"salafisme et soufisme, l’éternel malentendu"

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Par Messaoud Boudjenoun

Depuis un certain temps, tout particulièrement depuis l’avènement de la doctrine wahhabite qui se veut le chantre du salafisme pur et dur, nous assistons à un grand malentendu opposant le soufisme au salafisme. Ce malentendu prend parfois, hélas, la forme d’un conflit ouvert où l’anathème le dispute à l’excommunication (takfîr).

Chacune des deux parties reproche à l’autre une série de griefs qu’elle juge incompatibles avec les principes authentiques de l’Islam. Les salafistes-wahhabites accusent les soufis d’être des innovateurs qui ajoutent à l’Islam des choses qui lui sont étrangères, comme le culte des saints, les séances de « dhikr » collectives, le tawassul (l’intercession des saints)… Les soufis reprochent de leur côté aux salafites-wahhabites leur attachement à l’aspect formaliste et littéraliste des textes de l’Islam et leur négligence de l’aspect spirituel et introspectif qui est le propre de toute religion, a fortiori l’Islam qui est la synthèse de toutes les religions révélées. Ils leur reprochent aussi leur propension à user de l’excommunication à tout bout de champ contre ceux qui ne partagent pas leurs thèses, quitte à ce qu’ils soient des musulmans.

En même temps, ils se défendent d’être des innovateurs et justifient les choses que leurs adversaires leur reprochent avec des versets du Coran et des hadiths du Prophète (qsssl).(1)L’histoire de l’Islam est jalonnée ainsi d’innombrables polémiques et controverses entre les partisans du soufisme et ceux du salafisme, chacun des deux partis défendant ses thèses à coups de versets coraniques et de hadiths prophétiques. Il en est ainsi de la célèbre controverse qui opposa le grand maître soufi d’Egypte Ibn ’Ata Allah Al-Iskandarî de la tarîqa chadiliyya, l’auteur des célèbres Hikam Al Atâïyya, au non moins illustre savant hanbalite Ibn Taymiyya sur ces points de divergence que nous venons de mentionner. Au cours de leur discussion, qui a eu lieu à la mosquée Al Azhar, nous disent les historiens, les deux savants parlèrent du tawassul (intercession) et de l’istighâta (demande d’aide) qu’Ibn Taymiyya refuse à tout autre que Dieu, car pouvant conduire à l’idolâtrie selon lui. Ibn ’Atâ Allah fit remarquer alors à Ibn Taymiyya que si l’on suit cette logique, il faudrait interdire aussi la vigne parce qu’elle permet de fabriquer du vin et castrer tous les hommes pour ne pas les exposer à la fornication.

Les deux hommes se mirent à rire de ces boutades, ajoutent les historiens, ce qui montre la grande tolérance et l’esprit d’ouverture qui caractérisaient ces grands savants. Parmi les discussions aimables entre les savants, citons celle qui eut lieu entre Ibn Arabî le grand soufi et Fakhr Eddine Al-Razî le célèbre théologien acharite et exégète du Coran et qu’Ibn Arabî rapporte dans ses Rasâïl. L’imam Taqî Eddine As-Subkî, le grand cadi de l’école chaféîte en Egypte, l’auteur des Tabaqât Achâfiiyya, qui était lui-même un soufi de la voie chadilite, eut aussi de nombreuses polémiques avec Ibn Taymiyya sur des questions de jurisprudence, notamment celle du soufisme. Plus près de nous, le cheikh Ahmed Al-Alawi de la tariqa alawiyya-darqawiyya a publié un livre au titre éloquent, Lettre ouverte à celui qui critique le soufisme(2), dans lequel il répond aux griefs que les adversaires du soufisme lui reprochent. Il y a lieu de signaler qu’avant l’apparition du wahhabisme en tant que doctrine prônant le retour aux sources de l’Islam des pieux anciens (salaf), le salafisme était incarné par les partisans de l’école hanbalite qui se revendiquaient de la ligne de conduite de l’imam Ahmed et des pieux anciens en s’en faisant les chantres. Au demeurant, le mouvement de Mohammed Ibn Abd Al-Wahhâb se revendiquait du hanbalisme qu’il voulait restaurer dans sa version réformiste, telle que menée par Ibn Taymiyya et ses disciples.

Force est de reconnaître que ces controverses et ces discussions qui opposaient les soufis aux salafites se déroulaient dans un climat de sérénité et de respect mutuel, chacun apportant des arguments pour défendre ses thèses, tout en restant dans le cadre de la discussion intellectuelle, sans verser dans l’anathème et l’excommunication. D’ailleurs, de nombreux savants hanbalites — et non des moindres — vouaient un grand respect à certains soufis réputés pour leur piété et leurs grandes vertus spirituelles.Le chef de l’école hanbalite lui-même, l’imam Ahmed Ibn Hanbal, avait un immense respect pour l’illustre Bichr Ibn Al-Hârith surnommé Bichr Al-Hâfi, l’ascète de Baghdad. Les historiens rapportent qu’à ses disciples qui lui disaient pourquoi, lui le jurisconsulte et célèbre traditionniste, il cherchait la compagnie d’un demi-fou en délire comme Bichr Al-Hâfi, l’imam Ahmed leur répondait : « Sans doute, je suis supérieur à lui dans le domaine de la science, mais dans la connaissance du Seigneur le Très Haut, il me dépasse de beaucoup. » Et il ne cessait d’aller rendre visite à l’illustre soufi en lui disant : « Parle-moi de la connaissance de Dieu ! »(3) Selon Ibn Al-Joûzî, l’imam Ahmed disait aussi à l’adresse de Bichr Al-Hâfi : « Je n’ai jamais vu d’homme meilleur que Bichr Ibn Al Hârith. »(4) L’émerveillement d’Ibn Hanbal pour la piété et le scrupule des trois sœurs de Bichr Al-Hâfi, qui étaient réputées également pour leur sainteté, est souligné aussi par tous les historiens.
 
(5) Le grand savant hanbalite, Abou Al-Faradj Ibn Al-Joûzî, a consacré de son côté un volumineux ouvrage aux personnages illustres de l’Islam(6) dans lequel il parle avec ferveur et respect de nombreux maîtres soufis des premiers temps, comme Sarî Saqtî, Al-Junayd, Abû Sa’id Al Kharrâz, Bichr Al Hâfi, Al-Hârith Al-Muhâsibi, Ibrahim Ibn Al-Adham, Al-Foudhayl Ibn Ayyâdh, Ma’roûf Al Karkhî, Sufiâne Al-Thawrî, Aboû Bakr Chiblî, Dâoud Al-Tâï, Rabî’a Al-Adawiyya... De son côté, Ibn Taymiyya vouait un grand respect au cheikh Abdalqâder Djilâni, lui-même savant hanbalite émérite et considéré comme pôle (qutb) par les soufis. Dans nombre de ses livres, il ne tarit pas d’éloges sur lui et sur ses nombreuses vertus(7). Une autre autorité de l’école hanbalite, Abû El Wafâ Ibn Aqîl, juriste émérite et chef de file de cette école en son temps, défendait le soufisme et allait, nous dit Ibn Al-Joûzî, jusqu’à défendre Al Hallâj qu’il reconnaissait comme un saint. Parmi les illustres savants de l’Islam qui ont reussi à concilier le soufisme avec le salafisme ou le hanbalisme, nous avons le cheikh Al-Islâm Abdullah Al-Haraoui Al-Ansâri, lui-même jurisconsulte hanbalite et néanmoins grand maître soufi dont la sainteté est attestée par tous ses contemporains.

D’ailleurs, un des livres de ce grand maître, Madâridj Al-Sâlikine Ilâ Hadhrat Rabbi Al-Alamîne (Les étapes des itinérants vers Dieu) a été commenté de fort belle manière par Ibn Al-Qayyim Al-Djawziyya, le disciple d’Ibn Taymiyya et un des chefs de file de l’école hanbalite à son époque. Il en est ainsi de nombreux autres savants reconnus comme des autorités dans les sciences de la Chari’a et qui admettent la véracité de la voie soufie. Nous avons à titre d’exemples le cheikh Mulla Alî Al-Qâri, auteur d’un commentaire de l’Ihyâ d’Al-Ghazâli, Ibn Abidîne, le célèbre jurisconsulte hanéfite qui a émis une fetwa sur la légitimité de la voie soufie, Ibn Hadjar Al Haythamî, l’éminent traditionniste et jurisconsulte, auteur d’une même fetwa, l’imam Al-Châtibî, l’auteur des Muwafaqât et du livre Al-I’tisâm dans lequel il fait l’éloge des soufis… De ce qui précède, il convient de dire qu’il n’y avait aucune antinomie à se revendiquer du hanbalisme ou de toute autre école de pensée de l’Islam et du soufisme.(8) Pour ces savants, le soufisme était l’approfondissement de l’Islam, l’introspection de la foi, l’expression du degré de l’ihsân où le croyant adore Dieu comme s’il Le voyait, comme le rapporte le Prophète (qsssl) dans le célèbre hadith sur les trois degrés de l’Islam, de la foi et de l’ihsân(9). Les premiers grands savants de l’Islam ne voyaient aucune incompatibilité entre l’étude et la connaissance des sciences de la Chari’a et l’approfondissement de cette connaissance ainsi que sa concrétisation par les actes et le comportement en purifiant l’âme de toutes les passions et de tous les penchants qui la dévient du chemin de Dieu et de Sa quête perpétuelle.

Telle était la conception du salafisme parmi les pieux anciens (salaf) comme Al-Hasan Al-Basrî, Abdullah Ibn Al-Mubârak, et leurs disciples que les historiens considèrent comme les précurseurs du soufisme. On attribue d’ailleurs cette belle parole à l’imam Mâlik : « Celui qui devient soufi sans apprendre la jurisprudence (fiqh) est un hérétique (zindiq), et celui qui devient jurisconsulte sans être soufi est un pervers (fasiq). » Ce n’est que plus tard que le salafisme fut perverti et devint un moyen et un prétexte de rejeter l’autre et de l’empêcher d’avoir une opinion différente, alors que la pensée islamique est si riche et si diversifiée. Les hanbalites, qui revendiquèrent plus tard le salafisme, dévièrent de la ligne de conduite du chef de leur école, l’imam Ahmed Ibn Hanbal qui, comme nous l’avons vu plus haut, éprouvait un grand respect pour les soufis, notamment ceux de Baghdad, comme Bichr El Hâfi, Al-Muhâsibi, Ma’roûf Al-Karkhî… Ces partisans de l’école hanbalite firent montre, tout au long de l’histoire de l’Islam, d’une grande intolérance doctrinale à l’égard de tous ceux qui ne partageaient pas leurs opinions, comme l’ont rapporté les historiens de l’Islam. Ni les soufis, ni les acharites, ni les partisans des autres écoles n’échappèrent à leur vindicte.

Ils persécutèrent les partisans du chaféisme, du hanéfisme et du malékisme, de même qu’ils persécutèrent les partisans de l’école de pensée acharite fondée par le grand théologien du Kalam Aboû Al-Hasan Al-Ach’arî. Cette persécution est soulignée dans le livre écrit par le grand soufi et savant acharite Abû Al-Qâsim Al-Quchayrî, l’auteur de la fameuse Risâla sur le soufisme, et qu’il remit au premier ministre de l’Etat saldjukide, Nidhâm Al Mulk, lors de sa venue à Baghdad. Ce livre, intitulé La Chikâya (la plainte), relate tous les griefs que les adversaires des hanbalites leur reprochaient. Même l’illustre historien et exégète Ibn Djarîr At tabarî ne fut pas à l’abri des persécutions de ces zélotes salafites, puisqu’il fut empêché de sortir de chez lui pendant des mois et, à sa mort, il fut enterré de nuit. Son seul tort est d’avoir soutenu que l’imam Ibn Hanbal n’était pas un jurisconsulte (faqîh), mais un traditionniste (muhaddith).................

article complet dans le lien http://rabahnaceri.unblog.fr/salafisme-et-soufisme-leternel-malentendu/
 
merci à toi pour le partage j'ai adoré cette phrase de l'imam malik: Celui qui devient soufi sans apprendre la jurisprudence (fiqh) est un hérétique (zindiq), et celui qui devient jurisconsulte sans être soufi est un pervers (fasiq). »
je ne savais pas non plus que l'imam ahmed ibn hanbal était si ouvert au dialogue, si respectueux des différences...
les salafistes d'aujourd'hui excellent dans l'art de l'excommunication comme leurs homologues chrétiens alors qu'il n'existe aucune mention nulle part ni dans le coran, ni dans les hadith. la plus grande fitna de la oumma est celle ci.
les salafistes d'aujourd'hui se permettent de juger, de dire qu'untel est musulman et que tel autre n'en est pas peuvent ils voir ce qu'il y a dans les coeurs? comment ose-t-on déclarer qu'un tel est mushrik/zindiq à partir du moment que ce dernier prononce la shahada?!
je finis par ce hadith :من شهد على مسلم بشهادة ليس لها بأهل فليتبوأ مقعده من النار
 
Il y a des erreurs et du conformisme aveugle dans les deux camps. Appeler à l'aide un saint est aussi contraire aux enseignements du Coran que l'excomunication d'une personne à cause d'une lecture différente mais pertinente du Coran ou de la sunnah. Le principe du tout ou rien typique des savants formatés au "un tel a dit" ne peut permettre de véritable retours aux origines de l"islam historique. Lequel ne peut être recherché sans bousculer certaines certitudes.
 
Prizma qui parle d'appeler à l'aide ou de demander à une créature d'Allah Azawajjâl?

Il y a des erreurs et du conformisme aveugle dans les deux camps. Appeler à l'aide un saint est aussi contraire aux enseignements du Coran que l'excomunication d'une personne à cause d'une lecture différente mais pertinente du Coran ou de la sunnah. Le principe du tout ou rien typique des savants formatés au "un tel a dit" ne peut permettre de véritable retours aux origines de l"islam historique. Lequel ne peut être recherché sans bousculer certaines certitudes.
 
l'histoire de la discussion avec ibn taymiya n'a aucune source fiable si mes souvenirs sont bon

et pour finir ibn taymiya lui même etait soufi ainsi que le grand cheikh hanbalite abdel qadir jilani

mais un soufisme conforme au coran et a la sounna

pas le soufisme innové rempli de shirk de ibn arabi par ex
 
merci à toi pour le partage j'ai adoré cette phrase de l'imam malik: Celui qui devient soufi sans apprendre la jurisprudence (fiqh) est un hérétique (zindiq), et celui qui devient jurisconsulte sans être soufi est un pervers (fasiq). »
je ne savais pas non plus que l'imam ahmed ibn hanbal était si ouvert au dialogue, si respectueux des différences...
les salafistes d'aujourd'hui excellent dans l'art de l'excommunication comme leurs homologues chrétiens alors qu'il n'existe aucune mention nulle part ni dans le coran, ni dans les hadith. la plus grande fitna de la oumma est celle ci.
les salafistes d'aujourd'hui se permettent de juger, de dire qu'untel est musulman et que tel autre n'en est pas peuvent ils voir ce qu'il y a dans les coeurs? comment ose-t-on déclarer qu'un tel est mushrik/zindiq à partir du moment que ce dernier prononce la shahada?!
je finis par ce hadith :من شهد على مسلم بشهادة ليس لها بأهل فليتبوأ مقعده من النار


l'imam malik n'a jamais dit cela

il a dit de tassawuf et cela n'est aucunement du soufisme comme on l'entend actuellement

chaque mot est important merci de ne pas faire de remix
 
l'imam malik n'a jamais dit cela

il a dit de tassawuf et cela n'est aucunement du soufisme comme on l'entend actuellement

chaque mot est important merci de ne pas faire de remix
je ne reprends que la citation de l'article.
merci de faire la distinction entre tassawuf et soufisme si tu veux me corriger va jusqu'au bout et ne le fais pas à moitié ;)
 
Il a dit ça mais en arabe alors on parle bien de Tassawwûf et de mutassawwîfs effectivement selon l'Islam! arrête de chipoter toi!!!

J'aurais du parier que tu viendrais là...sois sage, ne pourris pas le débat....:cool: @Prizma a un bon niveau et d'autres peut-être viendront @ibo95 mais vous vous connaissez je crois...:sournois:

Moi je vais parler cuisine, vapeur et légumes dans le jrad...:intello:



l'imam malik n'a jamais dit cela

il a dit de tassawuf et cela n'est aucunement du soufisme comme on l'entend actuellement

chaque mot est important merci de ne pas faire de remix
 
ce texteest un ramassi de calomnie surtout envers les hanbalites!!!!

les malikites ont bruler les livre de d'ibn hazm

les hanafite se sont combattu avec les shafiite!!!! et voila pkoi l'imam ibn hajar n'a fait la biographie d'aucun hanafite!!!!(ou un a la rigieur)
 
Il a dit ça mais en arabe alors on parle bien de Tassawwûf et de mutassawwîfs effectivement selon l'Islam! arrête de chipoter toi!!!

J'aurais du parier que tu viendrais là...sois sage, ne pourris pas le débat....:cool: @Prizma a un bon niveau et d'autres peut-être viendront @ibo95 mais vous vous connaissez je crois...:sournois:

Moi je vais parler cuisine, vapeur et légumes dans le jrad...:intello:


je ne pourrais pas le debat je rectifie le sens de la parole de l'imam malik!!! lol

c'est comme le prophete aleyhi salama dit suivez ma sounna et celle de mes compagnons et moi j'arrive je dis le prophete aleyhi salam a dit suivez les salafis

tu sais très bien que ca change le sens bien que le terme salafi signifie suivre les salafs salihs (donc automatique le prophete aleyhi salam et les compagnons radi Allah ouanhoum)
 
Essaie d'argumenter avec des sources sans crier rhoooooooooo....:rolleyes:

ce texteest un ramassi de calomnie surtout envers les hanbalites!!!!

les malikites ont bruler les livre de d'ibn hazm

les hanafite se sont combattu avec les shafiite!!!! et voila pkoi l'imam ibn hajar n'a fait la biographie d'aucun hanafite!!!!(ou un a la rigieur)
 
je ne reprends que la citation de l'article.
merci de faire la distinction entre tassawuf et soufisme si tu veux me corriger va jusqu'au bout et ne le fais pas à moitié ;)

c'etait poour que tu ailles chercher de toi même

c'est a toi d'aller vers la science et non l'inverse :-)

si je retrouve un excellent article sur ce sujet jte le filerai incha'Allah
 
Essaie d'argumenter avec des sources sans crier rhoooooooooo....:rolleyes:


lol bin la j'argumente ton texte est cirtique envers le madhab de l'imam ahmad ibn hanbal sois disant qu'ils intolerant envers les autres écoles

donc je te dis que ds l'histoire les hanafite et les shafiites se sont battu et de haissaient d'ailleurs ds certains livre hanafi ils interdise d'epouser une femme shafiite

sais tu pourquoi zahid kawtari s'en ai pris a ibn hajar asqalani??? tout simplement parce que zahid kawtari est un hanafi extremiste et il n'a pas supporter que ibn hajar qui lui etait shafiite a "oublier" de faire la bio des savanat hanafite

sans parler des malikite envers ibn hazm

il y a eu des epoques ou les tensions etaient dure entre les ecoles donc je ne vois pas en quoi s'attaquer a lecole hanbalite est necessaire ds cet article surtout que si l'auteur de cet article essaie de rapprocher le salafisme qu'on connait de nos jours a l'ecole hanbalite

il vient clairement de prouver son ignorance!!!

il y a certes des savants "salafiste" qui suivent cette ecole comme fawzan, ibn baz etc

mais moi je parle des suiveurs salafi très peu se basent principalement sur l'ecole de l'imam ahmad (bien que cela est entrain de changer)
 
c'etait poour que tu ailles chercher de toi même

c'est a toi d'aller vers la science et non l'inverse :)

si je retrouve un excellent article sur ce sujet jte le filerai incha'Allah
je ne fais pas la différence entre tassawuf et soufisme on ne peut pas tout connaitre^^
de plus un musulman avec plus de connaissances religieuses a le devoir d'instruire son frère quand ce dernier le lui demande ;) je ne dirai pas non à un bon article si tu en trouves.
 
je ne fais pas la différence entre tassawuf et soufisme on ne peut pas tout connaitre^^
de plus un musulman avec plus de connaissances religieuses a le devoir d'instruire son frère quand ce dernier le lui demande ;) je ne dirai pas non à un bon article si tu en trouves.


chacun a sa façon d'instruire lol

il y a des professeurs qui pousse leur eleve a chercher d'eux même ca les implique plus :-)

bien que je ne sois qu'un ignorant qu'on soit bien d'accord c'etait pour te faire comprendre
 
@ibo95, merci à toi très instructif ;)
@sisichacal, soit mais je ne vois toujours pas la différence entre tassawuf et soufia/ soufisme la racine est la même: ص و ف


oui tout comme le mot salaf et salafi

ca ne veut pas dire que le prophete aleyhi salam a dit de suivre les salafi

le vrai soufisme c'est l'ascetisme conforme au coran et a la sounna les savant ont bien detaillé ce sujet notament ibn jawzy qui fut très critique envers une categorie de soufis qui ne sont rien d'autre que les meme de 2014..
 
A ceux qui souhaiteraient se faire une idée sur le soufisme, je conseille vivement le "Madarij'ul Salikin" d'ibn al-Qayyam al-Jawziyyah. Un ouvrage simple accessible à tous. S'aventurer à lire des ouvrages plus sophistiqués tels que les "Futuhat al-Makkiyyah" de Muhyiddin ibn Arabi sans fréquenter des shaykhs qualifiés (par ailleurs devenus perles rares) pouvant conduire à l'associationnisme. Bonne lecture. :)
 
A ceux qui souhaiteraient se faire une idée sur le soufisme, je conseille vivement le "Madarij'ul Salikin" d'ibn al-Qayyam al-Jawziyyah. Un ouvrage simple accessible à tous. S'aventurer à lire des ouvrages plus sophistiqués tels que les "Futuhat al-Makkiyyah" de Muhyiddin ibn Arabi sans fréquenter des shaykhs qualifiés (par ailleurs devenus perles rares) pouvant conduire à l'associationnisme. Bonne lecture. :)


BONNE R2FERENCE POUR IBN QAYIM

CONCERNANT IBN ARABI COMMENT EXPLIQUE TU QUE JUSTEMENT DES SAVANT BAIGNER DS LA SCIENCE LON QUALIFIER DE MECREANT AU VU DE SON SHIRK ET DAUTRE LON QUALIFIER DEGARER NOTAMENT IBN TAYMIYA? IBN HAJAR POUR NE CITER QUEUX
 
Il y a des doutes sur ses ouvrages originaux. Particulièrement la dernière partie des "Futuhat" est soutenue comme n'étant pas de sa plume.

Pour répondre à ta question sur sa qualification d'égaré voire de mécréant, ibn Taymiyya résume assez bien cette ambiguité en expliquant que : le fait qu'une personne en état d'extase puisse dans l'ivresse de la compassion exprimer des paroles qui si elles étaient proférée dans un état commun rendrait la personne mécréante ou apostate, tandis que leur état mystique ne la rendent pas apostate ou égarée. Mais souligne que les coucher par écrit en sorte qu'une personne les lise dans un état commun, peut la conduire dans l'égarement, voire l'association, rendant par là leur auteur les ayant couchés par écrit égarée ou apostate.
 
Dernière édition:
Il y a des doutes sur ses ouvrages originaux. Particulièrement la dernière partie des Futuhat est soutenu comme n'étant pas de sa plume.

Pour répondre à ta question, ibn Taymiyya résume assez bien cela en expliquant que le fait qu'une personne en état d'extase puisse dans l'ivresse de la compassion exprimer des paroles qui si elles étaient proférée dans un état commun rendrait la personne mécréante ou apostate. Mais que les coucher par écrit en sorte qu'une personne la lise dans un état commun puisse la conduire dans l'égarement, voire l'association.


ibn taymiya abel et bien fait son takfir

Il dit aussi -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- :



قَالَ شَيْخُ الِإِسْلَامِ بْنُ تَيْمِيَّةَ: " َإِنَّ ابْنَ عَرَبِيٍّ وَأَمْثَالَهُ وَإِنْ ادَّعَوْا أَنَّهُمْ مَنَّ الصُّوفِيَّةِ فَهُمْ مِنْ صُوفِيَّةِ الْمَلَاحِدَةِ الْفَلَاسِفَةِ لَيْسُوا مِنْ صُوفِيَّةِ أَهْلِ الْعِلْمِ. فَضْلًا عَنْ أَنْ يَكُونُوا مِنْ مَشَايِخِ أَهْلِ الْكِتَابِ وَالسُّنَّةِ : كالفضيل بْنِ عِيَاضٍ وَإِبْرَاهِيمَ بْنِ أَدْهَمَ وَأَبِي سُلَيْمَانَ الداراني وَمَعْرُوفٍ الكرخي والجنيد بْنِ مُحَمَّدٍ وَسَهْلِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ التستري وَأَمْثَالِهِمْ - رضوان الله عليهم أجمعين "



« En vérité, Ibn ‘Arabi et ses semblables, même s’ils affirment d’être des mystiques (soufiyya), ils sont plutôt des mystiques athées et des philosophes, ils n’ont rien à voir avec les mystiques de la théologie spéculative, et encore moins avec les éminents maître du livre et de la tradition prophétique comme al-Fudayl Ibn ‘Iyad, Ibrahim Ibn Adham, Abi Sulayman al-Darani, Ma`ruf al-Karkhi, Junayd Ibn Muhammad, Sahli Ibn `Abdallah al-Tastari et d’autres – qu’Allah soient satisfait d’eux-. » [Source : al-Furqan bayna awliya' al-Rahman wa-awliya al-Šhaytan, page 80]

As-Subki a dit :

وَمَنْ كَانَ مِنْ هَؤُلَاءِ الصُّوفِيَّةِ الْمُتَأَخِّرِينَ كَابْنِ عَرَبِيٍّ وَابْنِ سَبْعِينَ وَالْقُطْبِ الْقُونَوِيِّ وَالْعَفِيفِ التِّلْمِسَانِيِّ ، فَهَؤُلَاءِ ضُلَّالٌ جُهَّالٌ خَارِجُونَ عَنْ طَرِيقِ الْإِسْلَامِ فَضْلًا عَنْ الْعُلَمَاءِ



"Et ceux qui font partie de ces dernières générations de soufis, tels que Ibn ‘Arabi, Ibn Sab’iyn, Al-Qutb al-Qunawi, Al-‘Afif at-Tilmisani, et d'autres sont des égarés ignorants, qui sortent de la voie de l'Islam et sont exclus du groupe des savants."


Source : Mughnî al-Muhtâj, tome 11, page 170

L'Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalânî a dit :


وقد كنت سألت شيخنا الإمام سراح الدين البلقيني عن بن العربي فبادر الجواب بأنه كافر



"J'ai interrogé notre Sheykh Sirâj ad-Dîn Al-Balqînî sur Ibn el-‘Arabî (le soufi), il a alors prestement répondu : « C'est un Kâfir (un mécréant). »"



Source : Lisân Al-Mîzân, volume 4, page 318, numéro 902.

Abu Zar’ah Ibn al-Hâfidh al-‘Iraqî – qu'Allâh lui fasse Miséricorde – a dit :



http://2.bp.blogspot.com/-mCqxsCGiaT8/UCPr-nF3P_I/AAAAAAAAACM/RDPgT0lnIVI/s1600/iraqi+.jpg



"Il n'y a aucun doute sur le fait que son fameux livre « al-Fusûs » contient de la mécréance évidente, de même que ses « Futûhât al-Makkiyyah ». Si c'est bien lui qui a écrit cela et qu'il a continué d'adhérer à ces idées jusqu'à sa mort, alors pas de doute qu'il s'agit d'un mécréant voué à demeurer éternellement en Enfer."



Source : ‘Aqîdat Ibn ‘Arabî wa Hayâtuhu, p. 60
 
sans parler de la fameuse histoire de ibn hajar avec un adepte de ibn arabi

"J'ai entendu notre compagnon le Hâfidh, l'autorité (hujjah), le juge Shihâb ad-Dîn Ahmad ibn ‘Alî ibn Hajar ash-Shâfi’i [al-‘Asqalânî] dire : Il y avait beaucoup de différends au sujet de Ibn ‘Arabi entre moi et un de ceux qui aimaient ibn ‘Arabi, au point que je l'ai insulté à cause des mauvaises choses qu'il a dites, mais cela n'a pas fait changé d'avis l'homme. Il m'a menacé d'aller se plaindre de moi au Sultan d'Egypte au sujet d'une chose qui était différente de celle pour laquelle nous nous querellions, juste pour me causer des ennuis. Je lui ai dit : « Le Sultan n'a rien à voir avec ça ! Viens, faisons une Mubâhalah » (cela consiste à invoquer mutuellement la malédiction d'Allâh sur le menteur, cf. Âl ‘Imrân 3:61). Il est très rare, quand des gens font une mubâhalah et que l'un d'entre eux ment, que ce dernier reste impuni.


Il m'a alors dit « Bismillah » (c-à-d. a accepté). Je lui ai dit : « Dis : Ô Allah, si Ibn ‘Arabi est égaré, alors maudit-moi de Ta malédiction », et il l'a dit. Puis j'ai dit « Ô Allah, si Ibn ‘Arabi est bien guidé, alors maudit-moi de Ta malédiction ». Puis nous nous sommes séparés. Nous nous sommes ensuite rencontrés dans un parc en Egypte une nuit de clair de lune, et il nous a dit : « Quelque chose de doux a touché ma jambe, regarde ! » Nous avons donc regardé mais n'avons rien vu. Puis il a vérifié ses yeux et il ne pouvait plus rien voir (Allâh l'a rendu aveugle). C'est le sens de ce que le Hâfidh Shihâb ad-Dîn ibn Hajar al-‘Asqalânî m'a dit."



Source : « ‘Aqîdah Ibn ‘Arabi wa Hayâtuhu » de Taqi ad-Dîn al-Fâsî, p. 75/76, « Tanbih al-Ghabi » du Muhaddith Burhan ad-Dîn al-Baqî (p. 136/137). Rapporté également par le Hâfidh As-Sakhâwî dans son œuvre biographique sur Ibn Hajar, « Al-Jawahir wad-Durar fi Tarjamat Sheykh al-Islam ibn Hajar ».



pourtant on ne peut pas dire que ibn taymiya, ibn hajar et meme subki etait ignorant du soufisme
 
Oh c'est là un très long débat. Puisque les écrits d'ibn Taymiyyah aussi sont discutés comme étant ou non de sa plume. J'ai compilé tous les écrits d'ibn Taymiyyah et on y trouve de nombreuses contradictions. Je ne souhaite pas m'éterniser sur le sujet, et je confirme que la lecture de ses ouvrages est à écarter scrupuleusement des profanes.
 
Oh c'est là un très long débat. Puisque les écrits d'ibn Taymiyyah aussi sont discutés comme étant ou non de sa plume. J'ai compilé tous les écrits d'ibn Taymiyyah et on y trouve de nombreuses contradictions. Je ne souhaite pas m'éterniser sur le sujet, et je confirme que la lecture de ses ouvrages est à écarter scrupuleusement des profanes.


bin devellope ca peut etre interessant car tu lance un doute pour ensuite dire c'est trop long c'est pas correct

au moins donne moi des réferences a ce sujet

qui a mis des doutes sur les paroles d'ibn taymiya concernant ibn arabi??? et pour lire souvent ibn taymiya son ecriture est bien celle çi

donc si tu as des réferences a ce sujet je suis preneur pour que je me renseigne de mon coté auprès de personnes competentes sur ce sujet

soubki aussi ce ne sont pas ses paroles?? ibn hajar?
 
Beaucoup d'ouvrages attribués à des savants sont remis en question par les savants. Je ne souhaite pas mettre de doute, il n'est pas obligatoire pour un musulman de savoir si une personne est musulmane ou mécréante. Seuls les savants qui sont dans la situation de les juger sont tenus de se positionner si on leur demande leur avis. La tendence new-age de vouloir takfiriser démocratiquement est anti-islamique et est une bid'ah. Seuls un qadi ou un savant ont ce devoir ou ce droit.
 
Beaucoup d'ouvrages attribués à des savants sont remis en question par les savants. Je ne souhaite pas mettre de doute, il n'est pas obligatoire pour un musulman de savoir si une personne est musulmane ou mécréante. Seuls les savants qui sont dans la situation de les juger sont tenus de se positionner si on leur demande leur avis. La tendence new-age de vouloir takfiriser démocratiquement est anti-islamique et est une bid'ah. Seuls un qadi ou un savant ont ce devoir ou ce droit.


tu confond tout mon ami

personne ici vient faire le takfir de qui que ce soit bien qu'il ne soit pas interdit de faire le takfir sinon tu dois apporter ta preuve

c'est l'essence meme de l'attestation de foi elle commence par la negation pour ensuite affirmer

quand tu atteste la negation tu fais le takfir des tawaghits ou fausse divinités

bref on s'eloigne du sujet

mais tu dois differencier entre repeter la parole des savants qui ont fait le takfir d'un soi disant soufi qui disait que Allah est en toi et en moi et toute ses creature

et un takfir sur une personne quelconque

quoi qu'il en soit tu me dis beaucoup d'ouvrage de savants sont remis en doute par d'autre savants

je veux bien te croire comme par ex al ibana de abou hassan achari certains soutienne qu'il est de lui comme ibn taymiya et d'autre dise non comme certains savant asharites

mais revenons a notre sujet

aurais tu les savants qui ont emis des doutes sur les paroles d'ibn taymiya a ce sujet???


ensuite le sujet du takfir a savoir si il est limité qu'aux savants est un autre sujet qui demande beaucoup plus d'explications
 
Bon, commençons par le début. Il n'est pas nécessaire pour un profane (awwam) de savoir si une personne est musulmane ou non. Pour qualifier une personne de mécréante, il faut avoir la science requise et être en position de le juger. Le jugement se faisant après un échange direct ou par courrier. Ce décret peut être partagé avec une personne qui le demande, ou être diffusée si la personne appelle à son égarement. Voilà en bref le résumé du système de takfir islamique chez les anciens.
Pour ce qui est de la position d'ibn Taymiyya ou d'autres au sujet d'ibn Arabi, il y a en effet des écrits qui leurs sont attribués le qualifiant comme égaré, voire comme mécréant.

Alors je soulignais que pour ce qui concerne ibn Taymiyya, on peut lire dans les écrits qui lui sont attribués qu'une personne en état d'extase n'est pas responsable des paroles qu'elle profère, comme l'amoureux qui se prend pour son amant (exemple donné par ibn Taymiyya). Le reproche qui leur est fait étant de coucher cela par écrit en sorte qu'on les lise après elles.
 
Bon, commençons par le début. Il n'est pas nécessaire pour un profane (awwam) de savoir si une personne est musulmane ou non. Pour qualifier une personne de mécréante, il faut avoir la science requise et être en position de le juger. Le jugement se faisant après un échange direct ou par courrier. Ce décret peut être partagé avec une personne qui le demande, ou être diffusée si la personne appelle à son égarement. Voilà en bref le résumé du système de takfir islamique chez les anciens.
Pour ce qui est de la position d'ibn Taymiyya ou d'autres au sujet d'ibn Arabi, il y a en effet des écrits qui leurs sont attribués le qualifiant comme égaré, voire comme mécréant.

Alors je soulignais que pour ce qui concerne ibn Taymiyya, on peut lire dans les écrits qui lui sont attribués qu'une personne en état d'extase n'est pas responsable des paroles qu'elle profère, comme l'amoureux qui se prend pour son amant (exemple donné par ibn Taymiyya). Le reproche qui leur est fait étant de coucher cela par écrit en sorte qu'on les lise après elles.


ma question n'etait pas de savoir si ibn taymiya a tenu les propos par rapport a l'extase d'ailleurs cet argument ne va pas ds ton sens

puisque ibn taymiya utilise cet argument en référence au hadith ou le compagnon tellement euphorique a dit en parlant d'Allah tu es mon serviteur il est evident que cela est consideré comme un lapsus et que ce n'est pas une parole qui le fait sortir de l'islam

mais une personne qui écrit un livre sur le coup je veux bien prendre en compte l'extase mais après relecture etc il aurait supprimé ses paroles rempli de kuffr

d'ailleurs voila pkoi ni ibn taymiya, ni ibn hajar et ibn khaldoun lui ont donné cette excuse (sans compter soubki etc)

mais ma question est de savoir si tu as des sources de ceux qui ont dit que les propos d'ibn taymiya ne seraint pas de lui??? oui ou non?

merci
 
Bon, commençons par le début. Il n'est pas nécessaire pour un profane (awwam) de savoir si une personne est musulmane ou non. Pour qualifier une personne de mécréante, il faut avoir la science requise et être en position de le juger. Le jugement se faisant après un échange direct ou par courrier. Ce décret peut être partagé avec une personne qui le demande, ou être diffusée si la personne appelle à son égarement. Voilà en bref le résumé du système de takfir islamique chez les anciens.
Pour ce qui est de la position d'ibn Taymiyya ou d'autres au sujet d'ibn Arabi, il y a en effet des écrits qui leurs sont attribués le qualifiant comme égaré, voire comme mécréant.

Alors je soulignais que pour ce qui concerne ibn Taymiyya, on peut lire dans les écrits qui lui sont attribués qu'une personne en état d'extase n'est pas responsable des paroles qu'elle profère, comme l'amoureux qui se prend pour son amant (exemple donné par ibn Taymiyya). Le reproche qui leur est fait étant de coucher cela par écrit en sorte qu'on les lise après elles.


concernant le takfir je suis d'accord avec toi pour le awwam mais celui ci est en droit de repeter les propos d'un savant envers une autre personne

ensuite une personne du commun peut etre connaisseur d'un sujet pour exprimer le takfir envers une autre

il y a des sujets clairs une personne qui se dit musulmane mais qui te dis clairement je suis musulmane mais j'adore aussi bouda la il est evident qu'il n'y a pas besoin d'avoir etudier 20 ans le ilm pour savoir que ce type est un kaffir billah

s'en abstenir serait meme plus grave
 
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