Peut on vivre en couple avec une personne qui n'est pas musulman

Salam marokaine2frans,
Justement, en Islam, la quête vers Dieu est intimement personnelle. Je respecte ton avis mais d'où tires-tu cette information? Si le père n'est pas là, quand n'est-il de la transmission de la religion?

Que le père soit là ou pas (séparation, décès, etc...), le + important c'est que le père de l'enfant soit musulman.
C'est + dans cette optique là que j'ai tenu de tels propos quant à la transmission de la religion ;).

Parce que sinon, la 1ère école de l'enfant c'est la maman donc in sha Allah, je compte inculquer à mes enfants l'dine dièlna. Une fois de +, mes propos se référaient au titre initial du poste, à savoir : le fait de pouvoir ou non vivre en couple avec un non musulman.

En espérant que tu as compris où je voulais en venir :cool:.
 
Que le père soit là ou pas (séparation, décès, etc...), le + important c'est que le père de l'enfant soit musulman.
C'est + dans cette optique là que j'ai tenu de tels propos quant à la transmission de la religion ;).

Parce que sinon, la 1ère école de l'enfant c'est la maman donc in sha Allah, je compte inculquer à mes enfants l'dine dièlna. Une fois de +, mes propos se référaient au titre initial du poste, à savoir : le fait de pouvoir ou non vivre en couple avec un non musulman.

En espérant que tu as compris où je voulais en venir :cool:.
Merci pour cet éclaircissement. Je ne voudrais pas imposer ma vision, mais ça reste une idée reçue de penser que "le + important c'est que le père de l'enfant soit musulman." Sans vouloir te vexer, cela me fait penser aux juifs qui attribuent la judaïté de leur enfant à travers la mère, sachant que cela n'a aucune base "divine". "C'est la même" pour moi concernant l'"islamité" des enfants par le père "musulman", c'est une idée qu'on rattache injustement à l'Islam. On devient "musulman" qu'en témoignant en son âme et conscience. Pas besoin de savoir si le père est musulman ou pas.
Qu'Allah t'accompagne dans l'éducation de tes enfants!
 
Merci pour cet éclaircissement. Je ne voudrais pas imposer ma vision, mais ça reste une idée reçue de penser que "le + important c'est que le père de l'enfant soit musulman." Sans vouloir te vexer, cela me fait penser aux juifs qui attribuent la judaïté de leur enfant à travers la mère, sachant que cela n'a aucune base "divine". "C'est la même" pour moi concernant l'"islamité" des enfants par le père "musulman", c'est une idée qu'on rattache injustement à l'Islam. On devient "musulman" qu'en témoignant en son âme et conscience. Pas besoin de savoir si le père est musulman ou pas.
Qu'Allah t'accompagne dans l'éducation de tes enfants!

Je t'en prie, c'est toujours un plaisir que d'éviter les malentendus en apportant + de précision dans mes propos et ce, malgré le fait qu'il arrive parfois qu'on ne comprenne toujours pas où je veux en venir lol.
Parfois, ne pouvant pas faire + simple : je me contente de dire aux personnes concernées de me relire :p.

De plus, je tiens une nouvelle fois à préciser et ce, malgré le fait que je me répète lol : qu'à la base une femme musulmane ne peut épouser qu'un musulman :cool:. Pour moi, il n'y a même pas matière à tergiverser sur ce sujet. Donc partant de là, on ne se pose même pas la question à savoir : qui transmet la religion aux enfants car ça coule de source.

Par ailleurs, vu que le sujet concerne le couple mixte où la religion est différente.
Pour éviter de rentrer dans les détails, je me suis contenter d'écrire qu'à la base, si j'épousais un homme d'une autre confession que la mienne : les enfants hériteront de la confession de leur père car ne seront pas nés musulmans.
==> Dans ce que je viens d'écrire, tu dois + comprendre le fond de ma pensée et non la forme car bien évidemment si Allah y ster, Allah y 7fad ça devait arriver : mes enfants seront musulmans car ils suivront ma religion.
Par contre, ènèya, mé 3èndi fine règuda si ce n'est faire la taouwba pour que Dieu puisse me pardonner ce que j'aurai pu faire en épousant un non musulman.

A côté de ça, tu dois également comprendre que vu que je suis MUSULMANE pratiquante, je ne m'aventurerai JAMAIS dans ce terrain là car le simple fait d'épouser un non musulman me ferait perdre la légitimité de ma croyance car une personne pratiquante se doit de mettre de côté son amour pour l'homme (celui qui est non musulman) au profit de ses croyances religieuses (choisir un homme musulman). Ce qui signifie que même si je tombe "love" de Julien qui est chrétien, je pincerai mon cœur pour l'oublier sauf si bien sûr Julien devient musulman non pas par amour pour moi mais car il aura la foi ;).

Par conséquent, si, c'est hyper important de savoir si le père est musulman car c'est péché de se marier avec un non musulman. Maintenant, comme je le dis souvent : chacun sa tombe donc je n'impose rien à personne car tout le monde est majeur et vacciné :cool:.

Amine ya rabbi l'3èlèmine, merci khouya ;)
 
Je t'en prie, c'est toujours un plaisir que d'éviter les malentendus en apportant + de précision dans mes propos et ce, malgré le fait qu'il arrive parfois qu'on ne comprenne toujours pas où je veux en venir lol.
Parfois, ne pouvant pas faire + simple : je me contente de dire aux personnes concernées de me relire :p.

De plus, je tiens une nouvelle fois à préciser et ce, malgré le fait que je me répète lol : qu'à la base une femme musulmane ne peut épouser qu'un musulman :cool:. Pour moi, il n'y a même pas matière à tergiverser sur ce sujet. Donc partant de là, on ne se pose même pas la question à savoir : qui transmet la religion aux enfants car ça coule de source.

Par ailleurs, vu que le sujet concerne le couple mixte où la religion est différente.
Pour éviter de rentrer dans les détails, je me suis contenter d'écrire qu'à la base, si j'épousais un homme d'une autre confession que la mienne : les enfants hériteront de la confession de leur père car ne seront pas nés musulmans.
==> Dans ce que je viens d'écrire, tu dois + comprendre le fond de ma pensée et non la forme car bien évidemment si Allah y ster, Allah y 7fad ça devait arriver : mes enfants seront musulmans car ils suivront ma religion.
Par contre, ènèya, mé 3èndi fine règuda si ce n'est faire la taouwba pour que Dieu puisse me pardonner ce que j'aurai pu faire en épousant un non musulman.

A côté de ça, tu dois également comprendre que vu que je suis MUSULMANE pratiquante, je ne m'aventurerai JAMAIS dans ce terrain là car le simple fait d'épouser un non musulman me ferait perdre la légitimité de ma croyance car une personne pratiquante se doit de mettre de côté son amour pour l'homme (celui qui est non musulman) au profit de ses croyances religieuses (choisir un homme musulman). Ce qui signifie que même si je tombe "love" de Julien qui est chrétien, je pincerai mon cœur pour l'oublier sauf si bien sûr Julien devient musulman non pas par amour pour moi mais car il aura la foi ;).

Par conséquent, si, c'est hyper important de savoir si le père est musulman car c'est péché de se marier avec un non musulman. Maintenant, comme je le dis souvent : chacun sa tombe donc je n'impose rien à personne car tout le monde est majeur et vacciné :cool:.

Amine ya rabbi l'3èlèmine, merci khouya ;)
Ok, tout est clair. Je bloque à chaque fois sur la forme: "si j'épousais un homme d'une autre confession que la mienne : les enfants hériteront de la confession de leur père car ne seront pas nés musulmans". D’après un hadith tout le monde né "musulman".... J'ai du mal avec cette forme d'expression. On n'a l'impression que l'homme est "supérieur" à la femme et que son adhésion à une religion est mieux prise en compte que celui de la femme. Cette expression dans la forme est réductrice. Certes, une "lecture" de l'Islam interdit la musulmane de se marier avec un homme d'une autre confession. Mais il n'est jamais question de regarder la pratique de l'homme pour définir la "foi" d'un nourrisson.
On s'est compris de toute façon, c'est juste que l'on colporte "inconsciemment" des choses qui (pour moi) ne font pas partie de l'esprit de l'Islam. Merci pour tes explications.
 
Ok, tout est clair. Je bloque à chaque fois sur la forme: "si j'épousais un homme d'une autre confession que la mienne : les enfants hériteront de la confession de leur père car ne seront pas nés musulmans". D’après un hadith tout le monde né "musulman".... J'ai du mal avec cette forme d'expression. On n'a l'impression que l'homme est "supérieur" à la femme et que son adhésion à une religion est mieux prise en compte que celui de la femme. Cette expression dans la forme est réductrice. Certes, une "lecture" de l'Islam interdit la musulmane de se marier avec un homme d'une autre confession. Mais il n'est jamais question de regarder la pratique de l'homme pour définir la "foi" d'un nourrisson.
On s'est compris de toute façon, c'est juste que l'on colporte "inconsciemment" des choses qui (pour moi) ne font pas partie de l'esprit de l'Islam. Merci pour tes explications.

Mes propos avaient + pour but d'imager le contexte, certes en extrapolant mes dires ktâr mèn l'9iass ( :p ) wallèyni ça te permettait de voir à quel point j'étais contre ce genre d'union (je parle pour mon cas personnel bien évidemment car tout le monde est libre de faire ce que bon lui semble de sa vie) tellement je n'arriverai pas à me projeter dans ce cas de figure. En effet, il m'est inconcevable de m'imaginer vivre cette situation.

Peut être me suis-je mal exprimée mais toujours est-il que l'essentiel c'est que tu ais fini par comprendre où je voulais en venir ;).

Il n'y a pas de quoi khouya et merci à toi d'avoir apporter des informations supplémentaires pour éviter toutes formes de quiproquos :cool:.
 
bonjour

Peut-on vivre en couple avec une personne qui n’est pas musulman ?

Que l’on soit musulman ou musulmane ?

si au départ on s’était marié avec un(e) musulman(e) et après il/elle a apostasié, doit-on divorcer ?

Si on décide de se mettre en couple avec une personne qui n’est pas muslim doit-on tout faire pour qu’elle embrase l’islam ?

Je ne vais pas entrer dans le débat religieux, mais simplement dans l'explication des conditions pour qu'un mariage fonctionne, et surtout si le couple a choisi d'avoir des enfants, ce qui est la grande majorité.

Un enfant est une responsabilité, ses parents se doivent de l'éduquer, de lui transmettre des valeurs. Et contrairement à ce que pense notre époque, les valeurs ne sont pas relatives, chacun des parents doit donc tenir le même discours que l'autre.

En matière de religion, si chacun a une foi réelle et différente, le couple ne pourra pas trouver d'accord. En effet, si j'épouse une bouddhiste et qu'elle lui explique la réincarnation, comment l'enfant va comprendre les Evangiles.
Ce qu'il comprendra, c'est que tout cela est discutable, et les enfants n'auront aucun point de repère et finiront agnostiques ou athées. Déjà quand le couple est "homogène", il n'est pas facile de transmettre la foi, donc s'il y a deux discours, l'échec est assuré.

On peut éventuellement, a mon humble avis, épouser un ou une agnostique, si celui-ci accepte les valeurs et le que la religion de son conjoint soit transmise. Quand c'est la religion majoritaire du pays, en général les agnostiques ont le même référentiel de valeurs, seul les distingue le rapport à la Transcendance.
Il arrive aussi que dans le mariage, l'agnostique entame une démarche spirituelle et retrouve la foi de son enfance.
 
Moi, je me fous complètement de la religion de qui je baise.

Il faut savoir lâcher prise. L'amour, c'est l'abandon.

pour en revenir au sujet : Le religieux est paradoxal.

D'un côté ça te prêche la tolérance et l'amour et, d'un autre côté, ça vient te raconter, la main sur le cœur et la casquette à la main, qu'en amour, ben, il y a du sectarisme ( C'est une sorte de racisme, mais, basée sur l'appartenance religieuse ).

Moi, j'appellerai ça une franche hypocrisie !!!
 
Je ne vais pas entrer dans le débat religieux, mais simplement dans l'explication des conditions pour qu'un mariage fonctionne, et surtout si le couple a choisi d'avoir des enfants, ce qui est la grande majorité.

Un enfant est une responsabilité, ses parents se doivent de l'éduquer, de lui transmettre des valeurs. Et contrairement à ce que pense notre époque, les valeurs ne sont pas relatives, chacun des parents doit donc tenir le même discours que l'autre.

En matière de religion, si chacun a une foi réelle et différente, le couple ne pourra pas trouver d'accord. En effet, si j'épouse une bouddhiste et qu'elle lui explique la réincarnation, comment l'enfant va comprendre les Evangiles.
Ce qu'il comprendra, c'est que tout cela est discutable, et les enfants n'auront aucun point de repère et finiront agnostiques ou athées. Déjà quand le couple est "homogène", il n'est pas facile de transmettre la foi, donc s'il y a deux discours, l'échec est assuré.

On peut éventuellement, a mon humble avis, épouser un ou une agnostique, si celui-ci accepte les valeurs et le que la religion de son conjoint soit transmise. Quand c'est la religion majoritaire du pays, en général les agnostiques ont le même référentiel de valeurs, seul les distingue le rapport à la Transcendance.
Il arrive aussi que dans le mariage, l'agnostique entame une démarche spirituelle et retrouve la foi de son enfance.
Donc en gros vous conditionnez votre enfant, et ne lui laissez pas le choix de sa spiritualité. Je fais semblant d'être étonné.
On peut avoir des repères et des valeurs sans être dans un dogme.
Je suis agnostique par honnêteté intellectuelle, mais je n'ai jamais eu la foi.
 
Donc en gros vous conditionnez votre enfant, et ne lui laissez pas le choix de sa spiritualité.

A mon humble avis (et vous êtes très nombreux à raisonner comme cela, y compris dans ma famille...), je pense que vous faites un contresens total ;)

En poussant votre raisonnement, vous refusez en fait le principe même de l'éducation, de la transmission, car quand vous parlez de conditionnement, cela s'applique à tous les aspects de la vie sociale. Conception rousseauiste de l'éducation : le jeune doit pouvoir choisir ce qu'il veut apprendre. Pour moi, ce principe est absurde et conduit à la catastrophe actuelle. Je vous conseille de lire "les Déshérités" de François-Xavier Bellamy.

L'objectif de l'éducation, religieuse ou non, est de construire un être autonome, capable ensuite d'exercer sa liberté de jugement. Donc effectivement, les parents essayent de transmettre ce qui paraît bon pour l'enfant. Cette éducation (bonne ou moins bonne) sera une référence pour l'enfant devenu adulte, qui ensuite sera en mesure d'accepter ou de refuser ce qu'on lui a transmis.
Et en matière religieuse, c'est encore moins du "conditionnement" car ce que l'on transmet, c'est une culture religieuse, mais pas la Foi, car celle-ci ne se décrète pas. J'ai 4 enfants, 2 ont la foi, deux ne pratiquent plus.... il n'y a donc pas de conditionnement.

Mais l'erreur de raisonnement est de croire que si on ne transmets rien, le jeune sera ensuite libre de choisir : s'il n'a aucune culture religieuse, il choisira entre rien et rien, et donc ce que vous croyez être une liberté que vous laisseriez au jeune, est en fait une privation de liberté, puisqu'il ne sera pas en mesure de faire le moindre choix !
 
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