Moi, féministe, marié et «client de prostituées»

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Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et «client de prostituées»

Je viens de lire dans le Libé du 1er avril (comme une sorte de mauvaise blague) qu’allait être déposée par Mme Roselyne Bachelot une proposition de loi visant à pénaliser les «clients de prostituées» d’une lourde peine s’inspirant du « modèle suédois », c’est à dire une amende (lourde aussi, j’imagine), plus 6 mois de prison. Cette proposition, je cite encore: « ne fait guère débat chez les parlementaires, à gauche comme à droite. Elle est soutenue par la plupart des associations féministes… etc ». C’est donc sous la bénédiction générale et dans le silence de tous qu’une telle abjection va s’abattre sur nous, - huit ans après celle qui, interdisant toute forme de racolage, consista à jeter dans la clandestinité, la précarité, la misère et l’enfer toutes les personnes se prostituant et au désespoir, ainsi que dans cet autre enfer, celui de leur solitude ou de leur propre couple, tous ceux qui profitaient de leur secours, de leur savoir, de leurs «services».

Au fait, quelle bénédiction ? Celle d’une église ? de toutes ? d’associations religieuses ou morales intégristes ? Pas du tout. Celle de l’état français impartial et laïque, toutes tendances politiques confondues, soutenu, pire du pire, par toutes les associations, -et là, je ne puis que mettre des guillemets, « féministes» ! Marié pour la deuxième fois, très proche encore et toujours de ma première femme, m’autorisant depuis toujours, amantes, amoureuses ou petites amies (avec tous les ennuis que ça implique…), acceptant naturellemment la réciproque (et les ennuis… etc), je ne représente pas vraiment le prototype du mec frustré, sexuellement ou sentimentalement. Je n’ai pourtant jamais cessé depuis l’âge de 24 ou 25 ans d’avoir des relations -et des rapports- avec des personnes se prostituant. Serait-ce que je serais doté -ou affligé- d’une sorte de libido hos-normes? Je ne le crois pas (hélas, pourrais-je rajouter…).

En revanche je sais que ce que je trouve avec une prostituée est une chose unique, que je ne trouverai jamais avec aucune autre personne, dans aucune relation dite « normale ». Il faut bien essayer, au moins de dire, sinon comprendre, pourquoi des hommes vont « voir les *****» avant de les punir. Non ? Ne pas vouloir les écouter, encore moins les entendre, se contenter de faire appel à la loi, à l’état, au législateur, je ne sais quoi de cet ordre-là, pour pouvoir plus vite et mieux les châtier, les sacquer, les humilier, c’est tout de même un acte d’une extrème indigence, d’une extrème pauvreté, d’une extrème lâcheté. Non ? J’ai vécu longtemps sous la coupe et la dictature d’une femme qui elle non plus ne voulait rien savoir, - ce n’était pas les ***** à cette époque-là, c’était les femmes en général, le sexe en particulier.
 
Cette femme, cette pauvre femme, c’était ma mère. Intelligente, brillante, charmante, amoureuse, généreuse, féministe avant l’heure, elle nous apprenait, à ma sœur et à moi, que les femmes devaient être les égales des hommes, qu’elles devaient travailler, être indépendantes, ne pas dépendre d’un homme etc. Mais dès qu’il s’agissait de sexe et de plaisir, elle devenait folle, méchante, abrutie, assassine, moyen-âgeuse. Son discours, d’éclairé, progressiste et anticonformiste, surtout à l’époque, devenait obscurantiste, obscène et mortifère. Et j’ai dû, tout au long de ma longue, si longue adolescence en subir les effets, les tourments, le martyre. Penser que ce discours imbécile est devenu celui, officiel, du « féminisme» d’aujourd’hui, gauche et droite réunis (c’est rare) me stupéfie, me consterne et m’insupporte. Car le but que poursuit cette proposition de loi n’est pas, comme le prétendent cyniquement ceux qui l’ont initié ou celles qui le défendent, de mettre à l’abri les prostituées. Pour eux, ces femmes n’existent pas, réduites à une sorte de sous-race composée uniquement de «victimes», des hommes évidemment, souteneurs, violeurs et clients mis désormais sur le même plan.

Sans voix, sans parole, sans pensée ni jugement, on leur dénie tout autre droit que celui de se taire, se soumettre et rejoindre le camp des bien-pensants et ceux de redressement. Non, le but de cette loi n’est pas sûrement de défendre qui que ce soit -grossier mensonge !- mais bien de satisfaire les instincts du «bon» peuple, celui des électeurs, dans l’espoir bien entendu de pouvoir un jour, peut-être, obtenir leurs voix. Interdire, réprimer, ostraciser, humilier, frapper au plus intime, au plus secret, au plus fragile, dégrader enfin à travers le désir et le sexe, l’homme, la femme et en jouir. Et faire jouir. En toute tranquillité, toute bonne conscience. Voilà la vérité. J’avais de l’estime pour madame Bachelot. Mais je me souviens, comme d’une drôle d’histoire, d’un conflit qui l’avait opposé à un animateur de télévision qui, lors d’une soirée - où d’ailleurs, l’on se demandait un peu ce qu’elle foutait là… Que font les hommes ou femmes politiques dans de telles galères ?- s’était moqué de son rire, lui prêtant une connotation sexuelle. Sa réaction, très violente, dramatique même -elle était allée jusqu’à refuser les excuses publiques de cet animateur- m’avait paru compréhensible et légitime.

L’ayant vu l’autre soir à la télévision, les mâchoires serrées, le visage fermé, déclarer sa faveur pour ce texte répressif, dégradant, attentant de plein fouet aux libertés publiques, celle de se prostituer, comme celle de payer un service sexuel à un adulte consentant, j’ai pensé soudain que Laurent Ruquier avait du mettre le doigt (si j’ose dire…) sur un vrai problème. Que je connais. Ma mère avait le même. Il m’a fallu quelques années (et que je la joue dans de nombreux spectacles) pour le comprendre et l’assumer. Ma mère était une obsédée. Une vraie. Gravement perturbée, que sa frustration agitait parfois jusqu’à la démence, déclenchant en elle des accés d’une violence affreuse, castratrice et terriblement prédatrice. Pour ses enfants, pour son mari et surtout pour elle-même. Elle en a tout perdu, jusqu’à la vie.
 
Je n’ai pu non plus faire semblant de ne pas voir dans les féroces demi-sourires de ces quelques « féministes» de gauche déclarant sur ce même écran leur satisfaction au sujet de cette loi qui allait, je les cite « apprendre un peu aux hommes qu’on ne paye pas une femme pour lui faire l’amour» les symptomes de ce mal. Un roman parle de cela. Celui, admirable, de Christine Angot, Les petits. Encore que dans un roman on ne «parle» pas «de», on écrit et qu’il ne s’agit pas d’un témoignage mais d’un récit, elle décrit une chose secrète, taboue, presque inavouable : la violence des femmes. On parle beaucoup – quoiqu’encore pas assez, c’est l’un des plus graves problèmes de notre société – de celle qui leur est faite. Du coup, c’est terrible, on ne peut plus parler de ce que Christine Angot, avec un très grand courage -qu’elle paye aujourd’hui, comme autrefois Flaubert, devant les tribunaux- décrit sans pitié, avec la froideur et le savoir-faire d’un chirurgien de l’âme et de la société, la plaie la plus secrète, quelque part la plus abominable : la dégradation, la dérive et finalement la faillite d’un « féminisme» qui, s’inspirant du fameux «modèle suédois», -celui-là même qui permet à une journaliste adulte et responsable ayant accepté une relation sexuelle sans préservatif d’en faire envoyer l’auteur en prison- se consacre aujourd’hui à la pratique de cette nouvelle chasse à courre dont l’homme est le gibier, qu’il soit célèbre comme Julian Assanges, Bertrand Cantat ou Roman Polanski, ou inconnu (tel le soldat) comme moi, réduit que je suis désormais à ce statut pénal de «client de prostituées».

Donc, je m’explique : ce que j’ai trouvé et que je trouve encore au bout de tant d’années auprès des personnes qui ont choisi de louer (et sûrement pas de vendre) leur corps et leurs talents pour de l’argent n’a rien à voir avec ce qu’une relation dite « normale» peut offrir de bonheur, d’amour et de plaisir ; comme d’ailleurs de souffrance ou de désespoir. Car l’amour, le bonheur et le plaisir se paient cher, tout le monde le sait ; dans son cœur comme dans sa vie. Les livres, les films ou les pièces de théâtre - ces laboratoires, les seuls où cette matière humaine si complexe est décrite, autopsiée, parfois même comprise - en sont pleins. On s’en nourrit. Seule la relation sexuelle avec une personne qui demande de l’argent pour cela peut se prétendre et s’affirmer comme réellement gratuite. Si ce n’est cette somme d’argent, librement et ouvertement échangée, si faible d’ailleurs au regard du «service» rendu – et que je déteste cette formulation ! Le sentiment n’est pas forcément exclu de l’échange, mais mis à l’écart ; il ne fait pas partie de la transaction, il ne « compte » pas. Donc, la souffrance non plus.
 
Le ou la prostitué(e) ne fait que dévoiler et assumer le rapport d’argent et de commerce tapi sous n’importe quel rapport amoureux ou sexuel, - du dîner offert à la personne qu’on drague, ou qu’elle se fait offrir, jusqu’à -bien pire et plus banalisée- l’estimation de la situation sociale et financière de celle, homme ou femme, prétendant au coït ou au mariage. La prostituée -ou la personne qui décide de se livrer pour un moment à la prostitution- nous libère de ce chantage, de ce non dit, nous en délivre. On peut -enfin !- baiser gratuit. Cette proposition de loi, bien sûr, ne parle pas de cela. Mais des « réseaux». Ah, ces réseaux, comme ils sont bienvenus ! Comme il est plus facile - et rentable à tous points de vue : électoral, moral, télévisuel - de proscrire et interdire une activité humaine aussi nécessaire, vitale ; et sacrée, car son objet est la jouissance et donc, que ça vous plaise ou non, le bonheur ; un bonheur simple, court, éphémère comme un orgasme, oui, mais aussi comme ce bref sentiment de liberté qui, le temps d’un instant, nous émeut, nous encourage en plein milieu de ce fleuve de soumission, d’esclavage, de servitude, qu’il nous faut chaque jour traverser, où chaque jour qui se lève nous retrouve à moitié noyés.

Ah, oui, certes, il est plus facile de s’en prendre à ce moment de vie que de traquer vraiment, policièrement, militairement, ces fameux réseaux, - bien réels, c’est un fait, il ne viendrait à l’esprit de personne de le nier ; mais je n’écris pas ce texte pour parler de cela, tout le monde le fera, ne fera que ça et bien mieux que moi. Comme il sera moins dangereux et surtout plus amusant pour les policiers comme pour les télés de prendre en chasse ces malheureux « clients» hagards, vulnérables et culpabilisés, pantalon sur les pieds, ainsi que leurs partenaires, les plus malheureuses encore prostituées, doublement, triplement, infiniment humiliées ! On voit déjà l’aubaine pour M6 ou certaines émissions de France 2. Comme ils vont pouvoir en tirer tous les divertissements qu’autorisent -et encouragent pour sa publicité- cet État moraliste et immoral, ce proxénète officiel et donneur de leçons. Comment est-il possible qu’en 2011 en France, des caméras de télévision aient le droit de filmer des policiers en train de pourchasser, interpeller, malmener, invectiver des êtres humains qualifiés pour l’occasion d’ « individus » ou « délinquants» et que ce spectacle infâme, indigne, obscène et dégradant puisse être livré gratuitement, comme une sorte de pornographie légale, une corrida humaine autorisée, des jeux du cirque tolérés, aux familles françaises bien-pensantes pouvant ainsi se repaître en toute hypocrisie du spectacle du malheur et de la punition des autres ? Comment est-il possible que soit proposée et protégée une telle prostitution?
 
Je ne finirai pas cette chronique sans redire aux «filles» combien je les aime et les respecte, qu’elles sont mes sœurs, mes frangines, mes pareilles, - j’en suis une : sur la scène, la mienne, celle du théâtre (à une époque ce fut aussi celle de la rue), moi aussi je fais jouir. Avec mon corps, avec ma voix, avec mes mots ; et même avec ma vie. Pour un prix dont je m’efforce qu’il soit toujours le plus bas possible, quand j’essaie de donner en échange la prestation la meilleure. Autrement dit, j’essaie d’être une bonne ****, et si possible la meilleure sur le marché. Je ne finirai pas non plus sans leur redire que ce n’est pas cette loi scélérate qui m’effraiera, me culpabilisera, ni ne m’empêchera de revenir les voir où qu’elles seront, se planqueront, se terreront, pour les aimer encore et les payer pour ça. Il est un film qui, mieux que tous les autres, incarne la France dans le monde entier, son cœur et son esprit. Il raconte une histoire d’amour, la plus belle, la plus ancienne, éternelle, entre un acteur et une ******. Joué par Jean-Louis Barrault et Arletty, il s’appelle Les Enfants du Paradis.
 
Ce pervers a pas tort, il n'y a pas de raison objective d'interdire la prostitution en France.

Non mais il faut la légiférer...

J'ai regardé l'émission de Ruquier "On n'est pas couché"... il était invité...

Il a l'air d'avoir de sérieux problèmes avec sa mère...

et puis CE truc.. je sais bien que ca va choquer.. mais tant pis...

Marié pour la deuxième fois, très proche encore et toujours de ma première femme, m’autorisant depuis toujours, amantes, amoureuses ou petites amies (avec tous les ennuis que ça implique…), acceptant naturellemment la réciproque (et les ennuis… etc),

Et si elle sa femme, ca lui prenait l'envie de monayer des hommes pour des relations sexuelles.. serait-il aussi tolérant...?
 
Non mais il faut la légiférer...

J'ai regardé l'émission de Ruquier "On n'est pas couché"... il était invité...

Il a l'air d'avoir de sérieux problèmes avec sa mère...

et puis CE truc.. je sais bien que ca va choquer.. mais tant pis...



Et si elle sa femme, ca lui prenait l'envie de monayer des hommes pour des relations sexuelles.. serait-il aussi tolérant...?
Je suis libéral, je ne pense pas qu{l faille legiferer un commerce quel qu'il soit :langue:

Il dit que la reciproque est vrai, il accepte donc que madame aille voire ailleurs :D
 
Je suis libéral, je ne pense pas qu{l faille legiferer un commerce quel qu'il soit

Il dit que la reciproque est vrai, il accepte donc que madame aille voire ailleurs :D

Je suis d'accord avec toi, ça devient insupportable cette implication de la morale et de la loi dans ce qui est de plus intime, et tout ça, uniquement pour des raisons électoralistes !!
 
Je suis d'accord avec toi, ça devient insupportable cette implication de la morale et de la loi dans ce qui est de plus intime, et tout ça, uniquement pour des raisons électoralistes !!

pour la drogue , on punit le vendeur et on accorde le clémence au client
pour la prostitution , on veut faire l'inverse
si on considère que un marché doit etre interdit on penalise tous les participants de celui ci ou alors aucun mais les demi-mesures et les demi-punitions ne fonctionnent jamais
 
pour la drogue , on punit le vendeur et on accorde le clémence au client
pour la prostitution , on veut faire l'inverse
si on considère que un marché doit etre interdit on penalise tous les participants de celui ci ou alors aucun mais les demi-mesures et les demi-punitions ne fonctionnent jamais


Ce qui m'énèrve aussi c'est que ces sois-disant réglementations sont là pour protéger les femmes des souteneurs, macro, réseaux,................................... Mais les lois actuelles sont largement suffisantes si la police et la justice jouent leur rôle !!!!!!!
 
Ce qui me fait peur dans une telle loi, c est que ca va engendrer des frustrés, donc plus de viols, pédophilie et ce qui s en suit!

Et en plus, elle va pousser les prostituées vers la clandestinité dans les forêts, les bois, ............. des zones ou leur sécurité est plus problèmatique !!

L'UMP donne exemple de la Suéde, mais en Suéde, les prostituées sont partis au Danemark voisin, et les suédois font des Aller Retour !!!!!!!!!

Avec ces lois, on ne fait que déplacer le problème !
 
Ce qui m'énèrve aussi c'est que ces sois-disant réglementations sont là pour protéger les femmes des souteneurs, macro, réseaux,................................... Mais les lois actuelles sont largement suffisantes si la police et la justice jouent leur rôle !!!!!!!
en france , la justice voit toujours la femme comme une victime
meme quand elle mets ses enfants dans le congélo , c'est pas de sa faute et on a des psychologues à la noix pour venir nous embobiner et nous raconter des salades !
 
J'ai bcp aimé la défense de P. Caubère dans ONPC lol. Zemmour le soutient; normal, il va tout autant aux *utes que lui mais dans l'histoire, que dit on des motifs qui amènent une femme à se prostituer ? Souvent c'est la misère sociale et économique. Se mettre du gel pour assumer une pénétration, vendre son corps n'est pas une mince affaire pour elle. De l'aveu même de Caubère qui avoue que parfois, dans certaines situations, "b*nder n''est pas facile". Justement, c là que le bas blesse, celui de la chosification de la femme qui n'est consentente que du fait du contrat vénal donc à titre payant (pas vénérien) qui se fait entre elle et le(s) client(s).

J'ai bcp aimé aussi le "je préfère le terme femme qui se prostitue à prostituée". Ridicule. Catin, ****, fille de joie, péripatéticienne, courtisane, libertine, on appelle ça comme on veut. En fait, il n'avait aucun argument pour défendre le fait qu'il aime aller aux Bois (de Boulogne ou de Vincennes, ça dépend)

Quant à l'argument qui est de dire que ce sont encore les prolo qui vont payer, ça me fait rire. Un homme qui veut sa turlute l'aura. En payant un ciné ou en payant directement l'accès gratuit en payant une fille de joie. La femme n'a pas à payer son excès de testostérone non assouvi. Qu'ils se branlent comme les ados boutonneux [...] Le résultat est le même, sa charge hormonale descendra et la violence ss doute avec en même temps que sa frustration. En réalité, un client de ***** préfère transférer sa frustration sur une autre personne qu'il orne (ahahha) d'une pseudo humanité alors que c de l'animalité (et encore, la prostitution n'existe pas chez les animaux) dans toute sa splendeur.

Et la dignité de la femme ? Les filières kosovars, russes, arabes de péripétaticiennes ?

En somme, faible défense pour un consommateur classique de *utes à qui l'on donne le micro et la plume pour condamner un supposé retour à la pudibonderie moraliste chrétienne alors qu'il s'agit de dignité des femmes.

++
 
Je suis d'accord avec toi, ça devient insupportable cette implication de la morale et de la loi dans ce qui est de plus intime, et tout ça, uniquement pour des raisons électoralistes !!

la morale est sans importance.
mais force est d'admettre que de nombreux(se) prostitué(e)s ne font pas ce metier de leur propre chef ils y sont contraint soit par la misere, soit par des personnes.
franchement essayer d'aider ces gens ce n'est pas de la morale mais de la conscience.

maintenant il est clair que la prostitution ne peut pas etre interdite, sinon elle deviendra incontrolable et se fera toujours au detriment des prostitués.
mais réglementer et responsabiliser le client c'est tres necessaire.

un type qui paye un fille visiblement mineur ou sous alimenté ou battue pour avoir des relation sexuelles et qui ne fait rien doit etre puni.
 
Et la femme qui se marie parce qu'il est riche?
Et la femme qui se marie parce que c'est son patron?
ETC...

Que penser de ces femmes? N'est-ce pas une forme de prostitution?
 
Et la femme qui se marie parce qu'il est riche?
Et la femme qui se marie parce que c'est son patron?
ETC...

Que penser de ces femmes? N'est-ce pas une forme de prostitution?


OUi t'as raison ttes des *****

Vraiment n'importe quoi.

Fais une loi pour défendre les piegons ds ce cas.

Le hic c comme ils le soulignent bien c trop facile de s'en prendre au client alors que l'Etat n'est pas capable de s'attaquer aux mafieux.
 
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