9 ème partie :
Cette rencontre devait sceller ce feuilleton.
Elle avait lâché ces longs cheveux châtains. Cela contrastait avec ces vêtements noirs qui se mariés totalement avec ces courbes de guêpe. Elle paraissait plus grande qu’à l’accoutumée, plus élancée et donnait une impression de fluidité. Un sentiment de confiance émanait d’elle. Clairement elle n’était pas uniquement venue pour boire un café et retourner dans son taudis. Il fallait que je fasse preuve d’un excès de prudence pour ne pas tomber dans ses filets, car la tentation serait surement au rendez-vous.
Malheureusement nous n’avions pas pu avoir une table plus intime que celle qu’on nous fourni.
Nous étions à la merci des regards des différentes personnes présentes.
Déjà lors de notre entrée dans l’établissement, je sentis des yeux se poser sur nous et notamment sur elle. Je voyais bien qu’elle plaisait à ce groupe de jeunes mâles en rut qui pavoisaient dans leur coin.
Je leur balançai mon regard le plus froid, le plus révélateur de mon état du moment : "continuez à la contempler de la sorte et vous saurez ce que le mot rage veut dire".
Je fus surpris par ma réaction, étais-je jaloux par ce qu’il venait de se passer ? Non ce n’était pas possible, cela devait simplement être une réaction grégaire orchestré par mon cerveau reptilien, responsable des comportements primitifs.
Nous parlions de la pluie et du beau temps mais aucun n’osa aborder le sujet fatidique, celui pour lequel nous savions pertinemment pourquoi nous étions là. J’étais là à disséquer le moindre de ces mouvement. Le moindre de ces gestes était propice à l’interprétation de signes cachés, ou à un signal de lancement.
Après quelques blagues et autres acrobaties lexicales, je remarquais qu’elle me dévorait des yeux.
Des grands yeux châtains, étirés par un léger eye liner noir. J’aurais pu m’y plonger et y établir ma demeure.
Et que dire de son sourire, accentué de légères fossettes… à un vrai appel à la catharsis.
Mes doigts me démangeaient, ils ne demandaient qu’une chose, lui passer cette mèche de cheveux derrière l’oreille. Aurais-je le courage de le faire. Mon cœur battait très fort, qu’allait être sa réaction…
"Votre café monsieur et le votre mademoiselle".
Ma tentative fut avortée par ce poltron au sourire pantois de serveur. Il me le payera un jour celui là.
Après l’intervention de notre cher empêcheur de tourner en rond, je me décidai à franchir le pas, et de lui parler de toute cette histoire. Je voulais comprendre ce qui l’avait poussé à faire disparaître des documents me concernant et de parler aux collègues.
Cette rencontre devait sceller ce feuilleton.
Elle avait lâché ces longs cheveux châtains. Cela contrastait avec ces vêtements noirs qui se mariés totalement avec ces courbes de guêpe. Elle paraissait plus grande qu’à l’accoutumée, plus élancée et donnait une impression de fluidité. Un sentiment de confiance émanait d’elle. Clairement elle n’était pas uniquement venue pour boire un café et retourner dans son taudis. Il fallait que je fasse preuve d’un excès de prudence pour ne pas tomber dans ses filets, car la tentation serait surement au rendez-vous.
Malheureusement nous n’avions pas pu avoir une table plus intime que celle qu’on nous fourni.
Nous étions à la merci des regards des différentes personnes présentes.
Déjà lors de notre entrée dans l’établissement, je sentis des yeux se poser sur nous et notamment sur elle. Je voyais bien qu’elle plaisait à ce groupe de jeunes mâles en rut qui pavoisaient dans leur coin.
Je leur balançai mon regard le plus froid, le plus révélateur de mon état du moment : "continuez à la contempler de la sorte et vous saurez ce que le mot rage veut dire".
Je fus surpris par ma réaction, étais-je jaloux par ce qu’il venait de se passer ? Non ce n’était pas possible, cela devait simplement être une réaction grégaire orchestré par mon cerveau reptilien, responsable des comportements primitifs.
Nous parlions de la pluie et du beau temps mais aucun n’osa aborder le sujet fatidique, celui pour lequel nous savions pertinemment pourquoi nous étions là. J’étais là à disséquer le moindre de ces mouvement. Le moindre de ces gestes était propice à l’interprétation de signes cachés, ou à un signal de lancement.
Après quelques blagues et autres acrobaties lexicales, je remarquais qu’elle me dévorait des yeux.
Des grands yeux châtains, étirés par un léger eye liner noir. J’aurais pu m’y plonger et y établir ma demeure.
Et que dire de son sourire, accentué de légères fossettes… à un vrai appel à la catharsis.
Mes doigts me démangeaient, ils ne demandaient qu’une chose, lui passer cette mèche de cheveux derrière l’oreille. Aurais-je le courage de le faire. Mon cœur battait très fort, qu’allait être sa réaction…
"Votre café monsieur et le votre mademoiselle".
Ma tentative fut avortée par ce poltron au sourire pantois de serveur. Il me le payera un jour celui là.
Après l’intervention de notre cher empêcheur de tourner en rond, je me décidai à franchir le pas, et de lui parler de toute cette histoire. Je voulais comprendre ce qui l’avait poussé à faire disparaître des documents me concernant et de parler aux collègues.