Ok j'ai trouvé ce papier qui vous donne raison.
(Titre) Penile sensitivity and sexual satisfaction after circumcision: are we informing men correctly?
Masood S, Patel HR, Himpson RC, Palmer JH, Mufti GR, Sheriff MK.
Department of Urology, Medway Maritime Hospital, Gillingham, UK.
shikohe@doctors.org.uk
Abstract
RESULTS: Fifty-nine percent of patients (88/150) responded. The total mean IIEF-5 score was 22.41 +/- 0.94 and 21.13 +/- 3.17 before and after circumcision, respectively (p = 0.4). Seventy-four percent of patients had no change in their libido levels, 69% noticed less pain during intercourse (p < 0.05), and 44% of the patients (p = 0.04) and 38% of the partners (p = 0.02) thought the penis appearance improved after circumcision. Penile sensation improved after circumcision in 38% (p = 0.01) but got worse in 18%, with the remainder having no change. Overall satisfaction was 61%.
CONCLUSIONS: Penile sensitivity had variable outcomes after circumcision. The poor outcome of circumcision considered by overall satisfaction rates suggests that when we circumcise men, these outcome data should be discussed during the informed consent process.
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Mais si vous aviez raison sur la circoncision, ça ne prouve pas que les leaders monothéistes ne haïssent pas le plaisir et ne cherchent à castrer et à culpabiliser les croyants ordinaires pour mieux les contrôler.
Vous comprenez, le plaisir s'impose à la conscience comme une fin de l'action humaine, une récompense qui ne pointe rien d'autre qu'elle-même, une fin qui captive l'attention et qui fait aimer la matière, qui la fait aimer pour elle-même et non en tant qu'elle pointe autre chose qu'elle. Le monothéisme au contraire est bâti sur l'idée que la matière est inférieure à l'immatériel, et donc que notre attention doit se détourner de la matière et se porter vers l'invisible, le «pur» et le «saint» (la sainteté étant associée de très près à la fuite du plaisir).
Dans le monothéisme, la matière est aussi proche que possible du mal. Elle est le lieu des pires tentations, celles qui «souillent» l'âme, la rendent «impure».
On comprend que Saint-Augustin ait défini le péché comme un détournement de Dieu vers les créatures (conversio ad creaturas).
À ce sujet, il faut lire Wilhelm Reich («La révolution sexuelle»).