« RACISME ANTI-BLANC ». UN CONCEPT CONTESTÉ, UNE RÉALITÉ VÉCUE DANS CERTAINS QUARTIERS.

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Xavier33
  • Date de début Date de début
La notion de « racisme anti-blanc » est certainement à manier avec des pincettes. Car les Blancs qui le subiraient en France, en Europe et aux Etats-Unis sont majoritaires et dominants, font très peu l’objet de discriminations comme par exemple dans la recherche de travail ou de logement, et ne sont pas dans la position des populations minoritaires couramment exposées au racisme : Noirs, Arabes, Roms… En ce sens, le racisme désigne traditionnellement un fait majoritaire qui s’exerce à l’encontre de minorités ethniques.

Cela posé, il existe dans certains quartiers où les familles blanches non immigrées sont désormais minoritaires des formes de « contre racisme » envers ces derniers – souvent redoublés par des affrontements culturels et religieux concernant la liberté des femmes, les homosexuels, l’exclusivité de la foi, et certains modes de vie, comme l’ont révélé plusieurs enquêtes de terrain ces dernières années.

« La critique du racisme anti-blanc, comme concept, procède d’arguments très discutables. Tout d’abord, quand bien même l’extrême droite instrumentaliserait ce thème, sa réalité est une question de fait, réelle et préoccupante. S’interdire de débattre de ce sujet pour ce seul motif, quitte à redéfinir les termes de la discussion, n’est-ce pas se dissimuler la réalité, et laisser penser que le phénomène, si phénomène il y a, est escamoté du débat public ? Or c’est précisément ce que prétend une partie de l’opinion, qui n’est pas nécessairement gagnée par les idées d’extrême droite. S’il faut donner une réponse à ce qui agite cette partie de l’opinion, et que certains ont nommé une « panique identitaire », mieux vaut un débat rationnel plutôt qu’une invocation des théoriciens du racisme en contexte colonial.

En outre, diviser la société en deux groupes antagonistes de type marxiste, avec d’une part les oppresseurs (dominants) et de l’autre les oppressés (dominés), paraît caricatural, et ne rend pas compte de la complexité des composants et des rapports humains. Comment peut-on considérer que les familles modestes, françaises, et vivant dans les quartiers défavorisés font partie du camp des « oppresseurs » ou du groupe des « dominants » ? Plus problématique que cet aspect caricatural est probablement le risque d’une ethnicisation des problèmes aux conséquences dangereuses. En effet, le « camp » des individus est, pour ceux qui critiquent le concept de racisme antiblanc, déterminé par l’appartenance ethnique, et non en fonction de critères économiques ou sociaux. Lorsque les enfants de ces familles subissent brimades et humiliations en raison de leur appartenance (réelle ou supposée) à une ethnie, ils sont bien victimes de racisme et le ressentent ainsi.

Ces familles ne représentent en rien ceux qui, par exemple, discriminent à l’embauche. La simple couleur de peau ou l’origine ethnique ne crée pas un groupe homogène prétendument solidaire. Au-delà des agressions racistes subies, le sentiment de ne pas être écouté, de n’intéresser personne et l’impression d’un « deux poids deux mesures » dans le traitement du racisme sont omniprésents dans de nombreuses familles non issues de l’immigration. Des familles entières fuient ces quartiers qui, de ce fait, deviennent de plus en plus homogènes ethniquement. La « diversité », mot peu employé pour évoquer la présence des Français de souche en minorité dans ces quartiers, n’existe presque plus, et cela rend d’autant plus délicat l’objectif de cohésion sociale.

Ainsi, tout en soulignant que le « racisme antiblanc » n’est qu’une expression du racisme ordinaire – un racisme parmi les racismes – et en évitant de tomber dans une compétition victimaire, il ne faut pas laisser le thème du « deux poids deux mesures » se développer. Reconnaître le racisme antiblanc ou anti-Français de souche ne revient aucunement à nier les autres formes de racisme, bien réelles, mais seulement à désigner une réalité. On admettra que les termes de « racisme antiblanc » ou « antifrançais » ne sont pas des plus heureux, mais les mots n’ont que le sens qu’on leur prête, et tout est affaire de contexte et d’intention.

Au-delà des polémiques anecdotiques relatives à ce concept, la véritable problématique sous-jacente, justifiant la nécessité d’un débat, est celle de la conception de notre société. Les critères ethniques s’imposent de plus en plus dans les discours comme une grille de lecture autorisée, tandis que les critères socioéconomiques sont relégués au second plan. Une société où l’appartenance supposée à un groupe « ethnique » alimente et détermine toutes les analyses ne pourra se développer qu’en contradiction avec la tradition républicaine française, et ce serait fort malheur

 
Oui plein on vécu le racisme anti-blanc dans les quartiers, il sont aussi basané et noir...

Ce que certains ignorent c'est qu'il n'y aucun racisme culturel ou ethnique entre arabes, noirs, indou, asiatique, les jeans-marie le pen et les fds n'existent pas...ce qui fait que leur mensonges ressortent plus grand que leur nez.
 
Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a affirmé mardi 25 mars 2025 que le racisme anti-blanc existait « bien sûr », suscitant l’indignation de députés de La France insoumise qui lui reprochent de « banaliser des notions venues de l’extrême droite ».
Interrogé sur Cnews sur le racisme anti-blanc, concept contesté par certains sociologues, Fabien Roussel a répondu : « bien sûr qu’il existe ».

Fabien Roussel évoque un « racisme de toutes sortes »

« Mais le racisme anti-blanc, le racisme anti-noir, le racisme anti-chinois, anti-asiatique […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelle que soit leur couleur et leur origine », s’est indigné Fabien Roussel.
« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant que en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il complété.

La France insoumise dénonce la « banalisation des notions venues de l’extrême droite »

Cette position du patron du PC a provoqué la réprobation dans les rangs Insoumis, à l’image du député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud pour qui Fabien Roussel « repousse les limites »

Le racisme anti-blanc largement contesté par des sociologues
Mais le concept même de racisme anti-blanc, originellement théorisé et diffusé par l’extrême droite, est contesté par des sociologues qui jugent qu’une telle forme de racisme est soit résiduelle, soit ne peut exister en l’absence d’une discrimination systémique envers les Blancs. Cependant, de nombreuses personnalités politiques de tous bords, se basant sur leur expérience ou des faits d’actualité, reprennent l’expression à leur compte, comme récemment la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui a dit dimanche n’avoir « pas de pudeur » à l’évoquer.

 
Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a affirmé mardi 25 mars 2025 que le racisme anti-blanc existait « bien sûr », suscitant l’indignation de députés de La France insoumise qui lui reprochent de « banaliser des notions venues de l’extrême droite ».
Interrogé sur Cnews sur le racisme anti-blanc, concept contesté par certains sociologues, Fabien Roussel a répondu : « bien sûr qu’il existe ».

Fabien Roussel évoque un « racisme de toutes sortes »
« Mais le racisme anti-blanc, le racisme anti-noir, le racisme anti-chinois, anti-asiatique […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelle que soit leur couleur et leur origine », s’est indigné Fabien Roussel.
« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant que en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il complété.

La France insoumise dénonce la « banalisation des notions venues de l’extrême droite »
Cette position du patron du PC a provoqué la réprobation dans les rangs Insoumis, à l’image du député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud pour qui Fabien Roussel « repousse les limites »

Le racisme anti-blanc largement contesté par des sociologues
Mais le concept même de racisme anti-blanc, originellement théorisé et diffusé par l’extrême droite, est contesté par des sociologues qui jugent qu’une telle forme de racisme est soit résiduelle, soit ne peut exister en l’absence d’une discrimination systémique envers les Blancs. Cependant, de nombreuses personnalités politiques de tous bords, se basant sur leur expérience ou des faits d’actualité, reprennent l’expression à leur compte, comme récemment la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui a dit dimanche n’avoir « pas de pudeur » à l’évoquer.

Roussel ferait mieux de se taire. Déjà ce serait bien de définir ce qu'est le racisme tout simplement.. et de ne pas tomber dans l'amalgame avec discriminations. Et oui on peut être discriminés parce qu'on vient d'un certain quartier peu importe la couleur mais la fragilité des babtous me fait toujours sourire. Pour qu'il y ait racisme, on parle de construction sociale.. et de discriminations systémiques. Reprendre les termes de l'extrême droite ne fait pas avancer la lutte contre le racisme.
Là ou on peut se mettre d'accord et encore, c'est que la lutte contre le racisme ne suffit pas, d'ailleurs Martin Luther King avait prévu une marche contre l'exclusion économique, sociale et la pauvreté. Mais on peut mener plusieurs luttes, on appelle ça la convergence des luttes, lutte des classes, mais pour Roussel and co c'est lutte des places..
 
Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a affirmé mardi 25 mars 2025 que le racisme anti-blanc existait « bien sûr », suscitant l’indignation de députés de La France insoumise qui lui reprochent de « banaliser des notions venues de l’extrême droite ».
Interrogé sur Cnews sur le racisme anti-blanc, concept contesté par certains sociologues, Fabien Roussel a répondu : « bien sûr qu’il existe ».

Fabien Roussel évoque un « racisme de toutes sortes »

« Mais le racisme anti-blanc, le racisme anti-noir, le racisme anti-chinois, anti-asiatique […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelle que soit leur couleur et leur origine », s’est indigné Fabien Roussel.
« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant que en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il complété.

La France insoumise dénonce la « banalisation des notions venues de l’extrême droite »

Cette position du patron du PC a provoqué la réprobation dans les rangs Insoumis, à l’image du député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud pour qui Fabien Roussel « repousse les limites »

Le racisme anti-blanc largement contesté par des sociologues
Mais le concept même de racisme anti-blanc, originellement théorisé et diffusé par l’extrême droite, est contesté par des sociologues qui jugent qu’une telle forme de racisme est soit résiduelle, soit ne peut exister en l’absence d’une discrimination systémique envers les Blancs. Cependant, de nombreuses personnalités politiques de tous bords, se basant sur leur expérience ou des faits d’actualité, reprennent l’expression à leur compte, comme récemment la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui a dit dimanche n’avoir « pas de pudeur » à l’évoquer.


Roussel est le gars de "gauche" préféré de la droite.

On ne sait plus où il se trouve en fait dans l'échiquier politique.

.
 
Retour
Haut