méditons ensemble ...

salam eleykoum
bismilleh

quand je j'étudis l'islam voilà comment j'épluche et fait mes recherches sur les mots,leur origine mais aussi leur différentes interprétations eh oui!!!

donc quand je lis ou entend une personne qui lit l'arabe me dire "il faut lire le coran en arabe" et quand je lui demande à mon tour la signification mais aussi l'origne et qu'elle connait pas ou n'en a pas la moindre idée ou encore va me dire "tu te fatigue pour rien c'est pas ça le plus important" wouahhhh!!!
à toutes les personnes qui ont fait ce qu'on leur a dit "d'apprendre le coran en arabe" elle lisent très lentement en cherchant les mots et en connaissant mal leur définition ou les confondent

C'est bidon comme argument..l'exacerbation du religieux au sein de nos societes et communautes traditionnelles a tendance a sacraliser a des fins du controle politique. Le sunnime hanbalite et traditionniste considere le coran comme une parole divine incarnee mais incree d'ou leur sacralistion de la langue arabe,,du point de vue historique la langue arabe preexistait a l'islam (c'et l'arabe du 7 eme siecleprecisement) et les mots dans le coran ne sont pas coraniques ou islamiques ils etaient la et prexistaient au coran..ils vont etre islamises apres.
Du point de vue historique le coran c'est d'abord un discours (profere par muhammad, un humain) en cette langue arabe de 7 eme siecle..ce discours va tranformer en texte apres.
Une langue n'a rien de sacre c'est un produit historique qui evolue avec le temps et les societes
 
Une langue n'a rien de sacre c'est un produit historique qui evolue avec le temps et les societes
tout à fait,les hommes en ont fait une langue sacré,celui qui lit pas en arabe ne comprend pas l'islam (ben voyons!!) comment je vais comprendre le coran en arabe alors que j'ai du mal avec ma langue maternelle?
comment peut on dire que l'interprétation en langue autre que l'arabe est mauvaise puisque les mêmes qui l'ont interprétés en arabe l'interprète en d'autre langues?

et enfin comment peut on me dire que en arabe on comprend mieux alors que les savants arabes se contredisent dans les textes? comment ce fait il qu'il y a autant de division alors?
 
salam eleykoum


Question :
Quelle est la différence entre "islâm" et "îmân" ?
Tout "muslim" est-il également "mu'min", ou certains ne le sont-ils pas ?
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Réponse :
En fait il faut, pour répondre à cette question, distinguer plusieurs cas de figure quant à l'utilisation de ces termes...
-
A) Lorsque les deux termes sont employés en coordination, alors ce que chacun d'eux indique est totalement distinct de ce que l'autre indique (humâ mutabâyinân) :
C'est ainsi que, dans le Hadîthu Jibrîl, le Prophète a défini le islâm comme "le fait que tu témoignes qu'il n'est pas de divinité en dehors de Dieu et que Muhammad est le Messager de Dieu, que tu accomplisses la prière, que tu donnes la zakât, que tu jeûnes pendant le ramadan, et que tu accomplisses le pèlerinage à la Maison si tu peux t'y rendre", alors qu'il y a défini le îmân comme : "le fait que tu croies en Dieu, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses Envoyés, en le Jour dernier, et que tu croies en le destin, que le bien et le mal viennent de Dieu".
Le fait est que le sens littéral de "îmân" est "le fait de croire" (at-tasdîq), tandis que celui de "islâm" est "le fait de se conformer extérieurement" (al-istislâm wa-l-inqiyâd uz-zâhir) (cf. Shar'h Muslim, an-Nawawî, 1/145, 148), et ces deux sens réapparaissent quand les deux termes sont employés en coordination, l'un à côté de l'autre : ce que chacun désigne est alors différent de ce que l'autre désigne. "Imân" renvoie alors aux croyances, qui sont intérieures et expriment ce en quoi on croit, et "islâm" aux actions, qui sont extérieures et constituent l'expression de sa soumission.
Ceci entraîne que tout "mu'min" est aussi "muslim", mais que tout "muslim" n'est pas forcément "mu'min" (baynahumâ 'umûm wa khussûs mutlaqan) ; nous allons le voir en B.a, ci-dessous...
 
...

B) Lorsque l'un ou l'autre de ces termes est employé seul, alors :
Il y a alors deux cas : B.a et B.b

--- B.a) Soit le terme est employé avec la nuance de son sens littéral :
Dans ce cas, ce que désigne le terme "islâm" est distinct de ce que désigne le terme "îmân" (humâ mutabâyinân) (comme en A, ci-dessus).
Ce qui entraîne que tout "mu'min" est aussi "muslim", mais que tout "muslim" n'est pas forcément "mu'min" (baynahumâ 'umûm wa khussûs mutlaqan).

En effet, parfois, même employés seuls (donc hors cas A), les termes "islâm" et "îmân" gardent ainsi une trace de leur sens littéral : la "îmân" est ce qui se trouve dans le cœur, tandis que "islâm" fait référence à l'extérieur uniquement.
Etant donné qu'on ne peut témoigner, à propos d'un homme, que de ce qu'il dit et fait apparemment, et non de ce qui se trouve dans son cœur, on peut donc témoigner que quelqu'un est "muslim", mais non pas du fait qu'il est "mu'min". Le terme "mu'min" désigne donc celui qui croit parfaitement en son cœur. Mais le terme "muslim", lui, n'est plus considéré que dans sa littéralité – celui qui, dans le regard des hommes, est entré en islam – et non plus son sens complet – celui qui est véritablement en islam, corps et cœur (sens que l'on va voir plus bas en B.b).

C'est une fois cette nuance assimilée que l'on pourra comprendre le propos suivant.
Le Prophète (sur lui soit la paix) privilégiait certaines personnes dans le partage de certaines recettes [d'après une interprétation, il s'agissait du khums, et il y a la possibilité de partager celui-ci en fonction de la maslaha]. Sa'd ibn Abî Waqqâs, qui était présent, ne comprit pas que le Prophète donnait en réalité à ceux qui étaient encore faibles dans leur foi, afin de gagner davantage leur cœur, et crut que tous les musulmans y avaient droit.
Ayant remarqué que le Prophète n'avait rien donné à Ju'ayl, un musulman des premiers temps, il lui demanda pourquoi il ne lui donnait rien, argumentant : "Je pense bien qu'il est mu'min". Le Prophète lui dit : "Ne dis pas "mu'min", mais plutôt : "muslim"".
Le même propos se répéta plusieurs fois entre Sa'd et le Prophète. Puis ce dernier lui dit : "Sa'd, je donne à des personnes alors que ce sont d'autres qui me sont plus chères, de crainte que les premières tombent dans la géhenne" (Fat'h ul-bârî 1/109).
Ce qui nous intéresse ici est ce propos du Prophète : "Ne dis pas "mu'min", mais plutôt : "muslim"" : on note que Sa'd n'avait pas utilisé les deux termes "mu'min" et "muslim" côte à côte (comme dans le hadîth que nous avons vu en A, plus haut) : il n'avait employé que le mot "mu'min" ; malgré tout le Prophète lui dit de ne pas utiliser le terme "mu'min" mais de lui préférer le terme "muslim". Le premier est donc général, le second plus particulier : toute personne véritablement "mu'min" est aussi qualifiée de "muslim", tandis que certains "muslims" ne sont pas qualifiés de "mu'mins", puisque soit ils ne croient pas du tout dans leur cœur, soit leur foi n'est pas complète dans leur cœur (nous allons le voir ci-après).
 
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Un verset du Coran dit : "Des bédouins ont dit : "Nous avons îmân". Dis(-leur) : "Vous n'avez pas la îmân, mais dites (plutôt) : "Nous sommes en islâm". La îmân n'a pas encore pénétré dans vos cœurs"" (Coran 49/14). Ici encore, les bédouins avaient employé le terme "îmân" seul, et on n'est donc pas dans le cas A. Alors, que signifient ces versets qui disent à ces bédouins qu'ils n'ont pas la îmân mais sont seulement en islâm : veulent-ils dire qu'ils sont des Hypocrites, dont la conversion à l'islam n'est qu'apparente, ou signifient-ils autre chose ?
A la différence de ce que dit al-Bukhârî (cf. Sahîh ul-Bukhârî, kitâb ul-îmân, bâb n° 19), Ibn Kathîr pense que les bédouins dont il est question dans ce verset (49/14) "n'étaient pas des Hypocrites". Dès lors, puisqu'un autre verset dit des Hypocrites qu'ils "... ont dit avec leur bouche : "Nous avons apporté foi", alors que leur cœur n'a pas apporté foi..." (Coran 5/41), ces bédouins avaient, eux, réellement apporté foi. Mais ce que ce verset 49/14 dit est que ces bédouins possédaient uniquement le minimum de foi dans leur cœur et que la foi ne s'y était pas encore suffisamment développée et profondément enracinée (cf. Tafsîr Ibn Kathîr). C'est cela dont il est question ici : "Vous n'avez pas la îmân" signifie : "Vous n'avez pas encore la îmân complète", comme l'a d'ailleurs dit explicitement la suite du verset : "La îmân n'a pas encore pénétré dans vos cœurs". On voit que, d'après cette interprétation, le terme "îmân", employé de façon inconditionnelle (mutlaqan), désigne "la îmân complète". Il s'agit d'un degré, et ces bédouins ne l'avaient pas encore atteint.

An-Nawawî écrit : "L'approbation ("tasdîq") constitue [avec l'adhésion – "iltizâm"] le premier degré de la foi. Ceci implique pour la personne qu'elle est entrée dans la foi, mais non pas qu'elle en ait nécessairement réalisé tous les degrés. Tant qu'on est à ce stade on n'est pas appelé "mu'min" de façon inconditionnelle" (Shar'h Muslim, 1/147), car cela désigne : "le mu'min parfait".
Ibn Taymiyya écrit ainsi de la posture de l'orthodoxie sunnite à propos du croyant qui fait des péchés qu'elle "ne retire pas de façon inconditionnelle le nom [îmân] et ne l'attribuent pas de façon inconditionnelle. (Mais) nous disons : "Il est mu'min à la foi incomplète", ou "mu'min faisant des péchés", ou "mu'min par sa îmân, fâssiq par sa kabîra"" (MF 7/673).
Ici s'enracine le débat de savoir si on peut dire : "Je suis croyant", ou si on doit obligatoirement dire : "Je suis croyant inshâ Allâh" (الاستثناء في الإيمان) : cela est en relation d'une part avec le fait que nul ne sait dans quel état il va mourir (الموافاة) (MF 7/429-430), et d'autre part parce que le terme "croyant", en arabe : "mu'min", employé de façon inconditionnelle, signifie : "ayant non seulement le Asl ul-îmân, mais aussi le Kamâl ul-îmân" (MF 7/446). Ibn Taymiyya nuance finalement les choses ainsi : "وهذا مطابق لما تقدم من أن المؤمن المطلق هو القائم بالواجبات المستحق للجنة إذا مات على ذلك، وأن المفرط بترك المأمور أو فعل المحظور لا يطلق عليه أنه مؤمن؛ وأن المؤمن المطلق هو البر التقي ولي الله. فإذا قال: "أنا مؤمن" قطعا، كان كقوله: "أنا بر تقي ولي الله" قطعا. وقد كان أحمد وغيره من السلف مع هذا يكرهون سؤال الرجل لغيره: أمؤمن أنت؟ ويكرهون الجواب؛ لأن هذه بدعة أحدثها المرجئة ليحتجوا بها لقولهم؛ فإن الرجل يعلم من نفسه أنه ليس بكافر؛ بل يجد قلبه مصدقا بما جاء به الرسول فيقول: أنا مؤمن فيثبت أن الإيمان هو التصديق لأنك تجزم بأنك مؤمن ولا تجزم بأنك فعلت كل ما أمرت به؛ فلما علم السلف مقصدهم صاروا يكرهون الجواب، أو يفصلون في الجواب؛ وهذا لأن لفظ "الإيمان" فيه إطلاق وتقييد فكانوا يجيبون بالإيمان المقيد الذي لا يستلزم أنه شاهد فيه لنفسه بالكمال. ولهذا كان الصحيح أنه يجوز أن يقال: "أنا مؤمن" بلا استثناء إذا أراد ذلك؛ لكن ينبغي أن يقرن كلامه بما يبين أنه لم يرد الإيمان المطلق الكامل. ولهذا كان أحمد يكره أن يجيب على المطلق بلا استثناء يقدمه. وقال المروذي: قيل لأبي عبد الله نقول: نحن المؤمنون؟ فقال نقول: نحن المسلمون وقال أيضا: قلت لأبي عبد الله: نقول إنا مؤمنون؟ قال: ولكن نقول: إنا مسلمون؛ ومع هذا فلم ينكر على من ترك الاستثناء إذا لم يكن قصده قصد المرجئة أن الإيمان مجرد القول بل يكره تركه لما يعلم أن في قلبه إيمانا وإن كان لا يجزم بكمال إيمانه" (MF 7/448-449).

Ceci concerne les termes "îmân" et "mu'min".

 
...

Par contre, on peut employer seuls les noms "islâm" et "muslim" sans qu'ils désignent "le islâm complet" et le "muslim parfait" (car il faut savoir que si, comme nous venons de le voir, le nom "islâm" désigne parfois "la conversion et la pratique extérieures" seulement, il désigne aussi, d'autres fois, "le islâm complet" et englobe alors également la foi et la pratique intérieure : nous allons le voir immédiatement, en B.b.).

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--- B.b) soit chacun de ces deux termes est employé pour désigner son sens complet :

Dans ce cas, chacun de ces deux termes, "islâm" et "îmân", désigne la même chose que ce que l'autre désigne (humâ mutassâwiyân).
Un verset coranique dit ainsi : "Ils te font la faveur qu'ils sont entrés en islâm. Dis : "Ne faites pas la faveur sur moi de votre islâm ; mais plutôt Dieu vous fait la faveur de vous avoir guidé vers la îmân, si vous êtes véridiques"" (Coran 49/17).
Un autre verset dit : "Nous avons fait sortir les mu'minûn qui s'y trouvaient. Nous n'y trouvâmes alors rien qu'une maisonnée de muslimûn" (Coran 51/35). (Voir entre autres Al-Muhallâ, mas'ala n° 75.)

Un autre verset encore dit : "Le "dîn" auprès de Dieu est l'islam" (Coran 3/151). Quand il est dit que l'adhésion à l'islam sera la cause du salut dans l'au-delà, il ne s'agit sûrement pas d'un islam prononcé du bout des lèvres sans que ne l'accompagne aucune foi dans le cœur ; il s'agit, tout au contraire, de l'islam complet – c'est-à-dire de corps et de cœur – ; dès lors, cela revient à la même chose que "îmân".

-

C) Enfin, parfois les termes "îmân" et "islâm" sont à appréhender dans un sens figuré :
– Le terme "îmân" peut ainsi désigner : "la forte empreinte de la foi", ou : "de nombreux musulmans".
Ainsi, du Hadîth "Le "îmân" se réfugiera à Médine" (al-Bukhârî 1777, Muslim 147), certains ulémas l'ont interprété comme signifiant qu'il évoque l'époque où surviendront de grandes difficultés. Ensuite :
--- il est possible que le terme "îmân" désigne ici "l'empreinte de la îmân" : c'est-à-dire qu'en ces temps-là, dans les pays musulmans aussi la foi aura une très faible empreinte, et elle n'aura d'empreinte conséquente qu'à Médine ;
--- d'après 'Alî al-qârî, le terme "îmân" signifie ici : "les gens de la îmân" (cf. Mirqât ul-mafâtîh 1/234).
(Quelle que soit l'interprétation reconnue, il est à noter en passant que le lieu ici concerné pourrait être non pas seulement Médine mais aussi ses environs, c'est-à-dire la Mecque ainsi que la région où se situent ces deux cités ; ceci correspondrait alors à l'autre hadîth où on lit : "Le "dîn" se réfugiera au Hedjaz" (at-Tirmidhî 2630) (cf. Mirqât ul-mafâtîh 1/234, 246). (Cliquez ici.))
 
suite et fin


– Le terme "islâm" peut également signifier : "l'ensemble des musulmans".
C'est avec ce sens qu'il se comprend dans cette parole de Sa'd ibn Abî Waqqâs : "J'ai été pendant 7 jours le tiers de l'islâm" (al-Bukhârî 3521) ; il voulait dire : "le tiers des musulmans alors existant", c'est-à-dire que, selon sa connaissance, ou en tant que parmi les hommes majeurs et libres, il était l'une des 3 seules personnes à avoir alors embrassé l'islam.

– La même chose est vérifiée par rapport au terme "Dîn", dans le propos suivant, de Omar ibn ul-Khattâb (que Dieu l'agrée)... Lorsque la parole de Dieu descendit qui dit : "Aujourd'hui, J'ai parachevé votre Dîn, J'ai complété sur vous Mon bienfait, et J'ai agréé pour vous l'islam comme Dîn" (Coran 5/3) , Omar pleura. A la question du Prophète (sur lui soit la paix) : "Qu'est-ce qui te fait pleurer ?", il répondit : "Me fait pleurer que nous étions en augmentation par rapport à notre Dîn ; mais maintenant qu'il est arrivé à la complétion, alors toute chose qui arrive à complétion connaît ensuite un déclin. - Tu as dit vrai, fit le Prophète" : "عن عنترة، قال: لما نزلت: {اليوم أكملت لكم دينكم}، وذلك يوم الحج الأكبر، بكى عمر، فقال له النبي صلى الله عليه وسلم: "ما يبكيك؟" قال: "أبكاني أنّا كنا في زيادة من ديننا؛ فأما إذ كمل، فإنه لم يكمل شيء إلا نقص!" فقال: "صدقت" (Tafsîr ut-Tabarî, 11083). Ici il ne s'agit pas d'une diminution dans le Dîn théorique, mais dans la pratique du Dîn chez les musulmans ; et aussi dans la force de la présence du Dîn dans le Réel (ce qui induit également de nombreux cas d'apostasie). Surtout que la "complétion du Dîn" elle-même fait l'objet d'interprétations différentes : "وفي معنى إكمال الدين خمسة أقوال: أحدها: أنه إكمال فرائضه وحدوده، ولم ينزل بعد هذه الآية تحليل ولا تحريم، قاله ابن عباس، والسدي. فعلى هذا يكون المعنى: اليوم أكملت لكم شرائع دينكم. والثاني: أنه بنفي المشركين عن البيت، فلم يحج معهم مشرك عامئذ، قاله سعيد بن جبير، وقتادة. وقال الشعبي: كمال الدين هاهنا: عزه وظهوره، وذل الشرك ودروسه؛ لا تكامل الفرائض والسنن، لأنها لم تزل تنزل إلى أن قبض رسول الله صلى الله عليه وسلم. فعلى هذا يكون المعنى: اليوم أكملت لكم نصر دينكم. والثالث: أنه رفع النسخ عنه. وأما الفرائض فلم تزل تنزل عليه حتى قبض، روي عن ابن جبير أيضا. والرابع: أنه زوال الخوف من العدو، والظهور عليهم، قاله الزجاج. والخامس: أنه أمن هذه الشريعة من أن تنسخ بأخرى بعدها، كما نسخ بها ما تقدمها" (Zâd ul-massîr).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
 
Au Nom de Dieu Le Clément, Miséricordieux,
»Si vos parents, vos enfants, vos frères (et sœurs), vos épouses (vos époux), vos proches, les biens que vous avez acquis, un commerce dont vous craignez le marasme et des demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers que Dieu, Son Prophète et la lutte pour Sa Cause, alors attendez que vienne l’Ordre de Dieu, car Dieu ne dirige point les pervers. » Sourate 9 verset 24
 
salam eleykoum,

dernièrement j'ai beaucoup lu sur bladi que je me référé pas aux savants que je me faisait toute seul mes interprétations bla bla bla... tout ça parceque je suis pour la méditation et non pour adhéré les yeux fermé parceque soit disant c'est un savant...

pourquoi certains musulmans ont du mal à comprendre que la méditation est importante et quand on insiste j'ai l'impression que ca les déranges que je les énerves ... pourquoi ne méditent ils pas? par fainéantise? par peur?

par fainéantise;
c'est plus simple quand ils ont une question,qu'ils ouvrent un livre y trouvent leur réponse et basta ou encore appel l'imam qui leur donne la réponse et l'acceptent parceque ca vient d'un imam
si tu les interpelle pour leur dire "mais tu fais pas de recherche ni ne médite dessus?" ils te répondent ;

"non! l'imam m'a dit"

ill y a aussi ceux qui ont peur;
depuis petit ils ont adhéré à un islam qui est devenu comme une tradition/coutume médité dessus ou faire des recherches serait pour eux comme une trahison à leur parents/familles

et puis il y a ceux qui se décharge de tout lol et qui te diront "a3la lakabt'houm" c'est à dire le gars en a rien à faire! il porte la responsabilité sur celui qui lui a dit ou donné lol lui il croit s'en tiré lol
 
Aujourd’hui, pour beaucoup d’entre nous qui prétendons avoir pris pour religion l’Islam, il est courant de croire que les salat, le jeûne, le pèlerinage, les tenues vestimentaires licites et la consommation d’aliments hallal sont les seuls actes valables et prioritaires pour notre salut. Si appliquer l’Islam c’est seulement cela… alors que Le Tout Puissant nous pardonne d’être musulman !
Comment peut-on ne chercher qu’à s’acquitter des devoirs individuels et cultuels (fiqh al 3ibadat), et ne pas chercher à s’acquitter des devoirs collectifs d’organisation et de résistance (qui font partie du fiqh al mou3amalat)? Faisons-nous une lecture sélective du Livre Sacré ? N’allons-nous garder que les sourates de la période pré-hégirienne (rapport entre le Créateur et sa créature) et délaisser les sourates de la période post-hégirienne (rapport des créatures entre elles pour qu’elles s’organisent) ? Sommes-nous devenus ce que décrit ce verset: « Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste? Ceux d’entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l’ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Dieu n’est pas inattentif à ce que vous faites »  S2 v85 ?
 
Certes, les pratiques cultuelles sont indispensables mais elles sont des moyens et non des finalités. Nous devons puiser dans la Salat, le jeûne, le pèlerinage, la méditation, etc., la force d’accomplir la tâche qui nous incombe: devenir une puissance organisée afin de réformer ce monde et le système inique qui le régit.

Malheureusement, en 2011, nous avons beau remplir les mosquées, prier et méditer, nous y allons pour la plupart d’entre nous comme dans un refuge qui puisse nous préserver du monde réel, tout comme le dépendant à des jeux vidéo se complait dans son monde virtuel.

La mosquée ne doit pas être un anesthésiant mais un moteur, un lieu de ressourcement pour recharger ses batteries, pour mieux se dépenser dehors ! Elle doit être un champ où l’on cueillera individuellement et collectivement la lumière qui illuminera notre âme afin, en retour, d’éclairer la société, plongée dans les ténèbres de l’ignorance, de l’individualisme et de l’oppression. A l’image du Prophète (saws) qui dans la solitude et l’obscurité de la grotte Hira ramena la lumière afin d’éclairer le monde.

Nous n’appliquons plus les actes cultuels d’adoration pour y puiser la force qui nous permettrait de combattre, de « partir pour mieux revenir » afin de changer le monde, ce qui est l’essence même de l’Hégire (al hijra) comme le faisaient nos pieux prédécesseurs. Non, nous les appliquons pour fuir la réalité de notre condition et déléguer ainsi le fardeau du vicariat aux « agents du Mal ». Tout en nous concentrant sur des problèmes secondaires, tertiaires… voire inexistants. Pourtant le classement des priorités est une science en Islam (fiqh al awlawiyyat) qui change selon le contexte du lieu et de l’époque dans lesquels on vit.
Quand l’on constate le peu d’implication de notre communauté dans le champ politique (c’est-a-dire la volonté de créer un rapport de force pour réaliser nos finalités), comment peut-on aller et sortir de la mosquée l’esprit tranquille ? La Oumma n’est pas un postulat mais un projet, c’est à nous de la construire.  Si l’action ne suit pas, alors ce sera un coup d’épée dans l’eau. Dieu ne se trouve pas seulement dans l’architecture de la mosquée mais d’abord dans le cœur de l’Humanité, là où se livrent les batailles… conformément au hadith qui dit: « Le monde est une mosquée« . Nous nous devons d’avoir une foi active et non passive, sinon nous trahissons l’essence même de l’Islam qui est une religion de l’acte ancrée dans la réalité.
 
Une des preuves de cela est que, dans le saint Coran, la croyance est souvent liée a une action : « ila ladhina aminou wa 3amilou salihati« (sauf ceux qui croient et commettent de bons actes). De la même façon les racines « SaLaW » et « ZaKaW » s’y retrouvent 23 fois conjointement. Cela est aussi confirmé par le Prophète (saws)qui, voyant un jour des musulmans étudier ensemble dans la mosquée de Médine,leur dit: « Acquérez autant de connaissances que vous le pourrez. Mais n’oubliez jamais que ce n’est que par l’action que vient la récompense divine« .

Bien entendu pour ne pas agir précipitamment au risque de foncer dans le mur, il est nécessaire de méditer avant. Mais nous vouer seulement au culte et à la méditation n’est en rien la garantie que nous agirons. Nous en voulons pour preuve la profusion de ces courants musulmans piétistes existants et actifs en France. Il n’y a aucun doute sur la sincérité des frères et sœurs qui suivent et appellent à suivre ces courants, seul l’Omniscient peut le faire, mais prôner l’apolitisme est en soi une position politique puisqu’elle renforce et fait objectivement le jeu de ceux qui nous oppriment.

L’Histoire nous enseigne que des savants et des imams corrompus ou faibles, à la solde de l’impérialisme et des gouvernements occidentaux injustes, émettent des fatwas qui nous déconseillent voire nous font interdiction de nous préoccuper de politique, de près ou de loin. Ces avis religieux et juridiques ont un seul but, affaiblir la communauté musulmane en la rendant irresponsable et dépendante. Mais nul ne peut nous ôter notre responsabilité face a Dieu si ce n’est Lui-même. D’ailleurs L’Eternel et Son Messager (saws) nous mettent en garde quant au fait de suivre aveuglément les avis des savants alors que l’illicéité de leur position est avérée. « Ils ont pris leurs moines et leurs rabbins comme divinité en dehors de Dieu«  S9v31. D’ailleurs à propos de ce dernier verset, l’Elu de Dieu (saws) dit: “Ils ne les adoraient pas mais lorsqu’ils leur disaient que telle chose était interdite et que telle chose était autorisée, ils les suivaient” et Il (saws) ajoute: « S’ils leur avaient demandé de les adorer en dehors de Dieu, ils ne l’auraient pas fait, par contre, ils leur ont donné un ordre en déclarant licite ce que Dieu avait déclaré illicite et illicite ce que Dieu avait déclaré licite; ils ont obéi et c’est la que se trouve leur adoration« . Patience et méditation n’ont jamais été synonymes d’inaction, de passivité, d’indifférence ou de fuite.
 
@magicnanou t'as fini par mediter seule lol
mais c'est un effort louable, certains passages mort de rire 😆

lol la méditation se fait en général seul au calme sans rien qui perturbe l'esprit

j'ai une rivière pas loin de chez moi un endroit merveilleux pour médité en dessous des arbres et comme compagnies,les oiseaux des espèces magnifiques,des canards avec leur petits écureuils et la mes yeux mes oreilles s'en prennent pleins le crâne lol y a de quoi médité
 
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