Mesdemoiselles, jouissez sans entraves!

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A l’approche de la Journée de la femme du 8 mars, Idir invite les « grands frères » à voir la réalité en face : leurs « petites sœurs » ne leur obéiront plus.

Il y a un truc que je n’ai jamais bien compris chez les filles de banlieues : elles veulent vivre. Dés que ça a 21 ou 22 ans, ça veut faire des trucs complètement déments comme prendre un verre ou rentrer à la maison à 21h30, ou, summum de l’anarchie, appeler un garçon au téléphone. N’importe quoi ! C’est à cause des études, faut arrêter ça tout de suite. Ça leur a mis des idées démoniaques dans la tête. Les femmes réussissent mieux à l’école que nous, les rats, ce qui fait que de nos jours, elles se refusent aux plaisirs simples et sains de l’existence, comme faire le ménage, la cuisine ou rêver du grand amour qui ne vient jamais devant les « Feux de l’amour » toute l’après-midi. Ça veut vivre…

Est-ce qu’on vit, nous, hein ? Est-ce qu’on a des moments privilégiés avec le beau sexe, nous ? Est ce qu’on va tortiller en boite le soir, nous ? Non. Nous, c’est la casse, le fossé, une vie sociale digne du gûmnasion, le gymnase où traînaient les éphèbes athéniens.

Alors, si nous on n’a pas de vie, et bien nos sœurs, elles n'en auront pas non plus ! Heureusement, pour ces jeunes poussent innocentes, face à toutes ses tentations de Satan, les meilleurs d’entre nous ont mis sur pied une véritable police de la vertu : les GFO (les Grands frères organisés), constitués de tous ceux qui savent précieusement utiliser leur temps libre à veiller sur la moralité du sexe faible en bas des cités, au lieu de le perdre sur les bancs du lycée ou au boulot. Des guetteurs aux yeux de lynx. A qui n’échappent pas les moindres détails de la vie de nos littles sistas pour aller le répéter à qui de droit.

Pour un membre des GFO, le rouge à lèvre c’est le mal ; la mini-jupe, c’est le maxi mal ; le soir chez une fille, ça lui noircit son âme au charbon. Les relations sexuelles ? Non, ça, c’est très bon… pour lui. Pour elle, c’est sale, dégradant, de la gadoue, et surtout c’est très, très mal.

C’est pour ca que nombre de petites sœurs basanées – mais pas la majorité, comptez pas sur moi pour confesser qu'on est tous des talibans – doivent faire des pieds et des mains pour s’organiser une vie sociale dans la clandestinité. Aux Guantanamo, Kandahar et autres Alcatraz posés en modèles d’existence par leurs grands frères, la Grande Evasion et Flash Dance sont les réponses apportées par celles-ci au carcan familial. Le principe en est simple. Une pyjama party chez la copine à l’autre bout de la ville, le sac à main bizarrement bombé, cachant une boite de maquillage et une mini-jupe roulée en boule. Un petit tour sur soi dans les chiottes, Wonderwoman ! Et hop ! Tenue aguichante, direction le dancing.

Une jeune fille, ça s'éduque, mais pas jusqu'à ses 24 ans. Vivre comme dans une prison, c'est brider des envies de liberté, au point de faire de la prisonnière un volcan prêt à exploser. On risque, alors, le scénario catastrophe. Pour peu que la famille lui ait trop serré la vis, la jeunette va profiter de la moindre faille pour faire « sa Narta moi je suis femme et ça se voit », afin de rentabiliser en une sortie ce qu’elle n’a pas pu faire en une vie. Je ne vous fais pas un dessin : ça va voir le loup (faire l'amour avec le premier venu) et comme ça ne peut pas cacher de capotes dans sa chambre et qu’elle ne sait pas qu’on peut semer contre le vent (coït interrompue), ça se retrouve à fêter Pâques avant la Noël, avec un polichinelle dans le tiroir (faire l'amour avant le mariage et être enceinte sans le vouloir).

Enfermer une fille, pour la donner au cousin peintre du bled, c'est non moins catastrophique, comme scénario. Même au pays, on les laisse chercher du lait, maintenant. Laissons les banlieusettes rêver d'amour, même s'il n'existe pas à Bondy.

Et nos traditions, dans tout ça ? Ould el haram ! (fils du péché !), me crieront certains. Une femme a tout à fait le droit d'attendre l'émir charmant, si c'est son choix. Mais on ne peut décemment plus la forcer à porter la robe à fleurs de la fille Ingalls dans la « Petite maison de la prairie » qui fait que des trucs cashers. Elles sont derrière nous, les trente glorieuses !

Pardon si je suis cru, mais une meuf, ça a la dalle comme un mec. Alors, si Shérazade veut s’envoyer en l’air, Aladin, il peut toujours faire un beau rêve bleu pour l'en empêcher.

Idir Hocini - BondyBlog
 
A l’approche de la Journée de la femme du 8 mars, Idir invite les « grands frères » à voir la réalité en face : leurs « petites sœurs » ne leur obéiront plus.

Il y a un truc que je n’ai jamais bien compris chez les filles de banlieues : elles veulent vivre. Dés que ça a 21 ou 22 ans, ça veut faire des trucs complètement déments comme prendre un verre ou rentrer à la maison à 21h30, ou, summum de l’anarchie, appeler un garçon au téléphone. N’importe quoi ! C’est à cause des études, faut arrêter ça tout de suite. Ça leur a mis des idées démoniaques dans la tête. Les femmes réussissent mieux à l’école que nous, les rats, ce qui fait que de nos jours, elles se refusent aux plaisirs simples et sains de l’existence, comme faire le ménage, la cuisine ou rêver du grand amour qui ne vient jamais devant les « Feux de l’amour » toute l’après-midi. Ça veut vivre…

Est-ce qu’on vit, nous, hein ? Est-ce qu’on a des moments privilégiés avec le beau sexe, nous ? Est ce qu’on va tortiller en boite le soir, nous ? Non. Nous, c’est la casse, le fossé, une vie sociale digne du gûmnasion, le gymnase où traînaient les éphèbes athéniens.

Alors, si nous on n’a pas de vie, et bien nos sœurs, elles n'en auront pas non plus ! Heureusement, pour ces jeunes poussent innocentes, face à toutes ses tentations de Satan, les meilleurs d’entre nous ont mis sur pied une véritable police de la vertu : les GFO (les Grands frères organisés), constitués de tous ceux qui savent précieusement utiliser leur temps libre à veiller sur la moralité du sexe faible en bas des cités, au lieu de le perdre sur les bancs du lycée ou au boulot. Des guetteurs aux yeux de lynx. A qui n’échappent pas les moindres détails de la vie de nos littles sistas pour aller le répéter à qui de droit.

Pour un membre des GFO, le rouge à lèvre c’est le mal ; la mini-jupe, c’est le maxi mal ; le soir chez une fille, ça lui noircit son âme au charbon. Les relations sexuelles ? Non, ça, c’est très bon… pour lui. Pour elle, c’est sale, dégradant, de la gadoue, et surtout c’est très, très mal.

C’est pour ca que nombre de petites sœurs basanées – mais pas la majorité, comptez pas sur moi pour confesser qu'on est tous des talibans – doivent faire des pieds et des mains pour s’organiser une vie sociale dans la clandestinité. Aux Guantanamo, Kandahar et autres Alcatraz posés en modèles d’existence par leurs grands frères, la Grande Evasion et Flash Dance sont les réponses apportées par celles-ci au carcan familial. Le principe en est simple. Une pyjama party chez la copine à l’autre bout de la ville, le sac à main bizarrement bombé, cachant une boite de maquillage et une mini-jupe roulée en boule. Un petit tour sur soi dans les chiottes, Wonderwoman ! Et hop ! Tenue aguichante, direction le dancing.

Une jeune fille, ça s'éduque, mais pas jusqu'à ses 24 ans. Vivre comme dans une prison, c'est brider des envies de liberté, au point de faire de la prisonnière un volcan prêt à exploser. On risque, alors, le scénario catastrophe. Pour peu que la famille lui ait trop serré la vis, la jeunette va profiter de la moindre faille pour faire « sa Narta moi je suis femme et ça se voit », afin de rentabiliser en une sortie ce qu’elle n’a pas pu faire en une vie. Je ne vous fais pas un dessin : ça va voir le loup (faire l'amour avec le premier venu) et comme ça ne peut pas cacher de capotes dans sa chambre et qu’elle ne sait pas qu’on peut semer contre le vent (coït interrompue), ça se retrouve à fêter Pâques avant la Noël, avec un polichinelle dans le tiroir (faire l'amour avant le mariage et être enceinte sans le vouloir).

Enfermer une fille, pour la donner au cousin peintre du bled, c'est non moins catastrophique, comme scénario. Même au pays, on les laisse chercher du lait, maintenant. Laissons les banlieusettes rêver d'amour, même s'il n'existe pas à Bondy.

Et nos traditions, dans tout ça ? Ould el haram ! (fils du péché !), me crieront certains. Une femme a tout à fait le droit d'attendre l'émir charmant, si c'est son choix. Mais on ne peut décemment plus la forcer à porter la robe à fleurs de la fille Ingalls dans la « Petite maison de la prairie » qui fait que des trucs cashers. Elles sont derrière nous, les trente glorieuses !

Pardon si je suis cru, mais une meuf, ça a la dalle comme un mec. Alors, si Shérazade veut s’envoyer en l’air, Aladin, il peut toujours faire un beau rêve bleu pour l'en empêcher.

Idir Hocini - BondyBlog

C'est vrai qu'on n'en parle plus trop de la pression subie par les jeunes filles dans les banlieues...je ne sais pas si c'est toujours d'actualité d'ailleurs (de quand est daté l'article au fait ?).
 
C'est vrai qu'on n'en parle plus trop de la pression subie par les jeunes filles dans les banlieues...je ne sais pas si c'est toujours d'actualité d'ailleurs (de quand est daté l'article au fait ?).

et pourtant elle existe toujours cette pression. elle s'empire même pour certains. je ne parle plus à certains mecs à cause de leur mentalité chelou et aussi parce qu'ils me saoulaient à vouloir m'initier à leur connerie.
enfin j'ai déménagé. Hamdoulilah!
 
tu déprime? ta fait des conneries et tu cherche à te rassurer? c'est à cause des gens comme toi que la société n'avance pas, ta 25 ans tu n'est toujours pas marier et tu est triste alors tu te lache tu veu que toute les fille te ressemble zehma dans la meme galére que toi ou quoi? ta réfléchit toute la nuit pour nous sortire se texte?
 
tu déprime? ta fait des conneries et tu cherche à te rassurer? c'est à cause des gens comme toi que la société n'avance pas, ta 25 ans tu n'est toujours pas marier et tu est triste alors tu te lache tu veu que toute les fille te ressemble zehma dans la meme galére que toi ou quoi? ta réfléchit toute la nuit pour nous sortire se texte?

Je lis que tu es déjà un bladinaute averti. Reprends-toi, ne sors pas de réponses inutiles et présente-nous ton point de vue d'une manière plus posée.

Bien à toi,
 
tu déprime? ta fait des conneries et tu cherche à te rassurer? c'est à cause des gens comme toi que la société n'avance pas, ta 25 ans tu n'est toujours pas marier et tu est triste alors tu te lache tu veu que toute les fille te ressemble zehma dans la meme galére que toi ou quoi? ta réfléchit toute la nuit pour nous sortire se texte?

As tu lu la signature du texte avant de l'agresser ?

:rolleyes:
 
A l’approche de la Journée de la femme du 8 mars, Idir invite les « grands frères » à voir la réalité en face : leurs « petites sœurs » ne leur obéiront plus.

Il y a un truc que je n’ai jamais bien compris chez les filles de banlieues : elles veulent vivre. Dés que ça a 21 ou 22 ans, ça veut faire des trucs complètement déments comme prendre un verre ou rentrer à la maison à 21h30, ou, summum de l’anarchie, appeler un garçon au téléphone. N’importe quoi ! C’est à cause des études, faut arrêter ça tout de suite. Ça leur a mis des idées démoniaques dans la tête. Les femmes réussissent mieux à l’école que nous, les rats, ce qui fait que de nos jours, elles se refusent aux plaisirs simples et sains de l’existence, comme faire le ménage, la cuisine ou rêver du grand amour qui ne vient jamais devant les « Feux de l’amour » toute l’après-midi. Ça veut vivre…

Est-ce qu’on vit, nous, hein ? Est-ce qu’on a des moments privilégiés avec le beau sexe, nous ? Est ce qu’on va tortiller en boite le soir, nous ? Non. Nous, c’est la casse, le fossé, une vie sociale digne du gûmnasion, le gymnase où traînaient les éphèbes athéniens.

Alors, si nous on n’a pas de vie, et bien nos sœurs, elles n'en auront pas non plus ! Heureusement, pour ces jeunes poussent innocentes, face à toutes ses tentations de Satan, les meilleurs d’entre nous ont mis sur pied une véritable police de la vertu : les GFO (les Grands frères organisés), constitués de tous ceux qui savent précieusement utiliser leur temps libre à veiller sur la moralité du sexe faible en bas des cités, au lieu de le perdre sur les bancs du lycée ou au boulot. Des guetteurs aux yeux de lynx. A qui n’échappent pas les moindres détails de la vie de nos littles sistas pour aller le répéter à qui de droit.

Pour un membre des GFO, le rouge à lèvre c’est le mal ; la mini-jupe, c’est le maxi mal ; le soir chez une fille, ça lui noircit son âme au charbon. Les relations sexuelles ? Non, ça, c’est très bon… pour lui. Pour elle, c’est sale, dégradant, de la gadoue, et surtout c’est très, très mal.

C’est pour ca que nombre de petites sœurs basanées – mais pas la majorité, comptez pas sur moi pour confesser qu'on est tous des talibans – doivent faire des pieds et des mains pour s’organiser une vie sociale dans la clandestinité. Aux Guantanamo, Kandahar et autres Alcatraz posés en modèles d’existence par leurs grands frères, la Grande Evasion et Flash Dance sont les réponses apportées par celles-ci au carcan familial. Le principe en est simple. Une pyjama party chez la copine à l’autre bout de la ville, le sac à main bizarrement bombé, cachant une boite de maquillage et une mini-jupe roulée en boule. Un petit tour sur soi dans les chiottes, Wonderwoman ! Et hop ! Tenue aguichante, direction le dancing.

Une jeune fille, ça s'éduque, mais pas jusqu'à ses 24 ans. Vivre comme dans une prison, c'est brider des envies de liberté, au point de faire de la prisonnière un volcan prêt à exploser. On risque, alors, le scénario catastrophe. Pour peu que la famille lui ait trop serré la vis, la jeunette va profiter de la moindre faille pour faire « sa Narta moi je suis femme et ça se voit », afin de rentabiliser en une sortie ce qu’elle n’a pas pu faire en une vie. Je ne vous fais pas un dessin : ça va voir le loup (faire l'amour avec le premier venu) et comme ça ne peut pas cacher de capotes dans sa chambre et qu’elle ne sait pas qu’on peut semer contre le vent (coït interrompue), ça se retrouve à fêter Pâques avant la Noël, avec un polichinelle dans le tiroir (faire l'amour avant le mariage et être enceinte sans le vouloir).

Enfermer une fille, pour la donner au cousin peintre du bled, c'est non moins catastrophique, comme scénario. Même au pays, on les laisse chercher du lait, maintenant. Laissons les banlieusettes rêver d'amour, même s'il n'existe pas à Bondy.

Et nos traditions, dans tout ça ? Ould el haram ! (fils du péché !), me crieront certains. Une femme a tout à fait le droit d'attendre l'émir charmant, si c'est son choix. Mais on ne peut décemment plus la forcer à porter la robe à fleurs de la fille Ingalls dans la « Petite maison de la prairie » qui fait que des trucs cashers. Elles sont derrière nous, les trente glorieuses !

Pardon si je suis cru, mais une meuf, ça a la dalle comme un mec. Alors, si Shérazade veut s’envoyer en l’air, Aladin, il peut toujours faire un beau rêve bleu pour l'en empêcher.

Idir Hocini - BondyBlog

Excellent, marrant, touchant et bien ecrit.
 
j'ai pas le termps pour sa lol et puyis meme la personne qui à mis se texte participe indirectement à l'ignorance de se texte

les ignorants...ce sont ce qui ne veulent pas voir la réalité !

La majorité des posts parlent d'amour, de sexe, de relations homme / femme ; et pourquoi selon vous ?

Parce que la nouvelle génération ne sait plus communiquer...on qu'elle se l'interdit sous couvert de "hallal" et "haram"

Alors il est plus simple de parler amour, relation, sexe derrière son écran !

Une femme de 20 ans qui rentre dans sa "cite" à 23 heures fait la une des halls le lendemain .....rires ( je ne parle même pas d'une mère de famille divorcée )

Quelle horreur !
 
J'ai lu 3 lignes.
Je ne supporte pas qu'on dise "ça" en parlant d'une personne.
ET puis le coup du téléphone, je préfère ne pas aller plus loin parce que je ne serai plus maitresse de moi :fou:
 
Le style adopté est sympatoche
mais quel ramassis de conneries ..... !

Ce qu'il faut retenir de ce texte c'est qu'n vit quand on se tortille sur le dancing et qu'on couche .... mais qu'n est mort quand on ne fait pas tout ça !!! :rolleyes:

et les filles ne subissent plus de pression .... en tout cas beaucoup moins qu'il y a quelques années .... elles s'en donnent à coeur joie puisque tout est possible aujourd'hui : cacher son passé ! et même si elles ne cachent pas leur passé, elles trouvent un pigeon ultra tolerant qui va la prendre avec ce passé noir !! (oui je prends le courant inverse, sinon c'est pas marrant du tout)

jouissez les filles, la vie est courte après tout ! et vous êtes gagnantes sur tout les points .... presque tout les points !! ENJOY
 
En effet ....mais il faudrait pour ça que les "grands fréres" s'occupent des leurs et pas de celles de leur soeurs !

:fou:

ils fonts ça sans doute parce que qu'il ont peur pour leurs petite sœur (je parle pas des donneurs de leçon qui ce comporte pire qu'elles mais des autres les vrais qui son plus rare).

si vous vous sentez oppresser casser vous!!!
 
les ignorants...ce sont ce qui ne veulent pas voir la réalité !

La majorité des posts parlent d'amour, de sexe, de relations homme / femme ; et pourquoi selon vous ?

Parce que la nouvelle génération ne sait plus communiquer...on qu'elle se l'interdit sous couvert de "hallal" et "haram"

Alors il est plus simple de parler amour, relation, sexe derrière son écran !

Une femme de 20 ans qui rentre dans sa "cite" à 23 heures fait la une des halls le lendemain .....rires ( je ne parle même pas d'une mère de famille divorcée )

Quelle horreur !

vraiment n'importe quoi! la plupart des personnes qui disent ce genre de connerie n'on probablement jamais mis les pieds dans une "cité"....

:rolleyes:
 
ils fonts ça sans doute parce que qu'il ont peur pour leurs petite sœur (je parle pas des donneurs de leçon qui ce comporte pire qu'elles mais des autres les vrais qui son plus rare).

si vous vous sentez oppresser casser vous!!!

vous pouvez m'expliquer ce qui vous donne ce droit ? sans doute le "grand frère " que vous êtes ou que vous aimeriez être !!!!!!!!
 
lool c halal pour le grand frére de sortir et faire ckil veut avec des nanas mais qu'on il s"agit de sa ptite soeur c haram.!!
ca ca m'énerve des gens vraiments hypocrites
 
vraiment n'importe quoi! la plupart des personnes qui disent ce genre de connerie n'on probablement jamais mis les pieds dans une "cité"....

:rolleyes:

Je ne sais pas où vous habitez....mais je peux vous assurer et avec les témoignages de jeunes qui ont vécu toute une vie en cité .......que ce que je dénonce n'est rien comparé à ce qui s'y dit !

On a vite fait de coller des étiquettes.....pas seulement aux jeunes filles, mais même au jeunes hommes, à une famille, un RMIsste...etc...etc....etc...

Je ne dénigre pas les gens habitant les cités ...mais certains "grands fréres" ....puisqu'il s'agit d'eux dans ce texte !
 
A l’approche de la Journée de la femme du 8 mars, Idir invite les « grands frères » à voir la réalité en face : leurs « petites sœurs » ne leur obéiront plus.

Il y a un truc que je n’ai jamais bien compris chez les filles de banlieues : elles veulent vivre. Dés que ça a 21 ou 22 ans, ça veut faire des trucs complètement déments comme prendre un verre ou rentrer à la maison à 21h30, ou, summum de l’anarchie, appeler un garçon au téléphone. N’importe quoi ! C’est à cause des études, faut arrêter ça tout de suite. Ça leur a mis des idées démoniaques dans la tête. Les femmes réussissent mieux à l’école que nous, les rats, ce qui fait que de nos jours, elles se refusent aux plaisirs simples et sains de l’existence, comme faire le ménage, la cuisine ou rêver du grand amour qui ne vient jamais devant les « Feux de l’amour » toute l’après-midi. Ça veut vivre…

Est-ce qu’on vit, nous, hein ? Est-ce qu’on a des moments privilégiés avec le beau sexe, nous ? Est ce qu’on va tortiller en boite le soir, nous ? Non. Nous, c’est la casse, le fossé, une vie sociale digne du gûmnasion, le gymnase où traînaient les éphèbes athéniens.

Alors, si nous on n’a pas de vie, et bien nos sœurs, elles n'en auront pas non plus ! Heureusement, pour ces jeunes poussent innocentes, face à toutes ses tentations de Satan, les meilleurs d’entre nous ont mis sur pied une véritable police de la vertu : les GFO (les Grands frères organisés), constitués de tous ceux qui savent précieusement utiliser leur temps libre à veiller sur la moralité du sexe faible en bas des cités, au lieu de le perdre sur les bancs du lycée ou au boulot. Des guetteurs aux yeux de lynx. A qui n’échappent pas les moindres détails de la vie de nos littles sistas pour aller le répéter à qui de droit.

Pour un membre des GFO, le rouge à lèvre c’est le mal ; la mini-jupe, c’est le maxi mal ; le soir chez une fille, ça lui noircit son âme au charbon. Les relations sexuelles ? Non, ça, c’est très bon… pour lui. Pour elle, c’est sale, dégradant, de la gadoue, et surtout c’est très, très mal.

C’est pour ca que nombre de petites sœurs basanées – mais pas la majorité, comptez pas sur moi pour confesser qu'on est tous des talibans – doivent faire des pieds et des mains pour s’organiser une vie sociale dans la clandestinité. Aux Guantanamo, Kandahar et autres Alcatraz posés en modèles d’existence par leurs grands frères, la Grande Evasion et Flash Dance sont les réponses apportées par celles-ci au carcan familial. Le principe en est simple. Une pyjama party chez la copine à l’autre bout de la ville, le sac à main bizarrement bombé, cachant une boite de maquillage et une mini-jupe roulée en boule. Un petit tour sur soi dans les chiottes, Wonderwoman ! Et hop ! Tenue aguichante, direction le dancing.

Une jeune fille, ça s'éduque, mais pas jusqu'à ses 24 ans. Vivre comme dans une prison, c'est brider des envies de liberté, au point de faire de la prisonnière un volcan prêt à exploser. On risque, alors, le scénario catastrophe. Pour peu que la famille lui ait trop serré la vis, la jeunette va profiter de la moindre faille pour faire « sa Narta moi je suis femme et ça se voit », afin de rentabiliser en une sortie ce qu’elle n’a pas pu faire en une vie. Je ne vous fais pas un dessin : ça va voir le loup (faire l'amour avec le premier venu) et comme ça ne peut pas cacher de capotes dans sa chambre et qu’elle ne sait pas qu’on peut semer contre le vent (coït interrompue), ça se retrouve à fêter Pâques avant la Noël, avec un polichinelle dans le tiroir (faire l'amour avant le mariage et être enceinte sans le vouloir).

Enfermer une fille, pour la donner au cousin peintre du bled, c'est non moins catastrophique, comme scénario. Même au pays, on les laisse chercher du lait, maintenant. Laissons les banlieusettes rêver d'amour, même s'il n'existe pas à Bondy.

Et nos traditions, dans tout ça ? Ould el haram ! (fils du péché !), me crieront certains. Une femme a tout à fait le droit d'attendre l'émir charmant, si c'est son choix. Mais on ne peut décemment plus la forcer à porter la robe à fleurs de la fille Ingalls dans la « Petite maison de la prairie » qui fait que des trucs cashers. Elles sont derrière nous, les trente glorieuses !

Pardon si je suis cru, mais une meuf, ça a la dalle comme un mec. Alors, si Shérazade veut s’envoyer en l’air, Aladin, il peut toujours faire un beau rêve bleu pour l'en empêcher.

Idir Hocini - BondyBlog

Ouahhh, il y va pas de main morte.
Par contre j'aimerais faire une petite réflexion, il n'y a pas que les filles de banlieue.
C'est partout pareil.
J'aime bien le site de bondyblog.
J'ai des amis qui ont déjà écris des articles dedans.
 
A l’approche de la Journée de la femme du 8 mars, Idir invite les « grands frères » à voir la réalité en face : leurs « petites sœurs » ne leur obéiront plus.

Il y a un truc que je n’ai jamais bien compris chez les filles de banlieues : elles veulent vivre. Dés que ça a 21 ou 22 ans, ça veut faire des trucs complètement déments comme prendre un verre ou rentrer à la maison à 21h30, ou, summum de l’anarchie, appeler un garçon au téléphone. N’importe quoi ! C’est à cause des études, faut arrêter ça tout de suite. Ça leur a mis des idées démoniaques dans la tête. Les femmes réussissent mieux à l’école que nous, les rats, ce qui fait que de nos jours, elles se refusent aux plaisirs simples et sains de l’existence, comme faire le ménage, la cuisine ou rêver du grand amour qui ne vient jamais devant les « Feux de l’amour » toute l’après-midi. Ça veut vivre…

Est-ce qu’on vit, nous, hein ? Est-ce qu’on a des moments privilégiés avec le beau sexe, nous ? Est ce qu’on va tortiller en boite le soir, nous ? Non. Nous, c’est la casse, le fossé, une vie sociale digne du gûmnasion, le gymnase où traînaient les éphèbes athéniens.

Alors, si nous on n’a pas de vie, et bien nos sœurs, elles n'en auront pas non plus ! Heureusement, pour ces jeunes poussent innocentes, face à toutes ses tentations de Satan, les meilleurs d’entre nous ont mis sur pied une véritable police de la vertu : les GFO (les Grands frères organisés), constitués de tous ceux qui savent précieusement utiliser leur temps libre à veiller sur la moralité du sexe faible en bas des cités, au lieu de le perdre sur les bancs du lycée ou au boulot. Des guetteurs aux yeux de lynx. A qui n’échappent pas les moindres détails de la vie de nos littles sistas pour aller le répéter à qui de droit.

Pour un membre des GFO, le rouge à lèvre c’est le mal ; la mini-jupe, c’est le maxi mal ; le soir chez une fille, ça lui noircit son âme au charbon. Les relations sexuelles ? Non, ça, c’est très bon… pour lui. Pour elle, c’est sale, dégradant, de la gadoue, et surtout c’est très, très mal.

C’est pour ca que nombre de petites sœurs basanées – mais pas la majorité, comptez pas sur moi pour confesser qu'on est tous des talibans – doivent faire des pieds et des mains pour s’organiser une vie sociale dans la clandestinité. Aux Guantanamo, Kandahar et autres Alcatraz posés en modèles d’existence par leurs grands frères, la Grande Evasion et Flash Dance sont les réponses apportées par celles-ci au carcan familial. Le principe en est simple. Une pyjama party chez la copine à l’autre bout de la ville, le sac à main bizarrement bombé, cachant une boite de maquillage et une mini-jupe roulée en boule. Un petit tour sur soi dans les chiottes, Wonderwoman ! Et hop ! Tenue aguichante, direction le dancing.

Une jeune fille, ça s'éduque, mais pas jusqu'à ses 24 ans. Vivre comme dans une prison, c'est brider des envies de liberté, au point de faire de la prisonnière un volcan prêt à exploser. On risque, alors, le scénario catastrophe. Pour peu que la famille lui ait trop serré la vis, la jeunette va profiter de la moindre faille pour faire « sa Narta moi je suis femme et ça se voit », afin de rentabiliser en une sortie ce qu’elle n’a pas pu faire en une vie. Je ne vous fais pas un dessin : ça va voir le loup (faire l'amour avec le premier venu) et comme ça ne peut pas cacher de capotes dans sa chambre et qu’elle ne sait pas qu’on peut semer contre le vent (coït interrompue), ça se retrouve à fêter Pâques avant la Noël, avec un polichinelle dans le tiroir (faire l'amour avant le mariage et être enceinte sans le vouloir).

Enfermer une fille, pour la donner au cousin peintre du bled, c'est non moins catastrophique, comme scénario. Même au pays, on les laisse chercher du lait, maintenant. Laissons les banlieusettes rêver d'amour, même s'il n'existe pas à Bondy.

Et nos traditions, dans tout ça ? Ould el haram ! (fils du péché !), me crieront certains. Une femme a tout à fait le droit d'attendre l'émir charmant, si c'est son choix. Mais on ne peut décemment plus la forcer à porter la robe à fleurs de la fille Ingalls dans la « Petite maison de la prairie » qui fait que des trucs cashers. Elles sont derrière nous, les trente glorieuses !

Pardon si je suis cru, mais une meuf, ça a la dalle comme un mec. Alors, si Shérazade veut s’envoyer en l’air, Aladin, il peut toujours faire un beau rêve bleu pour l'en empêcher.

Idir Hocini - BondyBlog

Je t'en raconterais d'autres de pyjama partie qu'elles font moi :D
Je ne m'inquiètes pas pour elles, elles savent braver les entraves et elles vont même plus loin jusqu'à le regretter plus tard
Le cycle de la vie les rattrape et le piège de leur impatience se referme sur elle
 
vous pouvez m'expliquer ce qui vous donne ce droit ? sans doute le "grand frère " que vous êtes ou que vous aimeriez être !!!!!!!!

encore une fois tu ne comprend pas ou je veux en venir... je te parle pas de ces gars qui ce prennent pour les petits chef alors que eux sont mille fois pire!! eux n'ont aucun droit.
ne pas prendre soins de sa famille est irresponsable. après si la fille n'a pas la présence d'esprit de voir ce qui est bon pour elle et si elle s'entête qu'elle se barre et qu'elle fasse sa vie sans regret.

après bien sur que le cas le plus présent c'est celle du gars pas sain qui ce passer pour et qui fait la misère pour en gros qu'elle ne fasse pas comme lui!!! quel connerie!!:D
alors qu'il n'a aucune crédibilité.
 
Je t'en raconterais d'autres de pyjama partie qu'elles font moi :D
Je ne m'inquiètes pas pour elles, elles savent braver les entraves et elles vont même plus loin jusqu'à le regretter plus tard
Le cycle de la vie les rattrape et le piège de leur impatience se referme sur elle

Et celles qui ne le regrettent pas? Elle n'existent pas, bien entendu. Tu es tellement enfoncé dans tes principes que ça t'empêche de relativiser.
 
Je ne sais pas où vous habitez....mais je peux vous assurer et avec les témoignages de jeunes qui ont vécu toute une vie en cité .......que ce que je dénonce n'est rien comparé à ce qui s'y dit !

On a vite fait de coller des étiquettes.....pas seulement aux jeunes filles, mais même au jeunes hommes, à une famille, un RMIsste...etc...etc....etc...

Je ne dénigre pas les gens habitant les cités ...mais certains "grands fréres" ....puisqu'il s'agit d'eux dans ce texte !

j'habite moi même dans une citée depuis ma naissance et aucunes des filles de la citée a eu une quelconque pression de ces fameux "grand frère". quand j'en entend parler c'est soit à la télé, internet ou dans des livres.

je sais que ça existe dans certaines citées, mais faut pas généraliser, certaines personnent croient que c'est le cas de partout et c'est ce qui me met hors de moi.
 
j'habite moi même dans une citée depuis ma naissance et aucunes des filles de la citée a eu une quelconque pression de ces fameux "grand frère". quand j'en entend parler c'est soit à la télé, internet ou dans des livres.

je sais que ça existe dans certaines citées, mais faut pas généraliser, certaines personnent croient que c'est le cas de partout et c'est ce qui me met hors de moi.

je suis tout à fait d'accord avec toi.
On aurait dit que la cité c'est synonyme de martyrs ou de bourreau.
Faut arrêter, c'est pareil partout.
 
lyllas a écrit:"vraiment n'importe quoi! la plupart des personnes qui disent ce genre de connerie n'on probablement jamais mis les pieds dans une "cité"....

j'habite moi même dans une citée depuis ma naissance et aucunes des filles de la citée a eu une quelconque pression de ces fameux "grand frère". quand j'en entend parler c'est soit à la télé, internet ou dans des livres.

je sais que ça existe dans certaines citées, mais faut pas généraliser, certaines personnent croient que c'est le cas de partout et c'est ce qui me met hors de moi.

C'est peut-être toi qui généralises, tu ne crois pas?
 
si vous vous sentez oppresser casser vous!!!

encore une fois tu ne comprend pas ou je veux en venir... je te parle pas de ces gars qui ce prennent pour les petits chef alors que eux sont mille fois pire!! eux n'ont aucun droit.
ne pas prendre soins de sa famille est irresponsable. après si la fille n'a pas la présence d'esprit de voir ce qui est bon pour elle et si elle s'entête qu'elle se barre et qu'elle fasse sa vie sans regret.

après bien sur que le cas le plus présent c'est celle du gars pas sain qui ce passer pour et qui fait la misère pour en gros qu'elle ne fasse pas comme lui!!! quel connerie!!:D
alors qu'il n'a aucune crédibilité.

J'ai bien compris votre façon de penser...et chacun est libre de vivre sa vie comme bon lui semble ! ce n'est pas vos idées qui me dérangent mais vos propos à mon égard !

Relisez la phrase en gras.......on ne peut pas demander à ce que l'autre disparraisse de votre champs de vue...dés qu'il vous conteste ou qu'il n'est pas d'accord avec vos idées !

Alors la prochaine fois .....le "cassez vous" vous l'utiliserez avec vos amis ou ennemis....car nous ne sommes ni l'un, ni l'autre .

Bonne fin de journée .
 
j'habite moi même dans une citée depuis ma naissance et aucunes des filles de la citée a eu une quelconque pression de ces fameux "grand frère". quand j'en entend parler c'est soit à la télé, internet ou dans des livres.

je sais que ça existe dans certaines citées, mais faut pas généraliser, certaines personnent croient que c'est le cas de partout et c'est ce qui me met hors de moi.

on est tous d'accord.....ça existe !

même si ça ne devait exister que dans 1 seule cité ........est ce normal que ces soit disant "grands fréres" gérent la vie de leurs soeurs....qui souvent sont même plus agées qu'eux ?
 
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