Polémique après la mort d'un enfant privé de secours

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion kaci85
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Tu sais les problèmes de banlieues ça date de quand? les minguettes à Lyon c'était en quelle année? il y a une centaine de cités sensibles nous dirons surveillées par les RG et environ une vingtaine hyper-sensibles comme les minguettes à Lyon ou le Val fourré à Mantes...
les minguettes c'etait les années 80.. on regardait ca à la télé, on pensait que la France c'etait devenu le far west : ).. ahlalala : )
 
Mes voisins ont appelé son médecin généraliste le matin car elle avait du mal à respirer, et encore c'est ma voisine qui a insisté pour appeler car ma mère n'aimait pas déranger les gens, qd mon voisin a eu son médecin elle lui a dit que ce n'était rien et de prendre rendez vous l'après midi pour 15h car c'était 11h et qu'elle allait bientôt manger...puis à 15h mes voisins l'ont emmené car ma mère ne parlait pas bien français et ne conduisait pas, la médecin l'a analysé et là c'est rendu compte que quelque chose clochait elle a tout de suite appelé les urgences, une fois arrivé aux urgences ils ont diagnostiqué un oedème, puis ont décidé de la transférer dans un autre hôpital à 100kms par rapport au matériel, puis arrivée à l'hôpital elle a fait une crise cardiaque et puis voilà. ..Certains m'ont dit pourquoi tu portes pas plainte etc... mais a quoi bon? Pour que les gens pensent qu on courre apres l argent alors que c'est la faute humaine qui nous scandalise, non j ai la foi el hamdoulilah et je laisse ca a ceux qui ne l'ont pas...ce sera un jour notre heure aussi

Tu nous donnes un exemple dramatique de l'urgence médicale gravissime qui pour exister ne culpabilise pas pour autant le médecin mais relève de la bonne éducation du public qui seul peut aider à sauver, si possible de pareils cas , sachant que certaines situations évoluent fatalement malgré tous les soins apportés et leur célérité.

Le médecin de famille prévenu , après d'être renseigné sur se que présentait la malade, et la connaissant peut-être lui a fixé un rendez vous dans les quatre heures. Délai acceptable devant toute dégradation d'un état de santé , le médecin prévenu devant être joint devant toute aggravation de la situation. La malade examinée, le praticien s'est trouvé face à un cas qui devait être hospitalisé. Il a prévenu le service d'urgence où la malade est dirigée. Pourquoi "l'œdème" diagnostiqué devait-il être transféré vers un autre hôpital et si loin ? Difficile de répondre sans des précisions. Le point noir dans cette affaire, s'il existe , se situe au niveau du retard constaté par la famille dans la prise en charge de leur malade entre deux hospitalisations. Dès lors qu'un diagnostic précis est porté , les services d'urgence doivent disposer du matériel adéquat et les transferts vers les services spécialisés assurés par des équipes médicales dans des véhicules adaptés et les plus brefs délais.
Fouillant le cas, le forum pourrait déceler des failles survenues malgré la bonne volonté des soignants et qui corrigées amélioreraient notre pronostic de survie.
 
Dernière édition:
Tu sais les problèmes de banlieues ça date de quand? les minguettes à Lyon c'était en quelle année? il y a une centaine de cités sensibles nous dirons surveillées par les RG et environ une vingtaine hyper-sensibles comme les minguettes à Lyon ou le Val fourré à Mantes...

les minguettes ? pas suivi leurs affaires

le Val fourré oui . C'est dans ce quartier que les agressions les plus graves de médecins se sont produites. La médecine qui s'y pratique est dantesque. Nous avons quelques toubibs qui sauvent les apparences en essayant de soigner dans la dignité , la leur en premier, ensuite celle des véritables malades et puis le reste. Des cabinets aux salles d'attente hurlantes avec des praticiens blasés qui à défaut d'aller ailleurs , vivent l'enfer quotidien.
faut nous mettre à leur place . Ceux qui peuvent choisir leur patientèle préfèrent les quartiers bourgeois alors que d'autres optent pour la campagne.
 
Le sujet abordé grave et dramatique concerne la santé domaine très sensible dans une société qui doit être traité en toute honnêteté par les forumeurs soucieux de la vie des membres de la communauté issue de l'immigration , marginalisée , décriée et non instruite de ses droits.

Soumiyah qui a suivi l'affaire revient en nous postons une vidéo de la maman , encore choquée et émotionnée et qui accuse à tort les médecins de ne pas avoir examiné son fils. Dès la lecture du premier post, nous apprenons que le petit malade , avait eu une examen radiologique . Lequel ne peut être réalisé que sur ordre du médecin en vue de diagnostiquer une pathologie donnée qui n'est retenue qu'après examen clinique. C'est le médecin qui en résumé fait appel ou non au chirurgien.

Sans jeter la pierre aux uns ou aux autres , dans le climat d'insécurité qui règne dans les banlieues , la tension exercée sur les services d'urgence qui croulent sur la demande surtout en période de vacances , le but de nos interventions est de dénouer les fils pour découvrir la vérité et éviter , s'il y a eu carence que celle ci se reproduise plus.
Il est inadmissible qu'en enfant qui souffre depuis deux jours décède dans un service d'urgence sans que le diagnostic ne soit donné à ses parents et après autant de difficultés pour obtenir l'admission au dit service médical.
 
Mes voisins ont appelé son médecin généraliste le matin car elle avait du mal à respirer, et encore c'est ma voisine qui a insisté pour appeler car ma mère n'aimait pas déranger les gens, qd mon voisin a eu son médecin elle lui a dit que ce n'était rien et de prendre rendez vous l'après midi pour 15h car c'était 11h et qu'elle allait bientôt manger...puis à 15h mes voisins l'ont emmené car ma mère ne parlait pas bien français et ne conduisait pas, la médecin l'a analysé et là c'est rendu compte que quelque chose clochait elle a tout de suite appelé les urgences, une fois arrivé aux urgences ils ont diagnostiqué un oedème, puis ont décidé de la transférer dans un autre hôpital à 100kms par rapport au matériel, puis arrivée à l'hôpital elle a fait une crise cardiaque et puis voilà. ..Certains m'ont dit pourquoi tu portes pas plainte etc... mais a quoi bon? Pour que les gens pensent qu on courre apres l argent alors que c'est la faute humaine qui nous scandalise, non j ai la foi el hamdoulilah et je laisse ca a ceux qui ne l'ont pas...ce sera un jour notre heure aussi


Qu'Allah couvre ta mère de Sa miséricorde et lui accorde le Firdaws.

:(
 
Allah i r7am ce petit garçon mais malheureusement des erreurs médicales et de diagnostique il y en a t il y en aura toujours.

Ma fille se plaignait de douleurs au ventre, je l'emmène chez le généraliste, il me parle de gastro, je n'étais pas convaincu, gastro en juillet c'est rare....
Elle passe la nuit à souffrir, je l'emmène aux urgences, là-bas l'interne me reparle de gastro et me demande de rentrer chez moi.
Là je m’énerve, je lui fais un scandale et lui annonce que je ne rentrerai pas! je laisse ma fille ici et si elle meurt je lui ferai la misère (bon je vais pas mentir, je l'ai aussi menacé, j'aurais pu le tuer s'il était arrivé un truc à ma fille sans qu'il ne bronche :timide: )
Il ordonne une prise de sang sur le champs et on m'annonce une infection, après échographie, ils découvrent une appendicite opérée d'urgence dans la matinée.

Faisait plus le malin ce salopard d'interne après ça.....
 
Mes voisins ont appelé son médecin généraliste le matin car elle avait du mal à respirer, et encore c'est ma voisine qui a insisté pour appeler car ma mère n'aimait pas déranger les gens, qd mon voisin a eu son médecin elle lui a dit que ce n'était rien et de prendre rendez vous l'après midi pour 15h car c'était 11h et qu'elle allait bientôt manger...puis à 15h mes voisins l'ont emmené car ma mère ne parlait pas bien français et ne conduisait pas, la médecin l'a analysé et là c'est rendu compte que quelque chose clochait elle a tout de suite appelé les urgences, une fois arrivé aux urgences ils ont diagnostiqué un oedème, puis ont décidé de la transférer dans un autre hôpital à 100kms par rapport au matériel, puis arrivée à l'hôpital elle a fait une crise cardiaque et puis voilà. ..Certains m'ont dit pourquoi tu portes pas plainte etc... mais a quoi bon? Pour que les gens pensent qu on courre apres l argent alors que c'est la faute humaine qui nous scandalise, non j ai la foi el hamdoulilah et je laisse ca a ceux qui ne l'ont pas...ce sera un jour notre heure aussi
Ma mère Allah rahma nous a tjrs éduqué en étant tjrs positif, pas vouloir le mal d'autrui même si ces mêmes personnes nous avait fait du mal, et elle avait une telle patience pour ça. ...et pour prendre sur moi toute la haine qu'à chaque fois je pourrais avoir en certains je n'ai qu'à repenser à ma mère qui voulait tellement le bonheur des gens qui lui ont fait tellement de mal quand mon pere est decede Allah rahmo que je me dis que je dois faire au mieux pour n'en vouloir à personne c'est dur parfois j'avoue mais ça passe...donc j'espère que cette mère de famille aura la même force inchallah
Allah y rahma
Inna lillah wa inna illahi raji3oun

J'en ai des frissons
 
Allah i r7am ce petit garçon mais malheureusement des erreurs médicales et de diagnostique il y en a t il y en aura toujours.

Ma fille se plaignait de douleurs au ventre, je l'emmène chez le généraliste, il me parle de gastro, je n'étais pas convaincu, gastro en juillet c'est rare....
Elle passe la nuit à souffrir, je l'emmène aux urgences, là-bas l'interne me reparle de gastro et me demande de rentrer chez moi.
Là je m’énerve, je lui fais un scandale et lui annonce que je ne rentrerai pas! je laisse ma fille ici et si elle meurt je lui ferai la misère (bon je vais pas mentir, je l'ai aussi menacé, j'aurais pu le tuer s'il était arrivé un truc à ma fille sans qu'il ne bronche :timide: )
Il ordonne une prise de sang sur le champs et on m'annonce une infection, après échographie, ils découvrent une appendicite opérée d'urgence dans la matinée.

Faisait plus le malin ce salopard d'interne après ça.....


salam

encore une chance que tu as insister...hamdoulilah qu'elle va mieux!!
 
salam

encore une chance que tu as insister...hamdoulilah qu'elle va mieux!!

Les mamans ont cet instinct soubhanAllah qui fait qu'elles savent quand ça va vraiment mal pour leurs gosses.
Je savais pertinemment que c'était grave, pourtant j'en ai vu des bobos mais là rien y faisait, rien ne calmait les douleurs alors j'ai pas lâché l'affaire! d'ailleurs ne jamais rien lâcher aux urgences! ne sortir de là bas qu'après un bilan complet!
 
Les mamans ont cet instinct soubhanAllah qui fait qu'elles savent quand ça va vraiment mal pour leurs gosses.
Je savais pertinemment que c'était grave, pourtant j'en ai vu des bobos mais là rien y faisait, rien ne calmait les douleurs alors j'ai pas lâché l'affaire! d'ailleurs ne jamais rien lâcher aux urgences! ne sortir de là bas qu'après un bilan complet!

salam

sobhnALLAH! oui quand la douleur empire vaut mieux!
 
Le Parquet de Saint Denis ouvre une enquête pour homicide involontaire suite à la plainte de la famille de Zacharie. Pour le Figaro , le médecin radiologue avait dignostiqué une appendicite et l'enfant était en préparation pour une intervention chirurgicale quand il a fait un malaise dont il ne s'est pas remis. Une "nouvelle "autopsie a été ordonnée.
 
La mère de Zacharie est inconsolable après la mort de son fils dimanche, suite à une nuit terrible. Plusieurs obstacles ont longuement retardé l'admission de l'enfant de 10 ans à l'hôpital. "Mon fils a été abandonné de tous". D'une voix brisée, Monique confie au quotidien Le Parisien le drame qu'elle traverse. Dimanche matin, cette femme a eu la douleur de perdre son fils. Zacharie, 10 ans, a succombé aux complications d'une appendicite. Les circonstances de ce décès révoltent cette mère effondrée.

"A cette heure, on ne vient pas à Orgemont à cause des agressions"

Tout a débuté vendredi, quand l'enfant a commencé à se plaindre de violents maux de ventre. Le lendemain, sa maman l'emmène chez un médecin du quartier d'Orgemont, à Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Le praticien évoque alors une gastro-entérite. Mais les médicaments préconisés n'ont aucun effet; les douleurs se font plus aiguës, Zacharie vomit et s'affaiblit. Dimanche, à 2 heures du matin, Monique décide d'appeler les pompiers.

Ces derniers ne se déplacent pas. "Ils m'ont dit qu'il n'y avait pas d'urgence. Je les ai suppliés comme un enfant pour qu'ils viennent chercher mon fils", raconte Monique, qui se tourne ensuite vers le Samu... qui ne vient pas non plus. "Amenez votre fils à l'hôpital" lui dit-on. "Je leur ai dit que nous n'avions pas de voiture", reprend la mère, alors que l'état de Zacharie se détériore. Monique appelle alors une compagnie de taxi, qui refuse la course. "A cette heure, on ne vient pas à Orgemont à cause des agressions", aurait répondu ladite compagnie.

"Ce n'est pourtant pas la brousse ici"

Désespérés, les parents partent à pied chercher de l'aide à 3 heures du matin. La mère se place au milieu de la route pour arrêter enfin un taxi bienveillant. Ce dernier délaisse ses clients pour emmener le couple à l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Il est 5h30 quand Zacharie est admis aux urgences. Une radio révèle une poche de liquide dans l'abdomen, conséquence d'une appendicite. Les médecins sont d'abord rassurants, mais l'état de l'enfant devient critique à partir de 8h30. Zacharie, en détresse respiratoire, succombe à 9 heures.

Selon le chef du services des urgences, l'enfant qui allait entrer au collège souffrait d'un "grave problème au coeur". Une autopsie a été ordonnée et donnera ses résultats définitifs d'ici deux à trois semaines. Dévastée par cette nuit d'horreur, la famille a déposé plainte. "À partir de quand doit-on parler d'urgence ? Personne ne peut nous secourir parce que nous habitons un quartier difficile. Ce n'est pourtant pas la brousse ici, nous ne sommes pas dans un pays sous-développé", se lamente Monique. Meurtrie, cette mère a confié que son fils serait inhumé au Mali, le pays de son père : "Je voulais qu'il voie un jour l'Afrique. Mais je n'imaginais pas que ce serait dans un cercueil."

Nicolas Bamba - 6Medias

http://actu.orange.fr/france/polemi...nt-prive-de-secours-magic_CNT0000003rhVd.html

Ca me brise le coeur...
 
Triste histoire.
Confondre une appendicite avec une gastro c'est un peu "olé olé" pour un médecin.
Par contre je suis surprise que les symptômes n'ont pas non plus alertés les parents.
 
Triste histoire.
Confondre une appendicite avec une gastro c'est un peu "olé olé" pour un médecin.
Par contre je suis surprise que les symptômes n'ont pas non plus alertés les parents.

Avec la prescription systématique des antibiotiques , l'appendicite devient rare alors que la "gastro" est très fréquent . Le tableau de l'appendicite n'étant pas complet ou parlant , le médecin peut ne pas en porter d'emblée le diagnostic et le corriger devant la nom amélioration clinique.
Les parents ne sont pas à culpabiler . L'appendicite s'installe brusquement et selon le terrain a une évolution plus ou moins rapide. Les parents alarmés ont fait de leur mieux.
L'article publié par Le Monde de ce jour , décrit le mieux le déroulement des événements . L'appendicite compliquée reste le diagnostic le plus vraisemblable. Des douleurs intenses avec état dégradé de l'enfant et des vomissements sont pout une péritonite à montrer en urgence à un médecin. le choc qui en résulte peut provoquer un arrêt cardio respiratoire et provoquer la mort sur un coeur sain. La nouvelle autopsie fixera la justice. Appendicite et péritonite ou exceptionnelle pathologie cardiaque à traduction abdominale , il y avait urgence et prise en charge dans les délais les plus brefs du malade non pour le guerir mais pour ne pas le priver de ses changes de survivre.
 
Avec la prescription systématique des antibiotiques , l'appendicite devient rare alors que la "gastro" est très fréquent . Le tableau de l'appendicite n'étant pas complet ou parlant , le médecin peut ne pas en porter d'emblée le diagnostic et le corriger devant la nom amélioration clinique.
Les parents ne sont pas à culpabiler . L'appendicite s'installe brusquement et selon le terrain a une évolution plus ou moins rapide. Les parents alarmés ont fait de leur mieux.
L'article publié par Le Monde de ce jour , décrit le mieux le déroulement des événements . L'appendicite compliquée reste le diagnostic le plus vraisemblable. Des douleurs intenses avec état dégradé de l'enfant et des vomissements sont pout une péritonite à montrer en urgence à un médecin. le choc qui en résulte peut provoquer un arrêt cardio respiratoire et provoquer la mort sur un coeur sain. La nouvelle autopsie fixera la justice. Appendicite et péritonite ou exceptionnelle pathologie cardiaque à traduction abdominale , il y avait urgence et prise en charge dans les délais les plus brefs du malade non pour le guerir mais pour ne pas le priver de ses changes de survivre.
Je sais tout ça.
Je suis juste étonnée que les parents n'est pas pensé plus tôt à ce genre de maladie au vu des symptômes.
Les médecins ne sont pas paroles d’évangile et peuvent passer à coté, la preuve.
Je ne cherche ni à accuser ni à culpabiliser qui que se soit, je me fais juste une réflexion.
 
Triste histoire.
Confondre une appendicite avec une gastro c'est un peu "olé olé" pour un médecin.
Par contre je suis surprise que les symptômes n'ont pas non plus alertés les parents.
Salut,
si même un médecin s'est planté, comment veux-tu que des parents sans expertise médicale diagnostiquent quoi que ce soit ?
 
Salut,
si même un médecin s'est planté, comment veux-tu que des parents sans expertise médicale diagnostiquent quoi que ce soit ?
En tout cas j'y aurais pensée je crois.
Un jour mon fils qui était interne me téléphone en me disait qu'il ne se sentait pas bien, douleurs affreuses en bas du ventre, nausée et que c'était venu en peu de temps.
Ce jour là j'étais seule au taf, sans voiture, mais j'ai pas cherchée à comprendre, j'ai fermée mon mag et j'ai tapée des portes du voisinage pour trouver une voiture. J'ai foncée à l'internat, vue avec l'infirmière et j'ai emmenée mon fils aux urgences.
Il faisait une crise d'appendicite. Les symptômes m'avaient mis la puce à l'oreille.
J'ai peut-être eue de la chance après tout, ça aurait pue être une mauvaise digestion, ou par rapport au cas présent ses symptômes étaient bien identifiables....mais la description de ses maux m'ont alertés.
On parle assez souvent des gens qui arrivent aux urgences pour un rhume, mais parfois il faut aussi faire le tri et ne pas hésiter en cas de doutes.
Mais je redis encore, je ne juge ni ne condamne, ce n'est pas mon rôle et encore moins mon droit.
Je me fais juste une réflexion.
 
salam

Mort de Zacharie: ce que l'on sait, ce que l'on ignore encore

Deux enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de la mort de cet enfant de 10 ans dans un hôpital de Seine-Saint-Denis.
Zacharie Coulibaly, 10 ans, est décédé dimanche matin à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis dans des circonstances qui interrogent. La mère de l’enfant affirme que ni le SAMU, ni les pompiers, ni les taxis n’ont accepté de se déplacer à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), dans le quartier dit «sensible» d’Orgemont, pour transporter le garçon aux urgences. Zacharie, qui vomissait et convulsait, a finalement été pris en charge pour une appendicite dans la nuit de samedi à dimanche. Les causes de son décès sont encore floues. Voici les éléments dont on dispose ce vendredi, alors qu’une autopsie doit être pratiquée dans la journée.

Les faits
Dès le vendredi 1er août, Zacharie se plaint de maux de ventre. Lors du dîner samedi soir, il ne mange rien à cause de la douleur, malgré un traitement contre une gastro-entérite prescrit par son médecin. Voyant que les médicaments ne font pas effet, Monique, sa mère, décide avec son mari d’emmener Zacharie aux urgences. Elle appelle les pompiers, qui transfèrent l’appel vers le SAMU, puis elle appelle une société de taxi. D’après elle, les pompiers et le SAMU lui répondent que «ce n'[est] pas urgent». De leur côté, les chauffeurs de taxi ne veulent pas venir dans ce quartier «malfamé» en pleine nuit.

Vers 3 heures du matin, Monique Coulibaly décide de se rendre par ses propres moyens à l’hôpital, c’est-à-dire à pied, et traverse la rue au moment où un taxi passe. Elle le hèle. Il s’arrête et transporte l’enfant aux urgences à Saint-Denis, où ils arrivent vers 5 heures. Après une échographie, les médecins diagnostiquent une appendicite aiguë. «Ils lui ont fait une perfusion, une échographie et l’ont préparé pour aller au bloc. Puis on a attendu le chirurgien», explique la mère de Zacharie. Mais avant même d’être opéré, l’état du garçon se dégrade. Il meurt quelques minutes après l’arrivée du chirurgien qui devait l’opérer, vers 9 heures.

Deux enquêtes ouvertes
Les parents ont décidé de porter plainte. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour «homicide involontaire» et «non-assistance de personne en danger». En parallèle, la ministre de la Santé Marisol Touraine a demandé à l’Agence régionale de santé (ARS) de réaliser une enquête pour établir les circonstances exactes du décès ainsi que les conditions de la prise en charge de Zacharie depuis son domicile.

Ce que dénonce la mère
Monique Coulibaly, 32 ans, reproche à l’hôpital et aux secours de ne pas avoir tout fait pour sauver son fils. Interrogée par le Parisien, elle affirme que son «fils a été abandonné de tous». Elle est persuadée que le décès de Zacharie est lié au fait de vivre «dans le mauvais quartier»et cherche à comprendre pourquoi le chirurgien n’est arrivé qu’à 8 h 30 à l’hôpital Delafontaine. Des accusations reprises vendredi par le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, qui a dénoncé «le déni de droit» qui vient s’ajouter «aux difficultés sociales pour cette famille des quartiers populaires». Cette mort «a eu lieu parce que, face à l’urgence, les proches de Zacharie n’ont pas pu compter à temps sur des secours, publics ou privés, censés être disponibles pour les habitants», a-t-il dit dans un communiqué.

http://www.liberation.fr/societe/20...arie-ce-que-l-on-sait-ce-qu-on-ignore_1077426
 
salam

Mort de Zacharie: ce que l'on sait, ce que l'on ignore encore

Deux enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de la mort de cet enfant de 10 ans dans un hôpital de Seine-Saint-Denis.
Zacharie Coulibaly, 10 ans, est décédé dimanche matin à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis dans des circonstances qui interrogent. La mère de l’enfant affirme que ni le SAMU, ni les pompiers, ni les taxis n’ont accepté de se déplacer à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), dans le quartier dit «sensible» d’Orgemont, pour transporter le garçon aux urgences. Zacharie, qui vomissait et convulsait, a finalement été pris en charge pour une appendicite dans la nuit de samedi à dimanche. Les causes de son décès sont encore floues. Voici les éléments dont on dispose ce vendredi, alors qu’une autopsie doit être pratiquée dans la journée.

Les faits
Dès le vendredi 1er août, Zacharie se plaint de maux de ventre. Lors du dîner samedi soir, il ne mange rien à cause de la douleur, malgré un traitement contre une gastro-entérite prescrit par son médecin. Voyant que les médicaments ne font pas effet, Monique, sa mère, décide avec son mari d’emmener Zacharie aux urgences. Elle appelle les pompiers, qui transfèrent l’appel vers le SAMU, puis elle appelle une société de taxi. D’après elle, les pompiers et le SAMU lui répondent que «ce n'[est] pas urgent». De leur côté, les chauffeurs de taxi ne veulent pas venir dans ce quartier «malfamé» en pleine nuit.

Vers 3 heures du matin, Monique Coulibaly décide de se rendre par ses propres moyens à l’hôpital, c’est-à-dire à pied, et traverse la rue au moment où un taxi passe. Elle le hèle. Il s’arrête et transporte l’enfant aux urgences à Saint-Denis, où ils arrivent vers 5 heures. Après une échographie, les médecins diagnostiquent une appendicite aiguë. «Ils lui ont fait une perfusion, une échographie et l’ont préparé pour aller au bloc. Puis on a attendu le chirurgien», explique la mère de Zacharie. Mais avant même d’être opéré, l’état du garçon se dégrade. Il meurt quelques minutes après l’arrivée du chirurgien qui devait l’opérer, vers 9 heures.

Deux enquêtes ouvertes
Les parents ont décidé de porter plainte. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour «homicide involontaire» et «non-assistance de personne en danger». En parallèle, la ministre de la Santé Marisol Touraine a demandé à l’Agence régionale de santé (ARS) de réaliser une enquête pour établir les circonstances exactes du décès ainsi que les conditions de la prise en charge de Zacharie depuis son domicile.

Ce que dénonce la mère
Monique Coulibaly, 32 ans, reproche à l’hôpital et aux secours de ne pas avoir tout fait pour sauver son fils. Interrogée par le Parisien, elle affirme que son «fils a été abandonné de tous». Elle est persuadée que le décès de Zacharie est lié au fait de vivre «dans le mauvais quartier»et cherche à comprendre pourquoi le chirurgien n’est arrivé qu’à 8 h 30 à l’hôpital Delafontaine. Des accusations reprises vendredi par le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, qui a dénoncé «le déni de droit» qui vient s’ajouter «aux difficultés sociales pour cette famille des quartiers populaires». Cette mort «a eu lieu parce que, face à l’urgence, les proches de Zacharie n’ont pas pu compter à temps sur des secours, publics ou privés, censés être disponibles pour les habitants», a-t-il dit dans un communiqué.

http://www.liberation.fr/societe/20...arie-ce-que-l-on-sait-ce-qu-on-ignore_1077426
Merci Mada, cet article est plus clair.
 
Je sais tout ça.
Je suis juste étonnée que les parents n'est pas pensé plus tôt à ce genre de maladie au vu des symptômes.
Les médecins ne sont pas paroles d’évangile et peuvent passer à coté, la preuve.
Je ne cherche ni à accuser ni à culpabiliser qui que se soit, je me fais juste une réflexion.

Je ne doute pas de tes connaissances qui te poussent à croire que les parents les possèdent également et auraient pu apporter une aide plus efficace à leur enfant en remettant en cause un diagnostic médical . Bien qu'en pratique ce fut tout comme. Devant l'aggravation les parents ne sont pas restés aux vomissements passagers de la gastro. Alertés par la détérioration de l'état général ils ont appelé au secours.

L'article du monde laisse apparaître une nouvelle faille qui a retardé la prise en charge du malade. L'horaire. Normalement la garde est assurée par un chirurgien qui devant une urgence qui relève de ses compétences se déplace pour examiner le patient. A cinq heures du matin, la pratique prouve que le personnel médical s'arrange pour laisser - si possible- les cas en attente à l'équipe de la relève du jour. Une appendicite admise est mise sous perfusion , antibithérapie bien souvent et attend la venue du chirurgien du jour , après aval téléphonique du spécialiste de garde . Cette fois ce fut la redoutable complication qui confirme la règle.Toute appendicite doit être montrée dans les plus brefs délais au chirurgien qui sauf "occupation au bloc" , est tenu de passer examiner le malade.
 
Dernière édition:
Désolé. ..normalement ils donnent leur nom et leur adresse....donc ils ont su qu il était noir. ..

la cascade des événements fâcheux s'est déclenchée sur appel télephonique . La couleur de la peau n'intervient pas. Les refus des pompiers et du SAMU de se déplacer , devaient être de pratique courante en réponse à la situation sécuritaire du quartier concerné.
 
Désolé. ..normalement ils donnent leur nom et leur adresse....donc ils ont su qu il était noir. ..

Il est certain qu'en entendant simplement nos concitoyens , à leur accent, nous pouvons deviner leurs origines

Pour le Samu , il ne saurait être question de retenir le racisme malveillant . Le médecin qui reçoit l'appel juge de l'urgence en fonction des symptômes qui lui sont décrits et des réponses données à ses questions. La faille est venue de la minoration des signes cliniques décrits par un excès de confiance accordé au diagnostic donné par le médecin qui avait vu en premier le petit malade. Gastro entérite et péritonite s'accompagne de maux de ventre et de vomissements mais dans des tableaux cliniques différents. Le médecin qui au bout du fil interprète ce que la voisine lui décrit en fonction des dires de la mère ...ne voit pas le malade et ne l'entend pas. L'erreur médicale se profile. A nous d'y réfléchir pour qu'à l'avenir elle ne se reproduise plus.
 
La mère de Zacharie est inconsolable après la mort de son fils dimanche, suite à une nuit terrible. Plusieurs obstacles ont longuement retardé l'admission de l'enfant de 10 ans à l'hôpital. "Mon fils a été abandonné de tous". D'une voix brisée, Monique confie au quotidien Le Parisien le drame qu'elle traverse. Dimanche matin, cette femme a eu la douleur de perdre son fils. Zacharie, 10 ans, a succombé aux complications d'une appendicite. Les circonstances de ce décès révoltent cette mère effondrée.

"A cette heure, on ne vient pas à Orgemont à cause des agressions"

Tout a débuté vendredi, quand l'enfant a commencé à se plaindre de violents maux de ventre. Le lendemain, sa maman l'emmène chez un médecin du quartier d'Orgemont, à Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Le praticien évoque alors une gastro-entérite. Mais les médicaments préconisés n'ont aucun effet; les douleurs se font plus aiguës, Zacharie vomit et s'affaiblit. Dimanche, à 2 heures du matin, Monique décide d'appeler les pompiers.

Ces derniers ne se déplacent pas. "Ils m'ont dit qu'il n'y avait pas d'urgence. Je les ai suppliés comme un enfant pour qu'ils viennent chercher mon fils", raconte Monique, qui se tourne ensuite vers le Samu... qui ne vient pas non plus. "Amenez votre fils à l'hôpital" lui dit-on. "Je leur ai dit que nous n'avions pas de voiture", reprend la mère, alors que l'état de Zacharie se détériore. Monique appelle alors une compagnie de taxi, qui refuse la course. "A cette heure, on ne vient pas à Orgemont à cause des agressions", aurait répondu ladite compagnie.

"Ce n'est pourtant pas la brousse ici"

Désespérés, les parents partent à pied chercher de l'aide à 3 heures du matin. La mère se place au milieu de la route pour arrêter enfin un taxi bienveillant. Ce dernier délaisse ses clients pour emmener le couple à l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Il est 5h30 quand Zacharie est admis aux urgences. Une radio révèle une poche de liquide dans l'abdomen, conséquence d'une appendicite. Les médecins sont d'abord rassurants, mais l'état de l'enfant devient critique à partir de 8h30. Zacharie, en détresse respiratoire, succombe à 9 heures.

Selon le chef du services des urgences, l'enfant qui allait entrer au collège souffrait d'un "grave problème au coeur". Une autopsie a été ordonnée et donnera ses résultats définitifs d'ici deux à trois semaines. Dévastée par cette nuit d'horreur, la famille a déposé plainte. "À partir de quand doit-on parler d'urgence ? Personne ne peut nous secourir parce que nous habitons un quartier difficile. Ce n'est pourtant pas la brousse ici, nous ne sommes pas dans un pays sous-développé", se lamente Monique. Meurtrie, cette mère a confié que son fils serait inhumé au Mali, le pays de son père : "Je voulais qu'il voie un jour l'Afrique. Mais je n'imaginais pas que ce serait dans un cercueil."

Nicolas Bamba - 6Medias

http://actu.orange.fr/france/polemi...nt-prive-de-secours-magic_CNT0000003rhVd.html

Les parents doivent porter plainte pour non assistance à personne en danger, manquement à la déontologie de la profession ayant entrainé la mort, voir meme homicide involontaire .
 
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