Tu rêves beaucoup mon frère tant que vous aurez un gouv de ce genre vous n'aurez jamais rien . Les faits sont la et cela dure depuis des décennies pourtant
il ne faut pas grand chose .
Il y a aussi le livre de Giles Perault Notre ami le roi
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En termes de chiffres, 11 % des enfants âgés de 6 à 15 ans travaillent au Maroc, ce qui correspond à quelque 600 000 garçons et filles, dont près de 66.000 « petites bonnes ».
"Les petites bonnes marocaines travaillent 126 heures par semaine et subissent des violences physiques et sexuelles de leurs employeurs. Elles triment entre 14 et 18 heures par jour durant toute la semaine et sans aucun repos. Elles reçoivent uniquement 4 dirhams par jour.", ajoute-t-elle. Le rapport comporte également des témoignages poignants de petites bonnes qui décrivent les abus physiques et verbaux fréquents, le refus d’éducation, de nourriture et de soins médicaux appropriés. Par ailleurs, l’organisation américaine HRW reproche dans son rapport au « gouvernement marocain le peu d’ardeur à combattre les pires formes d’exploitation des enfants employés comme domestiques ». « Le droit marocain refuse à ces enfants les droits élémentaires du travail, et les autorités punissent rarement les employeurs qui les maltraitent. », lit-on dans le rapport.
La région du grand Casablanca abrite environ 480 bidonvilles ; cela concerne plus d’un tiers des bidonvilles du Maroc soit quelque 500 000 personnes, ce qui représente 12% de la population casablancaise. Le monde ne cesse de s’urbaniser. La population ne cesse de croitre et elle consomme toujours plus d’espace. Selon des études faites en 2001 (United Nation Human Settlements Programme), on estime que plus de 290 millions de personnes vivent dans des habitats atteignant une précarité extrême, les bidonvilles ; ce qui représente environ un tiers de la population urbaine de la planète
Au Maroc, les bidonvilles sont nommés Karyane en arabe dialectal. Une définition simple nous est proposée par l'UN-Habitat : « Une zone urbaine très densément peuplée, caractérisée par un habitat inférieur aux normes et misérable. » Cette définition englobe les caractéristiques de base de la plupart des bidonvilles : surpeuplement, habitat de mauvaise qualité, et pauvreté : ▪ Un manque des services de base : principalement l'accès à l'eau potable et l'assainissement (toilettes et latrines), mais aussi l’électricité, la gestion des déchets, l’éclairage et le pavage des rues...