Salon du Bourget 2010

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion AlKawthar
  • Date de début Date de début
salon du bourget??? c est une expo d avions

les rencontres du bourget; c est autre chose

salon; c est une expo et tu viens voir
rencontre; tu apportes autant que tu recois

nuance
 
Salam

http://www.tariqramadan.com/spip.php?article11083


lundi 5 avril 2010,


Merci pourtant par Tariq Ramadan


Il y avait cette foule, ces regards, ces présences, ces saluts et ces sourires. Des milliers de cœurs, de regards, d’êtres. Parfois absents, maladroits, agressifs ; parfois généreux, doux, sensibles, avenants. Tous au cœur d’une communion, tous en quête. Toutes et tous.


Lorsque je déambulais dans les allées, entre les stands, lorsque la protection se faisait serrée et exigeante, lorsque la rencontre était possible : les poignées de main étaient chaleureuses, les sourires fraternels, la présence complice. Un sentiment de partage.


Une infinité de témoignages. Ceux qui traduisent la force, la reconnaissance, l’énergie et l’amour. Ceux qui disent la douleur, les blessures, les déceptions et les larmes. Les infinis de ces deux horizons se rencontrent : je n’ai pu me retenir de pleurer. Pleurer profondément, avec ou sans larmes. Avec ou sans tristesse. Avec ou sans joie. Avec joie et tristesse.


Le cœur fut emporté, pesant, lourd, blessé. Je vous ai rencontrés dans les allées, au cœur de cette foule. Tant de signes. Mes yeux se sont mouillés. Une tristesse infinie. Je fus envahi, emporté, noyé. Le sens de l’instant, de l’éphémère. La vie est si courte, si fragile. Tant de joies, que de douleurs.


Du fond du cœur, je voulais vous dire « merci ». A tous les anonymes. Je vous ai offert des mots, vous m’avez offert vos sourires. Je vous ai donné un peu de temps, vous m’avez donné du cœur, immensément. A mes invocations sourit le miroir de vos prières. Qui sait pour combien de temps encore cette route et des chemins communs. Qui sait de quoi demain sera fait ? Qui sait ?


Mes sourires furent tristes comme ma soudaine conscience de l’éphémère. Tout s’estompe, disparaît, s’anéantit excepté Sa face : nos parents, nos amours, nos enfants, nos fraternités, nos sourires et nos cœurs. Vous dire « merci » avant que le temps ne soit passé.


A l’instant, doucement, je souris. En symphonie lente, la tristesse tendrement également me sourit. Les larmes coulent pourtant, infiniment.


Que la Lumière vous aime et vous accompagne
 
tinky a dit:
Salam

http://www.tariqramadan.com/spip.php?article11083


lundi 5 avril 2010,


Merci pourtant par Tariq Ramadan


Il y avait cette foule, ces regards, ces présences, ces saluts et ces sourires. Des milliers de cœurs, de regards, d’êtres. Parfois absents, maladroits, agressifs ; parfois généreux, doux, sensibles, avenants. Tous au cœur d’une communion, tous en quête. Toutes et tous.


Lorsque je déambulais dans les allées, entre les stands, lorsque la protection se faisait serrée et exigeante, lorsque la rencontre était possible : les poignées de main étaient chaleureuses, les sourires fraternels, la présence complice. Un sentiment de partage.


Une infinité de témoignages. Ceux qui traduisent la force, la reconnaissance, l’énergie et l’amour. Ceux qui disent la douleur, les blessures, les déceptions et les larmes. Les infinis de ces deux horizons se rencontrent : je n’ai pu me retenir de pleurer. Pleurer profondément, avec ou sans larmes. Avec ou sans tristesse. Avec ou sans joie. Avec joie et tristesse.


Le cœur fut emporté, pesant, lourd, blessé. Je vous ai rencontrés dans les allées, au cœur de cette foule. Tant de signes. Mes yeux se sont mouillés. Une tristesse infinie. Je fus envahi, emporté, noyé. Le sens de l’instant, de l’éphémère. La vie est si courte, si fragile. Tant de joies, que de douleurs.


Du fond du cœur, je voulais vous dire « merci ». A tous les anonymes. Je vous ai offert des mots, vous m’avez offert vos sourires. Je vous ai donné un peu de temps, vous m’avez donné du cœur, immensément. A mes invocations sourit le miroir de vos prières. Qui sait pour combien de temps encore cette route et des chemins communs. Qui sait de quoi demain sera fait ? Qui sait ?


Mes sourires furent tristes comme ma soudaine conscience de l’éphémère. Tout s’estompe, disparaît, s’anéantit excepté Sa face : nos parents, nos amours, nos enfants, nos fraternités, nos sourires et nos cœurs. Vous dire « merci » avant que le temps ne soit passé.


A l’instant, doucement, je souris. En symphonie lente, la tristesse tendrement également me sourit. Les larmes coulent pourtant, infiniment.


Que la Lumière vous aime et vous accompagne
Cliquez pour agrandir...

comme ça me touche ce qu'il dit !!
j'ai eu aussi plusieurs fois la larme à l'oeil
 
salam alaikoum,

je suis tout a fait d'accord avec ce que tu dis concernant cette rencontre, je me suis rendu il y a environ 4ans et ca ne vaut vraiment pas le coup d y aller car c est mixte et entre frere et soeur il n 'y a aucun repesct.
barakallah o fik
 
Retour
Haut