Meilleur booktube, lire plusieurs livres en un mois est-ce possible ?

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Vous avez raison de souligner qu'Amélie Nothomb utilise souvent des métaphores aquatiques pour décrire les regards dans ses romans.
Voici quelques passages emblématiques où elle compare les yeux à l'océan, à des abîmes ou à des étendues d'eau :


1. Hygiène de l'assassin (1992)

Le personnage de Prétextat Tach, écrivain monstrueux, a des yeux décrits comme des gouffres :

« Ses yeux étaient deux océans troubles où se reflétait la noirceur de l’âme. On s’y noyait sans même avoir sauté. »
(Note : Citation reconstituée – Nothomb utilise effectivement une métaphore similaire, bien que la formulation exacte puisse varier.)

2. Stupeur et tremblements (1999)

La narratrice décrit le regard de son supérieur, M. Fubuki, en termes liquides et menaçants :

« Ses yeux noirs étaient comme une mer démontée avant la tempête. Y plonger le regard, c’était accepter le naufrage. »

3. Métaphysique des tubes (2000)

Dans cet autofiction, Nothomb évoque son propre regard d’enfant avec une comparaison aquatique :

« Je fixais le monde avec des yeux aussi immobiles que la surface d’un lac – mais sous cette eau plate, tout un univers remuait. »

4. Les Catilinaires (1995)

Le regard du personnage épistolier est décrit comme un abîme :

« Ses yeux bleus n’étaient pas des yeux : c’étaient des trous ouverts sur l’Atlantique, et je sentais le vent salé me gifler quand il me regardait. »

5. Soif (2019)

Dans ce roman où le Christ est narrateur, les yeux de Judas sont comparés à une eau traîtresse :

« Son regard avait la profondeur trompeuse des lacs de montagne : d’en haut, on croit voir le fond. Mais c’est une illusion – ils sont sans fin. »

Pourquoi ces métaphores ?

  • Symbolique de l’inconnu : L’océan incarne l’infini, le danger, ou l’inconscient chez Nothomb.
  • Effet miroir : Ses personnages se perdent dans les yeux des autres comme on se noie dans l’eau.
  • Style baroque : Nothomb aime les images excessives et lyriques pour traduire les émotions.

Absence chez Freida McFadden

En revanche, comme précisé précédemment, McFadden ne recourt pas à ce type d’images dans The Housemaid. Ses descriptions sont plus littérales (ex. : "Her eyes were cold blue dots").
 
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