« RACISME ANTI-BLANC ». UN CONCEPT CONTESTÉ, UNE RÉALITÉ VÉCUE DANS CERTAINS QUARTIERS.

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Xavier33
  • Date de début Date de début
La notion de « racisme anti-blanc » est certainement à manier avec des pincettes. Car les Blancs qui le subiraient en France, en Europe et aux Etats-Unis sont majoritaires et dominants, font très peu l’objet de discriminations comme par exemple dans la recherche de travail ou de logement, et ne sont pas dans la position des populations minoritaires couramment exposées au racisme : Noirs, Arabes, Roms… En ce sens, le racisme désigne traditionnellement un fait majoritaire qui s’exerce à l’encontre de minorités ethniques.

Cela posé, il existe dans certains quartiers où les familles blanches non immigrées sont désormais minoritaires des formes de « contre racisme » envers ces derniers – souvent redoublés par des affrontements culturels et religieux concernant la liberté des femmes, les homosexuels, l’exclusivité de la foi, et certains modes de vie, comme l’ont révélé plusieurs enquêtes de terrain ces dernières années.

« La critique du racisme anti-blanc, comme concept, procède d’arguments très discutables. Tout d’abord, quand bien même l’extrême droite instrumentaliserait ce thème, sa réalité est une question de fait, réelle et préoccupante. S’interdire de débattre de ce sujet pour ce seul motif, quitte à redéfinir les termes de la discussion, n’est-ce pas se dissimuler la réalité, et laisser penser que le phénomène, si phénomène il y a, est escamoté du débat public ? Or c’est précisément ce que prétend une partie de l’opinion, qui n’est pas nécessairement gagnée par les idées d’extrême droite. S’il faut donner une réponse à ce qui agite cette partie de l’opinion, et que certains ont nommé une « panique identitaire », mieux vaut un débat rationnel plutôt qu’une invocation des théoriciens du racisme en contexte colonial.

En outre, diviser la société en deux groupes antagonistes de type marxiste, avec d’une part les oppresseurs (dominants) et de l’autre les oppressés (dominés), paraît caricatural, et ne rend pas compte de la complexité des composants et des rapports humains. Comment peut-on considérer que les familles modestes, françaises, et vivant dans les quartiers défavorisés font partie du camp des « oppresseurs » ou du groupe des « dominants » ? Plus problématique que cet aspect caricatural est probablement le risque d’une ethnicisation des problèmes aux conséquences dangereuses. En effet, le « camp » des individus est, pour ceux qui critiquent le concept de racisme antiblanc, déterminé par l’appartenance ethnique, et non en fonction de critères économiques ou sociaux. Lorsque les enfants de ces familles subissent brimades et humiliations en raison de leur appartenance (réelle ou supposée) à une ethnie, ils sont bien victimes de racisme et le ressentent ainsi.

Ces familles ne représentent en rien ceux qui, par exemple, discriminent à l’embauche. La simple couleur de peau ou l’origine ethnique ne crée pas un groupe homogène prétendument solidaire. Au-delà des agressions racistes subies, le sentiment de ne pas être écouté, de n’intéresser personne et l’impression d’un « deux poids deux mesures » dans le traitement du racisme sont omniprésents dans de nombreuses familles non issues de l’immigration. Des familles entières fuient ces quartiers qui, de ce fait, deviennent de plus en plus homogènes ethniquement. La « diversité », mot peu employé pour évoquer la présence des Français de souche en minorité dans ces quartiers, n’existe presque plus, et cela rend d’autant plus délicat l’objectif de cohésion sociale.

Ainsi, tout en soulignant que le « racisme antiblanc » n’est qu’une expression du racisme ordinaire – un racisme parmi les racismes – et en évitant de tomber dans une compétition victimaire, il ne faut pas laisser le thème du « deux poids deux mesures » se développer. Reconnaître le racisme antiblanc ou anti-Français de souche ne revient aucunement à nier les autres formes de racisme, bien réelles, mais seulement à désigner une réalité. On admettra que les termes de « racisme antiblanc » ou « antifrançais » ne sont pas des plus heureux, mais les mots n’ont que le sens qu’on leur prête, et tout est affaire de contexte et d’intention.

Au-delà des polémiques anecdotiques relatives à ce concept, la véritable problématique sous-jacente, justifiant la nécessité d’un débat, est celle de la conception de notre société. Les critères ethniques s’imposent de plus en plus dans les discours comme une grille de lecture autorisée, tandis que les critères socioéconomiques sont relégués au second plan. Une société où l’appartenance supposée à un groupe « ethnique » alimente et détermine toutes les analyses ne pourra se développer qu’en contradiction avec la tradition républicaine française, et ce serait fort malheur

 
Oui plein on vécu le racisme anti-blanc dans les quartiers, il sont aussi basané et noir...

Ce que certains ignorent c'est qu'il n'y aucun racisme culturel ou ethnique entre arabes, noirs, indou, asiatique, les jeans-marie le pen et les fds n'existent pas...ce qui fait que leur mensonges ressortent plus grand que leur nez.
 
Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a affirmé mardi 25 mars 2025 que le racisme anti-blanc existait « bien sûr », suscitant l’indignation de députés de La France insoumise qui lui reprochent de « banaliser des notions venues de l’extrême droite ».
Interrogé sur Cnews sur le racisme anti-blanc, concept contesté par certains sociologues, Fabien Roussel a répondu : « bien sûr qu’il existe ».

Fabien Roussel évoque un « racisme de toutes sortes »

« Mais le racisme anti-blanc, le racisme anti-noir, le racisme anti-chinois, anti-asiatique […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelle que soit leur couleur et leur origine », s’est indigné Fabien Roussel.
« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant que en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il complété.

La France insoumise dénonce la « banalisation des notions venues de l’extrême droite »

Cette position du patron du PC a provoqué la réprobation dans les rangs Insoumis, à l’image du député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud pour qui Fabien Roussel « repousse les limites »

Le racisme anti-blanc largement contesté par des sociologues
Mais le concept même de racisme anti-blanc, originellement théorisé et diffusé par l’extrême droite, est contesté par des sociologues qui jugent qu’une telle forme de racisme est soit résiduelle, soit ne peut exister en l’absence d’une discrimination systémique envers les Blancs. Cependant, de nombreuses personnalités politiques de tous bords, se basant sur leur expérience ou des faits d’actualité, reprennent l’expression à leur compte, comme récemment la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui a dit dimanche n’avoir « pas de pudeur » à l’évoquer.

 
Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a affirmé mardi 25 mars 2025 que le racisme anti-blanc existait « bien sûr », suscitant l’indignation de députés de La France insoumise qui lui reprochent de « banaliser des notions venues de l’extrême droite ».
Interrogé sur Cnews sur le racisme anti-blanc, concept contesté par certains sociologues, Fabien Roussel a répondu : « bien sûr qu’il existe ».

Fabien Roussel évoque un « racisme de toutes sortes »
« Mais le racisme anti-blanc, le racisme anti-noir, le racisme anti-chinois, anti-asiatique […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelle que soit leur couleur et leur origine », s’est indigné Fabien Roussel.
« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant que en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il complété.

La France insoumise dénonce la « banalisation des notions venues de l’extrême droite »
Cette position du patron du PC a provoqué la réprobation dans les rangs Insoumis, à l’image du député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud pour qui Fabien Roussel « repousse les limites »

Le racisme anti-blanc largement contesté par des sociologues
Mais le concept même de racisme anti-blanc, originellement théorisé et diffusé par l’extrême droite, est contesté par des sociologues qui jugent qu’une telle forme de racisme est soit résiduelle, soit ne peut exister en l’absence d’une discrimination systémique envers les Blancs. Cependant, de nombreuses personnalités politiques de tous bords, se basant sur leur expérience ou des faits d’actualité, reprennent l’expression à leur compte, comme récemment la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui a dit dimanche n’avoir « pas de pudeur » à l’évoquer.

Roussel ferait mieux de se taire. Déjà ce serait bien de définir ce qu'est le racisme tout simplement.. et de ne pas tomber dans l'amalgame avec discriminations. Et oui on peut être discriminés parce qu'on vient d'un certain quartier peu importe la couleur mais la fragilité des babtous me fait toujours sourire. Pour qu'il y ait racisme, on parle de construction sociale.. et de discriminations systémiques. Reprendre les termes de l'extrême droite ne fait pas avancer la lutte contre le racisme.
Là ou on peut se mettre d'accord et encore, c'est que la lutte contre le racisme ne suffit pas, d'ailleurs Martin Luther King avait prévu une marche contre l'exclusion économique, sociale et la pauvreté. Mais on peut mener plusieurs luttes, on appelle ça la convergence des luttes, lutte des classes, mais pour Roussel and co c'est lutte des places..
 
Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a affirmé mardi 25 mars 2025 que le racisme anti-blanc existait « bien sûr », suscitant l’indignation de députés de La France insoumise qui lui reprochent de « banaliser des notions venues de l’extrême droite ».
Interrogé sur Cnews sur le racisme anti-blanc, concept contesté par certains sociologues, Fabien Roussel a répondu : « bien sûr qu’il existe ».

Fabien Roussel évoque un « racisme de toutes sortes »

« Mais le racisme anti-blanc, le racisme anti-noir, le racisme anti-chinois, anti-asiatique […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelle que soit leur couleur et leur origine », s’est indigné Fabien Roussel.
« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant que en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il complété.

La France insoumise dénonce la « banalisation des notions venues de l’extrême droite »

Cette position du patron du PC a provoqué la réprobation dans les rangs Insoumis, à l’image du député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud pour qui Fabien Roussel « repousse les limites »

Le racisme anti-blanc largement contesté par des sociologues
Mais le concept même de racisme anti-blanc, originellement théorisé et diffusé par l’extrême droite, est contesté par des sociologues qui jugent qu’une telle forme de racisme est soit résiduelle, soit ne peut exister en l’absence d’une discrimination systémique envers les Blancs. Cependant, de nombreuses personnalités politiques de tous bords, se basant sur leur expérience ou des faits d’actualité, reprennent l’expression à leur compte, comme récemment la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui a dit dimanche n’avoir « pas de pudeur » à l’évoquer.


Roussel est le gars de "gauche" préféré de la droite.

On ne sait plus où il se trouve en fait dans l'échiquier politique.

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Roussel est le gars de "gauche" préféré de la droite.

On ne sait plus où il se trouve en fait dans l'échiquier politique.

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Roussel pense récupérer les voix du prolétariat en leur servant la soupe du FN..
C'est raciste, tu démontres donc que ce racisme existe bel et bien.
oh parce que bicots, bougnoules, négros, bamboulas ça te choque moins ;) le racisme anti blanc ça n'existe pas.. par contre ta fragilité valide celle de beaucoup de babtous fragiles.. et je suis pas raciste j'ai même des enfants issus d'un couple mixte.. oups je fais une morano sans faire exprés..
 
Roussel pense récupérer les voix du prolétariat en leur servant la soupe du FN..

oh parce que bicots, bougnoules, négros, bamboulas ça te choque moins ;) le racisme anti blanc ça n'existe pas.. par contre ta fragilité valide celle de beaucoup de babtous fragiles.. et je suis pas raciste j'ai même des enfants issus d'un couple mixte.. oups je fais une morano sans faire exprés..
Tous les termes péjoratifs sont racistes.
babtou fragile en fait évidemment partie, donc tu es assez mal placée pour dire que ce type de racisme n'existe pas.

En parlant de babtou fragile, ça sous-entend que les blancs sont fragiles et que les autres le sont moins, ce qui est non seulement faux mais absurde. Chacun peut vivre la discrimination ou le rejet, peu importe la couleur de peau ou la religion.
 
Tous les termes péjoratifs sont racistes.
babtou fragile en fait évidemment partie, donc tu es assez mal placée pour dire que ce type de racisme n'existe pas.

En parlant de babtou fragile, ça sous-entend que les blancs sont fragiles et que les autres le sont moins, ce qui est non seulement faux mais absurde. Chacun peut vivre la discrimination ou le rejet, peut importe la couleur de peau ou la religion.
ceux qui pondent ce genre d'aneries sont fragiles oui je l'affirme.. certains peuvent vivre une discrimination sociale mais désolée ce n'est pas systémique, ni institutionnalisé. relis la définition du mot racisme et renseigne toi aupres de sociologues compétents et on en reparle après.
De plus ce que tu penses de moi je m'en moque.
Quand tu lis le billet du mec posté au début du thread tu te dis que oui y a fragilité, y a le sentiment de on est plus chez nous.. ces mecs racistes inventent un terme et pleurent après.. donc oui ceux là sont des babtous fragiles c'est comme ça.. mais le monde est un village aujourd'hui, et qu'ils aillent dans leurs ghettos pour se rassurer.
 
ceux qui pondent ce genre d'aneries sont fragiles oui je l'affirme.. certains peuvent vivre une discrimination sociale mais désolée ce n'est pas systémique, ni institutionnalisé. relis la définition du mot racisme et renseigne toi aupres de sociologues compétents et on en reparle après.
Sociologues compétents qui ne sont pas des babtous fragiles ?
De plus ce que tu penses de moi je m'en moque.
Tu ne peux pas dire que le racisme anti-blanc est une invention et tenir des propos racistes en même temps.
Quand tu lis le billet du mec posté au début du thread tu te dis que oui y a fragilité, y a le sentiment de on est plus chez nous.. ces mecs racistes inventent un terme et pleurent après.. donc oui ceux là sont des babtous fragiles c'est comme ça.. mais le monde est un village aujourd'hui, et qu'ils aillent dans leurs ghettos pour se rassurer.
Donc il y a de la fragilité parce que la personne qui évoque ce sujet est blanche ?
C'est très contradictoire tout ça.
 
d
Sociologues compétents qui ne sont pas des babtous fragiles ?

Tu ne peux pas dire que le racisme anti-blanc est une invention et tenir des propos racistes en même temps.

Donc il y a de la fragilité parce que la personne qui évoque ce sujet est blanche ?
C'est très contradictoire tout ça.

Je vais te la faire courte : oui on vit dans des pays majoritairement blancs et effectivement, nous n'avons pas à subir de grosses discriminations au travail ou pour trouver un logement. Mais dire que nous ne pouvons pas être victime d'un racisme de rue, dire que se faire traiter de halouf, de gwer, ou je ne sais pas quoi est un déni profond ou un manque d'empathie certain.
non parce que ce sont des gens integres qui se basent sur des travaux solides et sérieux..
Bon définition du petit robert 2014 pour toi « Babtou » et « babtou fragile » sont les variations du mot « toubab », qui est entré dans Le Petit Robert en 2014. Ce dernier désigne un Européen, un Français métropolitain ou un Blanc en général. Dans un sens péjoratif, un toubab est un Africain ayant adopté le mode de vie occidental. Si « babtou » n’est rien d’autre que la forme argotique de ce mot, l’expression « babtou fragile » évoque une personne faible, qui se pose en victime.
un peu d'argot ça a jamais fait de mal à personne.. donc arrête de dire que je suis raciste, racisée oui, ayant subi le racisme et le sexisme oui.. que tu te sentes touchés c'est ton probleme et pas le mien..
Non il est fragile parce qu'il parle de lieux envahis par des gens différents, donc il se sent plus maitre, ça dénote sa fragilité et sa nervosité..
Un racisme de rue, c'est un racisme systémique ? je crois pas.. Et je condamne tout ça, mais désolée le racisme est un délit, alors si tu te sens visé, attaqué, prends tes baskets et porte plainte. tu seras surement plus écouté qu'un mec qui lui vit le racisme dans sa chair.. Oui c'est de la fragilité..
 
Roussel ferait mieux de se taire. Mais on peut mener plusieurs luttes, on appelle ça la convergence des luttes, lutte des classes, mais pour Roussel and co c'est lutte des places..

Voilà...Roussel prend son pied dans les medias....pour un résultat médiocre pour ne pas dire sous le niveau de la mer. Roussel roule pour Roussel.

Avis de Media Part
..............................................

L’omniprésence médiatique de Fabien Roussel et son éloignement manifeste des fondamentaux du parti commencent à être ouvertement critiqués.
Fabien Roussel est devenu le communiste préféré de la droite. À coups de saillies iconoclastes à gauche, il s’est cousu un costume médiatique singulier lors de la présidentielle.

Une stratégie médiatique contestée dans ses rangs, et particulièrement chez les élu·es des quartiers populaires.

« On est en permanence en train de se défendre de ses déclarations, s’agace Josselin Aubry, adjoint à la mairie de Fresnes (Val-de-Marne), chargé de la lutte contre les discriminations. Nous, on est sur le terrain, ce sont des propos difficiles à justifier devant les associations. » Et d’évoquer une « ligne de fracture entre les quartiers populaires ».

Une stratégie payante médiatiquement – selon le décompte annuel de Regards, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a été le quatrième homme politique le plus invité des émissions politiques et le premier à gauche en 2021 – mais perdante pour Josselin Aubry :

« Le plus catastrophique, c’est que cette stratégie tue toutes capacités de remettre des idées de gauche dans le débat politique. »

« Beaucoup d’élus de banlieue n’ont pas voté pour Roussel au précédent congrès »
, souligne-t-elle. En 2018, pour la première fois de leur histoire, les communistes avaient voté majoritairement contre la ligne de la direction nationale.

Je vois bien la jouissance qu’il a à faire le buzz, mais on est dans une période où toutes les divisions de la société ne profitent qu’à ceux qui sont au pouvoir ou à l’extrême droite.

« Je n’ai pas fait campagne pour Fabien Roussel, mais pas contre non plus. Je suis resté en retrait », évacue Stéphane Peu. L’élu de Saint-Denis, voisin de Fabien Roussel sur les bancs de l’Assemblée nationale, ne fait pas mystère de ses désaccords.

« Je vois bien la jouissance qu’il a à faire le buzz, mais on est dans une période où toutes les divisions de la société ne profitent qu’à ceux qui sont au pouvoir ou à l’extrême droite », dit-il.

Outre l’expression publique du secrétaire national du PCF, ce sont ses positions de fond qui sont mises en cause. Fabien Roussel revendique de vouloir séduire l’électorat du Rassemblement national (RN).


« Le sujet, c’est la mobilisation des abstentionnistes, pas des électeurs du RN. La ligne de Roussel se distancie et se marginalise du rassemblement de la gauche et du peuple », tance Stéphane Peu.

L’ancien candidat à la présidentielle de 2022 incarne un enjeu désormais ancien de la gauche : la reconquête d’un électorat populaire en dehors des grandes villes.

Les pauvres contre les pauvres

Cette reconquête électorale en a déjà poussé plus d’un à opposer les banlieues aux zones rurales. Les pauvres contre les pauvres. Une opposition fainéante qui épouse par ailleurs une rhétorique droitière et visiblement bien plus payante sur les plateaux télé que dans les urnes. En témoigne le faible score enregistré par Fabien Roussel au premier tour de la dernière présidentielle – il a recueilli 2,28 % des suffrages exprimés.



Chaque fois que les dirigeants du PCF ont eu des raidissements, ils se sont coupés de la population et puis des forces progressistes.
« Chaque fois que les dirigeants du PCF ont eu des raidissements, ils se sont coupés de la population et puis des forces progressistes, prévient Gilles Poux. Quand on est révolutionnaire, et le PCF fait partie de ce courant, on ne gagne pas avec des raccourcis. » Le prochain congrès du parti, en avril, sera le moment pour clarifier « une ligne qui sur des aspects identitaires frôle le repli sur soi », assure-t-il.

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Voilà...Roussel prend son pied dans les medias....pour un résultat médiocre pour ne pas dire sous le niveau de la mer. Roussel roule pour Roussel.

Avis de Media Part
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L’omniprésence médiatique de Fabien Roussel et son éloignement manifeste des fondamentaux du parti commencent à être ouvertement critiqués.
Fabien Roussel est devenu le communiste préféré de la droite. À coups de saillies iconoclastes à gauche, il s’est cousu un costume médiatique singulier lors de la présidentielle.

Une stratégie médiatique contestée dans ses rangs, et particulièrement chez les élu·es des quartiers populaires.

« On est en permanence en train de se défendre de ses déclarations, s’agace Josselin Aubry, adjoint à la mairie de Fresnes (Val-de-Marne), chargé de la lutte contre les discriminations. Nous, on est sur le terrain, ce sont des propos difficiles à justifier devant les associations. » Et d’évoquer une « ligne de fracture entre les quartiers populaires ».

Une stratégie payante médiatiquement – selon le décompte annuel de Regards, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a été le quatrième homme politique le plus invité des émissions politiques et le premier à gauche en 2021 – mais perdante pour Josselin Aubry :

« Le plus catastrophique, c’est que cette stratégie tue toutes capacités de remettre des idées de gauche dans le débat politique. »

« Beaucoup d’élus de banlieue n’ont pas voté pour Roussel au précédent congrès »
, souligne-t-elle. En 2018, pour la première fois de leur histoire, les communistes avaient voté majoritairement contre la ligne de la direction nationale.



« Je n’ai pas fait campagne pour Fabien Roussel, mais pas contre non plus. Je suis resté en retrait », évacue Stéphane Peu. L’élu de Saint-Denis, voisin de Fabien Roussel sur les bancs de l’Assemblée nationale, ne fait pas mystère de ses désaccords.

« Je vois bien la jouissance qu’il a à faire le buzz, mais on est dans une période où toutes les divisions de la société ne profitent qu’à ceux qui sont au pouvoir ou à l’extrême droite », dit-il.

Outre l’expression publique du secrétaire national du PCF, ce sont ses positions de fond qui sont mises en cause. Fabien Roussel revendique de vouloir séduire l’électorat du Rassemblement national (RN).


« Le sujet, c’est la mobilisation des abstentionnistes, pas des électeurs du RN. La ligne de Roussel se distancie et se marginalise du rassemblement de la gauche et du peuple », tance Stéphane Peu.

L’ancien candidat à la présidentielle de 2022 incarne un enjeu désormais ancien de la gauche : la reconquête d’un électorat populaire en dehors des grandes villes.

Les pauvres contre les pauvres

Cette reconquête électorale en a déjà poussé plus d’un à opposer les banlieues aux zones rurales. Les pauvres contre les pauvres. Une opposition fainéante qui épouse par ailleurs une rhétorique droitière et visiblement bien plus payante sur les plateaux télé que dans les urnes. En témoigne le faible score enregistré par Fabien Roussel au premier tour de la dernière présidentielle – il a recueilli 2,28 % des suffrages exprimés.




« Chaque fois que les dirigeants du PCF ont eu des raidissements, ils se sont coupés de la population et puis des forces progressistes, prévient Gilles Poux. Quand on est révolutionnaire, et le PCF fait partie de ce courant, on ne gagne pas avec des raccourcis. » Le prochain congrès du parti, en avril, sera le moment pour clarifier « une ligne qui sur des aspects identitaires frôle le repli sur soi », assure-t-il.

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je plussoie.. sauf qu'il sera reconduit.. à moins que Ian Brossat candidate.. bref.. la gauche c'est plus ce que c'était.
 
je plussoie.. sauf qu'il sera reconduit.. à moins que Ian Brossat candidate.. bref.. la gauche c'est plus ce que c'était.

C'est clair. Le parti socialiste s'est coupé de sa base et adopté les habits de la droite économiquement et socialement.

Hollande et l'autre SDF de Brutus Valls l'ont tué.

Ce qui reste tente de courir derrière les mêmes bas instincts français. Avec le résultat catastrophique qu'on connait.

Après les fachos préfèrent voter pour l'original. C'est normal. Sauf qu'on est au même point.

L'extrême droite et la droite n'ont jamais été du côté des travailleurs. Ils préfèrent lancer des pauvres contre des pauvres pour en retirer

les marrons du feu. Mais ce sera à eux de payer la dette et le déficit causés par les cadeaux astronomiques faits aux milliardaires.

Sarko seul a fait 608 milliards d'euros de dette sur seulement un mandat contre deux mandats pour Chirac et Mitterrand.

Et puis il va écrire une daube intitulée MA FRANCE...alors qu'il a été jusqu'à vendre les bijoux de famille de la France à perte.

Il a vendu l'or de la France à perte alors que les autres pays l'ont gardé jalousement.

Il a coûté plus cher que Obama ou Merkel en dépenses personnelles aux frais de la princesse.

Et pourtant vu qu'il a une grande bouche et qu'il est de droite les gens s'imaginent qu'il a bien tenu les cordons de la bourse.

Et je ne parle même pas de la guerre et la ruine en Lybie qui a été contre les résolutions de l'ONU, pour camoufler ses magouilles

de financement de sa campagne. Comme avec ASSAD il l'a invité en France avant de ruiner son pays.

Assad n'a pas voulu des miettes de Total pour l'exploitation des hydrocarbures syriens que proposait Sarko.

En plus il a démantelé la police de proximité et exigé des résultats rapides des policiers les poussant à des suicides.

Ce type est une calamité. Mais il a suffit qu'il vienne escorté en banlieue et parler de Karcher pour que les gogos le prennent pour le Messie.

C'est lui qui exarcerbé les rapports entre les français musulmans et les autres. La droite et l'extrême droite ont repris le flambeau.

Ce créneau de l'islamophobie rapporte vite et beaucoup.

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Dernière édition:
Je cite un extrait "choisi" de cet article plutôt équilibré sur le sujet


Les « minorités raciales », comme on l’écrit couramment aujourd’hui, sont incontestablement victimes de discriminations. Ainsi que de racisme ordinaire. Qui osera nier que les personnes catégorisées comme blanches échappent à celui-ci ? Personne, semble-t-il. Minorité dans la minorité en certains lieux, ces personnes subissent un racisme ordinaire dont personne ne connaît l’ampleur faute d’enquête. Mais Eric Fassin (et quelques autres) refuse de qualifier ce racisme ordinaire comme une forme de racisme. Il préfère minorer en parlant d’ « agression ». Il escamote ainsi la dimension raciale de ces agressions qui n’auraient pas lieu si les victimes n’étaient pas vues comme « blanches ». L’occultation du racisme ordinaire visant ces victimes blanches n’est pas une démonstration scientifique. Il s’agit d’un acte militant aux conséquences graves pour tous les protagonistes.
 
Je cite un extrait "choisi" de cet article plutôt équilibré sur le sujet


Les « minorités raciales », comme on l’écrit couramment aujourd’hui, sont incontestablement victimes de discriminations. Ainsi que de racisme ordinaire. Qui osera nier que les personnes catégorisées comme blanches échappent à celui-ci ? Personne, semble-t-il. Minorité dans la minorité en certains lieux, ces personnes subissent un racisme ordinaire dont personne ne connaît l’ampleur faute d’enquête. Mais Eric Fassin (et quelques autres) refuse de qualifier ce racisme ordinaire comme une forme de racisme. Il préfère minorer en parlant d’ « agression ». Il escamote ainsi la dimension raciale de ces agressions qui n’auraient pas lieu si les victimes n’étaient pas vues comme « blanches ». L’occultation du racisme ordinaire visant ces victimes blanches n’est pas une démonstration scientifique. Il s’agit d’un acte militant aux conséquences graves pour tous les protagonistes.
Eric Fassin est une pointure sur ces questions. Ce n'est pas une question de minorer, mais de redéfinir ce qu'est le racisme. Je rajouterai Balibar, incontournable sur ces questions, et sa position sur le racisme anti blancs..

TV5MONDE : La notion de “racisme anti-blanc” fait polémique. Ses détracteurs affirment que cela n’existe pas. Qu’en est-il ?

Eric Fassin : Cela existe en droit, mais pas pour les sciences sociales. Le droit peut considérer qu’il n’y a que des individus : quand un individu en traîte un autre de “sale blanc", il est possible de faire abstraction des conditions sociales.

Or, en science sociale, il faut prendre en compte les contextes. Quand en 2013, Christiane Taubira, à l’époque Garde des sceaux, est insultée pendant la Manif pour tous et qu’une fillette brandit une banane, on sait tous ce que cela veut dire. Pareil pour les actes antisémites.

Quand vous traitez quelqu’un de sale blanc, avec quoi cela résonne-t-il ? Pas grand chose. Cela ne renvoie pas à une histoire raciste. Il n’y a pas de racisme sans domination, et les blancs en tant que groupe n’ont jamais été dominés en France.


La classe n’efface jamais totalement la race.Eric Fassin, sociologue
TV5MONDE : Que répondez-vous aux blancs issus des classes populaires ?

Eric Fassin :
Il y a plusieurs logiques de domination. Évidemment qu’il vaut mieux être riche plutôt que pauvre, mais si l’on est pauvre, vaut-il mieux être blanc, noir ou arabe ? Et si l’on est riche ? Là encore, la réponse me semble claire.

C’est ce que raconte le philosophe afro-américain Cornel West : il a beau être en costume trois pièces, quand il hèle un taxi à Manhattan, aucun ne s’arrête, même si le chauffeur est noir. La classe n’efface jamais totalement la race.

 
Eric Fassin est une pointure sur ces questions. Ce n'est pas une question de minorer, mais de redéfinir ce qu'est le racisme. Je rajouterai Balibar, incontournable sur ces questions, et sa position sur le racisme anti blancs..

TV5MONDE : La notion de “racisme anti-blanc” fait polémique. Ses détracteurs affirment que cela n’existe pas. Qu’en est-il ?

Eric Fassin : Cela existe en droit, mais pas pour les sciences sociales. Le droit peut considérer qu’il n’y a que des individus : quand un individu en traîte un autre de “sale blanc", il est possible de faire abstraction des conditions sociales.

Or, en science sociale, il faut prendre en compte les contextes. Quand en 2013, Christiane Taubira, à l’époque Garde des sceaux, est insultée pendant la Manif pour tous et qu’une fillette brandit une banane, on sait tous ce que cela veut dire. Pareil pour les actes antisémites.

Quand vous traitez quelqu’un de sale blanc, avec quoi cela résonne-t-il ? Pas grand chose. Cela ne renvoie pas à une histoire raciste. Il n’y a pas de racisme sans domination, et les blancs en tant que groupe n’ont jamais été dominés en France.



La classe n’efface jamais totalement la race.Eric Fassin, sociologue
TV5MONDE : Que répondez-vous aux blancs issus des classes populaires ?

Eric Fassin :
Il y a plusieurs logiques de domination. Évidemment qu’il vaut mieux être riche plutôt que pauvre, mais si l’on est pauvre, vaut-il mieux être blanc, noir ou arabe ? Et si l’on est riche ? Là encore, la réponse me semble claire.

C’est ce que raconte le philosophe afro-américain Cornel West : il a beau être en costume trois pièces, quand il hèle un taxi à Manhattan, aucun ne s’arrête, même si le chauffeur est noir. La classe n’efface jamais totalement la race.

Justement l'article porte 3 critiques autour de l'argumentation de Fassin, il aborde également la récupération de cette notion à des fins politiques par les néo-conservateurs.

A titre personnel, le racisme anti-blanc existe - quand qqu'un se fait insulter de sale blanc, gweron, koufar et autre joyeuseté - je ne vais pas lui répondre, prends le bien mec t'es pas discriminé à l'embauche ou à l'emploi.
Je suis même gênée de voir qu'on se tortille pour disqualifier ce racisme, un peu comme les juifs qui voudraient avoir le monopole de la souffrance - il ne sert absolument à rien de hiérarchiser les racismes - aucun n'est acceptable.

Mes propos sont dépouillés de tout calcul politique - comprendre - c'est pas parce que je le pense que je donne raison à tous ceux qui livrent bataille sur le sujet à des fins politiques.
 
Justement l'article porte 3 critiques autour de l'argumentation de Fassin, il aborde également la récupération de cette notion à des fins politiques par les néo-conservateurs.

A titre personnel, le racisme anti-blanc existe - quand qqu'un se fait insulter de sale blanc, gweron, koufar et autre joyeuseté - je ne vais pas lui répondre, prends le bien mec t'es pas discriminé à l'embauche ou à l'emploi.
Je suis même gênée de voir qu'on se tortille pour disqualifier ce racisme, un peu comme les juifs qui voudraient avoir le monopole de la souffrance - il ne sert absolument à rien de hiérarchiser les racismes - aucun n'est acceptable.

Mes propos sont dépouillés de tout calcul politique - comprendre - c'est pas parce que je le pense que je donne raison à tous ceux qui livrent bataille sur le sujet à des fins politiques.
Balibar est clair, ça renvoie à quoi sale blanc ?? quelle image négative ça renvoie aucune.. quant à gwer, kouffar, là nous sommes dans un autre registre.. A mon sens c'est pas du racisme, parce que ce mec là il va pas subir une discrimination. c'est une agression, un délit, la loi est là pour ça et contrairement au rebeu du coin, il gagnera surement plus facilement et sera entendu au commissariat. C'est factuel rien de plus. La question c'est pas d'avoir le monopole de la souffrance, mais replacer le curseur là ou il doit etre. J'ai jamais vu un testing qui montre que les blancs sont discriminés pour des logements, des boites de nuit..
Pourtant les racismes en France sont hiérarchisés.. Qui parle du racisme le plus important celui envers le Rroms ? pas grand monde. Et pourquoi le terme islamophobie est rejeté..
La question elle devient politique car certains la politisent.. Donc pour moi et d'autres le racisme anti blancs n'existe pas.. Aucun racisme n'est acceptable mais certains racismes n'existent que dans la tête des penseurs de l'extreme droite qui ont gagné à la fois la bataille culturelle et à la fois la bataille politique.
 
Déjà ce serait bien de définir ce qu'est le racisme tout simplement..et de ne pas tomber dans l'amalgame avec discriminations.
des mots comme "racisme" ou "génocide" ont perdu leur sens à force d'être utilisés pour tout et n'importe quoi, mais on le prend ici dans son sens courant et non pas savant

. Reprendre les termes de l'extrême droite ne fait pas avancer la lutte contre le racisme.
Ce n'est pas parce qu'un thème est défendu par l'extrême droite qu'il faut le nier, cela risque plutôt de la renforcer.
Il ne sert à rien non plus de la diaboliser, cela ne marche plus.
Pour faire reculer l'extrême droite il faut s'attaquer aux problèmes qui la nourrissent et qui sont réels. Ce n'est pas facile parce que l'extrême droite apporte des réponses simplistes à des problèmes complexes (cf Trump)
Mais si on ne fait rien, ils finiront par l'emporter.
 
S'il n'était pas communiste, je voterai volontiers pour lui. Les autres gauches s'occupent des LGBT et des voilées au lieu de s'occuper des salaires et des conditions de travail.

Si c'est tout ce que tu retiens de ses meetings et interventions...y'a un problème.

Ou sinon tu as quelque chose contre les dénonciations des incitations a la haine contre les français musulmans H24 sur les plateaux télés ?




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Balibar est clair, ça renvoie à quoi sale blanc ?? quelle image négative ça renvoie aucune.. quant à gwer, kouffar, là nous sommes dans un autre registre.. A mon sens c'est pas du racisme, parce que ce mec là il va pas subir une discrimination. c'est une agression, un délit, la loi est là pour ça et contrairement au rebeu du coin, il gagnera surement plus facilement et sera entendu au commissariat. C'est factuel rien de plus. La question c'est pas d'avoir le monopole de la souffrance, mais replacer le curseur là ou il doit etre. J'ai jamais vu un testing qui montre que les blancs sont discriminés pour des logements, des boites de nuit..
Pourtant les racismes en France sont hiérarchisés.. Qui parle du racisme le plus important celui envers le Rroms ? pas grand monde. Et pourquoi le terme islamophobie est rejeté..
La question elle devient politique car certains la politisent.. Donc pour moi et d'autres le racisme anti blancs n'existe pas.. Aucun racisme n'est acceptable mais certains racismes n'existent que dans la tête des penseurs de l'extreme droite qui ont gagné à la fois la bataille culturelle et à la fois la bataille politique.

Je comprends l'argumentaire que tu déroules, c'est celui de Fassin
Je n'y adhère pas, pour moi - il y a plusieurs formes de racisme, à chacun sa portée.

Quand on dit sale blanc, sale koufar - on est dans une agression à caractère purement raciste - c'est bien l'origine de la personne, sa "race" à laquelle il est renvoyé - c'est du racisme ordinaire - le mot koufar découle de stéréotypes qu'on associe à la "race blanche" comme lorsque on dit "sale arabe, sale voleur".

Chacun son avis sur le sujet :)
 
Je comprends l'argumentaire que tu déroules, c'est celui de Fassin
Je n'y adhère pas, pour moi - il y a plusieurs formes de racisme, à chacun sa portée.

Quand on dit sale blanc, sale koufar - on est dans une agression à caractère purement raciste - c'est bien l'origine de la personne, sa "race" à laquelle il est renvoyé - c'est du racisme ordinaire - le mot koufar découle de stéréotypes qu'on associe à la "race blanche" comme lorsque on dit "sale arabe, sale voleur".

Chacun son avis sur le sujet :)
Sale blanc, sale arabe ou sale noir, sale juif c'est avant tout des insultes et qui ne vise pas la personne mais une ethnie, une communauté...normal c'est pas la personne insulter qui devraient se sentir concerné.
 
Sale blanc, sale arabe ou sale noir, sale juif c'est avant tout des insultes et qui ne vise pas la personne mais une ethnie, une communauté...normal c'est pas la personne insulter qui devraient se sentir concerné.
C'est raciste évidemment, pourquoi tu minimises ?
Il faut faire la différence entre racisme et discriminations, il est vrai que les blancs, en tant que majorité, n'ont pas à souffrir de discriminations, mais à petite échelle, ils peuvent être victime d'hostilité ou de rejet.

Certains blancs se sont fait frapper gratuitement parce qu'ils étaient blancs.
 
C'est raciste évidemment, pourquoi tu minimises ?
Il faut faire la différence entre racisme et discriminations, il est vrai que les blancs, en tant que majorité, n'ont pas à souffrir de discriminations, mais à petite échelle, ils peuvent être victime d'hostilité ou de rejet.

Certains blancs se sont fait frapper gratuitement parce qu'ils étaient blancs.
Si on part du constat que les races n'existe pas..
Après évidemment certains préfèrent entretenir ces mots pour leur intérêt, y compris des lois du 17ième siècles...
 
Le mot racisme s'est transformé, on ne parle plus de race mais d'hostilité vis à vis d'un groupe. On parle de racisme anti-vieux par exemple (âgisme)
Pourtant actuellement le mot racisme sert plus couramment a désigner les extra-européens...même "racisme" anti-vieux, gros, c'est trompeur, plus populairement les blancs s'insultes de sale race entre eux...
 
Pourtant actuellement le mot racisme sert plus couramment a désigner les extra-européens...même "racisme" anti-vieux, gros, c'est trompeur, plus populairement les blancs s'insultes de sale race entre eux...
Une personne qui est hostile au voile ou a l'islam est généralement considérée comme raciste,
L'hostilité envers un groupe peu prendre plusieurs formes.
Exemple : je suis francophone wallon et je peux subir en Flandre une hostilité voir un racisme anti wallon.
J'ai eu une opportunité d'emploi et je n'y suis pas allé parce que je n'avais pas envie de vivre dans un climat hostile.
 
C'est marrant parce que même au Maroc, je remarque que les "blancs" ou clairs de peau sont généralement mieux perçus que les noirs de peau.
Les leviers de pouvoir sont au main de personnes claires de peau,
Les médias, les pub, reflètent peu de diversité. Peu de noirs.
 
C'est marrant parce que même au Maroc, je remarque que les "blancs" ou clairs de peau sont généralement mieux perçus que les noirs de peau.
Les leviers de pouvoir sont au main de personnes claires de peau,
Les médias, les pub, reflètent peu de diversité. Peu de noirs.
Les noirs il y en a très peu au Maroc..

Qui connaît pas les Fessis Rbati.. etc connues pour avoir percé... ils sont majoritairement blancs.
Les rifains sont blancs pourtant c'est une tout autre histoire. Alors faut arrêter avec cette réduction.
 
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