Je me demandais pourquoi le monothéisme livrait une guerre acharnée au plaisir, et surtout au plaisir sexuel.
Je crois que la raison en est que le monothéisme demande que l'être humain se tourne vers Dieu et l'au-delà, et qu'il ne «s'intalle» pas dans ce monde matériel. Or, le plaisir a justement le pouvoir d'être une réalité ultime en son genre... Quand je ressens du plaisir, je ne demande rien de plus. Je ne suis plus en train de dévaloriser ce monde au profit d'un autre... Le plaisir me révèle que ce monde est bon en soi, et non une simple passerelle vers un autre monde.
Au contraire, pour les monothéistes, il faut être perpétuellement insatisfait de ce monde pour mieux servir Dieu (et les hommes (surtout) qui sont ses représentants). Les centaines d'interdits qui encadrent l'usage du plaisir (sexuel, surtout) ont justement la propriété d'étouffer autant que possible le plaisir, supposément au nom d'un idéal supérieur.
Je crois que la raison en est que le monothéisme demande que l'être humain se tourne vers Dieu et l'au-delà, et qu'il ne «s'intalle» pas dans ce monde matériel. Or, le plaisir a justement le pouvoir d'être une réalité ultime en son genre... Quand je ressens du plaisir, je ne demande rien de plus. Je ne suis plus en train de dévaloriser ce monde au profit d'un autre... Le plaisir me révèle que ce monde est bon en soi, et non une simple passerelle vers un autre monde.
Au contraire, pour les monothéistes, il faut être perpétuellement insatisfait de ce monde pour mieux servir Dieu (et les hommes (surtout) qui sont ses représentants). Les centaines d'interdits qui encadrent l'usage du plaisir (sexuel, surtout) ont justement la propriété d'étouffer autant que possible le plaisir, supposément au nom d'un idéal supérieur.