Si certaines de ces manifestations sont effectivement dues aux vaccins (réactions secondaires), d’autres ne sont que le résultat de coïncidences (événements intercurrents), du fait du nombre considérable de vaccinations réalisées (plusieurs millions d’individus chaque année).
La majorité des polémiques vaccinales (sclérose
en plaques, myofasciïte à macrophages, autisme...) ont reçu des réponses scientifiques sans équivoque : il n’y a aucune preuve ou suspicion de preuve démontrant que les vaccins sont impliqués dans ces maladies.
Les systèmes de surveillance et d’évaluation des vaccins
De nombreux organismes en France et dans le monde participent à la surveillance de la sécurité des vaccins.
• La Brighton Collaboration a développé une
standardisation des définitions des effets indésirables
post-vaccinaux [2].
• Aux Etats Unis, en dehors de la pharmacovigilance
classique au moins 4 système de surveillance et d’évaluation des effets indésirables des vaccins coexistent : VAERS (Vaccine Adverse Effect Report System) [3], Vaccine Data Link (VSD), CISA (Clinical Immunization Safety Assessement) [4], l’Immunization Safety Review Committee de la National Academy of Medecine (anciennement Institute of Medecine) [5].
• L’OMS a créé un Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale (GACVS) en 1999 pour répondre rapidement, efficacement et avec la rigueur scientifique voulue aux problèmes d’innocuité posés par les vaccins. IL donne des avis indépendants sur des problèmes de sécurité vaccinale. {6}
Il vaut mieux avoir peur de l'hépatite B que de son vaccin !
Or, personne ou presque ne parle du risque de l'hépatite B, mais tout le monde parle du risque du vaccin, qui est un fantasme ! En réalité,
Bernard Kouchner a commis une très grande erreur en arrêtant la campagne de vaccination, ce qui a suscité toutes les inquiétudes. Cette décision était basée sur un élément intéressant, la coïncidence entre sclérose en plaques et vaccination, mais anecdotique. Le directeur général de la santé de l'époque était contre cette décision. Il a été remplacé par un DGS qui, au contraire, a été recruté pour démontrer qu'il existait un lien entre l'hépatite B et la sclérose en plaques. Ce qu'il n'a jamais réussi à faire, malgré le financement de nombreuses études ! Toutes les recherches publiées dans le monde depuis ont montré l'absence de lien de causalité. Toutefois, le DGS a maintenu qu'il y avait un doute. Il en a résulté un effondrement de la vaccination contre l'hépatite B, qui commence à peine à s'estomper. En effet, un certain nombre de mouvements ont cru y détecter un complot de l'industrie du vaccin, alors que la vaccination contre l'hépatite B représente un des grands succès médicaux de ces vingt dernières années dans les pays qui l'ont appliquée. Plus encore, l'erreur de Kouchner, immédiatement condamnée par l'
OMS, a alimenté un rejet plus global des vaccinations.
Didier Raoult.
https://www.lepoint.fr/invites-du-p...-que-de-son-vaccin-19-10-2016-2077055_445.php