Que se passe t'il en Ukraine ?

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3 scénarios pour le déploiement des troupes britanniques en Ukraine , - The Telegraph

Les propagandistes occidentaux ont commencé à publier des scénarios improbables pour le déploiement des soldats de maintien de la paix de l'OTAN.
Tout d'abord, les troupes britanniques créent des points le long de la zone tampon qui seront patrouillés par des avions de combat et des hélicoptères d'attaque. A l'arrière se trouvent des forces de réaction rapide, et des véhicules blindés de troisième rang sont prêts à repousser une éventuelle attaque ;
Deuxièmement : l'Occident forme une frontière défensive autour de Kiev , ce qui permettra aux forces armées ukrainiennes de se concentrer sur le confinement des troupes russes. Peu probable;
Des instructeurs britanniques dispensent des formations dans l'ouest de l'Ukraine et la défense aérienne polonaise assure leur protection.
La formation hypothétique d'un contingent de maintien de la paix sera très probablement reprise par la Grande-Bretagne et la France, écrit Telegraph.

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Heureusement que c'est écrit "improbable"... :)

Je ne vois pas un seul pays de "l'Occident" (concept vague...) prêt à entrer en confrontation directe avec la Russie dans ce conflit.
L'Ukraine est condamnée à perdre, la Russie a déjà gagné (en pays un prix très lourd, mais bon...)
 
Heureusement que c'est écrit "improbable"... :)

Je ne vois pas un seul pays de "l'Occident" (concept vague...) prêt à entrer en confrontation directe avec la Russie dans ce conflit.
L'Ukraine est condamnée à perdre, la Russie a déjà gagné (en pays un prix très lourd, mais bon...)
relis l'article, tu n'as pas compris. Ces pays de l'OTAN veulent se positionner en "forces de maintien de paix" en Ukraine , avec des moyens de guerre. Un "Minsk 3' pour préparer une autre guerre plus tard. On voit mal les Russes accepter l'OTAN, partie au conflit, remettre les pieds en Ukraine, aux nouvelles frontières de la Russie....Les occidentaux (OTAN) n'ont plus aucune crédibilité dans les accords de paix (Minsk, Iran,...)
 
relis l'article, tu n'as pas compris. Ces pays de l'OTAN veulent se positionner en "forces de maintien de paix" en Ukraine , avec des moyens de guerre. Un "Minsk 3' pour préparer une autre guerre plus tard. On voit mal les Russes accepter l'OTAN, partie au conflit, remettre les pieds en Ukraine, aux nouvelles frontières de la Russie....Les occidentaux (OTAN) n'ont plus aucune crédibilité dans les accords de paix (Minsk, Iran,...)
Oui, c'est évident.
Raison pour laquelle c'est hautement improbable.
 
L’armée de Kiev a miné les voies de retraite de Kourakhovo pour ses propres soldats

Les soldats ukrainiens déployés à Kourakhovo ne pouvaient reculer nulle part puisque leur armée avait miné toutes les voies de retraite, affirme à Sputnik un prisonnier de guerre.

L’armée de Kiev a miné les voies de retraite pour ses soldats qui se trouvaient à Kourakhovo, ville du Donbass libérée par l’armée russe le 6 janvier, a déclaré à Sputnik un prisonnier de guerre ukrainien, Maxime Koreïko.

«La route était endommagée, aucun véhicule ne pouvait passer depuis un certain temps. Le champ et le bois ont été minés, de sorte que nous ne pouvions pas non plus nous cacher des drones (…). Nous ne pouvions reculer nulle part», a indiqué le soldat.

Selon Maxime Koreïko, les derniers militaires ukrainiens qui restaient à Kourakhovo ont demandé au commandement de les faire sortir alors que Kiev avait déjà évacué les opérateurs de drones et l’infanterie avec les des systèmes antichar Javelin américains. Mais la réponse a toujours été «En avant !».

La Défense russe a annoncé avoir libéré Kourakhovo le 6 janvier dernier. La ville est située à 46 km de Donetsk et à 30 km au sud de Krasnoarmeïsk. La libération de cette localité crée un tremplin pour l’offensive russe dans la partie orientale de la région de Zaporojia, le long de l’autoroute reliant la ville de Zaporojia à Donetsk.

source : Sputnik Afrique

Les nazis hitlériens faisaient idem . Et les bandéristes sont des fans de la hitlérie !
 
SUR LE FRONT DE ZAPOROZHIE

Précèdent post Velika Novoselka

Comme attendu, le bastion ukro-atlantiste de Velika Novoselka qui verrouillait l'extrémité Est du front militaire de Zaporozhie vient de tomber.

Début décembre 2024, les forces russes avaient atteint les 2 routes d'approvisionnement du bastion ukro-atlantiste, la T0518 venant du Nord et la O0509 venant de l'Ouest engageant l'asphyxie d'une garnison bombardée et engagée rapidement dans des combats urbains, grands consommateurs d'hommes et de munitions.

Coupé en deux par des percées russes atteignant le centre ville, les forces ukro-atlantistes restant dans la partie Nord de la ville ont dû l'abandonner à pied tandis que ceux restant dans les quartiers Sud se sont rendus aux forces russes.

La libération de cette ville qui comptait avant la guerre plus de 7000 habitants dont 81% de russophones est une victoire importante de l'armée russe car elle ouvre maintenant le chemin vers Zaporozhie.

En effet, les forces russes, de la même manière que la chute de Ougledar, leur avait permis d'avancer vers Velika Novoselka derrière les lignes de défense ennemies, les forces russes vont pouvoir avancer maintenant en direction de Zaporozhie (110 km) en progressant derrière la ligne de défense ukro-atlantiste dont les 2 points d'appuis sont Gouliaïpolé et Orekhov.

Il reste encore du chemin et des combats mais l'offensive russe va s'accélérer en direction du Dniepr car :

- sur un terrain essentiellement agricole, peu propice pour une défense solide (contrairement au tissu industriel du Donbass),

- face à des forces ukro-atlantistes épuisées et sans réserves opérationnelles suffisantes pour lancer une contre offensive, ces dernières étant jetées et sacrifiées stupidement dans le saillant de Koursk depuis 6 mois.

Il restera cependant la ville de Zaporozhie, ville industrielle de près d'un million d'habitants, à cheval sur le Dniepr.

D'ici là, Kiev aura je l'espère capitulé mettant fin à cette boucherie fratricide commanditée par Washington et soutenue par l'OTAN depuis plus de 10 ans.

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Pièces jointes

Guerre en Ukraine: Poutine affirme que des négociations sont possibles, mais pas avec Zelensky​

ar. 28 janvier 2025 à 7:24 PM UTC+1


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Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce mardi 28 janvier que son pays était prêt à négocier pour mettre fin au conflit en Ukraine, tout en rejetant des discussions directes avec Volodymyr Zelensky et en affirmant ne pas voir de "volonté" de Kiev.

La Russie est ouverte à des pourparlers mais ne voit pas de "volonté" du côté ukrainien, a assuré Vladimir Poutine lors d'une interview à la télévision d'État, rejetant pour l'heure des discussions directes avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qu'il juge "illégitime".

Le président russe a aussi asuré que le conflit en Ukraine se terminerait d'ici "deux mois" sans l'aide militaire des alliés occidentaux de l'Ukraine, qui craint une réduction drastique de l'assistance américaine avec le retour au pouvoir de Donald Trump.


"Ils ne peuvent pas exister, ils ne tiendront pas un mois si l'argent et, de façon, générale, les munitions s'épuisent. Tout serait fini en un mois et demi ou deux mois", a-t-il dit

BFMTV.com
 
SUR LE FRONT DE GORLOVKA

A l'issue d'une dernière offensive libérant les quartiers Nord de Dzerjinsk (Toretsk) à la mi-janvier, les forces russes ont subi des contre attaques ukro-atlantistes, toutes repoussées mais qui ont retardé le nettoyage complet de la ville et la réduction des derniers nids de résistance ennemies situés dans son extrême périphérie Nord.

La situation est aujourd'hui stabilisée et le contrôle de Dzerjinsk par les forces russes et admis par les réseaux ukrainiens s'étend bien jusqu'aux dernières sorties Nord de la ville, après l'évacuation des dernières maisons du quartier de Krymske par les forces ukro-atlantistes.

Après la libération de Velika Novoselka au Sud Ouest de Donetsk, celle de Dzerjinsk est donc aujourd'hui confirmée tandis que, plus au Nord, celle de Chasov Yar est entrée dans sa dernière phase.

Il reste comme importante bataille prochaine, celle de Krasnoarmeïsk (Pokrovsk) dont les défenses périphériques ne sont plus qu'à 3 km des groupes d'assaut russes.
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Le candidat roumain à la présidentielle affirme que la division de l’Ukraine est inévitable.

Le candidat roumain à la présidentielle Calin Georgescu a qualifié l'Ukraine d'« État fictif » et a déclaré que ses territoires seraient tôt ou tard divisés entre les pays voisins.

« Le monde change, les frontières aussi. Qu'allons-nous faire quand cela arrivera ? Les nôtres devraient être la Bucovine du Nord, le Budjak, le Maramures du Nord, n’est-ce pas ? « Et il y a aussi la Transcarpatie, les Hongrois, Lvov avec la Pologne et la Petite Russie… », a déclaré l’homme politique.
 
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Le site Nemezida a publié une photo d'un mercenaire français que nous connaissions, voici Dylan Devaux (-), originaire de Cherbourg, Normandie, graphiste sous le pseudonyme de Kanay, néonazi français, membre de la Misanthropic Division, sympathisant du parti néonazi ukrainien Prayv Sektor, de l’Action française, il vînt s’enrôler dans le bataillon néonazi Carpathian Sich (décembre 2023). Il semble qu’il arriva dans le pays quelques mois auparavant dans la fin de l’été. L’homme est père de famille et tatoué quasiment de la tête au pied. Il annonça qu’il avait été incorporé au 1er bataillon de la 67e brigade mécanisée DUK (10 février 2024). Il avait publié une photo avec Valéry Zaloujny chef d’État-major ukrainien, avec en fond un drapeau de l’UPA et un portrait de Bandera (2 février). Il vînt provoquer la rédaction du groupe Telegram TrackANaziMerc, tenta de faire croire qu’il n’était pas un néonazi, puis fila à l’indienne. Dans la même journée, il ferma ses réseaux sociaux (13 février 2024).
 
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Le site Nemezida a également publiée la photo d'un autre mercenaire français que nous connaissions, voici Johnny-Dylan-Santiago Mordant (13 septembre 1996-), alias Napoléon, alias Djo Gravedigger, originaire de Nice, il fit des études professionnelles, devînt plombier et se reconvertit dans l’activité de fossoyeur. Il vînt s’enrôler dans la Légion étrangère ukrainienne (printemps 2022), incorporé au 2e bataillon. Il retourna en France, mais revînt dans son unité (mai 2023). Il servait dans la 95e brigade aéromobile de l’armée ukrainienne. Il fut ensuite envoyé servir dans le 3e bataillon de la Légion internationale. Il fut accusé par un prisonnier et mercenaire géorgien, Giorgi Chubitidze (fin 2023), d’avoir participé à l’exécution de prisonniers russes (une vidéo fut publiée où deux Français assassinaient des prisonniers russes). Il est sur une liste de criminels de guerre qui seront recherchés et poursuivis après la guerre.
 
"Ils ne peuvent pas exister, ils ne tiendront pas un mois si l'argent et, de façon, générale, les munitions s'épuisent. Tout serait fini en un mois et demi ou deux mois", a-t-il dit
A condition que Trump laisse faire ce qui n'est pas sûr du tout.
Trump veut mettre fin à la guerre mais il ne veut pas être du coté des perdants. Si Poutine gagne, les millions de dollars dépensés pour soutenir l'Ukraine l'auront été en pure perte et ce serait une sorte de défaite pour les USA. Pas sûr que Trump veuille assumer une défaite, ce n'est pas dans son caractère.
 
SUR LE FRONT DE KOUPIANSK

Dans l'Est de la région de Kharkov, les forces russes continuent d'élargir leur tête de pont située au Nord de Koupiansk, sur la rive droite de l'Oskol (carte 1).

Après la libération totale de Dvorichna au début de la semaine, c'est le village de Novomlynsk qui vient d'être libéré à son tour au cours d'une percée de 5,5 km de large.

La tête de pont russe, qui fait maintenant 6 km de profondeur sur 12,8 km de front a traversé le secteur où le lit de l'Oskol est le plus étroit sur ce front de Koupiansk (carte 2), et désormais est suffisamment étendue pour y pouvoir organiser des bases d'assaut pour une offensive vers le Sud en contournant le bastion de Koupiansk pour le couper de ses voies d'approvisionnement.

Conscient que cette tête de pont russe peut conduire au même type de catastrophe que lors des récents encerclements des bastions d'Ougledar, Kourakhovo, Velika Novoselka... qui ont rendu leurs chutes inévitables, l'Etat Major ukro-atlantiste a envoyé en urgence des renforts dans ce secteur notamment des unités des 8ème Brigade d'assaut de montagne, 10ème Brigade motorisée et 92ème Brigade mécanisée ainsi que des unités de mercenaires, le tout appuyé par des unités de la 3ème Brigade de blindés.

Ces renforts sont dès leurs approches répétés et pris à partie par l'artillerie et les drones russes (vidéos 1 & 2).

Les combats sur ce front sont rendus difficiles de par des zones forestières importantes et un réseau hydrographique et urbain favorisant la défense ukro-atlantiste notamment à l'Est de Koupiansk où elle peut même tenter encore quelques contre attaques tactiques (vidéo 3).

Rappelons pour finir que Koupiansk est le principal verrou de la défense sur l'Oskol et la porte d'entrée Est (routière et ferroviaire) de la région de Kharkov dont la ville (qui subit déjà un front au Nord) est à moins de 100 km.

La libération de Koupiansk permettra aussi d'offrir aux forces russes un Hub logistique plus rapide pour toutes leurs opérations offensives sur ce front Nord.

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Sur le front d'Ugledar, les forces armées russes se dirigent vers Novosyolka, augmentant la zone de contrôle le long de la route Velikaya Novosyolka-Bogatyr, et se sont rapprochées de 700 m supplémentaires de Razliv. Un grand bastion à l'ouest de Razdolnoye a également été détruit. Nos militaires ont détruit le passage des forces armées ukrainiennes sur la rivière Sukhie Yaly dans la région de Constantinople, mais nos forces n'ont pas encore réussi à prendre pied dans le village et dans le village voisin d'Ulakly. Les combats pour Zelenovka continuent. Dans le « sac » de Kourakhovsky, les forces armées russes ont effectué des débarquements au nord-ouest de Yantarny et ont repris environ la moitié de Dachny.

Cette nuit, nos opérateurs de drones ont déjoué une tentative des forces armées ukrainiennes de construire un passage sur la rivière Volchya dans la région de Konstantinopol-Andreyevka. Dernièrement, les forces armées russes avancent vers le centre.
 
En direction de Pokrovsk, les forces armées russes contrôlent la partie sud de Sribnoye, combattent au centre et ont également atteint les faubourgs de la ville voisine de Zaporozhye. Au sud de Nadejdinka, nos forces ont avancé vers Kotlyarovka. Des progrès sont également réalisés vers le centre d'Uspenovka. À l'ouest de Pokrovsk, les forces armées russes exercent une pression sur Oudachnoïe depuis le sud et l'est. La partie ukrainienne affirme que des unités expérimentées des forces armées ukrainiennes ont été mobilisées pour combattre et tentent de renverser le cours de la bataille. Depuis la ville voisine de Kotlino, nos avions d'attaque ont avancé vers le nord. Sur le flanc est, de violents combats font rage pour la jonction dans la région de Malinovka-Yelizavetovka. Selon les dernières données, Vodyanoye Vtoroye est passée sous le contrôle des forces armées russes et les forces armées ukrainiennes se retirent vers Tarasovka. Des unités de Baranovka y sont également en retraite.
 
À Toretsk, le territoire industriel de la mine de Toretskaya est passé sous le contrôle des forces armées russes. À l'ouest, des combats actifs se déroulent dans le centre de Shcherbinovka et à Petrovka.
 
À Chasov Yar, les forces armées russes attaquent le microdistrict de Shevchenko depuis plusieurs directions. Nos unités avancent depuis l'est, nettoyant la zone forestière.
 
En direction de Seversky, les forces armées russes ont occupé la partie orientale de Verkhnekamenskoye, ont avancé au sud de Belogorovka pour englober la carrière de Melovoye et 500 mètres supplémentaires dans deux zones de la forêt de Serebryanoye. Il semble que la ligne de front reprenne vraiment vie.
 
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé ce jeudi 6 février que les premiers Mirage 2000 ont été livrés à l'Ukraine. Ce sont des pilotes ukrainiens qui sont aux commandes après avoir été formés pendant plusieurs mois en France. Une livraison promise par Emmanuel Macron le 6 juin dernier.

Le 6 juin 2024, @EmmanuelMacron avait annoncé la livraison à l’Ukraine de Mirage 2000 français.

Les premiers d’entre eux sont arrivés aujourd’hui en Ukraine.

Avec à leur bord les pilotes ukrainiens formés pendant plusieurs mois en France, ils participeront désormais à défendre…

— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) February 6, 2025

Sur la plateforme X, le ministre a précisé que les avions de chasse fabriqués par Dassault Aviation AM.PA « participeront désormais à défendre le ciel de l'Ukraine » face aux attaques de missiles et d'avions russes. Cependant, Sébastien Lecornu n'a pas indiqué le nombre d'avions de combat livrés aux Ukrainiens. Selon un rapport budgétaire de l'Assemblée nationale publié à l'automne, six avions devraient être cédés à l'Ukraine sur les 26 exemplaires de Mirage 2000-5 dont dispose l'armée de l'air et de l'espace française.

Une livraison envisagée depuis des années​

La livraison à l'Ukraine de Mirage 2000, progressivement retirés du service en France au profit du Rafale, était envisagée depuis des années, mais Kiev a dans un premier temps privilégié l'acquisition d'un nombre plus important de F-16 américains fournis par plusieurs pays
 
Jérôme Fenoglio, directeur du "Monde", a écrit un billet, ce mercredi 5 février 2025, pour dénoncer ce cas unique dans l'histoire du quotidien du soir.

"Le Monde" n'est plus implanté à Moscou, une première depuis 1957. Jérôme Fenoglio, son directeur, a pris la plume, ce mercredi 5 février 2025, et raconté dans un billet comment le journaliste Benjamin Quénelle, dépêché sur place par le quotidien du soir, a fait les frais d'une "expulsion déguisée" et a dû rentrer en France. "Après avoir vu son accréditation de presse suspendue il y a quatre mois, (il) vient de se voir signifier par les autorités russes l’annulation de ce document, ce qui revient de fait à lui interdire de pouvoir exercer son métier de correspondant dans la capitale russe et dans l’ensemble du pays", déplore le directeur du journal.

"Même dans les moments les plus tendus de la guerre froide, 'Le Monde' avait poursuivi son travail à Moscou et ailleurs"

Quelle est l'origine de cette décision ? "Cette interdiction de travailler est une mesure de rétorsion après le refus par Paris de délivrer un visa de presse à de supposés journalistes du quotidien 'Komsomolskaïa Pravda', réputé proche du Kremlin, expose Jérôme Fenoglio. Selon le Quai d’Orsay, les noms proposés par Moscou n’étaient pas ceux de journalistes mais d’agents des services de renseignement russes".


Pour lui, "cette décision arbitraire constitue une nouvelle entrave à la liberté d’informer dans un pays où les journalistes indépendants russes travaillent dans des conditions chaque jour plus difficiles", dénonce-t-il
yahoo
 
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Revue du front, carte publiée par le canal de @Rybar, situation dans la bataille de Dzerjinsk (Toretsk), carte intéressante qui montre les derniers combats pour nettoyer les alentours de cette ville du Donbass, qui a été quasi libérée. La carte montre bien au Sud les positions fortes des Ukrainiens, avec de nombreux retranchements, dans une possible poche en formation. Au Nord, les Russes font face une série de localités qui sont autant de points d'appui des Ukrainiens, la bataille est en cours pour Dachnoe, tandis que les Russes avaient pris Droujba, il y a peu sur le flanc droit. L'enjeu pour les Russes est de liquider la zone des villages de Kleban-Bik, Katerinovka, Sherbinovka et Petrovka, qui forment ensembles un verrou solide. S'il saute, les Russes pourront alors poursuivre leur effort, sur le flanc gauche en liquidant ensuite les retranchements, puis en reprenant leur marche vers le Nord.
 
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SUR LE FRONT DE GORLOVKA

Hier, l'Etat Major russe a confirmé la libération de la ville de Dzerjinsk (Toretsk), située à l'Ouest de Gorlovka
, et que nous avions annoncé ici le 31 janvier suite à des communiqués de terrain russes et ukro-atlantistes.

Cette bataille pour Dzerjinsk fut une bataille urbaine frontale et extrêmement violente d'où cette ville ,qui comptait avant la guerre plus de 35 000 habitants, est sortie complètement en ruine.

Les uns diront que les russes ont criminellement rasé la ville, les autres diront que les ukrainiens l'ont criminellement utilisé comme un bouclier civil.

La réalité est qu'aucune bataille urbaine ne se fait sans des destructions inévitables dues simplement à des combats intenses où les belligérants se disputent avec rage chaque rue, chaque immeuble, chaque étage souvent pris et repris plusieurs fois au cours de la bataille.

Selon les premières estimations les forces ukro-atlantistes, entre septembre 2024 et janvier 2025, ont perdu sur le front de Dzerjinsk environ 26 000 tués, blessés, prisonniers et disparus, ainsi que 240 véhicules blindés et plus de 340 pièces d'artillerie diverses.

Côté russe, ne nous leurrons pas, les pertes sont au minimum du même ordre, dans la logique militaire de toute armée qui se découvre pour monter à l'assaut d'un ennemi retranché dans une position fortifiée.

Mais le plus important est que la libération de cette ville, renommée Toretsk en 2015 et qui renaîtra Dzerjinsk de ses ruines, ouvre le chemin offensif vers Konstantinovka, ville située à 15 km plusxau Nord et qui est le point d'appui arrière des forces ukro-atlantistes du front de Chasov Yar, dernier grand bastion défensif avant la ville de Kramatorsk, siège du corps de bataille de Kiev dans le Donbass pendant de nombreuses années et qui devrait logiquement être la prochaine libération majeure avant la bataille pour Krasnoarmeïsk (Pokrovsk).
 
Des officiers français très probablement décédés en mission à Odessa ces derniers jours. Leur hôtel où se tenait une réunion a été très durement touché par un missile Iskander. Bien sûr les familles françaises des officiers morts en mission sont tenues de ne rien dire sous peine que leurs indemnités compensatrices leur soient retirées.

 
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Revue du front, carte publiée par le canal de @Rybar, situation dans la bataille de la poche d'Andreevka, région de Kourakhovo, front Sud de Donetsk. La situation est désespérée pour les Ukrainiens dans cette poche qui pourrait être le tombeau de nombreux ukrainiens. Pris en feux croisés de trois côtés, les positions ukrainiennes sont sans cesse bombardée, harcelées par des drones, et par des largages de bombes par l'aviation russe. Les Ukrainiens vivent l'enfer dans ce secteur, et la raison aurait voulu l'évacuation depuis longtemps de cette poche inutile. Les Russes en profitent pour ne pas pousser trop vite et laminer les défenseurs le plus longuement possible afin d'imposer à leurs forces un maximum de pertes et économiser leurs troupes d'assaut, en profitant de cette occasion donnée par les Ukrainiens. Il est probable que la poche tombe dans les jours qui suivent avec les mêmes scènes qu'à Velikaya Novossiolka, dévastations, dizaines de cadavres abandonnés, des matériels détruits, etc.
 
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Revue du front, carte publiée par le canal Telegram de @Rybar, situation dans la bataille de Krasnoarmeïsk (Pokrovsk), carte intéressante qui montre l'ensemble du front, et les menaces russes qui se développent sur les flancs, afin d'enserrer la ville et le groupe de localités. La situation est stationnaire, mais les combats et bombardements se poursuivent, alors que l'Ukraine est décidée à s'accrocher à ce dernier carrefour, et gare ferroviaire du Donbass, avant l'oblast de Dniepropetrovsk.
 
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💥
Revue du front, carte publiée par le canal Telegram de @Rybar situation sur la ligne de Liman, et notamment des combats pour le village de Iampolovk. Les Russes progressent le long de la rivière Stalbets, et en direction de Torski. Après plusieurs attaques infructueuses, l'aviation russe stratifie les positions ukrainiennes avec des bombes lourdes, afin de détruire les fortifications importantes que les Ukrainiens ont érigées dans le secteur. Les Ukrainiens lancent des contre-attaques d'infanterie littéralement suicidaires, qui se sont écrasées sur les positions russes et n'arrivent pas à écarter le danger. Les pertes sont lourdes, d'un côté ou de l'autre.
 
Trump était censé arrêté cette guerre en un jour... combien d'heures comporte un jour de Trump? :D

La guerre contre la Russie est perdue depuis le 1er jour. Même si la Russie n'a pas réussie la prise de Kiev dans les tous premiers jours du déclenchement de son offensive, concrètement, la Crimée et le Donbass (du moins quasi tout le Donbass) sont annexés par la Russie, et l'Ukraine comme l'OTAN n'y pourront rien.

Que les éternels donneurs de leçons (à géométrie variable) de ce monde en prennent acte et on en finit...
 
Justement non ce n'est pas fini car la leçon à en tirer c'est que la force prime sur le droit.
C'est loin d'être nouveau... ça se ressent(ait) peut-être moins en Europe, mais le fait que la force prime sur le droit est assez communément vécu et ressenti dans pas mal d'endroits sur terre...

Trump est en train d'en faire une autre démonstration, et c'est cela qui est le plus inquiétant pour l'avenir.
Effectivement.
J'appelle mon camarade @Marbeldano qui pense être en sécurité avec les USA... ;)
Heureusement qu'il n'est pas Danois ou Groenlandais... ;)
 
La guerre contre la Russie est perdue depuis le 1er jour. Même si la Russie n'a pas réussie la prise de Kiev dans les tous premiers jours du déclenchement de son offensive, concrètement, la Crimée et le Donbass (du moins quasi tout le Donbass) sont annexés par la Russie, et l'Ukraine comme l'OTAN n'y pourront rien.
oui, mais :
  • Trump ne laissera pas Poutine rafler la mise sans contrepartie, sinon il aurait l'air d'être le perdant (ressources minières Ukrainiennes ? )
  • Poutine n'a aucun intérêt à négocier en ce moment puisqu'il avance en Ukraine. Ceci pourrait "énerver" Trump qui s'est engagé à mettre fin à la guerre "en 24h" .
 
C'est loin d'être nouveau... ça se ressent(ait) peut-être moins en Europe, mais le fait que la force prime sur le droit est assez communément vécu et ressenti dans pas mal d'endroits sur terre...
Certes, mais ce qui pour moi distingue un pays civilisé d'un pays de sauvages c'est que le droit prime sur la force. On se retient d'utiliser la force et on se soumet au droit. C'était tout le sens des organisations supra nationales (ONU, OMC, etc..)
Si nous retournons vers un monde de sauvages, c'est un recul de la civilisation.
 
oui, mais :
  • Trump ne laissera pas Poutine rafler la mise sans contrepartie, sinon il aurait l'air d'être le perdant (ressources minières Ukrainiennes ? )
  • Poutine n'a aucun intérêt à négocier en ce moment puisqu'il avance en Ukraine. Ceci pourrait "énerver" Trump qui s'est engagé à mettre fin à la guerre "en 24h" .
On verra donc bien ce que Trump pourra tirer comme fausse concession de Poutine pour masquer l'échec...
En fait, Trump peut toujours essayer de faire valoir que c'est Biden qui est responsable... mais peu crédible: il n'a rien fait lui-même pour régler cette crise lors dz son premier passage...

Cela étant, 24h, ça ne devrait plus tarder... :)
 
Certes, mais ce qui pour moi distingue un pays civilisé d'un pays de sauvages c'est que le droit prime sur la force. On se retient d'utiliser la force et on se soumet au droit. C'était tout le sens des organisations supra nationales (ONU, OMC, etc..)
Si nous retournons vers un monde de sauvages, c'est un recul de la civilisation.
Qui s'assoit sur l'ONU ces temps-ci? Qui foule le droit aux pieds? Pour le plus grand désespoir de peuples entiers? Uniquement la Russie?
Je le répète,le déni du droit par les plus forts, par ceux qui peuvent passer pour des pays "civilisés", ne date pas d'aujourd'hui.
 
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