Près de 50 morts cette année, selon des chiffres provisoires, dont beaucoup d’adolescents et au moins quatre victimes collatérales : jamais à Marseille le trafic de stupéfiants n’avait fait couler autant de sang.
Jeudi à 17 heures, le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, dévoilera lors d’une conférence de presse le bilan de l’année 2023 « des narchomicides et du narcobanditisme » et décryptera les ressorts d’une « vendetta » entre deux clans qui, si elle semble s’être calmée depuis quelques semaines, a semé la sidération dans la deuxième ville de France.
L’un s’appelle DZ Mafia, un terme (Djazair) qui se revendique de l’Algérie, l’autre Yoda, sans doute une référence à Star Wars. « 90 % des homicides liés au trafic cette année sont la conséquence de la vendetta entre ces deux clans qui s’entretuent, et il y en a un qui est en train de prendre l’ascendant sur l’autre », explique la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri.
De sources policières, DZ Mafia semble en effet prendre le dessus. Et, depuis le 13 novembre, Marseille connaît un calme relatif. Depuis janvier, 47 personnes y ont perdu la vie. Beaucoup plus donc que les deux précédents « records » de 2022 et 2016, qui avaient fait une trentaine de morts.
« Les deux chefs de ces organisations criminelles ne sont pas sur site mais vraisemblablement à l’étranger, de sorte qu’ils sont difficilement neutralisables par les services ou leurs ennemis », explique Dominique Abbenanti, le patron de la police judiciaire de Marseille, voyant là l’explication de « ces conflits (qui) s’éternisent ».
Jeudi à 17 heures, le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, dévoilera lors d’une conférence de presse le bilan de l’année 2023 « des narchomicides et du narcobanditisme » et décryptera les ressorts d’une « vendetta » entre deux clans qui, si elle semble s’être calmée depuis quelques semaines, a semé la sidération dans la deuxième ville de France.
L’un s’appelle DZ Mafia, un terme (Djazair) qui se revendique de l’Algérie, l’autre Yoda, sans doute une référence à Star Wars. « 90 % des homicides liés au trafic cette année sont la conséquence de la vendetta entre ces deux clans qui s’entretuent, et il y en a un qui est en train de prendre l’ascendant sur l’autre », explique la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri.
De sources policières, DZ Mafia semble en effet prendre le dessus. Et, depuis le 13 novembre, Marseille connaît un calme relatif. Depuis janvier, 47 personnes y ont perdu la vie. Beaucoup plus donc que les deux précédents « records » de 2022 et 2016, qui avaient fait une trentaine de morts.
« Les deux chefs de ces organisations criminelles ne sont pas sur site mais vraisemblablement à l’étranger, de sorte qu’ils sont difficilement neutralisables par les services ou leurs ennemis », explique Dominique Abbenanti, le patron de la police judiciaire de Marseille, voyant là l’explication de « ces conflits (qui) s’éternisent ».