Mouvement gilets jaunes

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Opération Sentinelle : les propos du général Le Ray font réagir Mélenchon

Alors que des soldats de l'opération Sentinelle vont être mobilisés samedi, le gouverneur militaire de Paris a évoqué vendredi la possibilité pour les militaires «d'ouvrir le feu» en cas de menace sur leur vie. Jean-Luc Mélenchon a adressé une lettre au Premier ministre.
L'interview du général Bruno Le Ray sur franceinfo vendredi n'a pas calmé la polémique déclenchée par l'annonce du déploiement des soldats de l'opération Sentinelle samedi à Paris, alors que le gouvernement a promis de faire preuve d'une grande fermeté face aux manifestations de «gilets jaunes». Répondant d'abord au témoignage d'un militaire s'inquiétant du manque d'équipement des soldats pour faire face à des manifestants, le gouverneur militaire de Paris a assuré que «les ordres seront suffisamment clairs pour que les soldats n'aient aucune inquiétude». Interrogé sur une éventuelle riposte de la part des soldats, le général Le Ray a indiqué : «Les consignes des soldats sont fixées d'une manière extrêmement rigoureuse. Ils sont soumis au même cadre légal que les forces de sécurité intérieure. (...) Ils ont différents moyens d'action pour faire face à toute menace. Ça peut aller jusqu'à l'ouverture du feu. (...) Ils interviennent très régulièrement sur tout type d'incident de nature terroriste ou pas puisqu'ils interviennent en assistance aux personnes le cas échéant agressées sur la voie publique.»

«Jusqu'à l'ouverture du feu... Ils tirent en l'air dans ces cas-là?», l'a relancé le journaliste Marc Fauvelle. «Ils donnent des sommations dans les cas éventuels d'ouverture du feu. C'est arrivé par le passé, au Louvre ou à Orly (...) Ils sont parfaitement à même d'apprécier la nature de la menace», a répondu Bruno Le Ray. Les soldats pourront tirer «si leur vie est menacée ou celle des personnes qu'ils défendent, effectivement», a-t-il ajouté. N'y a-t-il pas un risque que les soldats soient pris pour cible? Ça n'est «pas une crainte particulière», a assuré le général.

Ses propos ont fait immédiatement réagir Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la France insoumise, qui avait averti dès mercredi que «quelles que soient les circonstances, l'armée ne peut et ne doit assurer aucune tâche de police», a indiqué sur son compte Twitter avoir adressé un courrier au Premier ministre. «En aucun cas des manifestants ne peuvent être considérés comme des ennemis de l'intérieur», affirme-t-il dans son texte. Les propos du général Le Ray, écrit-il, «sont graves et nourrissent une escalade mortelle». «Ils mettent la cohésion du pays et celle du lien entre l'armée et la Nation à la merci de n'importe quelle provocation», déplore le député.

 
suite ....
Tirer dans ke tas peut être dangereux .
La fusillade de Fourmies est un évènement qui s'est déroulé le 1er mai 1891 à Fourmies (Nord). Ce jour-là, la troupe met fin dans le sang à une manifestation pacifique d'ouvriers clamant : « C'est les huit heures qu'il nous faut ! ». Le bilan est de neuf morts et de 35 blessés. Cet événement fournit un écho national aux socialistes

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"Quand bien même ils en recevraient l'ordre, qu'ils n'y obéissent pas, qu'ils ne tirent pas." Jean-Luc Mélenchon a lancé, vendredi 22 mars, un appel aux militaires de la mission Sentinelle, leur demandant de ne pas tirer même s'ils devaient en recevoir l'ordre, lors des manifestations du 19e samedi de mobilisation des "gilets jaunes", auxquelles il a invité les Français à venir en nombre.
"Je souhaite lancer un double appel", a déclaré le chef de file de La France insoumise, lors d'un point-presse à l'Assemblée nationale. "Le premier aux militaires eux-mêmes, pour qu'ils sachent que nous avons parfaitement compris que leur avis n'a pas été sollicité" à propos de la mobilisation de l'armée lors des manifestations de "gilets jaunes", a déclaré le député des Bouches-du-Rhône.
Le président du groupe LFI a également appelé les Français "à une mobilisation intense ce samedi aux côtés et à l'appel des 'gilets jaunes'".
Il faut que par le nombre soit créée une ambiance qui dissuade de la violence.
Jean-Luc Mélenchon
lors d'un point-presse
Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, a indiqué vendredi sur franceinfo que "les consignes sont extrêmement précises". Selon lui, les militaires "ont différents moyens d'action pour faire face à toute menace. Ça peut aller jusqu'à l'ouverture du feu"
 
Ils ont pas le droit d'interdire .

Contrairement au samedi 16 mars, qui avait été annoncé comme "mémorable" par les "gilets jaunes" et où le mouvement s'était concentré à Paris et avait donné lieu à des actes de violence et de saccage, cette 19e journée ne concernera pas uniquement la capitale. A Paris, certains lieux, comme les Champs-Elysées, la Concorde ou la place de l'Etoile, seront interdits aux manifestations. Les défilés devraient alors se dérouler dans d'autres quartiers.
La page Facebook "Gilets Jaunes Acte 19 : La Guerre est déclarée" donne rendez-vous devant l'Elysée. Un autre groupe, "Acte 19 Tous en Gilets Jaunes, on lâche toujours pas", appelle au calme avec un mot d'ordre : "pas de casse, pas de violence, des revendications". Il prévoit une manifestation qui partira de la place Denfert-Rochereau (14e arrondissement) pour se rendre au Parvis du Sacré-Cœur (18e arrondissement). Une des figures du mouvement, Eric Drouet, a assuré sur YouTube qu'il serait à Paris, mais qu'il ne participerait pas à cette manifestation. "Ils font ce qu'ils veulent, mais ce n'est pas ce qui fera bouger le gouvernement ou le mouvement", a-t-il lancé.
 

Pièces jointes

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J'étais à Paris ce week-end !
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Le RDV était donné à 12h place de l'étoile , pas que par les GJ mais aussi par la manif pour le climat : Avec 140 organisations signataires , je me suis dit macron ne peut pas se fâcher aussi avec les écolo , il va pas tirer dans le tas ! J'arrive à 11h30 par le métro à Etoile , les 4 stations précédentes sont fermées , mais pas Etoile , bizarre..Déjà c'est irrespirable de lacrymo dans les couloirs du métro , dehors c'est la guerre depuis 10H30 ! Là tu essayes de comprendre , ils sont où les mec pour la manif pour la planète? Ben si ils sont venus à Etoile ils sont partis ailleur..Bon on est resté jusqu'à 14H , je passe sur les violences , les CRS , tu bouges sans arrêt d'endroit par crainte de te faire nasser , tu va à droite ou a gauche en fonction du vent , tu évites de tourner le dos au tires de lacrymo , tu interroges des personnes sur où on va c'est quoi le programme ! Les BB qui apparaissent disparaissent , des charges ! Les Medics cible privilégiers de la BAC ! Quand tu vois la milice de la BAC tu changes de coin et tu va vers les gendarmes mobiles , car eux sont beaucoup moins dangereux ...Un quart d'heure dans une rue parallèle avec FO ...puis cela remonte , on c'était fait baladé et on était à l'opposé d'Opéra le RDV de 14H.

Bref nous décidons de descendre à Opéra , on zigzague aux milieux des CRS , croisent des groupes qui remontent poussé par les mouvements des CRS , Ils nous parlent des black blocks de la banque qui brûle ...Nous on continu à descendre , dépasse un barrage de Gendarmes mobiles qui nous laissent passer et on arrive à Opéra où c'est la fête plan plan avec quelques rares GJ !

Si sur les 15 000 JG présent à Etoile , 5 ou 6 mille avait pu ou voulu faire la jonction à la manif pour le climat en terme d'image , de visibilité et de com , cela n'aurait pas été à l'avantage de Macron (et des conspirationnistes de l'UPR) qui joue les méchant GJ contre les gentils manifestants pour la planète !

Reportage fait à Paris par mon "accompagnatrice" pendant nos pérégrination entre la Place de l'Etoile et la Place de la République le 16 Mars ! Dans cette audio se sont des personnes que nous avons croisé dans la manif sur les champs Elysée! Il y a de l'ambiance !

 
On ne sait pas faire du maintien de l'ordre" : des soldats de Sentinelle s'inquiètent de leur implication dans les prochaines mobilisations des "gilets jaunes"


Des soldats ont accepté de témoigner sur franceinfo, sous couvert d'anonymat, à propos de leur mobilisation dans le cadre des prochaines manifestations des "gilets jaunes".
Une mauvaise idée qui pourrait se révéler dangereuse, selon eux.

On n'a rien à faire dans ces histoires de 'gilets jaunes'", dénonce ce soldat, qui totalise 14 mois de missions en patrouille Sentinelle. Il témoigne sur franceinfo de manière anonyme, vendredi 23 mars. À la veille d'une nouvelle manifestation des "gilets jaunes", l'annonce du gouvernement d'impliquer les soldats de l'opération Sentinelle continue de faire des remous.

"Les mecs de Sentinelle, ce sont tous des militaires, on ne sait pas faire du maintien de l'ordre", explique le militaire.

Lui et ses collègues seront appelés à renforcer la sécurité de certains monuments, mais aussi du quartier de l'Élysée, en garde statique.

Hors de question en revanche d'intervenir dans le maintien de l'ordre, comme les policiers et les gendarmes.
Mais dans les régiments, ils sont beaucoup à se poser la même question :
comment réagir si des émeutiers les attaquent ?

On n'a pas le matériel nécessaire, parce qu'on n'a que des matraques télescopiques et des petites gazeuses à main, comme les filles ont dans leur sac. Après, c'est directement le fusil d'assaut.


"On a en permanence le gilet pare-balles sur nous et le fusil d'assaut. On n'a pas le matériel de protection que vont avoir les CRS, on n'a pas les protège-jambes, on n'a pas toute l'espèce de carapace qu'ils ont sur eux", explique le soldat.

La mesure du gouvernement inquiète et provoque beaucoup d'interrogations et d'incompréhension.


"Si on se fait caillasser, soit on rentre dans le bâtiment pour se mettre à l'abri, soit on ne peut pas se mettre à l'abri pour X raison. La seule réponse qu'on pourra avoir à ce moment-là, c'est peut-être un coup de gazeuse au début ou un coup de matraque télescopique, mais après s'il y a trop de monde, oui, malheureusement il risque d'y avoir des morts."



"L'ennemi ne peut pas être la population"



Un dérapage dramatique, c'est ce qui inquiète aussi cet autre soldat, qui refuse de pointer son arme sur le peuple français : "C'est absurde, c'est du n'importe quoi. On n'est pas préparé à ça.

Nous, en termes techniques, on lutte contre un ennemi.

Et l'ennemi ne peut pas être la population, ce n'est pas possible.

C'est la situation dans laquelle on essaie de mettre les militaires aujourd'hui."


Une situation d'autant plus difficile à gérer que beaucoup de soldats éprouveraient une certaine sympathie à l'égard des "gilets jaunes", selon ce cadre de l'armée, qui dénonce une instrumentalisation politique :

"Ils ne savent plus quoi faire, ils ne savent plus comment gérer, ils n'ont pas pris encore la mesure de ce mouvement."


L'armée, au niveau du gouvernement, ça reste le petit joker. On le sort quand on en a besoin.


"Là, il y a un gros problème, 'on va mettre l'armée et comme ça on va voir ce que ça donne et nous on reste tranquillement où on est'", poursuit le militaire.

"Au niveau des états-majors, ça bouillonne pas mal, les juristes sont dessus pour revoir les règles d'engagement, parce que là aussi, il ne faut pas faire d'erreur."

L'état-major a bien tenté de rassurer :

Non les soldats ne seront pas en contact direct avec les manifestants. Mais impossible à prédire, tant le parcours des "gilets jaunes" reste imprévisible. Dans ce cas, les troupes pourraient être désengagées ou protégées par les forces de l'ordre. Une réponse bien trop flou, condamnent les militaires



mam


"
 
le préfet de police de PAris limogé, et bien, c'est vraiment un aveu de ratage.


encore une erreur ce limogeage

puisque
le ministère de l'Intérieur "demande l'impunité zéro" au préfet de Paris lors du prochain samedi de mobilisation

L'enjeu de la mobilisation des "gilets jaunes" samedi 23 mars est surtout politique. Le ministère de l'Intérieur a été très critiqué face aux débordements survenus à Paris.


Le ministère de l'Intérieur est accusé de ne pas avoir empêché les violences survenues à Paris samedi 16 mars, en marge de la mobilisation des "gilets jaunes". "Un membre de l'opposition de droite me confiait ce matin : '

Avec ce qu'il s'est passé sur les Champs-Élysées la semaine dernière, s'il y a de nouveaux incidents, même moins graves, ce sera un échec absolu pour le gouvernement et Christophe Castaner ne pourra pas rester'", annonce le journaliste Thierry Curtet depuis le ministère de l'Intérieur à Paris.

Une journée à haut risque pour le gouvernement

Le gouvernement est parfaitement conscient de l'enjeu.

Le nouveau préfet de Paris, Didier Lallement, a reçu des consignes d'une très grande fermeté.

"Je vous demande l'impunité zéro. Les regroupements hostiles seront immédiatement et systématiquement dispersés", a ordonné le ministère de l'Intérieur à la préfecture.

L'opposition craint que les forces de l'ordre n'agissent sans aucune retenue au risque de l'accident grave. "Samedi sera une journée à haut risque pour le gouvernement", conclut Thierry Curtet



mam
 
Quand un etat bourre le crane au monde et a sa propre population a longueur de journee du mois de l’annee et de la vie que la france est le pays des droits de l’homme et la meilleur terre des liberte et de la revolution de 1789 qui a vu la declaration de droits de l’homme et du citoyen,Il est tout a fait normal que les gilets jaunes ai fini par le croire, c’est comme le mythomane qui croit en ses mensonges. Maintenant allez dire au gilets jaunes que la devise liberte egalite fraternite n’est qu’une fable.
 
Quand un etat bourre le crane au monde et a sa propre population a longueur de journee du mois de l’annee et de la vie que la france est le pays des droits de l’homme et la meilleur terre des liberte et de la revolution de 1789 qui a vu la declaration de droits de l’homme et du citoyen,Il est tout a fait normal que les gilets jaunes ai fini par le croire, c’est comme le mythomane qui croit en ses mensonges. Maintenant allez dire au gilets jaunes que la devise liberte egalite fraternite n’est qu’une fable.
Quoi vichy , je ne l’ai pas invente, le code noir je ne l’ai pas non plus invente.
 
Quoi vichy , je ne l’ai pas invente, le code noir je ne l’ai pas non plus invente.
De toute maniere si le RN prend le pouvoir, a long terme c’est l’independance des DOM et des TOM, je ne vois pas comment Paris pourait eviter un sursaut d’identitarisme dans les iles avec le FN ( un partie evidement suprematiste blanc). Les dom et tom ne supporteraient jamais les insultes durant un mandat complet, deja que nadine morano disait que la france etait un pays de race blanche, cette ***** avait oublie que grace aux Dom Tom la france etait le 2 ou 3 pays au mondes en terme de mer
 
Notre champion du monde des chiffres annonce 8500 manifestants sur toute la France (première "sous"-estimation à 14h).
Pour notre part nous avons déjà dénombré 21500 personnes sur la seule ville de Toulouse (voir la vidéo qui ne reprend même pas l'intégralité du cortège mais vous pourrez vous faire une idée). Première estimation de notre côté pour 18h.
Cagnotte à venir pour payer des cours du soir en arithmétique à notre cancre préféré.
 
Samedi 23 mars 2019 - Acte 19

127 212 Manifestants dans les rues sur 124 localités recensées, première estimation basse de la mobilisation.


Mobilisation en hausse (si on exclut la mobilisation de samedi dernier qui a vu la convergence des manifestations pour le climat et des gilets jaunes) par rapport à l'acte 17.

Ceci, malgré des semaines de tapage médiatique centré sur les violences et la casse en marge des cortèges, les consignes d'extrême fermeté données aux policiers, il semblerait bien que tout ceci ne suffise pas à faire rester les Français chez eux, simple constat par les chiffres.

Chiffre amené comme chaque samedi à évoluer d'ici à notre chiffrage définitif du dimanche midi (le détail et les sources seront également fournis demain) nous attendons vos remontées de la journée sur le groupe Le Nombre Jaune - Le groupe avant demain 12h.
 
Samedi 23 mars 2019 - Acte 19

127 212 Manifestants dans les rues sur 124 localités recensées, première estimation basse de la mobilisation.


Mobilisation en hausse (si on exclut la mobilisation de samedi dernier qui a vu la convergence des manifestations pour le climat et des gilets jaunes) par rapport à l'acte 17.

Ceci, malgré des semaines de tapage médiatique centré sur les violences et la casse en marge des cortèges, les consignes d'extrême fermeté données aux policiers, il semblerait bien que tout ceci ne suffise pas à faire rester les Français chez eux, simple constat par les chiffres.

Chiffre amené comme chaque samedi à évoluer d'ici à notre chiffrage définitif du dimanche midi (le détail et les sources seront également fournis demain) nous attendons vos remontées de la journée sur le groupe Le Nombre Jaune - Le groupe avant demain 12h.
Helas les medias peuvent raconter n’importe quoi a la tv et a la radio mais la rue elle ne triche pas et donne les chiffre reels, maintenant la theorie du complot n’est plus a prouver, les francais ont cesser d’etre manipule et ont compris.
 
Le Média TV

STOP À LA DÉMOCRATURE EN MARCHE
Interdictions de manifester, marquage des manifestants avec des produits chimiques, drones de surveillance, unités mobiles anti-casseurs...
Le virage autoritaire de la Macronie est désormais parfaitement assumé par Edouard Philippe. Et nous ne nous laisserons pas faire.

 
Le Nombre Jaune - Compteur de MANUfestations

Acte XIX NJ.jpg

127 212 Manufestants dans les rues sur 124 localités recensées, première estimation basse de la mobilisation.

Mobilisation en hausse (si on exclut la mobilisation de samedi dernier qui a vu la convergence des manifestations pour le climat et des gilets jaunes) par rapport à l'acte 17.

Ceci, malgré des semaines de tapage médiatique centré sur les violences et la casse en marge des cortèges, les consignes d'extrême fermeté données aux policiers, il semblerait bien que tout ceci ne suffise pas à faire rester les Français chez eux, simple constat par les chiffres.

Chiffre amené comme chaque samedi à évoluer d'ici à notre chiffrage définitif du dimanche midi (le détail et les sources seront également fournis demain) nous attendons vos remontées de la journée sur le groupe Le Nombre Jaune - Le groupe avant demain 12h.
 
Figure des "gilets jaunes", Eric Drouet a affirmé samedi 23 mars avoir été verbalisé pour participation à une "manifestation non déclarée". Samedi après-midi, 45 personnes avaient été verbalisées à 15h30 à Paris pour avoir défilé dans un périmètre interdit, a indiqué la préfecture de police. Plus de 5 600 contrôles préventifs avaient été effectués par les forces de l'ordre. "On était venus pour se rejoindre ici au Châtelet. A la base, c'était prévu ici, mais du coup c'est Trocadéro qui a été déclaré. On comptait se regrouper ici pour repartir à Trocadéro tous ensemble", a expliqué Eric Drouet devant les Halles.
 
Il n'y a pas eu de violence ce samedi parce qu'on n'a pas fait entrer les Blacks Blocs dans la manifestation. Ainsi, preuve est faite que si le pouvoir veut, il n'y a pas de dérapages. Preuve est faite aussi de toutes les manipulations de ce pouvoir pour faire peur, diviser ou apaiser selon son intérêt de moment.
 
"Gilets jaunes" : la famille de la septuagénaire blessée à Nice va porter plainte
Selon l'avocat Arié Alimi, les proches de cette femme de 73 ans vont porter plainte pour "violence volontaire en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable".


La femme de 73 ans, blessée à Nice samedi, lors d'un rassemblement de "gilets jaunes" est "aujourd’hui dans un état extrêmement grave", a déclaré dimanche 24 mars Arié Alimi, avocat et membre de la Ligue des droits de l'Homme, invité de franceinfo. Un des filles de la septuagénaire a assuré toutefois à France Bleu Azur que sa mère n'est pas dans le coma, contrairement à ce qu'a avancé ce matin l'avocat.

"Une charge monstrueuse"
La famille de la septuagénaire, qui est tombée après une charge de la police, va porter plainte pour "violence volontaire en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable", a précisé l'avocat. La manifestante blessée "a subi une charge monstrueuse, on le voit sur [des] vidéos par des CRS alors qu'elles étaient trois personnes âgées sur cette place, et qu'il n'y avait pas de danger particulier pour ces forces de l'ordre", a-t-il ajouté. Il a été, explique-t-il, sollicité par les trois filles de la manifestante, pour déposer une plainte.
La septuagénaire "qui était bien là pour manifester" est une "militante d'Attac", a assuré Arié Alimi. Elle souffre, dit-il "d'hématomes sous-duraux". "Ce qui nous inquiète, c'est que le préfet a donné à l'hôpital des instructions extrêmement fermes de ne pas communiquer à l'extérieur, y compris avec la famille qui a beaucoup de mal à obtenir des informations", a précisé l'avocat.

Une manifestante "pacifiste"

"C'est quelqu'un se bat pour la paix", a affirmé, samedi soir, sur France Bleu Azur Delphine, l'une des filles de la manifestante hospitalisée en soins intensifs. "Les 48 heures prochaines seront décisives", a-t-elle ajouté. Delphine décrit sa mère comme "quelqu'un qui se bat pour la paix" et qui "d'ailleurs, brandissait le drapeau de la paix" quand elle a été prise dans la charge de la police. "Je croyais qu'on était dans un pays démocratique, a dénoncé sa fille. Les gens n'étaient pas là pour casser quoi que ce soit, ils étaient juste là pour dire leur mécontentement, et dire qu'ils n'étaient pas d'accord avec ce qu'il se passe actuellement dans la société."

"On n'a pas le droit d'interdire à des gens pacifistes de se réunir et de montrer leur mécontentement"
, a ajouté Delphine, dénonçant l'attitude des policiers samedi : "Ce sont des hommes comme nous et ils ont peut-être oublié que leur devoir, c'est de protéger le peuple, et certainement pas d'obéir à des ordres d'un 'petit monarque'." Selon elle, "on mélange des personnes pacifistes et des casseurs, ça n'a rien à voir".

France Info
 
François Boulo : le seul avocat mandaté par des Gilets Jaunes


Porte-parole des Gilets Jaunes de Rouen, le très médiatique avocat François Boulo fait le point sur la révolte des Gilets Jaunes. Il reprend, sans filtre, sur le débat national, les manifestations sur le climat, les violences policières, les pillages de l'extrême-gauche. Un entretien important alors que l'on annonce la fin de la révolte des Gilets jaunes
 
Conférence régionale à Rouen avec François Boulo, Jérôme Rodrigues, Hakim Löwe, Philippe Pascot



 
"Gilets jaunes" : un couple verbalisé pour avoir porté un pull-over "Oui au RIC"
VU DANS LA PRESSE -
Des policiers les ont accusés de manifester dans une zone interdite aux rassemblements. Eux affirment qu'ils allaient simplement prendre le métro.


35 euros. C'est le prix de l'amende reçue par un couple de "gilets jaunes" venu manifester à Paris samedi 23 mars. Mais le motif va en étonner plus d'un : leur pull-over. Celui-ci portait en effet la mention "Oui au RIC, je dis oui au référendum d'initiative citoyenne pour la paix civile et la justice fiscale".

Comme le rapporte franceinfo, c'est au moment de prendre le métro place de l'Étoile, rue Victor Hugo (XVIe arrondissement) que Béatrice et Jérôme ont été arrêtés par des policiers. Selon ce couple habitant le département de l'Orne, les agents leur auraient indiqué que leur pull était un motif de manifestation, dans ce périmètre interdit aux rassemblements en ce 19e acte de la mobilisation.

RTL
 
Acte XX: les «gilets jaunes signataires» veulent manifester sur les Champs-Élysées

Malgré l'interdiction et après un samedi calme, les membres du groupe des «gilets jaunes signataires» prévoient de déposer une demande en préfecture en début de semaine afin d'être autorisés à défiler à nouveau sur la grande artère parisienne.

Et si les «gilets jaunes» reprenaient les Champs-Élysées? Selon une information de France Inter, le groupe des «gilets jaunes signataires» ont prévu de faire une demande officielle en préfecture pour manifester à nouveau sur l'avenue parisienne. Une demande qui intervient après un acte XVIII particulièrement violent.


le figaro
 
Pourquoi des policiers se sont-ils déguisés en Gilets jaunes à Montpellier ?

Les manifestants étaient nombreux, samedi 23 mars, dans les rues du centre-ville de Montpellier. Parmi eux, des casseurs un peu particuliers.

Haut-lieu de la contestation, avec Paris, Toulouse ou Bordeaux, la ville de Montpellier (Hérault) a encore connu un samedi agité. 4 500 personnes ont défilé dans les rues, le 23 mars, à l’appel des Gilets jaunes, et des heurts ont éclaté, entre manifestants et forces de l’ordre.

Jets de bouteilles, gaz lacrymogène, dégradations de mobilier urbain… Les affrontements ont duré jusque dans la soirée, provoquant la colère du maire de Montpellier Philippe Saurel, qui a estimé que « la colère ne justifie pas la casse ».

Vingt personnes ont été interpellées, selon la préfecture de l’Hérault, et quatorze ont été placées en garde à vue.

Plusieurs des arrestations du 23 mars ont été effectuées par… des Gilets jaunes. Ou plutôt des policiers déguisés en Gilets jaunes ou en casseurs.

La stratégie de l’infiltration

Le quotidien Midi Libre a compté six policiers infiltrés, dont trois portant un gilet fluo et cinq avec le visage masqué. Ils avaient pour mission de se rapprocher des casseurs pour tenter de les mettre hors d’état de nuire.

Une première à Montpellier, confirmée à nos confrères par Rémy Alonso, du syndicat de police Alliance : « Cette stratégie était destinée à mieux cibler les casseurs et a d’ailleurs permis d’en interpeller plusieurs en flagrant délit, dont l’un pour destruction de mobilier urbain ».

Selon le représentant syndical, « l’objectif n’est pas de généraliser mais d’utiliser de façon ponctuelle » cette tactique.

Chapeau de paille, T-shirt et bermuda

La direction départementale de la sécurité publique de l’Hérault a confirmé à France 3 que des policiers en civil étaient présents pour s’infiltrer auprès des casseurs, sans pour autant porter un brassard. Samedi, à Montpellier, l’un d’eux avait opté pour une tenue printanière : chapeau de paille, T-shirt et bermuda en jean.

Ouest France
 
La manifestation envisagée sur les Champs-Elysées samedi 30 mars, dans le cadre d'une nouvelle journée de mobilisation des "gilets jaunes", va être interdite, a annoncé Christophe Castaner, mercredi. Le ministre de l'Intérieur estime qu'il s'agit d'une "provocation à de nouvelles violences".
"J'ai donné des instructions extrêmement précises au préfet de police pour que la demande de manifestation sur les Champs-Elysées samedi prochain, qui n'est qu'une provocation à de nouvelles violences, soit interdite", a déclaré le ministre, entendu par la Commission des lois de l'Assemblée avec sa collègue à la Justice, Nicole Belloubet.
 
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