Niger : des militaires putschistes annoncent avoir pris le pouvoir

Drianke

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Coup d’État au Niger : « Les Occidentaux n’accepteront pas que le Niger bascule », Kalifara Séré​


« Le scenario ne se présente pas comme le Burkina Faso et le Mali le souhaitent. Il y a beaucoup d’impondérables qui vont mettre le sable dans le couscous du Mali et du Burkina Faso. En ce sens que nous avons basculé dans une guerre géopolitique très claire ! ». C’est l’opinion de l’expert en stratégie territoriale, Kalifara Séré, qui a bien voulu accorder une interview en ligne à Lefaso.net sur la situation au Niger et ses incidences sur le Burkina Faso et le Mali. C’était dans la soirée du mardi 1er août 2023. Pour Kalifara Séré, les Occidentaux n’accepteront pas que le Niger bascule.

Lefaso.net : Que pensez-vous de la décision de la CEDEAO qui menace d’intervenir militairement au Niger pour restaurer le pouvoir de Mohamed Bazoum ?

Kalifara Séré :
Il faut savoir que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est traversée par divers courants d’influences géopolitiques. Il y a un courant francophone, anglo-saxon et purement américain. Et cela se ressent dans les actes et résolutions de la CEDEAO. Clairement, le dernier sommet a créé un déclic, celui de la déclaration du président entrant, le chef d’État nigérian Bola Tinubu, qui était un peu comme son discours d’investiture. Il disait à cette occasion, que certaines choses n’allaient plus être tolérées. Tous ceux qui le connaissent aussi bien ailleurs qu’au Nigéria, savent que c’est quelqu’un qui a une manière d’agir tout en tenant à marquer son territoire.
Alors, d’un point de vue strictement capacité tactique, la CEDEAO a les moyens d’intervenir au Niger. Parce que le Nigéria à lui seul, dépasse le total des autres armées en termes d’effectifs, de puissance de feu, etc. De ce point de vue, le Nigéria tout seul a les capacités de mener une opération de représailles contre l’un des États membres. À lui seul, le Nigéria fait 68% du PIB de l’ensemble de l’espace CEDEAO.

Fallait-il s’attendre à la réaction du Burkina et du Mali à travers leur communiqué conjoint ?

Peut-être pas dans cette forme mais la réaction était attendue. Parce que clairement, le Burkina Faso et le Mali étaient en attente de voir le Niger tomber dans la même situation qu’eux. Car la situation de ces deux pays était inconfortable face au président Mohamed Bazoum qui n’épousait pas leurs idéaux. Ce qui ne leur permettait pas de former un bloc homogène contre certaines mesures de la CEDEAO. Donc si le Niger rejoignait le Burkina Faso et le Mali, cela leur permettrait de devenir une entité, d’avoir une unité d’action et un bloc qui puisse s’adresser à la CEDEAO dans le cadre d’une véritable fédération militaire. Et cette synergie leur donnerait les moyens de faire valoir leurs idées. Parce que le projet de fédération avec la Guinée était tiré par les cheveux.

Cependant, le scenario ne se présente pas comme le Burkina Faso et le Mali le souhaitent. Il y a beaucoup d’impondérables qui vont mettre du “sable dans le coucous’’ du Mali et du Burkina Faso. En ce sens que nous avons basculé dans une guerre géopolitique très claire ! C’est-à-dire qu’à ce stade, la lutte d’influence est telle que les Occidentaux n’accepteront pas que le Niger bascule. Et tous les moyens seront mis pour que cela n’arrive pas.

Si effectivement, le Niger n’arrive pas à rejoindre les États malien et burkinabè, cela constituerait une position de vulnérabilité pour ces deux pays. Le communiqué conjoint est une déclaration de principe. Elle était nécessaire et aussi bonne à prendre. Mais elle n’a aucune incidence pratique de dénouement de ce qui se passe au Niger en ce moment. Parce que tout le monde sait que le Mali ou le Burkina ne s’aviserait pas de monter une opération de soutien. Car ces derniers ont d’abord du mal à assurer la permanence de leur présence sur leurs propres territoires. Donc j’estime que c’est une déclaration de principe et de solidarité.

Quels sont les risques de déstabilisation pour la région en raison de cette situation ?.................

 
Les sénégalais sont ils contents de leur sort depuis les années 60 ?
Il est ou le développement ?

Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako (Haute-Volta) et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou (Burkina Faso), est un homme d'État anti-impérialiste, voltaïque, puis burkinabèNote 2, chef de l’État de la république de Haute-Volta, rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987.
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Le Sénégal participera à une éventuelle intervention militaire au Niger si l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao décide de mener une telle action à la suite du putsch militaire, a déclaré jeudi 3 août la ministre des Affaires étrangères sénégalaise devant la presse. Aïssata Tall Sall a invoqué les engagements internationaux de son pays envers la Cédéao et le fait qu'il s'agissait du "coup [d'Etat] de trop".
 
Le Niger un des pays gros producteurs d'Uranium n'a toujours pas de CENTRALE NUCLEAIRE POURQUOI ?
C'EST PAS NORMAL . 27 MILLIONS D'HABITANTS !
Ils peuvent lancer un appel d'offre en AJOUTANT l'ENERGIE SOLAIRE .


Les déchets nuclaires ne sont pas retraités un autre scandale .
cedeao qui les payent ?
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fin 2022, moins de 20 % de la population nigérienne avait accès à l'électricité. Les coupures freinent considérablement l'activité économique du pays et ses efforts d’industrialisation. La moitié de ses habitants vit avec 2,15 dollars par jour, soit le seuil de pauvreté.

À Niamey, dans le quartier Toumo, les Nigériens ont expérimenté la sanction avant de l’apprendre officiellement. Les coupures d’électricité se sont succédé dans l'après-midi, mercredi 2 août. Le Nigeria a coupé son approvisionnement en électricité au Niger. C'est une nouvelle étape dans les tensions entre le Niger et les pays de la Cédéao, la communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest. Cette décision intervient dans le cadre des sanctions décidées par la Cédéao dimanche 30 juillet, quatre jours après le coup d'État.


Le quartier Toumo vrombissait, mercredi 2 août, du roulement sourd des générateurs électriques. Dans les immeubles huppés, ces grosses machines dégageaient une fumée blanche, près des petites échoppes, les petits modèles ressemblent à des moteurs de tondeuses. Le Nigeria a décidé de couper son approvisionnement en électricité vers le Niger, c'est un moyen de pression sur les militaires putschistes qui tiennent le pays depuis le 26 juillet, depuis qu'ils ont renversé le président élu Mohamed Bazoum. Dimanche 30 juillet, tous les pays de la Cédéao, dont le Nigeria qui préside cette organisation, ont acté des sanctions contre le Niger.
 
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Drianke

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Le Sénégal participera à une éventuelle intervention militaire au Niger si l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao décide de mener une telle action à la suite du putsch militaire, a déclaré jeudi 3 août la ministre des Affaires étrangères sénégalaise devant la presse. Aïssata Tall Sall a invoqué les engagements internationaux de son pays envers la Cédéao et le fait qu'il s'agissait du "coup [d'Etat] de trop".
On se demande pourquoi la Cedeao n'est pas intervenu au Mali en Guinée et au Burkina Faso mais peut-être interviendrait au Niger?!
La Cedeao devrait intervenir contre les jihadistes de Wagner :sournois:
Même si le Sénégal a des engagements vis à vis de la Cédéao il est toujours le lèche botte de la France sacré Macky mais je pense qu'il a autre chose de plus urgent à s'occuper sur son propre territoire !!!!
 
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❗️ L'UE prête à soutenir une intervention militaire au Niger

C'est ce qu'a déclaré la représentante officielle du service extérieur de l'UE, Nabila Massrali.

Mon commentaire: L'oligarchie mondialiste comme l'Union Européenne est une secte de fous!!
 
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DÉBANDADE
Colonna est l'un des ministres des affaires étrangères les plus nuls de notre histoire.
Après avoir crânement annoncé qu'il n'y aurait aucune évacuation des Français au Niger, elle se félicite 48h après que l'évacuation a débuté «en bon ordre».
Entre-temps, notre ambassade a failli être prise d'assaut
 

Drianke

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Coup d'État au Niger : le Président déchu se dit otage, des accords militaires avec la France révoqués... le point sur la situation​


La junte ayant pris le pouvoir au Niger à la faveur d'un coup d'Etat la semaine dernière a annoncé jeudi révoquer différents accords de coopération militaire avec la France, une décision à même de redessiner complètement les contours de la lutte contre les groupes insurgés dans la région du Sahel. Le Président déchu Mohamed Bazoum s'est dit "otage" dans une tribune publiée dans la presse américaine. On fait le point.

Comme au Mali et au Burkina Faso, deux pays voisins théâtres d'un putsch au cours des deux dernières années, le coup d'Etat mené par l'armée nigérienne pour déposséder le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum du pouvoir est intervenu sur fond de ressentiment à l'égard de la France, ancienne puissance coloniale accusée par certains locaux d'interférer dans les affaires du pays.
La France compte entre 1 000 et 1 500 soldats stationnés au Niger afin de contribuer à la lutte contre les groupes insurgés liés à Al Qaïda et au groupe Etat islamique qui mènent des attaques à travers le Sahel, en Afrique de l'Ouest. Un décret annonçant la fin de différents accords militaires avec Paris a été lu à la télévision publique jeudi soir par Amadou Abdramane, un représentant de la junte nigérienne.

Une forte défiance envers la France​

Aucun commentaire n'a été effectué dans l'immédiat par les autorités françaises. La France a rappelé dans la journée, par la voix de la ministre des Affaires étrangères, qu'elle restait attachée au rétablissement de la démocratie au Niger. Catherine Colonna a ajouté sur X, anciennement Twitter, à l'issue d'un entretien avec son homologue américain Antony Blinken, que Paris soutenait le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.

À l'instar de partenaires régionaux et occidentaux du Niger, la France a pris des sanctions contre Niamey à la suite du coup d'Etat militaire, avec l'objectif de contraindre la junte à rétablir l'ordre démocratique.

Mais le chef de la junte, Abdourahamane Tiani, qui était à la tête de la garde présidentielle de Mohamed Bazoum, a assuré qu'il ne céderait pas aux pressions.

Signe supplémentaire de la défiance locale à l'égard de la France, les autorités nigériennes ont suspendu plus tôt dans la journée la diffusion de France 24 et de Radio France Internationale (RFI) dans le pays, une décision condamnée par le Quai d'Orsay. La situation rappelle celle au Mali et au Burkina Faso à l'issue des coups d'Etat, les deux pays ayant ordonné le départ des troupes françaises, depuis lors déployées pour la plupart au Niger.

Bazoum craint "des conséquences dévastatrices"​

De son côté, déchu Mohamed Bazoum a déclaré dans une tribune publiée jeudi par le Washington Post qu'il était otage et a appelé les Etats-Unis et la communauté internationale dans son ensemble à rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays d'Afrique de l'Ouest.

Mohamed Bazoum est reclu dans le palais présidentiel à Niamey depuis que l'armée a mené un putsch la semaine dernière, avec comme chef celui qui était à la tête de la garde présidentielle.

Ce septième coup d'Etat en Afrique centrale et de l'Ouest depuis trois ans "aura des conséquences dévastatrices pour notre pays, notre région et le monde entier" s'il se concrétise, a écrit le président démocratiquement élu.
"Ce coup d'Etat, lancé contre le gouvernement par une faction de l'armée, n'a aucune justification", a-t-il ajouté dans la tribune.

 

Drianke

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La diffusion de RFI et France 24 interrompue au Niger, Paris « condamne très fermement » la décision des putschistes​

Les signaux des deux stations ont été coupés « sur instructions des nouvelles autorités militaires », a déclaré à l’AFP un haut fonctionnaire nigérien.

 

Drianke

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Au Niger, les putschistes rompent la coopération militaire avec Paris, quatre ambassadeurs limogés​


Les putschistes au Niger ont dénoncé jeudi soir des accords militaires avec Paris et promis une "riposte immédiate" à "toute agression" de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), annonçant également le limogeage de quatre ambassadeurs de Niamey dont celui basé en France.
"Face à l'attitude désinvolte et la réaction de la France relativement à la situation" au Niger, "le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, militaires au pouvoir), décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet Etat", a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, membre des putschistes.
La France, qui a évacué 577 de ses ressortissants au Niger mardi et mercredi, compte 1500 soldats déployés pour la lutte antidjihadiste, dans ce pays miné par les violences de ces groupes armés.

Renvoi des ambassadeurs dans quatre pays​

Les militaires auteurs d'un coup d'Etat survenu il y a huit jours ont également annoncé mettre fin aux "fonctions" d'ambassadeurs du Niger dans quatre pays, dont la France.
"Il est mis fin aux fonctions des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la république du Niger (...) auprès de la république française", du "Nigeria", auprès de "la république togolaise" et "auprès des Etats-Unis", indique le même communiqué.
La France, qui semble être la cible privilégiée des militaires au pouvoir, et les Etats-Unis, deux alliés du président Mohamed Bazoum renversé par le coup d'Etat, ont dénoncé le putsch.

Départ de la délégation de la Cédéao​

La délégation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) arrivée jeudi soir à Niamey pour trouver une sortie de crise au Niger, est repartie quelques heures plus tard, sans avoir rencontré le chef de la junte, a indiqué un de ses membres.
"Les envoyés de la Cédéao sont repartis" dans la nuit de jeudi à vendredi et n'ont vu ni le chef des militaires qui ont pris le pouvoir la semaine dernière, le général Abdourahamane Tiani, ni le président renversé Mohamed Bazoum, a expliqué vendredi un des membres de la délégation.
Cette délégation était menée par l'ancien chef de l'Etat nigérian Abdulsalami Abubakar et devait initialement rencontrer les putschistes au Niger "pour présenter les demandes des dirigeants de la Cédéao", selon un communiqué de la présidence du Nigeria.

Sanctions économiques​

Le président du Nigeria Bola Tinubu dirige la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a prononcé des sanctions contre les putschistes au Niger.
L'organisation avait décrété dimanche la suspension des transactions financières et commerciales avec le pays, le gel des avoirs des militaires responsables du coup d'Etat, et a prononcé un ultimatum d'une semaine pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel, n'excluant pas le recours à la "force" s'il n'est pas respecté.
Dans le même communiqué, les putschistes ont déclaré à propos des déclarations de la Cédéao que "toute agression ou tentative d'agression contre l'Etat du Niger verra une riposte immédiate et sans préavis des Forces de défense et de sécurité nigériennes sur un de ses membres, à l'exception des pays amis suspendus", faisant allusion au Burkina Faso et au Mali, dirigés par des militaires et avec qui le Niger souhaite collaborer.

 

Drianke

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Niger, l’internationalisation de la crise embrase l’Afrique de l’Ouest​


Sous l’impulsion du Président nigérian, qui tente d’imposer son leadership dans la région à la faveur de cet événement, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ralliée à des sanctions économiques très dures contre le Niger et menace ce pays d’une intervention militaire pour restaurer le Président déchu dans son fauteuil. La situation se dénouera dimanche à l’expiration de l’ultimatum d’une semaine décrété par les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest.

Jamais dans leur histoire, la CEDEAO et l’UEMOA (l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest), n’ont été aussi près d’imploser. Au-delà de l’autorité des deux instances régionales, c’est leur légitimité politique qui se joue désormais, avec un risque d’effet domino potentiellement mortel pour la région, à l’instar de l’onde de choc provoquée par la guerre en Libye en 2011.

En effet, les textes de la CEDEAO ne prévoient pas le moindre pouvoir de sanction contre ses membres. La suspension ou l’exclusion de l’organisation sont ses seuls moyens d’action en cas de litige. Pour contourner cette limite, la CEDEAO se rallie aux sanctions économiques et monétaires prises par l’UEMOA par solidarité politique. Ces deux organisations, désormais perçues par la foule africaine comme des syndicats de chefs d’Etat de plus en plus vomis, risquent bien de ne pas survivre à la crise actuelle.

Une région profondément divisée

Les autres pays de la région dirigés par des militaires, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée ont déjà haussé le ton, déclarant publiquement qu’une intervention militaire au Niger serait interprétée par eux comme une déclaration de guerre.

Les Etats côtiers, plus au sud, restent apparemment dans le giron «démocratique» mais cette acception recouvre une réalité de façade. Le vrai sujet qui se débat dans les bureaux climatisés des présidences ouest-africaines n’est pas la démocratie et encore moins le droit des peuples. C’est plutôt leur inscription dans un rapport de force ultra-polarisé imposé de l’extérieur.

Alassane Ouattara serait l’âme de cette dynamique, mobilisé par Paris d’autant plus facilement que la Côte d’Ivoire, cette fois, n’est pas touchée par les sanctions, faute de frontière commune avec le Niger, contrairement au Burkina Faso à l’endroit duquel Alassane Ouattara n’a jamais proposé de sanctions. «Alassane Ouattara en fait une affaire personnelle», a déclaré un ancien dirigeant de la région évoquant les coups d’Etat du Mali et du Niger. «Pourtant, il n’y a aucun contentieux entre le peuple ivoirien et les peuples malien et nigérien. Il n’agit qu’au service des intérêts de la France.»

Le Bénin, qui constitue un corridor très actif du commerce de la côte vers le Niger et le nord du Nigéria, sera la première victime des sanctions économiques. C’est peut-être la raison pour laquelle Patrice Talon s’est éclipsé de la médiation qui lui avait été confiée par la CEDEAO.

Le Niger est, par ailleurs, voisin de deux des pays parias de l’UEMOA, le Mali et le Burkina Faso, avec lesquels il vient de rouvrir ses frontières. Il est bordé, au nord, par l’Algérie et la Libye et à l’est, par le Tchad, des pays qui n’appartiennent pas à l’organisation ouest-africaine et avec lesquels il continue à commercer librement.

L’Algérie hostile à une intervention militaire

La plus grande puissance militaire de la région, l’Algérie, a d’ailleurs exprimé ces dernières heures son refus d’une intervention militaire étrangère, tout en appelant les protagonistes au retour à l’ordre constitutionnel.

Dans un communiqué publié hier par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Alger «renouvelle son profond attachement au retour à l’ordre constitutionnel au Niger et au respect des exigences de l’Etat de droit», mais insiste sur le fait que «le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques qui éviteront au Niger frère et à l’ensemble de la région un surcroît d’insécurité et d’instabilité et à nos peuples un surcroît d’adversité et d’épreuves.»

«En conséquence, l’Algérie met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères qui sont, malheureusement, considérées comme des options envisageables et utilisables alors qu’elles ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle.»

Sans la nommer, Alger vise la France, dont chacun voit la main derrière le plan funeste en train de se dessiner.

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Drianke

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Le contingent français en position délicate

La position de Paris est d’autant plus intenable que le contingent militaire français est déployé au Niger à l’invitation express des autorités de ce pays dans le strict cadre de la lutte contre le terrorisme. On voit mal l’armée française rester sur place après des menées hostiles contre l’armée nigérienne supposée être sa partenaire dans la fraternité d’armes chantée à longueur de journée par les généraux français.

«C’est à cause de cette troupe sur le sol nigérien que la France est enragée. Au lieu d’arranger ses affaires, la France est en train de se mettre à dos toute l’Afrique. Car la lecture que font les Africains d’un bout à l’autre du continent, c’est que la France joue les perturbateurs», regrette un leader politique nigérien.

Si l’option militaire de la France persiste, dissimulée derrière une intervention ouest-africaine, il faut craindre un embrasement général de la région, une destabilisation complète de l’Afrique de l’Ouest. «Ils ne pourront pas bombarder Niamey et tuer des gens sans qu’il y ait de réaction des peuples de la région», poursuit la même source. Une agression militaire de la France contre une armée africaine signerait la rupture durable du continent avec les Occidentaux.

Une opération militaire vouée à l’échec

En effet, une intervention militaire à Niamey contre le Palais présidentiel ultra-bunkérisé n’a, de surcroît, aucune chance de réussir. Au contraire, elle mettra immédiatement en danger la vie du Président Bazoum qui y est retenu et déclenchera des mouvements de foule hostiles contre les représentations des pays impliqués avec les conséquences sanglantes qu’on peut imaginer.

Quelle que soit leur appartenance ethnique et politique, les Nigériens sont résolument patriotes et soutiennent l’armée nationale. Les organisations syndicales et politiques du Niger, ces dernières heures, ont toutes dénoncé l’approche militaire de la crise et appellent au sursaut patriotique. Seuls les caciques du parti rose renversé défendent encore un règlement par la force, sans sembler se rendre compte qu’ils seront les premières cibles de la foule en cas d’attaque.

 
Justement, el Sissi a fomenté un coup d'état contre un gouvernement qui était qualifié d'islamiste...
Ta grille de lecture est trop simpliste, c'est pour ça qu'elle est foireuse.
Rien de simpliste , islamiste ne veut pas dire terroriste , Erdogan est islamiste , l' union europeenne le qualifie pas de terroriste , ni les USA
un gouvernement islamiste est quand meme un gouvernement democrate puisqu' il a ete elu
 
Appel au terrorisme...
Signalé également de mon côté.
Tout comme la France pratiquait le terrorisme contre les nazis et appelle au terrorisme contre la Russie
si tu dis tuer les russes sur un forum francais ou facebook tu n' est pas censuré ( deux poids deux mesures )
 

Zaheer73

Si tu n'as pas de pudeur, fais ce qu'il te plait
VIB
Rien de simpliste , islamiste ne veut pas dire terroriste , Erdogan est islamiste , l' union europeenne le qualifie pas de terroriste , ni les USA
un gouvernement islamiste est quand meme un gouvernement democrate puisqu' il a ete elu
Ça je sais et c'est pas sur ça que je te répondais. Ton "ils" ont vu d'un bon oeil le coup d'état contre Morsi, considéré comme Islamiste alors que Sissi n'est pas considéré en tant que tel...
 
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Les sénégalais sont ils contents de leur sort depuis les années 60 ?
Il est ou le développement ?

Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako (Haute-Volta) et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou (Burkina Faso), est un homme d'État anti-impérialiste, voltaïque, puis burkinabèNote 2, chef de l’État de la république de Haute-Volta, rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987.
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Le Sénégal participera à une éventuelle intervention militaire au Niger si l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao décide de mener une telle action à la suite du putsch militaire, a déclaré jeudi 3 août la ministre des Affaires étrangères sénégalaise devant la presse. Aïssata Tall Sall a invoqué les engagements internationaux de son pays envers la Cédéao et le fait qu'il s'agissait du "coup [d'Etat] de trop".
Macki Sall est conteste au Senegal , il faut activer le peuple contre lui , la jeunesse ne veut pas de lui , il faut organiser des manifestations contre l' armee senegalaise
 

Drianke

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Macki Sall est conteste au Senegal , il faut activer le peuple contre lui , la jeunesse ne veut pas de lui , il faut organiser des manifestations contre l' armee senegalaise
Heu heu tu y étais toi lors des manifs et de la trentaine de morts ? Moi j'y étais et je peux te dire que la contestation était forte certes comme celle de la diaspora sénégalaise mais la majorité des émeutiers et pas des manifestants étaient là pour casser, piller, voler, agresser, brûler des hauchans, des stations services, des compagnies de transports en commun!!!

Dans l'armée sénégalaise y'a des pro Sonko, des pro Macky y'a de tout mais l'armée a un devoir c'est de protéger son pays et ses intérêts sinon on change de métier on ne s'engage pas dans l'armée!!!
 

Drianke

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Voila pourquoi il faut recourir a des volontaires pour le Niger
Le Niger doit devenir l' Algerie et l' Irak de la france
C'est n'importe quoi ce que tu racontes !!! es tu africain au moins parce que déblatérer des conneries plus grosses que toi j'en doute fort!!!

Qui veut une guerre en Afrique, que des africains tuent des africains? Que l'Afrique de l'Ouest soit complètement déstabilisée à un point que les terroristes soit disant muslim de wagner en profitent? A qui profitera cette guerre ? Que chacun reste à sa place, le Niger est libre de choisir son régime politique!!! la Cedeao doit s'occuper des jihadistes et ne pas être la marionnette de l'Occident!!!
 
Heu heu tu y étais toi lors des manifs et de la trentaine de morts ? Moi j'y étais et je peux te dire que la contestation était forte certes comme celle de la diaspora sénégalaise mais la majorité des émeutiers et pas des manifestants étaient là pour casser, piller, voler, agresser, brûler des hauchans, des stations services, des compagnies de transports en commun!!!

Dans l'armée sénégalaise y'a des pro Sonko, des pro Macky y'a de tout mais l'armée a un devoir c'est de protéger son pays et ses intérêts sinon on change de métier on ne s'engage pas dans l'armée!!!
Le seul moyen de combattre les manigances de l' europe et des usa c' est l' engagement , rester passif ou protester mollement en lancant des appels a la paix ne changera rien
il faut s' inspirer de l' experience de Cuba et de Che Guevara
Che Guevara a alume des rebellions partout en amerique latine contre l' extreme droite et est mort en Bolivie ou l' extreme droite locale etait soutenue par la CIA et des nazis comme Klaus Barbie
 
Tout comme la France pratiquait le terrorisme contre les nazis et appelle au terrorisme contre la Russie
si tu dis tuer les russes sur un forum francais ou facebook tu n' est pas censuré ( deux poids deux mesures )
tu as appelé au TERRORISME; la honte soit sur toi.
J'ai signalé ton message par deux fois aux modérateurs, s'ils ne réagissent pas je le signalerai sur PHAROS.
 
C'est n'importe quoi ce que tu racontes !!! es tu africain au moins parce que déblatérer des conneries plus grosses que toi j'en doute fort!!!

Qui veut une guerre en Afrique, que des africains tuent des africains? Que l'Afrique de l'Ouest soit complètement déstabilisée à un point que les terroristes soit disant muslim de wagner en profitent? A qui profitera cette guerre ? Que chacun reste à sa place, le Niger est libre de choisir son régime politique!!! la Cedeao doit s'occuper des jihadistes et ne pas être la marionnette de l'Occident!!!
ce que tu ne coùmprends pas c' est qu' il y aura une guerre car l' europe et les usa ne voudront pas desserrer leurs emprises sur le Niger , la france et la cedeao voudront a tout prix defendre Bazoum et la france la meme qui avait refuse d' appliquer les accords de defense avec la cote d' ivoire contre Guillaume Soro en 2002 en cote d' ivoire ,n' hesitera pas cette fois ci a attaquer l' armee nigerienne
il y ' aura une guerre au Niger , tout comme il y aura une guerre entre la Chine et taiwan et les etats unis et l' australie , tout comme la guerre en ukraine degenerera sur une guerre atomique avec l' europe et les usa
 
tu as appelé au TERRORISME; la honte soit sur toi.
J'ai signalé ton message par deux fois aux modérateurs, s'ils ne réagissent pas je le signalerai sur PHAROS.
Hitler doit rire en se grattant fort le ventre en t' entendant
Finalement les democrates liberaux ne sont pas si liberaux que ca sauf face a la Russie
Les vrais terroristes se marrent de toi ils recrutent en masse au Maroc pendant que tu t' acharnes sur ceux qui defendent leurs nations
 
Hitler doit rire en se grattant fort le ventre en t' entendant
Finalement les democrates liberaux ne sont pas si liberaux que ca sauf face a la Russie
Les vrais terroristes se marrent de toi ils recrutent en masse au Maroc pendant que tu t' acharnes sur ceux qui defendent leurs nations
il faut faire comme Al Qaida il faut recourir au terrorisme , il faut meme leur porter le coup dans les banlieues en actionnant le levier de la jeunesse contre eux , idem aux USA
Qui a écrit ça?
 

Zaheer73

Si tu n'as pas de pudeur, fais ce qu'il te plait
VIB
il faut faire comme Al Qaida il faut recourir au terrorisme , il faut meme leur porter le coup dans les banlieues en actionnant le levier de la jeunesse contre eux , idem aux USA
Tu dois sûrement faire partie des RG ou alors tu es vraiment barré...
Cette méthode de recrutement est connu depuis un bail...


@ienouchka , erreur de citation corrigé
 
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