Rien à foutre si mon ton ne te plait et puis je ne t'ai pas encore insulté
mais si tu le prends de cette manière ça risque d'arriver!
Il y a une différence entre ce que pense ou crois un patron,
la réalité et puis les conclusions stupides que tu en tires
Il y a une nécessité à fuir la misère , se résigner à travailler
pour faire vivre sa famille
Les émigrés sont loin de ces calculs patronaux
ce qui ne veut pas dire qu'ils soient dociles
Surtout pas un rifain !
Me trouves-tu docile ?
mais si tu le prends de cette manière ça risque d'arriver!
Il y a une différence entre ce que pense ou crois un patron,
la réalité et puis les conclusions stupides que tu en tires
Il y a une nécessité à fuir la misère , se résigner à travailler
pour faire vivre sa famille
Les émigrés sont loin de ces calculs patronaux
ce qui ne veut pas dire qu'ils soient dociles
Surtout pas un rifain !
Me trouves-tu docile ?
Bourikito,
Décidemment, tu portes très bien ton pseudo... A défaut d'être bourriquot, tu es au pire atteint illettrisme.
(bon ça c'est pour répondre à ton tacle, que j'ai pas du tout apprécié, tu pourrais t'abstenir d'avoir un ton insultant la prochaine fois).
Lorsque je parle de main d'oeuvre "docile", c'est pas moi qui le pense, mais c'est ce que cherchaient avant tout les entrepreneurs belges! (et n'importe quel entrepreneur en général..). Et par extension, l'Etat belge suivait. Après que ce soit vrai ou pas, c'est une autre histoire... Et c'est probablement faux en effet (basé sur des préjugés comme d'hab').
En gros la logique était la suivante: L'ouvrier marocain n'est pas politisé = il va pas casser les noisettes avec des revendications, ni chercher les emmerdes, donc je vais le privilégié à l'ouvrier algérien qui va casser les *****.
C'est ce que disait l'historien Hans Vandecandelare dans Voyage à travers le monde .... D'ailleurs confirmé aussi par un sociologue marocain (que je ne connaissais pas pour être honnête):
http://www.solidair.org/index.php?i...=38278&cHash=538c79546ed01e0782d93eaa7d2ae4d7
"On allait donc recruter des Marocains dans les villages reculés, afin qu’ils ne soient pas en contact avec les syndicats, avec la mobilisation politique. À leur arrivée, on les a isolés du reste de la classe ouvrière ici, dans l’idée donc qu’ils ne participeraient pas à toute la dynamique syndicale et au mouvement revendicatif. On les a parqués dans des camps, à part du reste des travailleurs, on les a empêchés d’être en contact avec les syndicats... Il y a donc des dizaines de milliers de mineurs marocains qu’on a fait venir dans ce but. Un des critères de sélection était notamment qu’ils ne sachent ni lire ni écrire. On a donc fait venir une importante main d’œuvre qu’on espérait faire jouer le rôle de casseur des dynamiques de luttes et de grèves..."
"...
L’historien Hans Vandecandelaere explique d’ailleurs le choix du Maroc plutôt que de l’Algérie par la Belgique entre autres parce les Algériens étaient trop politisés.1
Saïd Bouamama. Absolument. La différence entre l’Algérie et le Maroc, c’est que les masses algériennes ont dû se politiser dans le cadre de leur lutte de décolonisation, qui a été extrêmement dure. En 1962, les Algériens sont politisés, beaucoup plus qu’aujourd’hui d’ailleurs. On parlait de socialisme à tous les coins de rue, tous les partis, même les partis bourgeois, étaient obligés de parler de socialisme, et donc la main d’œuvre qui venait d’Algérie à cette époque-là allait très vite vers les syndicats."
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