A
AncienMembre
Non connecté
Donc au stade du cas qui nous occupe (l'après recalage), ce que je pense, c'est que soit on croit aimer, soit on aime une image qui n'est pas forcément représentative de la réalité de la personne. Partant de ce principe, il est je dirais présomptueux de diagnostiquer un quelconque amour. Dès lors, on ne peut pas parler de passage de l'amour à l'amitié, puisqu'amour il n'y a pas forcément eu.
Plus je te lis, plus j'ai le sentiment que tu ne te rends pas compte réellement ce que c'est d'aller avoué à une fille qu'on la désire comme petite amie.
Là mon pote, tu atteint un point de non-retour. Tu viens , en quelques phrases (celles qui composent ta déclaration) d'hypothéquer toute votre histoire amicale.
Si elle refuse, le banquier viendra rafler la mise!
Rien ne sera plus désormais comme avant.
Tu t'escrime à nous vendre l'idée selon laquelle cette demande est anodine. Une espèce de formalité. Un petit contrat sur lequel elle viendra y apposer sa signature. Et si elle refuse ... bah c'est pas grave
Non, et re-non.
Tu viens juste de lui imposer de relire toute votre histoire à travers le prisme de l'amour à la place de celui de l'amitié. Ca provoque chez la fille à ce moment là quelque chose qui sapparente à un mini traumatisme. Soit, elle te kiffait aussi, et là c'est le jackpot. Tu passes à la caisse et tu récolte les fruits de ton coup de poker. Soit elle dit non, et là ... elle te proposera de rester amis ... Mais c'est purement rhétorique. Dès que tu disparaîtra, elle te bannira de son monde aussi vite que tu y es entrée.
Et même si dans ton esprit, tout est claire et parfaitement segmenter : car pour toi amour et amitié semble bien clair.
Pour elle, c'est fini. Tu es le mec love d'elle.
Elle ne sera plus naturelle avec toi. Elle lira ses sms milles fois avant de te répondre, pour etre sur qu'il n'y ai rien qui ferait dessiner dans ton esprit une once d'espoir.
Non, l'ami , non. Moi j'ai une fierté. Je lui fais ma demande et elle dit non?
Je disparaîs tellement vite de son champ de vision, qu'elle doutera même de ce qui vient de se passer ...