justement on devrait (moi le premier) se poser la question pourquoi cela est il si sensible ?
j'ai mit du temps à réfléchir à la question, qui à une sacré envergure pour ma part, afin de bien répondre et parce que je tiens à dire c'est quoi mon "aimant" finalement, de la manière la moins explicite et la plus logique que je peut.
Lors de mon innocente enfance, c'était mes parents, mon grand frère, mes camarades de classe que je prenait pour exemple, pour modèle, j'ai construis ma personnalité comme tout le monde avec mon environnement; ce que j'aime et ce que j'aime pas, ce qui défini donc mon rapport au monde.
La même époque, j'ai développé ma capacité à faire la part des choses, et j'ai vécu mes premiers traumats, "comme tout le monde".
Voilà, nous avons une jeune Hinatata toute prête à avancer dans sa destinée.
J'ai dabord était victimes des personnes et des situations que j'attirais, sincèrement, de 7 ans à 14 ans, je n'avait pas du tout conscience du cercle vicieux dans lequel je tournais en rond, dans lequel s'ajoutais plus de souffrance et d'horreurs.
Puis, j'ai commencé ma vie d'adulte à 15 ans, études et boulot en alternance, petit copain, et je ne mentionnerais pas le reste car beaucoup de déchéance.
A 17 ans les premières alertes arrivent dans ma vie (santé mentale) le cercle infernal devient plus court et plus violent, et je me dit en fait, que c'est normal, que j'aime ça, que tout ce que je subit je l'ai choisit, que c'est ce que je vaut, et je ne cherche pas à comprendre bien loin d'ailleurs.
A 19 ans le message est clair, il y'a quelque chose qui déconne, je fait ma première visite aux blouses blanches, contre mon gré.
La véritable remise en question commence à mes 22 ans, je regarde derrière moi, je réfléchit vraiment, je suis à bout, et grace à l'éducation religieuse je cerne mieux mon ennemi.
Durant 4 ans je pète les plombs, une fois, deux fois, trois fois... Je me déteste, sauf que j'en ai conscience, je me fait du mal, je sombre.
J'ai quand même la présence d'esprit durant ce laps de temps de continuer à m'instruire fi dîni, et j'ai des périodes ou je reste prostrée, incapable de quoi que ce soit, j'ai mal, je souffre... Ya pas de mots. Mais cette fois je ne fait aucune tentative lâche, malgré ce que pouvaient me dire mes """""""amis""""""""""" de mon absence, le tort que je me fait sont des addictions, je ne m'inflige plus de punitions au bout d'un certain temps.
ElhamdulIllah je suis sortie d'un cercle vicieux, et j'ai identifié mes "aimants": tout ce que le shaytan murmure, tout ce que peut subir une fille.
Sauf que maintenant je suis une femme, et j'ai la volonté féroce de tracer bien droit dans ma route, inchaAllah.
El hamdulIllah depuis 3 ans, mes "aimants" se sont comme purifiés. So satisfying, un vrai ménage de printemps par toutes les saisons que Dieu fait.