sud oranais. Au début du XIIIe siècle on les trouve, en compagnie d'autres Arabes, les Béni Yazid, nomadisant du Mzab en hiver, au Hamza en été, sans dépasser à l'ouest le Nahr Ouassel et à l'est le Zahrez . Ils sont alors formés de trois grands groupes : Béni Yacoub, Béni Yazid et Chaffaï.

Le glissement vers l'ouest se poursuit et ils se fixent un temps autour du Djebel Amour au milieu d'une confédération nomade berbère, d'origine zenata, les Béni Badin.
vers le milieu du XIIIe siècle, Yarmoracen, le chef des Abd el Wadides, fait appel aux Béni Amer qu'il connaît bien. Il les installe dans le «désert de Tlemcen», probablement dans la région dite des Angad. Pendant une trentaine d'années la confédération va servir assez loyalement Yarmoracen. Les guerriers rejoignent les contingents Abd el Wadides lors des expéditions guerrières ou aident à la levée de l'impôt, tandis que le reste des tribus nomadise au sud des hauts-plateaux, poussant parfois des pointes vers la plaine du Hamza où les Béni Amer ont conservé des attaches.

Il semble que Yarmoracen se soit bien gardé de leur assigner des terres dans le tell, soit sous forme d'iq'ta, sorte de fiefs accordés aux chefs, soit autrement. Et même son pouvoir s'étant, sinon consolidé, du moins raffermi, il n'hésita pas, vers la fin de son règne, à mettre fin à l'alliance jugée trop dangereuse avec les Béni Amer. Une partie de ceux-ci, les Béni Yacoub, fut contrainte de regagner le Hamza. Les autres, groupés autour des Béni Hamid retournèrent au désert.

Mais ce refus d'utiliser les Arabes diminuait aussi la force du makhzen Abd el- Wadide et le successeur de Yarmoracen se vit bloqué huit années durant, dans Tlemcen (1297-1304) par le Mérinide. .
Ce siège allait matérialiser la division en deux çofs des Béni Amer jusque là relativement unis. En effet les Béni Yacoub qui n'avaient pas oublié les mauvais procédés d'Yarmoracen à leur égard, firent des offres de service à l'assiégeant. Les Abd el Wadides ne purent dans ces conditions que recourir, pour survivre, à l'appui du çof Béni Amer opposé aux Béni Yacoub, à savoir les Béni Hamid.
Pendant toute la première moitié du XIVe siècle, ces deux tribus sœurs ne cesseront de se combattre pour le compte d'autrui. On aurait tort cependant de croire que cette guerre intestine ait affaibli l'ensemble des Béni Amer, au contraire. Chaque parti fait chèrement payer son concours et les changements de camps qui ponctuent les années sont toujours profitables. Après la prise de TIemcen en 1337, la quasi totalité de la confédération se retrouve sous la bannière des Béni Merin, à l'exception du cheikh Chiger et de ses proches, dont la fidélité aux Abd el Wadides sera tenue à l'époque pour une sorte d'excentricité. En revanche, après le désastre de Kairouan (1348) subi par l'armée mérinide, les Béni Amer se regroupent dans le makhzen abd el wadide, à l'exception d'une fraction de Béni Yacoub trop compromise; quatre ans après (1352), les Mérinides prennent leur revanche et Chiger, resté seul fidèle, doit fuir dans le désert.

Mais à partir de 1359, le rôle essentiel qu'ils vont jouer dans le rétablissement d'Abou Hamou Moussa II sur le trône de TIemcen et dans l'écrasement de la révolte d'Abou Zian de 1365, leur livrera tout le plat pays : «Dès lors, la puissance des Arabes se fit sentir de nouveau... s'étant établis dans les parties du tell que le gouvernement zenatien ne pouvait plus défendre, ils entrèrent dans le Maghreb central par tous les défilés que l'on avait laissés sans garde et s'avancèrent dans l'intérieur de la province, mais graduellement, lentement, comme l'ombre que projette le soleil... » (17). Les Béni Amer pour leur part, occuperont alors la plaine de la M'leta jusqu'aux abords d'Oran et le Tessala. Seules Souk El Mitou et Mazouna leur échappent : «Du reste son gouvernement (du sultan Abou Hamou) abandonna aux Béni Amer tout le plat pays et il s'en fallut de bien peu qu'ils ne s'emparassent aussi des grandes villes » (18).
Pendant toute cette période, les tribus Béni Amer vivent en complète indépendance. L'investiture que le sultan de Tlemcen accorde à leurs cheikhs, qui sont aussi chefs des contingents du makhzen, n'est qu'une formalité protocolaire, quoiqu'elle lui permette de s'immiscer dans les querelles intertribales. Cette investiture s'accompagne de la délivrance ou de la confirmation des iq'ta.
Il semble qu'à partir de ce moment les contingents Béni Amer se soient presque entièrement substitués aux contingents Abd el Wadides dans le contrôle et la défense des provinces. »

(17) Ibn Khaldoun, op. cit., t. 1, p. 100.
(18) Ibn Khaldoun, op. cit., 1. 1, p. 101 .


bon je n'ai pas lu c'est trop long
peut etre ce soir a tete reposé

mais ta source unique est toujours ibn khaldoun:D

dans ce cas si toi et ibn khaldoun avaient raison
c'est que je suis arabe
 
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