Le problème c'est que personne n'a jamais dit que c'était l'ambassadeur du Maroc qui baise la main de ce rabbin, c'est bien pire !!!
Qui est cet homme à la kippa qui loue le roi du Maroc (et qui semble avoir été nommé par lui) ? quelle fonction a t il au sein de la monarchie ? pourquoi l'ambassadeur est il présent à cette cérémonie où l'argent semble couler à flot ? pourquoi ce rabbin récompense t il tous ces dignitaires marocains à grands coups de billets ? pourquoi ce rabbin qui n'a pas l'air d'être un juif marocain fait il du lobbying au près de ces hommes politiques marocains qui ne semblent rien contester ?
Dans tous les cas cette vidéo est criante de vérité, elle est un véritable scandale...et une infamie.
C'est un flagrant délit...
On comprend mieux maintenant pourquoi le Maroc a rappeler son ambassadeur du Vénézuela et préfère tourner le dos à toute initiative arabe...comme à Doha...
le Maroc a au moins le mérite de rester égale à lui même en matière de politique étrangère : durant la guerre d'Algérie c'était pareil, le maghzen se contentait de jouer un simple rôle de médiation pour leurrer ceux qui le considéraient comme frère, mais par derrière il vendait les leaders du FLN à la France pour un morceau de territoire. Doit on parler des révélations faites par les anciens du mossad, à l'instar de cette vidéo, concernant la guerre des sables et l'implication directe d'israel.
Idem pour l'Afrique du sud, lorsque l'apartheid ne semblait déranger ni les israéliens ni les marocains
aujourd'hui c'est la RASD, le Vénézuela, la Bolivie hier c'était Cuba de Castro et du Ché
etc etc
Et pour l'anecdote, lorsque j'ai tapé le nom de driss Slaoui voilà ce que ça m'a donné :
Fier allure au côté du drapeau américain
Tiens fait toi Zizir, exulte extasie toi,
Un livre, publié la semaine dernière en Israël, revient sur les relations occultes entre le royaume et lEtat hébreu. Son auteur, Shmouel Seguev, qui se définit comme journaliste et ancien collaborateur des services secrets (israéliens), nous en trace les grandes lignes.
Ben Barka, Ben Gourion : une amitié, une trahison
Jai rencontré le leader de lopposition marocaine en 1958 à Florence, en Italie, du temps où jétais correspondant du journal israélien Maariv à Paris. Il participait à une conférence à linvitation du maire de la
ville. Lors de notre discussion, il ma avoué avoir une profonde admiration pour le modèle israélien des kibboutz et pour le Premier ministre de lépoque, David Ben Gourion. Il pensait que lexpérience des kibboutz aurait pu inspirer les responsables marocains. Mehdi Ben Barka est parti par la suite à la rencontre du conseiller diplomatique de lambassade dIsraël à Paris, qui était en réalité le chef du Mossad en France. Est-ce que Ben Barka connaissait la nature véritable de la mission du conseiller ? Je lignore. Dans tous les cas, il a demandé à son interlocuteur de largent et des armes pour organiser lopposition (à la monarchie) dont il était alors le symbole. Le diplomate - agent na pas donné suite à la demande de Ben Barka, mais il a tout de suite fait un compte rendu détaillé de la rencontre à Ben Gourion, qui sest empressé à son tour den faire part au roi du Maroc.
Le Mossad et le kiosque-boîte aux lettres
Le Mossad na rien à voir avec lenlèvement ou la mort de Mehdi Ben Barka. Oufkir a demandé de laide (aux services secrets israéliens) pour lenlèvement, mais il na pas reçu de réponse positive. Les Marocains ont beaucoup insisté, mais le Mossad les a seulement aidés pour repérer et retracer les itinéraires de Ben Barka. Le leader de lUNFP, qui voyageait beaucoup à travers le monde, avait pour habitude de se servir dun kiosque à journaux à Genève comme dune boîte postale, où il venait régulièrement récupérer son courrier. Le Mossad a été le premier à avoir cette information et la transmise aux services secrets marocains. Une fois informé, Oufkir a placé des hommes devant ce kiosque jour et nuit. Et il a fallu environ deux semaines pour que Ben Barka pointe son nez. Les agents marocains nont eu alors quà le suivre pour découvrir quil avait un pied-à-terre en Suisse.
Dlimi a tué Ben Barka, Oufkir la enterré
Le 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka est enlevé par des policiers français et conduit dans une voiture de location jusquà une villa en région parisienne. Pour moi, il est clair que Ben Barka était toujours vivant deux jours après son enlèvement, le 1er novembre. Il a été torturé par Ahmed Dlimi, dépêché clandestinement en France. Mais il a fini par le tuer accidentellement, alors quil tentait de lui faire avouer quil voulait la peau de Hassan II. Une fois informé du meurtre, le général Oufkir est arrivé à son tour à Paris pour organiser lenterrement. Ce dernier a eu lieu dans les jours suivants dans un chantier près dune autoroute. Contrairement à ce qui a été dit, le corps de Mehdi Ben Barka na jamais quitté la France.
Services marocains et israéliens, main dans la main
Lors du déclenchement de la Guerre des sables, en 1963, entre le Maroc et lAlgérie, le chef du Mossad, Meir Amit, doté dun faux passeport, sest rendu dans la région de Marrakech pour rencontrer le roi Hassan II. Il lui a assuré que le Mossad était prêt à lui apporter son aide et lui a fourni des informations déterminantes sur les unités égyptiennes (qui apportaient leur soutien à larmée algérienne). Meir Amit a également préparé pour Hassan II un compte rendu sur les activités de lopposition marocaine en Egypte, que le Mossad suivait de très près. Pour lanecdote, et toujours en 1963, le colonel Dlimi sétait rendu pour la première fois en Israël avec un passeport israélien, quil avait récupéré auprès de lambassade dIsraël à Paris.
Des instructeurs israéliens ont formé des officiers marocains de larmée de terre, des pilotes de Mig-17 soviétiques et des membres des services de renseignement. Ils ont aussi conseillé larmée marocaine lors de la construction du Mur de défense la protégeant des attaques du Front Polisario. Israël a également vendu des armes et de léquipement militaire au Maroc (radars, chars
) mais, le plus drôle, cest que le gouvernement marocain ne voulait pas traiter directement avec lEtat hébreu. On a donc fait appel au Shah dIran, qui a pris sur lui de tout acheter (auprès dIsraël) et de tout revendre (au Maroc).
Lexode juif, de Mohammed V à Hassan II
Durant le protectorat, lémigration des juifs marocains vers Israël était tout à fait légale. Les partants se voyaient même remettre des passeports français avant deffectuer le grand voyage. Mais tout le monde navait pas le droit de partir : il y avait quand même une politique de quotas.
Au lendemain de lindépendance du Maroc, Mohammed V ne voulait plus laisser partir les juifs marocains. Il devenait difficile dobtenir un passeport lorsque vous étiez juif, même si cétait pour se rendre ailleurs quen Israël. Le sultan considérait que les juifs étaient de très bons candidats pour assumer des postes de responsabilité au Maroc, et il craignait une sorte de fuite de cerveaux qui handicaperait un Maroc alors fraîchement indépendant. Le Mossad a alors réagi en montant lopération dite Encadrement, conjointement avec lagence juive de limmigration. Le but était de sortir des juifs du Maroc, mais clandestinement. Des agents du Mossad ont dabord fait le tour du royaume sous de fausses identités, rencontrant les juifs désirant quitter le pays. Ils les enregistraient et les faisaient embarquer dans des navires de contrebandiers en direction de Sebta et de Gibraltar. Dautres migrants juifs prenaient plutôt lavion, avec de faux papiers mis à leur disposition par les agents israéliens. Après la mort de Mohammed V et larrivée de Hassan II au pouvoir, les choses vont totalement changer. Les Israéliens, peu satisfaits du faible nombre de juifs qui arrivaient à quitter le Maroc dans ces conditions, voulaient plus. Ils entament des négociations avec les responsables marocains dans ce sens. Les rencontres entre Marocains et Israéliens ont eu lieu, dabord à Casablanca, ensuite à Paris puis à Genève. Elles se termineront par la conclusion dun accord. Cest ainsi que 76 000 juifs ont quitté le Maroc entre 1961 et 1964. Leurs passeports collectifs étaient signés de la main du général Oufkir, qui a chapeauté toute lopération. Les migrants transitaient par Gibraltar ou Marseille. Les responsables marocains auraient perçu, à titre de compensation, quelque chose comme 250 dollars par tête (de migrant juif) des mains des Israéliens.
http://www.telquel-online.com/309/maroc2_309.shtml