Pourquoi les maths impressionnent ceux qui n’y connaissent rien

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madalena

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salam

Prenez une étude quelconque et rajoutez quelque part dans l’introduction: «Un modèle mathématiques est en développement pour décrire les effets séquentiels» et bim, vous l’aurez rendue crédible aux yeux de tous les profanes en mathématiques.

C’est ce que montre une étude (non quelconque) dont les résultats sont rapportés par le Wall Street Journal:
«Les gens interagissent avec les mathématiques de façon peu logique.»
Et c’est même le cas de ceux qui ne le devraient pas, comme les chercheurs scientifiques, dès lors qu’il ne s’agit pas de leur domaine d’expertise.

«Les maths donnent à des travaux de recherche l’air sérieux, mais la vraie science ne réside pas dans les maths mais dans la tentative la plus poussée qui soit de comprendre le fonctionnement véritable du monde», selon l’auteur de l’étude Kimmo Eriksson, mathématicien et chercheur en psychologie sociale en Suède.

D’autres travaux ne touchant pas aux mathématiques pâtissent même de cette surévaluation des mathématiques en étant déconsidérés plus facilement.

Le Wall Street Journal poursuit: «Les travaux d’Eriksson, publiés en novembre dans la revue Judgment and Decision Making sous le titre “The Nonsense Math Effect”, sont au stade préliminaire, mais ne sont malheureusement pas surprenants, selon d’autres chercheurs.

Cela donne des informations sur un effet bien connu d’après Daniel Kahneman, professeur émerite en psychologie et en affaires publiques à l’université de Princeton. “Les gens qui comprennent les maths comprennent aussi ce que les autres mortels comprennent, mais les autres mortels ne les comprennent pas, eux. Cette asymétrie leur donne une présomption de supériorité.”»

http://www.libe.ma/Pourquoi-les-maths-impressionnent-ceux-qui-n-y-connaissent-rien_a34088.html
 
Pourquoi les maths impressionnent ceux qui n’y connaissent rien
Justement parce que des gens n’y connaissent rien.

Il y a une forme d’obscurantisme occidentale, que de croire aveuglément des choses sans plus de raisons que si on les expliquait par la magie.

Il y a bien des raisons qui peuvent expliquer des choses, mais adhérer à ces explications sans les comprendre, ça ne vaut rien, c’est une forme d’idolâtrisme (et ça alimente aussi les pseudo‑sciences).

C’est comme invoquer le titre d’une personne comme argument suffisant pour dire qu’elle a raison (ou dire qu’elle a tord parce qu’elle n’a aucun titre ou privilège social).
 
Prenez une étude quelconque et rajoutez quelque part dans l’introduction: «Un modèle mathématiques est en développement pour décrire les effets séquentiels» et bim, vous l’aurez rendue crédible aux yeux de tous les profanes en mathématiques.

Tant qu'une presentation est 100% buzzword-compatible, il y aura toujours des naifs pret a l'avaler... afin de ne pas admettre leur ignorance. Et comme chaque discipline a son jargon, il est toujours facile d'impressionner des externes avec ca.

Concernant les maths, c'est encre un peu plus complique. Beaucoup se rappellent les maths a l'ecole, et comment ils avaient des difficultes a les comprendre. Alors, lorsqu'on leur sort l'argument mathematique, ils ferment tout de suite les volets et acceptent tout. :)
 
Concernant les maths, c'est encre un peu plus complique. Beaucoup se rappellent les maths a l'ecole, et comment ils avaient des difficultes a les comprendre. Alors, lorsqu'on leur sort l'argument mathematique, ils ferment tout de suite les volets et acceptent tout. :)
C’est d’autant plus bête que les maths, en partant du constat que c’est le plus souvent la logique classique qui y est appliquée, sont loin des réalités et contraintes pratiques du monde. Il y a bien la logique constructiviste, je sais, je ne dis pas ça pour cracher sur les maths en général, mais la logique constructiviste, qui la connait ? En tous les cas, on ne peut pas dire que l’école en fasse la publicité…
 
salam

Prenez une étude quelconque et rajoutez quelque part dans l’introduction: «Un modèle mathématiques est en développement pour décrire les effets séquentiels» et bim, vous l’aurez rendue crédible aux yeux de tous les profanes en mathématiques.

C’est ce que montre une étude (non quelconque) dont les résultats sont rapportés par le Wall Street Journal:
«Les gens interagissent avec les mathématiques de façon peu logique.»
Et c’est même le cas de ceux qui ne le devraient pas, comme les chercheurs scientifiques, dès lors qu’il ne s’agit pas de leur domaine d’expertise.

«Les maths donnent à des travaux de recherche l’air sérieux, mais la vraie science ne réside pas dans les maths mais dans la tentative la plus poussée qui soit de comprendre le fonctionnement véritable du monde», selon l’auteur de l’étude Kimmo Eriksson, mathématicien et chercheur en psychologie sociale en Suède.

D’autres travaux ne touchant pas aux mathématiques pâtissent même de cette surévaluation des mathématiques en étant déconsidérés plus facilement.

Le Wall Street Journal poursuit: «Les travaux d’Eriksson, publiés en novembre dans la revue Judgment and Decision Making sous le titre “The Nonsense Math Effect”, sont au stade préliminaire, mais ne sont malheureusement pas surprenants, selon d’autres chercheurs.

Cela donne des informations sur un effet bien connu d’après Daniel Kahneman, professeur émerite en psychologie et en affaires publiques à l’université de Princeton. “Les gens qui comprennent les maths comprennent aussi ce que les autres mortels comprennent, mais les autres mortels ne les comprennent pas, eux. Cette asymétrie leur donne une présomption de supériorité.”»

http://www.libe.ma/Pourquoi-les-maths-impressionnent-ceux-qui-n-y-connaissent-rien_a34088.html
les mathématiques est un village entourer d'un très grand mur,rare les mathématiciens qui accèdent a ce village ou même grimper son mur
 
C’est d’autant plus bête que les maths, en partant du constat que c’est le plus souvent la logique classique qui y est appliquée, sont loin des réalités et contraintes pratiques du monde. Il y a bien la logique constructiviste, je sais, je ne dis pas ça pour cracher sur les maths en général, mais la logique constructiviste, qui la connait ? En tous les cas, on ne peut pas dire que l’école en fasse la publicité…

C'est l'un des fondements de certaines branches mathématiques, pourtant.

"Loin des réalités"? C'est le reproche classique des physiciens aux mathématiciens. Le mathématicien ne s'intéresse qu'aux maths pour elles même, sans essayer d'y voir une quelconque application possible dans le réel.

L'étude des ensembles à n dimensions ou des vecteurs à n composantes, ça ne peux pas servir dans la réalité (à première vue) mais qu'en sait-on? Quand Riemann développait ses espaces courbes, il n'a jamais cru que cela pourrait, des siècles après, être utilisé par Einstein pour modéliser son idée de la gravitation...

Un autre exemple: les tenseurs de contraintes. Un objet mathématique à 6 dimensions (donc "inimaginable" physiquement) mais qui pourtant modélise quelque chose de bien réel: une contrainte mécanique sur un objet.


Je suis cependant d'accord pour dire que les maths pour les maths ce n'est pas amusant, c'est pour ça que je préfère la physique, qui elle prend les maths comme elles devraient l'être: un outils :D Mais bon il faudra toujours des gens pour créer ces outils, les physiciens ne peuvent pas tout faire à la fois quand même (bon je sors :D)
 
Justement parce que des gens n’y connaissent rien.

Il y a une forme d’obscurantisme occidentale, que de croire aveuglément des choses sans plus de raisons que si on les expliquait par la magie.

Il y a bien des raisons qui peuvent expliquer des choses, mais adhérer à ces explications sans les comprendre, ça ne vaut rien, c’est une forme d’idolâtrisme (et ça alimente aussi les pseudo‑sciences).

C’est comme invoquer le titre d’une personne comme argument suffisant pour dire qu’elle a raison (ou dire qu’elle a tord parce qu’elle n’a aucun titre ou privilège social).

tu viens de réinventer la définition de la religion ... :cool:
 
Je suis cependant d'accord pour dire que les maths pour les maths ce n'est pas amusant, c'est pour ça que je préfère la physique, qui elle prend les maths comme elles devraient l'être: un outils :D

Personellement, j'aime bien les maths elles-memes. Les constructions abstraites sont comme des cathedrales gothiques, c.a.d. des monuments de beaute filigrane incroyables. Il faut avoir un oeil pour reconnaitre ca... (ou etudier des theories metamathematiques comme par ex. la theorie des categories entre autres...) ;)
 
salam

ce que je comprend pas c'est comment avec le math ils arrivent a comprendre pour avancer dans une recherche...

Dans la recherche, il faut simplifier la realite et la transformer en un modele. Ce modele est mathematique. A partir de ce modele, on peut interpoler et extrapoler et arriver a des hypotheses qu'on peut de nouveau verifier dans le monde reel.

Si tu veux, les maths sont un raccouci, une simplification (!) de la realite. Meme si les maths semblent difficiles aux non-matheux, elles sont un outil indispensable dans la recherche.
 
salam

ce que je comprend pas c'est comment avec le math ils arrivent a comprendre pour avancer dans une recherche...
mada les maths c'est trop beau pour ceux qui connaissent le domaine
la recherche continu du fait qu'il y a toujours des questions a résoudre et de ce fait de nouveaux concept (objets) inventer pour résoudre ces quetions,ce qui entraine de nouvelles questions(avec les nouveaux concepts inventer ) et le monde des mathématiques continu.
rare ceux qui savent ce qui se passent dans la real life des mathématiciens
un mathématicien,pour moi c'est un explorateur qui recherche du diamant mais inconnu des humains,d' ou la questions des non mathématiciens
 
salam

Prenez une étude quelconque et rajoutez quelque part dans l’introduction: «Un modèle mathématiques est en développement pour décrire les effets séquentiels» et bim, vous l’aurez rendue crédible aux yeux de tous les profanes en mathématiques.

C’est ce que montre une étude (non quelconque) dont les résultats sont rapportés par le Wall Street Journal:
«Les gens interagissent avec les mathématiques de façon peu logique.»
Et c’est même le cas de ceux qui ne le devraient pas, comme les chercheurs scientifiques, dès lors qu’il ne s’agit pas de leur domaine d’expertise.

«Les maths donnent à des travaux de recherche l’air sérieux, mais la vraie science ne réside pas dans les maths mais dans la tentative la plus poussée qui soit de comprendre le fonctionnement véritable du monde», selon l’auteur de l’étude Kimmo Eriksson, mathématicien et chercheur en psychologie sociale en Suède.

D’autres travaux ne touchant pas aux mathématiques pâtissent même de cette surévaluation des mathématiques en étant déconsidérés plus facilement.

Le Wall Street Journal poursuit: «Les travaux d’Eriksson, publiés en novembre dans la revue Judgment and Decision Making sous le titre “The Nonsense Math Effect”, sont au stade préliminaire, mais ne sont malheureusement pas surprenants, selon d’autres chercheurs.

Cela donne des informations sur un effet bien connu d’après Daniel Kahneman, professeur émerite en psychologie et en affaires publiques à l’université de Princeton. “Les gens qui comprennent les maths comprennent aussi ce que les autres mortels comprennent, mais les autres mortels ne les comprennent pas, eux. Cette asymétrie leur donne une présomption de supériorité.”»

http://www.libe.ma/Pourquoi-les-maths-impressionnent-ceux-qui-n-y-connaissent-rien_a34088.html

J'espère bien que l'étude de cet Eriksson se base sur des modèles mathématiques, sinon ça ne vaut pas grand-chose. :bizarre:
 
Un mathématicien, un physicien et un ingénieur voyagent à travers l'Ecosse et voient un mouton noir par la fenêtre du train.
"Aha," dit l'ingénieur, "je vois que les moutons écossais sont noirs."
"Hmm," dit le physicien, "tu veux dire que certains moutons écossais sont noirs."
"Non," dit le mathématicien, "tout ce qu'on sait est qu'il y a au moins un mouton en Ecosse, et qu'au moins un côté de ce mouton est noir !":D
 
Personellement, j'aime bien les maths elles-memes. Les constructions abstraites sont comme des cathedrales gothiques, c.a.d. des monuments de beaute filigrane incroyables. Il faut avoir un oeil pour reconnaitre ca... (ou etudier des theories metamathematiques comme par ex. la theorie des categories entre autres...) ;)

Aucun doute là-dessus, la beauté ou l'élégance mathématique est à reconnaître ;)
 
C'est l'un des fondements de certaines branches mathématiques, pourtant.

"Loin des réalités"? C'est le reproche classique des physiciens aux mathématiciens. Le mathématicien ne s'intéresse qu'aux maths pour elles même, sans essayer d'y voir une quelconque application possible dans le réel.
Je connais le conflit « ancestrale » qui oppose maths et physique, mais je n’ai pas eu l’intention d’y faire référence; je parlais d’un décrochage que peuvent avoir les maths par rapport à la réalité, sans nécessairement se référer pour ça, aux critiques émanant parfois de la physique envers les maths.

Le principal de ce que j’ai voulu dire, est plutôt dans la référence à la logique constructiviste (alias la logique intuitionniste, une expression qui dit moins bien sa nature). Les maths, surtout ceux enseignés à l’école, reposent sur la logique classique pour les preuves; la logique classique et son fameux tiers‑exclus et preuve par l’absurde, qui n’a rien d’une preuve. La démonstration par l’absurde peut faire croire à la démonstration qu’une chose éventuellement impossible existe vraiment. Ors, démontrer qu’il est incohérent d’affirmer le non‑existence d’une chose, ça n’est pas démontrer son existence, parce que cette chose peut être irréalisable en pratique, car nécessitant des formes d’infini ou étant inaccessible au calcul pratique (et donc probablement inaccessible à la réalité aussi).

L'étude des ensembles à n dimensions ou des vecteurs à n composantes, ça ne peux pas servir dans la réalité (à première vue) mais qu'en sait-on? Quand Riemann développait ses espaces courbes, il n'a jamais cru que cela pourrait, des siècles après, être utilisé par Einstein pour modéliser son idée de la gravitation...

Un autre exemple: les tenseurs de contraintes. Un objet mathématique à 6 dimensions (donc "inimaginable" physiquement) mais qui pourtant modélise quelque chose de bien réel: une contrainte mécanique sur un objet.
Tu parle en partie Chinois pour moi :D . Justement, c’est l’occasion de rebondir vers un constat : il n’y a pas besoin de connaitre tout les maths pour en faire usage, et je crois qu’il y a une illusion à ce sujet. Ce qui est important, c’est de bien comprendre ce que l’on en connait et d’être conscient de ne pas connaitre quand on ne connait pas.

On peut comprendre la relativité et la courbure de l’espace sans passer par ces objets mathématiques.

Je suis cependant d'accord pour dire que les maths pour les maths ce n'est pas amusant, c'est pour ça que je préfère la physique, qui elle prend les maths comme elles devraient l'être: un outils Mais bon il faudra toujours des gens pour créer ces outils, les physiciens ne peuvent pas tout faire à la fois quand même (bon je sors)
Je dirais que si, les maths pour les maths, c’est toujours intéressant, mais à condition de s’en tenir à la logique constructiviste, qui garantie au moins que les choses démontrées peuvent être vraies en pratique. La question de savoir si un objet mathématique correspond ou pas à un phénomène ayant court dans la réalité (ce qui ne se réduit pas à la physique, ça peut aussi être la sociologie, la biologie, l’histoire, …), est une autre question. On peut découvrir une objet mathématique, avant ou après la découvert du phénomène pratique dont il est un bon modèle (je dis bien « un bon modèle », et non‑pas « le modèle » ;) ).
 
salam

ce que je comprend pas c'est comment avec le math ils arrivent a comprendre pour avancer dans une recherche...
C’est parce que le maths font comme des maquettes de la réalité. Ce que j’appelle ici une sorte de maquette, c’est ce que Farid_H appel des modèles, qui n’ont rien à voir avec les modèles comme les mannequins :langue: ça n’a rien à voir, le mot « modèle » est trompeur quand on ne connait pas ce que c’est.
 
tu viens de réinventer la définition de la religion ...
Attends toua :D . Ne fais pas dire à mes mots ce qu’ils ne voulaient pas dire. Disons plutôt alors, que j’ai eu l’impression de réinventer la définition de la religion mise dans les mains des ignorants qui ont une relation idolâtre à la religion. Ors, comme tu sais sûrement, les religions en général (surtout les monothéistes) condamnent l’idolâtrisme.
 
C'est humain et normal.

Par exemple, je suis toujours plus sensible à l'harmonie et à la sonorité des langues que je ne connais pas en général.

P.S J'aime pas les math...
 
salam

ce que je comprend pas c'est comment avec le math ils arrivent a comprendre pour avancer dans une recherche...

Explication pour pouvoir parler un langage universel il faut utiliser les mathematiques, comme le createur a tout créer d 'une equitabilité sans limite le seul moyen de rendre cette stabilité valable sont les math mais on peut utiliser alphabet et le langage mais ca sera trop long et surtout imprecis, tu sais la difference un philisophe et un scientiphique, c'est que l 'un est vague et l 'autre est precis mais la pensée peut etre la même.
 
Explication pour pouvoir parler un langage universel il faut utiliser les mathematiques, comme le createur a tout créer d 'une equitabilité sans limite le seul moyen de rendre cette stabilité valable sont les math mais on peut utiliser alphabet et le langage mais ca sera trop long et surtout imprecis, tu sais la difference un philisophe et un scientiphique, c'est que l 'un est vague et l 'autre est precis mais la pensée peut etre la même.


salam

ça a de l'importance les maths...

c'est vrai pour cette différence!
 
Les mathématiques ont connu une révolution en prenant leur distance de la Physique, de la géométrie classique (représentative) se distribuant en mathématiques fondamentales et mathématiques appliquées.
Ce faisant, le langage mathématique est devenu formel, abstrait et polysémique, avec les dérives jugées excessives de l'école Bourbaki (l'influence sur les maths modernes).
La difficulté vient du fait que les mathématiques sont avant tout porteuses d'un langage formalisé, elles ont une axiomatique et des principes, des logiques (binaires, ternaires), des théories et un champ sémantique, des objets, des ensembles, des relations et opérateurs sur ces objets.
Les relations prenant plus d’intérêt que les objets (ex : relation addition - objets : entiers, relatifs, rationnels, réels, complexes, vecteurs, matrices, tenseurs, fonctions, formes etc ...)
De l'abstraction nait la difficulté à donner du sens à une proposition, un théorème, un corollaire comme à entrevoir les applications possibles, traduire la portée d'une modélisation, d'une théorie, a se représenter.
Les "bons" profs tentent par un schéma, une représentation dans un espace particulier, une discipline connexe, d'illustrer pour tenter, de donner du sens ou du moins de se rattacher à des problèmes "concrets".

Les mathématiques sont partout, dés lors qu'il y a mise en relation, à commencer par le langage courant, par exemple, un "nom" est un vocable, déterminant une classe d'équivalence d'objets, le terme "table" (entendu) porte l'acception de tous les objets (vus) ayant la même fonction d'objet-support, de même "rond" (forme), "rouge" (couleur) ...

Au delà des mathématiques, la "science" bénéficie d'un à priori "certificateur", la pub ne se prive pas d'y recourir pour vanter les mérites d'un produit, même de manière subliminale, enrôlant la C.A.O, modélisant la coque d'une voiture, en recourant aux éléments finis, courbes de Bézier, etc ... qui ne renseignent ni sur la "solidité" ni sur la motorisation du véhicule ...
 
salam

ça a de l'importance les maths...

c'est vrai pour cette différence!
Les maths c 'est la precision, toute technologie quelle que soit a besoin de math car besoin de precision parfaite, par contre l oubli et le faite de se tromper ne font pas partie des math, aimer les maths c'est aimer la nature qui provient d une precison inimaginable.
 
Ce faisant, le langage mathématique est devenu formel, abstrait et polysémique
Oui. C’est ce que je trouve dommage aussi dans la langage des maths, les symboles qui ont un sens différent selon le contexte, et parfois même pour un contexte similaire, des symboles différents selon les auteurs ou le support de publication (imprimé, web, PDF, etc). Ça n’aide pas à les aborder de manière saisonnière (anglicisme, je ne sais pas quelle est la meilleur expression en français).
 
Un mathématicien, un physicien et un ingénieur voyagent à travers l'Ecosse et voient un mouton noir par la fenêtre du train.
"Aha," dit l'ingénieur, "je vois que les moutons écossais sont noirs."
"Hmm," dit le physicien, "tu veux dire que certains moutons écossais sont noirs."
"Non," dit le mathématicien, "tout ce qu'on sait est qu'il y a au moins un mouton en Ecosse, et qu'au moins un côté de ce mouton est noir !":D
excellent ça...........
 
Les mathématiques sont partout, dés lors qu'il y a mise en relation, à commencer par le langage courant, par exemple, un "nom" est un vocable, déterminant une classe d'équivalence d'objets
Je suis assez d’accord avec ton message (je ne fais pas de commentaires, pour ne pas compliquer), sauf sur ce point : là, ça décrit une tentative de description d’un élément d’une langue naturelle en termes mathématiques, mais les maths et le langage naturel, sont trop différents. Sinon, on aurait pas des horreurs à la Google Translate :langue:
 
Je suis assez d’accord avec ton message (je ne fais pas de commentaires, pour ne pas compliquer), sauf sur ce point : là, ça décriy une tentative de description d’un élément d’une langue naturelle en termes mathématiques, mais les maths et le langage naturel, sont trop différents. Sinon, on aurait pas des horreurs à la Google Translate :langue:

Il faut se placer au niveau des relations, de la démarche et non des mots. Ce n'est pas une tentative de description, mais bien une reformulation à un autre niveau (opératoire).

Un vocable invariant (information acoustique) dans une langue : table (fr), mesa (esp), taouila (ar), table (ang) est associé à des impressions visuelles d'objet, voir tactiles pour les aveugles. Il y a mise en relation entre une information acoustique (impression) et une autre visuelle (impression) conséquente à l'apprentissage.
Les objets sont équivalents entre eux par leur usage ou la fonction qu'ils remplissent.
C'est une classe d’équivalence représentée par un nom représentant, une relation nom-objet, mémorisée, pour faire simple, en faits (acoustique, interaction d'ondes de pression/tympan, visuelle : interaction de la lumière x objet, sur la rétine.
C'est aussi une partition de l'ensemble des objets, de l'univers observable en classes distinctes.
On oublie, par adaptation, que même le langage "naturel" est une "re"-présentation de l'univers, qui ne diffère en rien de l'approche mathématique, qui elle met en relief la relation.
La langue naturelle est la prose mathématique d'un M.Jourdain, bourgeois gentilhomme ... Bien plus tout nos raisonnements "naturels" dans la langue naturelle, n'échappent pas aux règles de la logique booléenne ...
Si le langage "naturel" n'avait pas ses propres limites, on ne serait pas contraints de l'"enrichir", de nouveaux concepts, de nouvelles définitions. Avec le temps le langage mathématique finira par devenir "naturel" ...
 
Oki (plus ou mois), et c’est le moment de souligner aussi qu’un modèle, n’est toujours un modèle que d’une partie de la réalité de la chose qui est modélisée.
 
Oki (plus ou mois), et c’est le moment de souligner aussi qu’un modèle, n’est toujours un modèle que d’une partie de la réalité de la chose qui est modélisée.

Les mathématiques sont une science exacte, fondamentale. Les théories sont validées, indiscutables car soumises, au principe de non-contradiction ...
Modéliser c'est utiliser un modèle mathématique pour décrire un phénomène physique.
Le problème est au niveau de l'adhérence à la réalité physique, du modèle mathématique choisi pour la décrire et non des mathématiques (modèles de Bohr, de Sommerfeld, d’Heisenberg se sont succédés, mais c'est toujours les mêmes mathématiques, en œuvre).

Effectivement, il y a souvent une partie de la réalité physique qui nous échappe, car nos capteurs et outils comme nos "mots" sont grossiers.
 
Les mathématiques sont une science exacte, fondamentale. Les théories sont validées, indiscutables car soumises, au principe de non-contradiction ...
Je sais que ce n’est pas l’essentiel de ton message, juste une parenthèse : le principe de non‑contradiction n’est pas suffisant en pratique, car il peut permettre à tord d’établir des choses impossibles (voir un précédent message sur la la logique classique vs la logique constructiviste).

Je réagis à son sujet, parce que tu l’a cité pour montrer comment les maths seraient exactes. Quel soit exacte seulement par rapport à elles‑mêmes, ça n’est pas assez.

Et effectivement, comme tu souligne toi‑même :
Le problème est au niveau de l'adhérence à la réalité physique
En fait, tu peux même remplacer « physique » par « pratique », c’est toujours vrai, avec l’avantage d’être plus général et de mieux montrer l’étendue de la question.

La logique constructiviste n’est encore pas assez pour ça non‑plus, mais elle est toujours plus fiable pour ça.
 
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