Il était le numéro trois du Vatican
Le religieux australien est le plus haut responsable de l’Eglise catholique condamné dans une affaire d’abus sexuels sur mineurs.
« J’ai été poussé vers le sol et accroupi ou agenouillé. L’archevêque Pell était debout, en érection, et il l’a mis [son pénis] dans ma bouche. »
La plupart des faits ont été commis en la cathédrale Saint-Patrick de Melbourne
En ce second semestre de 1996, les victimes X et Y, âgées de 13 ans, sont chanteurs dans une chorale formée de plusieurs dizaines de garçons. Après la messe dominicale, les deux copains échappent à la vigilance des adultes, alors que l’ensemble des enfants se dirigent en rang vers leur salle de répétition. Ils traversent des couloirs, se faufilent dans l’une des sacristies et commencent à boire du vin de messe quand George Pell les surprend. Après les avoir réprimandés, il défait « son pantalon ou sa ceinture » sous son costume ecclésiastique, se tourne vers Y, exhibe son sexe, lui prend la tête et la baisse vers ses parties génitales.
Y ne témoignera pas. Il est décédé d’une overdose en 2014, à l’âge de 30 ans, sans s’être jamais confié à ses proches.
L’archevêque se tourne ensuite vers X, met « son pénis dans [sa] bouche » avant de lui ordonner de se déshabiller et de lui faire subir des attouchements tandis qu’il se masturbe. Selon le plaignant, l’ensemble des faits n’a pas duré plus de cinq ou six minutes. Plus d’un mois plus tard, le garçon est victime d’une seconde agression. George Pell, qui le croise dans un couloir, le pousse contre un mur et lui compresse les parties génitales pendant quelques secondes avant de repartir.