L'inutilité de prouver Dieu

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Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da quebrada
VIB
Dans le fond, il est inutile d'essayer de prouver Dieu. Même si on pouvait prouver l'existence d'un être suprême, d'un «designer intelligent», d'une cause première, ou ce genre de choses, que voulez-vous qu'on fasse de ce savoir?

Cela est une belle pièce dans un système de philosophie, comme chez Aristote, Descartes ou Hegel, mais au fond, ça n'a pas d'impact direct sur la manière de concevoir l'existence humaine et ça n'affecte pas mes choix au quotidien.

Les «preuves» de Dieu, si elles étaient possibles, ne conduiraient qu'à un déisme fade, et non à un Dieu qui se révèle à l'humanité, qui envoie des prophètes et qui s'incarne. Or c'est seulement à partir d'une révélation divine que l'existence de Dieu commence à prendre un sens pour nous.
 
De toute manière, après Kant, on ne peut plus faire de théologie naturelle.

Les arguments de la cause première sont basés sur le principe de causalité, mais ce principe appartient avant tout à la faculté de connaître en tant qu'elle structure l'information sensorielle en un tout intelligible. Autrement dit, le principe de causalité est subjectif, il n'est pas tiré de l'objet, mais est constitutif du sujet connaissant. Or, il n'y a aucune garantie que ce principe corresponde au monde réel dans son ensemble, en plus de la petite partie qui nous est accessible.

D'un point de vue évolutionniste, le principe de causalité fait partie de notre cerveau de primate, qui a évolué pour résoudre des problèmes très concrets et prosaïques sur cette planète. Des problèmes avant tout de nature sociale et non philosophique. Penser que le cerveau humain est fait pour la philosophie est une grave erreur. D'ailleurs on peut s'en rendre compte a posteriori en observant la variété infinie des idées philosophiques dans l'histoire. La plupart au moins sont fausses, ce qui témoigne du manque de lucidité des humains...
 
De toute manière, après Kant, on ne peut plus faire de théologie naturelle.

Les arguments de la cause première sont basés sur le principe de causalité, mais ce principe appartient avant tout à la faculté de connaître en tant qu'elle structure l'information sensorielle en un tout intelligible. Autrement dit, le principe de causalité est subjectif, il n'est pas tiré de l'objet, mais est constitutif du sujet connaissant. Or, il n'y a aucune garantie que ce principe corresponde au monde réel dans son ensemble, en plus de la petite partie qui nous est accessible.

D'un point de vue évolutionniste, le principe de causalité fait partie de notre cerveau de primate, qui a évolué pour résoudre des problèmes très concrets et prosaïques sur cette planète. Des problèmes avant tout de nature sociale et non philosophique. Penser que le cerveau humain est fait pour la philosophie est une grave erreur. D'ailleurs on peut s'en rendre compte a posteriori en observant la variété infinie des idées philosophiques dans l'histoire. La plupart au moins sont fausses, ce qui témoigne du manque de lucidité des humains...


Il n'y a rien qui Lui soit semblable.

Il n'y a rien qui puisse le réduire à l'impuissance.

Il n'y a d'autre dieu que Lui.

Il est Ancien ( Qadim ) sans commencement, Continuel ( Qa'im ) sans fin.
 
De toute manière, après Kant, on ne peut plus faire de théologie naturelle.

Les arguments de la cause première sont basés sur le principe de causalité, mais ce principe appartient avant tout à la faculté de connaître en tant qu'elle structure l'information sensorielle en un tout intelligible. Autrement dit, le principe de causalité est subjectif, il n'est pas tiré de l'objet, mais est constitutif du sujet connaissant. Or, il n'y a aucune garantie que ce principe corresponde au monde réel dans son ensemble, en plus de la petite partie qui nous est accessible.

D'un point de vue évolutionniste, le principe de causalité fait partie de notre cerveau de primate, qui a évolué pour résoudre des problèmes très concrets et prosaïques sur cette planète. Des problèmes avant tout de nature sociale et non philosophique. Penser que le cerveau humain est fait pour la philosophie est une grave erreur. D'ailleurs on peut s'en rendre compte a posteriori en observant la variété infinie des idées philosophiques dans l'histoire. La plupart au moins sont fausses, ce qui témoigne du manque de lucidité des humains...

Il ne périt, ni ne disparaît.

Il ne peut y avoir que ce qu'Il veut.

Les imaginations ne peuvent l'atteindre et les intelligences ne peuvent le concevoir.

Il ne ressemble pas aux créatures.

Il est Le Vivant ( Hayy ) qui ne meurt pas, l'Absolu ( Qayyûm ) qui ne dort pas.
 
De toute manière, après Kant, on ne peut plus faire de théologie naturelle.

Les arguments de la cause première sont basés sur le principe de causalité, mais ce principe appartient avant tout à la faculté de connaître en tant qu'elle structure l'information sensorielle en un tout intelligible. Autrement dit, le principe de causalité est subjectif, il n'est pas tiré de l'objet, mais est constitutif du sujet connaissant. Or, il n'y a aucune garantie que ce principe corresponde au monde réel dans son ensemble, en plus de la petite partie qui nous est accessible.

D'un point de vue évolutionniste, le principe de causalité fait partie de notre cerveau de primate, qui a évolué pour résoudre des problèmes très concrets et prosaïques sur cette planète. Des problèmes avant tout de nature sociale et non philosophique. Penser que le cerveau humain est fait pour la philosophie est une grave erreur. D'ailleurs on peut s'en rendre compte a posteriori en observant la variété infinie des idées philosophiques dans l'histoire. La plupart au moins sont fausses, ce qui témoigne du manque de lucidité des humains...


Dans quel mesure affirme tu cela ?
 
Dans le fond, il est inutile d'essayer de prouver Dieu. Même si on pouvait prouver l'existence d'un être suprême, d'un «designer intelligent», d'une cause première, ou ce genre de choses, que voulez-vous qu'on fasse de ce savoir?

Cela est une belle pièce dans un système de philosophie, comme chez Aristote, Descartes ou Hegel, mais au fond, ça n'a pas d'impact direct sur la manière de concevoir l'existence humaine et ça n'affecte pas mes choix au quotidien.

Les «preuves» de Dieu, si elles étaient possibles, ne conduiraient qu'à un déisme fade, et non à un Dieu qui se révèle à l'humanité, qui envoie des prophètes et qui s'incarne. Or c'est seulement à partir d'une révélation divine que l'existence de Dieu commence à prendre un sens pour nous.
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je répète l'oiseau :

si l'entendement arrive à intégrer la notion de l'infini mathématique ou celle de l'espace géométrique alors il s'est prouvé dieu ...
 
Dans quel mesure affirme tu cela ?

Je me base sur la psychologie évolutionniste, c'est tout. Si connaître la vérité ultime se traduit par un avantage sélectif (plus de gènes transmis), alors oui le cerveau sera un bon philosophe. Mais je ne crois pas qu'on puisse soutenir cela. Le cerveau a évolué durant la préhistoire, et à cette époque je ne crois pas que la philo ait été parmi les priorités des hommes-singes. ;) Et même si ça avait été leur priorité, comment savoir que le cerveau est adapté à la vérité plutôt qu'à l'illusion philosophique? On sait justement que les croyances religieuses des peuples «primitifs» (qui à certains égards donnent une petite idée de la préhistoire) sont particulièrement absurdes et extravagantes.

Parmi les centaines de sociétés humaines, la philo n'a émergé que dans trois: en Grèce, en Inde et en Chine.
 
Dans le fond, il est inutile d'essayer de prouver Dieu. Même si on pouvait prouver l'existence d'un être suprême, d'un «designer intelligent», d'une cause première, ou ce genre de choses, que voulez-vous qu'on fasse de ce savoir?

Cela est une belle pièce dans un système de philosophie, comme chez Aristote, Descartes ou Hegel, mais au fond, ça n'a pas d'impact direct sur la manière de concevoir l'existence humaine et ça n'affecte pas mes choix au quotidien.

Les «preuves» de Dieu, si elles étaient possibles, ne conduiraient qu'à un déisme fade, et non à un Dieu qui se révèle à l'humanité, qui envoie des prophètes et qui s'incarne. Or c'est seulement à partir d'une révélation divine que l'existence de Dieu commence à prendre un sens pour nous.

Tu semble etre doué d'intelligence mais tu ne ne la cultive pas assez puisque tu fais des théorie bidonné a ton jeune age. Arriver a comprendre Dieu et s'en approcher te rendras incroyable, tu seras Dieu ( tu en auras les qualités si tu préfere). Et pour ça c'est un chemin de longue haleine. Arrete toi pas en si court chemin sinon tu vas finir théoricien a deux francs 50 pour la populasse. Lis saint augustin son parcour d'orateur , sophiste etc avant et aprés lorsqu'il a connu Dieu et apres tu verra que etre illuminé c'est pas une connerie.
 
Pour moi la question est plutôt: peut-on rencontrer Dieu quelque part, Dieu peut-il faire partie de notre vie, peut-il l'enrichir, nous donner des forces, nous rendre meilleurs?

Et non: peut-on démontrer Dieu par des syllogismes?
 
Je me base sur la psychologie évolutionniste, c'est tout. Si connaître la vérité ultime se traduit par un avantage sélectif (plus de gènes transmis), alors oui le cerveau sera un bon philosophe. Mais je ne crois pas qu'on puisse soutenir cela. Le cerveau a évolué durant la préhistoire, et à cette époque je ne crois pas que la philo ait été parmi les priorités des hommes-singes. ;) Et même si ça avait été leur priorité, comment savoir que le cerveau est adapté à la vérité plutôt qu'à l'illusion philosophique? On sait justement que les croyances religieuses des peuples «primitifs» (qui à certains égards donnent une petite idée de la préhistoire) sont particulièrement absurdes et extravagantes.

Parmi les centaines de sociétés humaines, la philo n'a émergé que dans trois: en Grèce, en Inde et en Chine.


Oui je comprend bien ton positionnement que je partage en partie.

Il semblerait que "l'Homme" arriver à un certain stade s'est vu pourvu d'un Esprit.

Graduelle ou instantanée? Les deux peut-être, dans la Coran (pour ce que ça vaut) Dieu dit qu'Il à enseigner La Science à Adam. Et on sais que Adam n'est pas le premier être à vivre sur Terre.
 
Pour moi la question est plutôt: peut-on rencontrer Dieu quelque part, Dieu peut-il faire partie de notre vie, peut-il l'enrichir, nous donner des forces, nous rendre meilleurs?

Et non: peut-on démontrer Dieu par des syllogismes?

C'est tout personnel, mais...


Oui mais tu ne le rencontre pas personnellement, la "providence", le "hasard", etc.

Oui il fait partie intégrante de notre vie c'est impératif.

Oui il enrichie, mais pas avec de l'argent, oui il donne de la force et oui il ne peut que nous rendre meilleur.

Syllogismes?
 
Oui je comprend bien ton positionnement que je partage en partie.

Il semblerait que "l'Homme" arriver à un certain stade s'est vu pourvu d'un Esprit.

Graduelle ou instantanée? Les deux peut-être, dans la Coran (pour ce que ça vaut) Dieu dit qu'Il à enseigner La Science à Adam. Et on sais que Adam n'est pas le premier être à vivre sur Terre.

Mais les singes ont aussi un esprit passablement sophistiqué.

Il est vrai que l'archéologie de la préhistoire nous apprend que l'espèce homo sapiens a marqué une rupture assez profonde par rapport aux autres espèces. Par exemple dans sa culture matérielle, dans son art et dans ses idées religieuses... D'où l'idée que le cerveau humain a un «quelque chose» qui l'avantage de façon décisive par rapport aux hommes-singes comme le Néandertalien.
 
C'est tout personnel, mais...


Oui mais tu ne le rencontre pas personnellement, la "providence", le "hasard", etc.

Plusieurs personnes disent pourtant qu'elles font l'expérience de Dieu dans leur coeur.

De plus, les monothéismes disent que Dieu se fait connaître par sa révélation aux prophètes.

Il ne s'agit pas de raisonner sur des catégories abstraites comme le hasard et la providence, à moins que les athées décident d'entreprendre de réfuter philosophiquement l'existence de Dieu et que les croyants se sentent dans l'obligation de les contrer. Mais répondre à des objections de nos ami(e)s les athées ne nous donnera pas une échelle par où s'élever jusqu'à Dieu.
 
Mais les singes ont aussi un esprit passablement sophistiqué.

C'est vrai. Mais c'est là que le principe de l'évolution "hasardeuse" diront nous me pose problème car comment expliquer le fait qu'au final il n'y est eu qu'une seule espèce à aboutir.


De plus j'ajouterait que bon nombre d'autres espèces possèdent une intelligence remarquable souvent insoupçonnée, et justement, elle se révèle plus chez le singe qui a une anatomie semblable à la notre, d'où une "meilleur compréhension" mutuelle.

Je sais pas si c'est clair. :D

Il est vrai que l'archéologie de la préhistoire nous apprend que l'espèce homo sapiens a marqué une rupture assez profonde par rapport aux autres espèces. Par exemple dans sa culture matérielle, dans son art et dans ses idées religieuses... D'où l'idée que le cerveau humain a un «quelque chose» qui l'avantage de façon décisive par rapport aux hommes-singes comme le Néandertalien.


Et oui :)
 
Plusieurs personnes disent pourtant qu'elles font l'expérience de Dieu dans leur coeur.

De plus, les monothéismes disent que Dieu se fait connaître par sa révélation aux prophètes.

Il ne s'agit pas de raisonner sur des catégories abstraites comme le hasard et la providence, à moins que les athées décident d'entreprendre de réfuter philosophiquement l'existence de Dieu et que les croyants se sentent dans l'obligation de les contrer. Mais répondre à des objections de nos ami(e)s les athées ne nous donnera pas une échelle par où s'élever jusqu'à Dieu.


D'accord de ce point de vu là tu dit.


Et oui, mais le coeur ne se prouve pas avec des mots, il s'interprète au mieux.
 
Pourquoi une seule espèce civilisée? Eh bien le cerveau humain est difficile à entretenir. D'abord il faut qu'il puisse sortir de l'utérus, ce qui est déjà très pénible et risqué, comme le savent les femmes. Et donc la nature, pour aider les femmes, a fait que les bébés humains naissent dans un état très, très prématuré (comparativement aux autres mammifères). D'où le besoin de soins parentaux très intenses et très longs. Jusqu'au 19ème siècle, la mortalité infantile était extrêmement élevée. À certains moments, un enfant sur deux ne se rendait pas à l'âge de procréer.

De plus, le cerveau humain, il faut le nourrir. Il consomme énormément d'énergie. Cela est dur à comprendre pour ceux et celles qui vivent dans les sociétés d'abondance, mais dans la préhistoire, c'était une préoccupation importante.

Donc un gros cerveau n'est pas forcément un avantage. Il n'y a pas dans la nature de tendance intrinsèque à la complexification, contrairement à ce que croyaient Lamarck et Teilhard. Dans certains cas, des espèces se simplifient si ça leur rapporte. C'est le cas de plusieurs parasites, par exemple.
 
Pourquoi une seule espèce civilisée? Eh bien le cerveau humain est difficile à entretenir. D'abord il faut qu'il puisse sortir de l'utérus, ce qui est déjà très pénible et risqué, comme le savent les femmes. Et donc la nature, pour aider les femmes, a fait que les bébés humains naissent dans un état très, très prématuré (comparativement aux autres mammifères). D'où le besoin de soins parentaux très intenses et très longs. Jusqu'au 19ème siècle, la mortalité infantile était extrêmement élevée. À certains moments, un enfant sur deux ne se rendait pas à l'âge de procréer.

De plus, le cerveau humain, il faut le nourrir. Il consomme énormément d'énergie. Cela est dur à comprendre pour ceux et celles qui vivent dans les sociétés d'abondance, mais dans la préhistoire, c'était une préoccupation importante.

Donc un gros cerveau n'est pas forcément un avantage. Il n'y a pas dans la nature de tendance intrinsèque à la complexification, contrairement à ce que croyaient Lamarck et Teilhard. Dans certains cas, des espèces se simplifient si ça leur rapporte. C'est le cas de plusieurs parasites, par exemple.


Oui mais là je me voit contraint de ne pas avoir la même vision des choses que toi.

Et oui car tu voit l'Histoire comme une sorte de mouvement linéaire rectiligne, or ce n'est pas le cas, grâce à Dieu j'ai appris par exemple en Egypte antique que l'espérance de vie était très bonne et pas vraiment de problèmes de santé, sans parler des connaissances en médecine etc.

Pareil pour la Chine et les Amériques.


Donc que conclure??
 
Oui mais là je me voit contraint de ne pas avoir la même vision des choses que toi.

Et oui car tu voit l'Histoire comme une sorte de mouvement linéaire rectiligne, or ce n'est pas le cas, grâce à Dieu j'ai appris par exemple en Egypte antique que l'espérance de vie était très bonne et pas vraiment de problèmes de santé, sans parler des connaissances en médecine etc.

Pareil pour la Chine et les Amériques.


Donc que conclure??

Ça me paraît difficile à croire. Je ne sais pas d'où tu tiens ton info.

Évidemment dans l'Antiquité certains problèmes n'existaient pas, comme le syphilis ou le sida...

Quant à la médecine, elle n'est devenue scientifique qu'au 19ème siècle (et la psychiatrie a erré pendant plus longtemps encore). Avant cette époque, la médecine était fondée sur des superstitions et des traditions autoritaires qui n'étaient pas plus efficaces que les remèdes de grand-mère.
 
Ça me paraît difficile à croire. Je ne sais pas d'où tu tiens ton info.

Ici il ne s'agit pas de croire ou de ne pas croire, mais il s'agit de fait.

J'ai pas trop le temps je doit filer en exam! :D



Je met ceci quand même:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Papyrus_Edwin_Smith

Ou regarde à quelle âge est mort ramsesII par exemple.

Évidemment dans l'Antiquité certains problèmes n'existaient pas, comme le syphilis ou le sida...

Quant à la médecine, elle n'est devenue scientifique qu'au 19ème siècle (et la psychiatrie a erré pendant plus longtemps encore). Avant cette époque, la médecine était fondée sur des superstitions et des traditions autoritaires qui n'étaient pas plus efficaces que les remèdes de grand-mère.

Pas d'accord. Voir juste avant :)
 
Dans le fond, il est inutile d'essayer de prouver Dieu. Même si on pouvait prouver l'existence d'un être suprême, d'un «designer intelligent», d'une cause première, ou ce genre de choses, que voulez-vous qu'on fasse de ce savoir?

Cela est une belle pièce dans un système de philosophie, comme chez Aristote, Descartes ou Hegel, mais au fond, ça n'a pas d'impact direct sur la manière de concevoir l'existence humaine et ça n'affecte pas mes choix au quotidien.

Les «preuves» de Dieu, si elles étaient possibles, ne conduiraient qu'à un déisme fade, et non à un Dieu qui se révèle à l'humanité, qui envoie des prophètes et qui s'incarne. Or c'est seulement à partir d'une révélation divine que l'existence de Dieu commence à prendre un sens pour nous.

Waw, de tout ce que j'ai pu lire de toi, voilà enfin un vrai message de sagesse !
 
Ça me paraît difficile à croire. Je ne sais pas d'où tu tiens ton info.

Évidemment dans l'Antiquité certains problèmes n'existaient pas, comme le syphilis ou le sida...

Quant à la médecine, elle n'est devenue scientifique qu'au 19ème siècle (et la psychiatrie a erré pendant plus longtemps encore). Avant cette époque, la médecine était fondée sur des superstitions et des traditions autoritaires qui n'étaient pas plus efficaces que les remèdes de grand-mère.

David a en effet raison sur l'Egypte, les pharaons avaient une éspérance de vie trés longue dû au simple fait de boire de l'eau potable et de ne pas faire un travail éprouvant. Ouvre des livres birdman...arréte le sophisme , tu ressemble a certains endoctrineurs .
 
Ici il ne s'agit pas de croire ou de ne pas croire, mais il s'agit de fait.

J'ai pas trop le temps je doit filer en exam! :D



Je met ceci quand même:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Papyrus_Edwin_Smith

Ou regarde à quelle âge est mort ramsesII par exemple.



Pas d'accord. Voir juste avant :)

Bon ok, les Égyptiens avaient certaines connaissances médicales. Mais la lignée humaine est bien antérieure aux Égyptiens.
 
Il est vrai.


Et d'après toi à quand date l'humain qui pense? qui se dit "***** bob" :oh:

La pensée a émergé graduellement. Les chimpanzés pensent déjà beaucoup.

En général on situe l'émergence de notre espèce à -200 000 ans. Quoique j'ai lu un auteur (Michael Ruse) qui la situait à -500 000 ans.

Ça laisse un peu songeur de considérer que pendant plus de 95% de l'existence de notre espèce, il ne s'est rien produit de très intéressant. Les choses ont commencé à se corser avec la sédentarisation.
 
La pensée a émergé graduellement. Les chimpanzés pensent déjà beaucoup.

En général on situe l'émergence de notre espèce à -200 000 ans. Quoique j'ai lu un auteur (Michael Ruse) qui la situait à -500 000 ans.

Ça laisse un peu songeur de considérer que pendant plus de 95% de l'existence de notre espèce, il ne s'est rien produit de très intéressant. Les choses ont commencé à se corser avec la sédentarisation.


Je comprends ton point de vue, mais peut on vraiment affirmer ceci en sachant que tout les jours de nouvelles découvertes sont faites?

Surtout que "l'évolution" c'est quand même à prendre avec des pincettes quand on parle de l'homme moderne, c'est pas quand ils exposent quelques cranes de macaque qu'ils sont le plus convaincant les bonhommes.

Surtout les datations arrivée à une échelle ça à ces limites, car qui sait quelles étaient tout les paramètres à x moment en arrière.

Dieu seul sait!
 
Je comprends ton point de vue, mais peut on vraiment affirmer ceci en sachant que tout les jours de nouvelles découvertes sont faites?

Surtout que "l'évolution" c'est quand même à prendre avec des pincettes quand on parle de l'homme moderne, c'est pas quand ils exposent quelques cranes de macaque qu'ils sont le plus convaincant les bonhommes.

Surtout les datations arrivée à une échelle ça à ces limites, car qui sait quelles étaient tout les paramètres à x moment en arrière.

Dieu seul sait!

Dans son livre The Triumph of Evolution and the Failure of Creationism, le paléontologue Niles Eldredge explique qu'on connaît l'évolution du cerveau par toute une série de crânes d'hommes-singes dont la capacité augmente graduellement.
 
(Cela est particulièrement intéressant, de la part du cofondateur de la théorie des équilibres ponctués, souvent récupérée par les créationnistes qui y voient la «preuve» que les archives fossiles sont incomplètes.)
 
Dans son livre The Triumph of Evolution and the Failure of Creationism, le paléontologue Niles Eldredge explique qu'on connaît l'évolution du cerveau par toute une série de crânes d'hommes-singes dont la capacité augmente graduellement.


J'aime pas lire l'anglais :confus:




Mais pourquoi pas, mais à la base on parlait surtout de réflexion, du déclic, à moins que tu voit vraiment la chose graduellement.
 
Dans le fond, il est inutile d'essayer de prouver Dieu. Même si on pouvait prouver l'existence d'un être suprême, d'un «designer intelligent», d'une cause première, ou ce genre de choses, que voulez-vous qu'on fasse de ce savoir?

Cela est une belle pièce dans un système de philosophie, comme chez Aristote, Descartes ou Hegel, mais au fond, ça n'a pas d'impact direct sur la manière de concevoir l'existence humaine et ça n'affecte pas mes choix au quotidien.

Les «preuves» de Dieu, si elles étaient possibles, ne conduiraient qu'à un déisme fade, et non à un Dieu qui se révèle à l'humanité, qui envoie des prophètes et qui s'incarne. Or c'est seulement à partir d'une révélation divine que l'existence de Dieu commence à prendre un sens pour nous.
Selon ta position il est inutile de connaître le Père Créateur ?
Le savoir n'est pas tout il y a aussi l'amour .
 
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