Polémique après la mort d'un enfant privé de secours

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion kaci85
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La mère de Zacharie est inconsolable après la mort de son fils dimanche, suite à une nuit terrible. Plusieurs obstacles ont longuement retardé l'admission de l'enfant de 10 ans à l'hôpital. "Mon fils a été abandonné de tous". D'une voix brisée, Monique confie au quotidien Le Parisien le drame qu'elle traverse. Dimanche matin, cette femme a eu la douleur de perdre son fils. Zacharie, 10 ans, a succombé aux complications d'une appendicite. Les circonstances de ce décès révoltent cette mère effondrée.

"A cette heure, on ne vient pas à Orgemont à cause des agressions"

Tout a débuté vendredi, quand l'enfant a commencé à se plaindre de violents maux de ventre. Le lendemain, sa maman l'emmène chez un médecin du quartier d'Orgemont, à Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Le praticien évoque alors une gastro-entérite. Mais les médicaments préconisés n'ont aucun effet; les douleurs se font plus aiguës, Zacharie vomit et s'affaiblit. Dimanche, à 2 heures du matin, Monique décide d'appeler les pompiers.

Ces derniers ne se déplacent pas. "Ils m'ont dit qu'il n'y avait pas d'urgence. Je les ai suppliés comme un enfant pour qu'ils viennent chercher mon fils", raconte Monique, qui se tourne ensuite vers le Samu... qui ne vient pas non plus. "Amenez votre fils à l'hôpital" lui dit-on. "Je leur ai dit que nous n'avions pas de voiture", reprend la mère, alors que l'état de Zacharie se détériore. Monique appelle alors une compagnie de taxi, qui refuse la course. "A cette heure, on ne vient pas à Orgemont à cause des agressions", aurait répondu ladite compagnie.

"Ce n'est pourtant pas la brousse ici"

Désespérés, les parents partent à pied chercher de l'aide à 3 heures du matin. La mère se place au milieu de la route pour arrêter enfin un taxi bienveillant. Ce dernier délaisse ses clients pour emmener le couple à l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Il est 5h30 quand Zacharie est admis aux urgences. Une radio révèle une poche de liquide dans l'abdomen, conséquence d'une appendicite. Les médecins sont d'abord rassurants, mais l'état de l'enfant devient critique à partir de 8h30. Zacharie, en détresse respiratoire, succombe à 9 heures.

Selon le chef du services des urgences, l'enfant qui allait entrer au collège souffrait d'un "grave problème au coeur". Une autopsie a été ordonnée et donnera ses résultats définitifs d'ici deux à trois semaines. Dévastée par cette nuit d'horreur, la famille a déposé plainte. "À partir de quand doit-on parler d'urgence ? Personne ne peut nous secourir parce que nous habitons un quartier difficile. Ce n'est pourtant pas la brousse ici, nous ne sommes pas dans un pays sous-développé", se lamente Monique. Meurtrie, cette mère a confié que son fils serait inhumé au Mali, le pays de son père : "Je voulais qu'il voie un jour l'Afrique. Mais je n'imaginais pas que ce serait dans un cercueil."

Nicolas Bamba - 6Medias

http://actu.orange.fr/france/polemi...nt-prive-de-secours-magic_CNT0000003rhVd.html
 
Allah i rahmo o i sabah 3a2ilto

C'est scandaleux! ce qui s'est passé est scandaleux!
Certes mektoube mais on voit quand même qu'il y a de la discrimination, tout ce qu'il y a de plus malsain!

Moi même qui ne vis absolument pas en RP ni à Paris ou dans une zone sensible, on a dû appelé en urgence une ambulance (plusieurs) et aucune n'a daigné se déplacer à l'évocation du simple nom de famille! tout de suite comme par hasard ils n'avaient pas le temps! Au final on a pris notre véhicule avec tous les dangers que ça implique ! même les pompiers ne sont pas venus, on leur a dit que si il arrivait quelque chose à la personne concernée on les tiendrait pr responsable (les conversations sont enregistrées)
A notre retour dans la nuit, on constate avec stupeur que les pompiers sont passés chez nous, ont fracassé la porte, et ont laissé un mot: nous sommes passés mais y'avait personne...
Na3alatallah ou 3alihom!
 
Medecin Français ?
tu n'as que les etudes qui sont compliqués aprés le diplome ils levent le pieds ;);)

j'espère pour vous que tous les médecins ne sont pas ainsi!

je me suis retrouvée aux urgences à 2 reprises à cause de douleur identique à l'appendice! (au final ce n'était pas ça!) mais les médecins ont vite pensé à ça en premier lieu quitte se tromper!
 
j'espère pour vous que tous les médecins ne sont pas ainsi!

je me suis retrouvée aux urgences à 2 reprises à cause de douleur identique à l'appendice! (au final ce n'était pas ça!) mais les médecins ont vite pensé à ça en premier lieu quitte se tromper!

Wallah que la France c'est devenu le tiers monde :D

ta pas remarquer tout les frenchies qui viennent s'installer en belgique ? enfin pas vers chez toi :D mais vers bruxelles
 
Wallah que la France c'est devenu le tiers monde :D

ta pas remarquer tout les frenchies qui viennent s'installer en belgique ? enfin pas vers chez toi :D mais vers bruxelles


sache que vers chez moi la majorité des étudiants paramédicaux sont français! les trois écoles importantes de la région sont envahit par les français :eek:
 
j'ai la rage quand même car le fait des quartiers sensibles il est vrai que la police, pompiers, samu, médecins d'urgence ne se dérangent plus! j'ai le même problème dans mon agglo'....ces salo*pards de délinquants ont tellement fait ***** tout le monde en cramant les camions, vidant les véhicules des médecins etc .....que maintenant ces populations de ces quartiers sont à l'abandon...

à un moment faut recadrer certaines choses...

là un gosse est mort dans des souffrances....une famille a perdu un fils, un frère...faut pas chercher des coupables mais trouver des solutions!!!
 
Pompiers et Samu n’ont pas voulu intervenir. Quant au taxi, il aurait refusé de se rendre dans ce quartier sensible d’Epinay-sur-Seine.
Une habitante d’Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) a déposé une plainte après la mort de son fils de 10 ans à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis au terme d’une nuit terrible, rapporte « le Parisien » du jeudi 7 août.
A partir de quand doit-on parler d’urgence ? », interroge Monique, habitante du quartier sensible d’Orgemont à Epinay-sur-Seine, dans le quotidien.

Personne ne peut nous secourir parce que nous habitons un quartier difficile. Ce n’est pourtant pas la brousse ici, nous ne sommes pas dans un pays sous-développé. »

Au fil du récit, elle désigne des négligences dans la prise en charge de son fils, Zacharie, par les différents services publics.

Pris de violents maux de ventre, le petit Zacharie est emmené samedi matin chez un médecin de quartier qui envisage une gastro-entérite. Mais les médicaments n’ont pas d’effet et l’enfant continue de vomir et se tordre de douleur.

Lorsque sa mère appelle les pompiers, les secours ne jugent pas opportun d’envoyer un véhicule. « Ils m’ont dit qu’il n’y avait pas d’urgence. Je les ai suppliés comme un enfant pour qu’ils viennent chercher mon fils », raconte Monique au journal.

Aiguillée vers le Samu, elle reçoit la même réponse : « Amenez votre fils à l’hôpital. » Sans voiture, elle appelle une compagnie de taxi qui refuse de « venir à Orgemont à cette heure, à cause des agressions »….

Le nouvel obs
 
Medecin Français ?
tu n'as que les etudes qui sont compliqués aprés le diplome ils levent le pieds ;);)

pas juste même si fondé

la pratique de la médecine dans des milieux défavorisés est un cauchemar pour les praticiens

certains , comme je l'ai signalé en sont venus à prétendre choisir en toute liberté leur patientèle

d'autres , par idéal , ou forcés font de leurs mieux dans un exercice risqué
 
pas juste même si fondé

la pratique de la médecine dans des milieux défavorisés est un cauchemar pour les praticiens

certains , comme je l'ai signalé en sont venus à prétendre choisir en toute liberté leur patientèle

d'autres , par idéal , ou forcés font de leurs mieux dans un exercice risqué

je comprend mais sa reste inadmissible , il y a quelques annérs en arriére sa n'existé pas ces problemes dans les hopitaux français , tu sais j'ai pris l'habitude d'etre pris en charge assez rapidement maintenant au rgences tu attends comme si tu etais au bled ;)
 
pour connaitre assez bien le milieu hospitalier les problèmes aux urgences c'est pas très nouveau en fait...celà fait au moins 20 ans qu'il y a un gros manque de moyens dans le public qu'ils soient financiers ou humains!

je comprend mais sa reste inadmissible , il y a quelques annérs en arriére sa n'existé pas ces problemes dans les hopitaux français , tu sais j'ai pris l'habitude d'etre pris en charge assez rapidement maintenant au rgences tu attends comme si tu etais au bled ;)
 
ma soeur a bossé 20 ans en chu elle a quitté la fonction publique en avait ras le bol...elle bosse dans le privé aujourd'hui, qualité de vie meilleure à tous les niveau, qualité des soins aussi, gestion du temps, écoute etc....
humains :intello: qu'ils facilite les études , financier qu'ils utilise nos impots a bon escient
 
j'ai la rage quand même car le fait des quartiers sensibles il est vrai que la police, pompiers, samu, médecins d'urgence ne se dérangent plus! j'ai le même problème dans mon agglo'....ces salo*pards de délinquants ont tellement fait ***** tout le monde en cramant les camions, vidant les véhicules des médecins etc .....que maintenant ces populations de ces quartiers sont à l'abandon...

à un moment faut recadrer certaines choses...

là un gosse est mort dans des souffrances....une famille a perdu un fils, un frère...faut pas chercher des coupables mais trouver des solutions!!!

quand dans un quartier même la police ne peut pas s'aventurer , le mieux serait de voir les exclus s'organiser pour faire face aux urgences médicales . Comment réussir à obtenir la visite d'un médecin . Si ce n'est pas possible , sans perdre de temps , convaincre les intéressés à se diriger vers son médecin traitant ou vers les services d'urgence hospitaliers .
 
j'espère pour vous que tous les médecins ne sont pas ainsi!

je me suis retrouvée aux urgences à 2 reprises à cause de douleur identique à l'appendice! (au final ce n'était pas ça!) mais les médecins ont vite pensé à ça en premier lieu quitte se tromper!

vu que c'est la première urgence qui doit être évoquée , tous les médecins consultés l'ont retenu avant de poser un diagnostic et n'ont pas retenu l'appendicite.
 
:eek: pauvre maman!

je ne comprends pas cmt face à des douleurs dans le bas du ventre, le médecin n'a pas eu suspicion d'appendice!!!

rassure toi, devant toute douleur abdominale selon l'âge de l'enfant, plusieurs diagnostics sont d'emblée envisagés et à 11 ans , comme dans notre cas l'appendicite. Si les médecins ne l'ont pas retenue , c'est que l'examen n'était pas pour.
 
Triste...En disant que le garçon avait un probléme grave au coeur,c'est pour se couvrir...

Les médecins ne peuvent avoir incriminé une affection cardiaque à tort , d'autant que l' autopsie va trancher.

Je retiens que selon les dires de la mère , au cours des examens avaient détecté la présence de liquide dans l'abdomen ce que la famille a interprété comme une complication de l'appendicite. Ce qui est faux. Un appendice qui se rompt dans le ventre , provoque une péritonite avec de terribles douleurs mais l'intestin perforé n'inonde pas le ventre. Une insuffisance cardiaque par contre , oui.
 
humains :intello: qu'ils facilite les études , financier qu'ils utilise nos impots a bon escient

comme tu dis , oui qu'ils facilitent les études , que le numérus clausus soit banni et qu'au besoin la discrimination soit appliquée. Pendant la colonisation , la France pour soigner ses "indigènes" pauvres et délaissés par la médecine de l'époque, avait créé un "médecins coloniaux". Une fois les colonisés rapatriés devons nous en venir aux "médecins de banlieues" ?
 
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