Se protéger de l'innovation

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On demanda un jour a l'Imam Ahmad ibnou Hanbal :
« Préfères-tu que l'homme prie, jeune, et fasse la retraite pieuse ou qu'il
parle des innovateurs ? ». Il répondit : « S'il jeûne, prie et se met en
retraite pieuse, il le fait pour lui-même. Alors que s'il parle des
innovateurs il le fait pour les musulmans, cela est préférable »
Extrait de majmou fatawa de cheikh al Islam Ibn Taymiya (28/231,232)

Hassan al-Basrî -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit:
"Ne vous asseyez pas avec les Gens de l'innovation, car leur maladie (les
innovations) touchera vos coeurs."
(Kitab al-I'tiçâm - de l'imâm ach-Châtibî)

Hassan Al-Basrî -'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Ne vous asseyez pas avec les gens de l'innovation et des passions, ni ne débattez avec eux, ni ne les écoutez. »
(Ad-Dârimî dans son « Sounnan » 1/121 et Al-Lalika'i n°240)

Soufiyan Ath-Thawri -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Quiconque écoute un innovateur a quitté la protection d'Allah et est livré
à l'innovation. »
(Abou Nu'aym dans « Al-Hilya » 7/26 et Ibn Batta n°444)

L'Imam Malik -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Quelles mauvaises personnes que les gens de l'innovation ! Nous ne leur donnons pas le Salam. »
(« Sharous-Sounna » 1/227 de Al-Baghawi)

Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- a dit :
« En effet la chose la plus détestable auprès d'Allah est l'innovation. »
(Al-Bayhaqi dans « As-sounan Al-Koubra » 4/316)

'Abdellah Ibn 'Omar -qu'Allah l'agrée- a dit :
« Toute innovation est un égarement, même si la majorité des gens la voit comme une bonne chose. »
(Abou Shama n°39)

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Quiconque innove ou accommode un innovateur a sur lui la malédiction
d'Allah, des anges et de toute l'humanité »
(Al-Boukhari et Mouslim)
 
On demanda un jour a l'Imam Ahmad ibnou Hanbal :
« Préfères-tu que l'homme prie, jeune, et fasse la retraite pieuse ou qu'il
parle des innovateurs ? ». Il répondit : « S'il jeûne, prie et se met en
retraite pieuse, il le fait pour lui-même. Alors que s'il parle des
innovateurs il le fait pour les musulmans, cela est préférable »
Extrait de majmou fatawa de cheikh al Islam Ibn Taymiya (28/231,232)

O MON DIEU !!!! c'est préférable de parles des innovateur que de prier et jeuner !!!!







Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- a dit :
« En effet la chose la plus détestable auprès d'Allah est l'innovation. »
(Al-Bayhaqi dans « As-sounan Al-Koubra » 4/316)

A BON C'EST PAS L'ASSOCIATION



Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Quiconque innove ou accommode un innovateur a sur lui la malédiction
d'Allah, des anges et de toute l'humanité »
(Al-Boukhari et Mouslim)

c'est pas possible toute l'humanité lol
 
Rappel sur la définition sunnite de l'innovation :

L'article comporte deux parties :

I. La définition d'Al-Shâfi'i de l'innovation (bid'a) comme étant bonne ou mauvaise.

II. La classification des bonnes et des mauvaises innovations (bid'a) par les Gens de la Sunna (Ahl al-Sunna) et d'autres.

I. La définition d'Al-Shâfi'î de la bonne et de la mauvaise innovation.

L'une des plus grandes contributions d'Al-Shâfi'î (rahimahullâh) dans les fondements de la jurisprudence (usûl al-fiqh) est la division de l'innovation (al-bid'a) et des nouveautés (al-muhdathât) en "bonnes" ou en "mauvaises" en fonction du fait qu'elles se conforment ou non aux lignes directrices de la Religion. Ceci est rapporté de manière authentique d'Al-Shâfi'î d'après deux de ses étudiants les plus prestigieux durant les derniers temps de sa vie : les traditionnistes égyptiens, maîtres du Hadith Harmal ibn Yahyâ al Tujaybî (rahimahullâh) et al-Rabî' ibn Sulaymân al Murâdî (rahimahullâh).

Harmala a dit :
J'ai entendu Al-Shâfi'î dire : "L'innovation est de deux types (al bid'atu bid'atân), approuvée (bid'a mahmûda) et désapprouvée (bid'a madhmûma). Tout ce qui est conforme à la Tradition (Sunna) est approuvé (mahmûd) et tout ce qui s'y oppose est abominable (madhmûm)."

Il a utilisé comme preuve la parole de Umar ibn al Khattab (rady Allâh 'anhu) concernant la prière surérogatoire en groupe durant les nuits du mois de Ramadân : "Quelle bonne innovation !" [1]

Al-Rabî a dit :
"Al-Shâfi'i nous a dit : "Les affaires innovées (al-muhdathâtu min al-umûri darbân) sont de deux types : l'une est une innovation (mâ uhditha yukhâlifu) qui contredit un élément du Coran (Qur'ân), de la Sunna, de la pratique des Compagnons (athar) ou du Consensus (ijmâ'). Cette innovation est un égarement (fahâdhihi al-bid`atu dalâla).

L'autre type est l'innovation dans tout ce qui est bon (mâ uhditha min al-khayr) et qui ne s'oppose en rien à ce qui a été mentionné précédemment, et il n'y a pas de mal dans cette innovation (wahâdhihi muhdathatun ghayru madhmûma). 'Umar (rady Allâhu 'anhu), a dit concernant la prière du Ramadân : "Quelle bonne innovation !" En voulant dire qu'il s'agissait d'une innovation qui n'avait pas existé auparavant mais qu'il n'y avait rien qui contredisait les sources mentionnées plus tôt." [2]

Ainsi, Al-Shâfi'î a établi les critères essentiels et indispensables à la détermination des vraies innovations, comme définies par l'Imâm al-Haytamî, le Qâdî Abu Bakr ibn al 'Arabi, et l'Imâm al-Lacknawî entre autres, respectivement :

"Le mot bid'a en terme de Loi est tout ce qui est innové en contradiction des commandements du Législateur (sallallâhou ‘alayhi wa salâm) et des preuves spécifiques et générales." [3]

"Seule l'innovation (bid’a) qui contredit la Tradition (Sunna) est blâmable." [4]

...
 
...

"Le terme Bid'a désigne ce qui n'a pas existé durant les trois premiers siècles et qui n’a pas de base parmi les quatre sources de l'islam" i.e le Coran (Qur’ân), la Tradition Prophétique (Sunna), le consensus (Ijmâ’), et le raisonnement pas analogie (Qiyâs). [5]

Par conséquent, il n’est pas suffisant qu’une chose soit nouvelle pour qu’elle soit considérée comme une innovation blâmable (bid’a), elle doit aussi contredire la Religion.

Al Bayhaqî (rahimahullâh) a commenté les propos rapporté d'al-Rabî ainsi :

De même, débattre avec les gens de l'innovation - lorsqu'ils rendent leur hérésie publique où qu'ils soulèvent des insinuations - pour contredire leurs propos et exposer leurs erreurs est appréciable, même si c'est une innovation, car cela consiste à les réfuter. Le Prophète (sallallâhou ‘alayhi wa salâm) ainsi que certains Compagnons (rady Allâhu ‘anhum) ont été interrogés à propos du Décret Divin (al-qadar) et leurs réponses nous ont été transmises. A cette époque, ils se contentaient des mots du Prophète (sallallâhou ‘alayhi wa salâm), ensuite des narrations rapportées à cet effet. Mais de nos jours, les innovateurs ne se contentent plus de telles réponses, pas plus qu'ils ne les acceptent. Ainsi, il est devenu nécessaire de réfuter leurs insinuations - lorsqu'elles deviennent publiques - avec ce qu'ils considèrent eux-mêmes comme des preuves. Et la réussite vient d'Allâh. [6]

C'est une défense claire et nette, de la part de l'Imâm al Bayhaqî de la nécessité et du caractère traditionnel (Sunna) de l'utilisation de la théologie (kalâm) pour réfuter les innovateurs. Des propos similaires sont rapportés de Ibn ‘Asâkir (rahimahullâh), Ibn al Salâh (rahimahullâh), al-Nawawî (rahimahullâh), Ibn al Subkî (rahimahullâh), Ibn ‘Âbidîn (rahimahullâh), et d'autres grands Imâms.



...
 
II. La séparation des bonnes et des mauvaises innovations d'après les savants de la sunna (Ahl al-Sunna) et d'autres :

La définition identique d'al Ghazzâli.

Hujjat al-Islâm al-Ghazzâli (rahimahullâh) a dit sur sa discussion concernant le fait d'ajouter la ponctuation au texte du Coran (Qur’ân) :

Le fait que cet acte soit innové (muhdath) n'est en rien un obstacle. Combien de pratiques innovées sont excellentes ! Comme il a été dit concernant l'établissement de la prière de Tarawih en groupe, c'était une nouvelle pratique instaurée par 'Umar (rady Allâh 'anhu) et c'était une excellent innovation (bid'a hassana). L'innovation blâmable est uniquement celle qui s'oppose à la Sunna ou qui mène à la changer. [7]

La définition identique de Ibn al-'Arabî al-Mâliki.

Le Qâdî Abû Bakr Ibn al-'Arabî (rahimahullâh) a dit dans sa discussion sur l'innovation (bid'a) :

Sache - Qu'Allâh t'accorde la science ! - que les affaires innovées sont de deux sortes (al-muhdathâtu darbân).

1) Une innovation qui n'a d'autre base que la passion et la pratique arbitraire. Celle-ci est catégoriquement rejetée.
2) Une innovation instaurée pour correspondre à quelque chose de déjà établi. Telle était la tradition (Sunna) des Califes (rady Allâh 'anhum) et celle des éminents Imâms. Les affaires nouvelles et les innovations ne sont pas blâmables pour la seule raison qu’elles sont désignées par les termes muhdath et bid’a, ni à cause de leur signification ! Allâh, le Très Haut a dit : « Aucun nouveau (muhdath) rappel ne leur vient de leur Seigneur » (21 :2) et ‘Umar (rady Allâh 'anhu) a dit : « Quelle bonne innovation ! (bid’a) » Ainsi, seule l’innovation qui contredit la Sunna est blâmable et les pratiques récentes qui invitent à l’égarement aussi. [8]

...
 
La définition identique de Ibn Hazm et Ibn al Jawzi :

Ibn Hazm al Zâhirî (rahimahullâh) a dit :

L’innovation en Religion est tout ce qui ne nous a été transmis ni du Coran, ni du Messager d’Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa salâm), cependant on est rétribué pour certaines d’entre elles et ceux qui les pratiquent sont excusés si leur intention est bonne. On y inclut ce qui est digne de récompense et excellent (hassan), à savoir, ce qui est originellement permis (mâ kâna asluhu al-ibâh) comme il est rapporté de ‘Umar (rady Allâh ‘anhu) : « Quelle bonne innovation ! ». Parmi les innovations se trouvent toutes les bonnes actions dont les textes ont stipulé le caractère méritoire même si leur pratique n’a pas été textuellement fixée. Et parmi elles se trouve aussi le blâmable pour lequel il n’y a aucune excuse comme tout ce dont l’invalidité est prouvée.

Ibn al Jawzi (rahimahullâh) a parlé en terme similaire au début de son Tablîs Iblîs. "Certaines nouveautés (muhdathât) ont été apportées qui ne s'opposent pas à la Loi Sacré, pas plus qu'elles ne la contredisent, ainsi, ils (les pieux prédécesseurs) n'ont pas vu de mal dans leur pratique, comme le fait que 'Umar (rady Allâh 'anhu) ait rassemblé les gens pour les prières nocturnes de Ramadân, après quoi il les a vu et a dit : "Quelle bonne innovation !"

La définition identique de Ibn al-Athîr al Jazarî :

Le lexicographe Ibn al-Athîr (rahimahullâh) a dit dans son chef-d’œuvre, al-Nihâya fî Gharîb al-Hadîth wal-Athar :

L’innovation est de deux sortes : l’innovation de guidance et l’innovation d’égarement (bid’atu hudâ wa-bid’ati dalâla). Tout ce qui va à l’encontre des commandements d’Allâh et de Son Messager (sallallâhu ‘alayhi wa salam) se trouve dans la sphère du blâme et de la condamnation. Et tout ce qui rentre dans ce qu’Allâh et Son Messager (sallallâhu ‘alayhi wa salâm) ont recommandé en général se place dans la sphère du mérite. Tout ce qui n’a pas de précédent comme l’extrême générosité ou l’extrême bonté sont des actes méritoires. Il n’est pas permis de dire qu’un tel comportement va à l’encontre de la Loi car le Prophète (sallallâhu ‘alayhi wa salâm) a stipulé qu’il sera récompensé quand il a dit : « Quiconque institue une bonne coutume en Islâm (man sanna fîl-islâmi sunnatan hasana) aura une récompense ainsi que celle de tous ceux qui l’auront suivi. » De même, il a dit : «Quiconque institue une mauvaise coutume en islam (waman sanna fîl-islâmi sunnatan sayyi’atan) recevra un châtiment ainsi que celui de ceux qui l’auront pratiqué. » [10] Il s’agit des cas où l’acte contredit ce qu’Allâh et Son Messager (sallallâhu ‘alayhi wa salâm) ont commandé… C’est dans ce sens que le hadith « toute innovation est égarement. » [11] est compris : il signifie, tout ce qui s’oppose aux bases de la Loi et qui ne correspond pas à la Sunna. [12]


...
 
La classification en cinq groupes d’Ibn ‘Abd al-Salâm.

Le Shaykh al-Islâm, le Sultan des ‘ulama, l'imam al Izz Ibn Abd al Salam (rahimahullâh) a dit de même :

"Il y a différents types d'innovations (bid'a). Le premier concerne tout ce que la Loi a recommandé ou rendu obligatoire et qui n'était pas pratiqué dans la première période de l'Islâm. Le second type concerne tout ce que la Loi a interdit ou déconseillé, et qui n'était pas pratiqué dans les premiers temps de l'Islâm. Le troisième type concerne tout ce que la Loi a indiqué comme permis et qui n’était pas pratiqué dans la première période de l’Islâm." [13]

Ailleurs, il déclare qu'il y a cinq catégories d'innovations, de même que les savants ont classé les actions en cinq groupes : obligatoire (wâjib), interdite (harâm), recommandée (mandûb), déconseillé (makrûh), permise (mubâh). [14]

Confirmation de la classification par al Nawawi :

Shaykh al-Islâm, Imam al Nawawi (rahimahullah) a dit :
L’innovation (al bid'a) dans la Loi, est le fait d'innover ce qui n'existait pas du temps du Messager (sallallâhu alyhi wa salâm) et elle est divisée en 'excellente' et 'mauvaise' (wahya munqasimatun ila hasana wa qabîha). Le Shaykh, l'Imâm, dont l'autorité, la grandeur, le rang et l’intelligence dans toutes sortes de sciences islamiques font l'unanimité, Abû Muhammad ‘Abd al-‘Aziz ibn ‘Abd al-Salâm -qu'Allah le prenne en miséricorde et soit satisfait de lui !-a dit à la fin de son livre, al Qawa'id (al-Kubrâ) :

"L'innovation est divisée en celle qui est obligatoire (wâjiba), interdite (muharrama), recommandée (mandûba), déconseillée (makrûha) ou indifférente (mubâha).

La manière de décider est d'examiner l'innovation à la lumière des règles de la Loi (qawâ’id al-sharî’a). Si elle tombe dans le champ des obligations (îjab), elle est donc obligatoire, si elle tombe dans le champs des interdictions, elle est interdite (tahrîm), dans le champs des recommandations, elle devient recommandée, déconseillé si elle concerne ce qui l’est et permise si elle touche aux permissions." [15]

...
 
Rappel sur la définition sunnite de l'innovation :

L'article comporte deux parties :

I. La définition d'Al-Shâfi'i de l'innovation (bid'a) comme étant bonne ou mauvaise.

II. La classification des bonnes et des mauvaises innovations (bid'a) par les Gens de la Sunna (Ahl al-Sunna) et d'autres.

I. La définition d'Al-Shâfi'î de la bonne et de la mauvaise innovation.

L'une des plus grandes contributions d'Al-Shâfi'î (rahimahullâh) dans les fondements de la jurisprudence (usûl al-fiqh) est la division de l'innovation (al-bid'a) et des nouveautés (al-muhdathât) en "bonnes" ou en "mauvaises" en fonction du fait qu'elles se conforment ou non aux lignes directrices de la Religion. Ceci est rapporté de manière authentique d'Al-Shâfi'î d'après deux de ses étudiants les plus prestigieux durant les derniers temps de sa vie : les traditionnistes égyptiens, maîtres du Hadith Harmal ibn Yahyâ al Tujaybî (rahimahullâh) et al-Rabî' ibn Sulaymân al Murâdî (rahimahullâh).

Harmala a dit :
J'ai entendu Al-Shâfi'î dire : "L'innovation est de deux types (al bid'atu bid'atân), approuvée (bid'a mahmûda) et désapprouvée (bid'a madhmûma). Tout ce qui est conforme à la Tradition (Sunna) est approuvé (mahmûd) et tout ce qui s'y oppose est abominable (madhmûm)."

Il a utilisé comme preuve la parole de Umar ibn al Khattab (rady Allâh 'anhu) concernant la prière surérogatoire en groupe durant les nuits du mois de Ramadân : "Quelle bonne innovation !" [1]

Al-Rabî a dit :
"Al-Shâfi'i nous a dit : "Les affaires innovées (al-muhdathâtu min al-umûri darbân) sont de deux types : l'une est une innovation (mâ uhditha yukhâlifu) qui contredit un élément du Coran (Qur'ân), de la Sunna, de la pratique des Compagnons (athar) ou du Consensus (ijmâ'). Cette innovation est un égarement (fahâdhihi al-bid`atu dalâla).

L'autre type est l'innovation dans tout ce qui est bon (mâ uhditha min al-khayr) et qui ne s'oppose en rien à ce qui a été mentionné précédemment, et il n'y a pas de mal dans cette innovation (wahâdhihi muhdathatun ghayru madhmûma). 'Umar (rady Allâhu 'anhu), a dit concernant la prière du Ramadân : "Quelle bonne innovation !" En voulant dire qu'il s'agissait d'une innovation qui n'avait pas existé auparavant mais qu'il n'y avait rien qui contredisait les sources mentionnées plus tôt." [2]

Ainsi, Al-Shâfi'î a établi les critères essentiels et indispensables à la détermination des vraies innovations, comme définies par l'Imâm al-Haytamî, le Qâdî Abu Bakr ibn al 'Arabi, et l'Imâm al-Lacknawî entre autres, respectivement :

"Le mot bid'a en terme de Loi est tout ce qui est innové en contradiction des commandements du Législateur (sallallâhou ‘alayhi wa salâm) et des preuves spécifiques et générales." [3]

"Seule l'innovation (bid’a) qui contredit la Tradition (Sunna) est blâmable." [4]

...

donc les premier qui on proposés l'abolition de l’esclavage faisaient une innovation selon ces critères ?
on interdit ce qui n'était pas formellement interdit dans les écrits

simple question pour voir ce qui est innovation ou pas selon ces critères et pour juger si ces critères sont fiables
 
Confirmation de la classification par Ibn Hajar.

Al Hâfidh ibn Hajar (rahimahullâh) a dit :
La signification première de l'innovation est ce qui est produit sans précédent. Ce terme est employé dans la Loi par opposition à la Sunna, ainsi elle est blâmable. De manière précise, si elle fait partie de ce qui est classé comme désirable par la Loi, alors c'est une bonne innovation (hasana), tandis que si cela fait partie des actes blâmables, alors c'est une innovation blâmable (mustaqbaha), sinon elle tombe dans la catégorie de ce qui est permis (mubah). Elle peut être classée dans les cinq catégories connues." [16]

Accord des Ecoles sur la classification en cinq statuts juridiques.

Les Quatre Ecoles sont en accord sur la classification des innovations (bid’a) comme l’illustre l’acceptation de la majorité des autorités de chacune d’elles.


Parmi les Hanafis : Al Kirmânî, Ibn ‘Âbidin, al-Turkmâni, al-‘Ayni et al-Tahânawî. [17]

Parmi les Mâlikîs : al-Turtûshî, Ibn al-Hâjj, al-Qarâfî, et al-Zurqânî, tandis qu’al-Shâtibi a tenté une réfutation en déclarant que les classification est « une affaire inventée sans aucune preuve dans la Loi » ! [18]

Cette question fait l’objet d’un consensus chez les shafi’ites. [19]

Acceptation timide parmi les Hanbalites qui ont modifiés la terminologie d’Al-Shafi’î et d’Ibn ‘Abd al-Salâm en employant les expressions « innovation lexicale » (bid’a lughawiyya) et « innovation légale » (bid’a shar’iyya) pour correspondre respectivement - bien que de manière imprécise - à l’innovation « approuvée » et « blâmable » d’Al-Shafi’î. [20]

Cette manière de couper les cheveux en quatre est devenue une caractéristique du Wahhâbisme dans tous les micro-débats sur l’innovation, ceci malgré le fait que l’attitude correcte - comme d’habitude - est de s’attacher à l’avis majoritaire (Jumhûr).

Shaykh Muhammad Bakhît al-Mut.î`î (rahimahullâh) a conclu que « L’innovation légale est celle qui égare et qui est condamnée. Quant à l’innovation que les savants (‘ulama) ont divisée en obligatoire, interdite et ainsi de suite ; c’est l’innovation lexicale qui est plus globale que la légale car cette dernière en fait partie. » [21]

Al-Shawkânî (rahimahullâh) a conclu dans son Nayl al-Awtar que la séparation des innovations en bonnes et mauvaises et la position la plus authentique et la plus correcte. [22]

Il est suffisant qu’un Imâm Mujtahid des Salaf l’ait dit en se basant sur le Coran et la Sunna sans tenir compte des argumentations des siècles suivants

- que se soit d’un homme qui voudrait être un murrajih comme al-Shawkânî ou un censeur comme comme al-Shâtibi - à la lumière de l’accord de la majorité (Jumhûr) autour de l’explication d’Al-Shafi’î et l’injonction Divine et Prophétique de suivre la voie des Croyants et de s’attacher à la grande masse.

« Il n’est pas un Imâm en Science (‘Ilm) qui suit des positions aberrantes (shâdhdh) » (‘Abd al-Rahmân ibn Mahdî)

Et Allâh sait mieux.
 
Notes :
[1] Rapporté de H.armala par Abû Nu`aym avec une châine qui remonte à travers Abû Bakr al-âjurrî dans H.ilyat al-Awliyâ' (9:121 #13315=1985 ed. 9:113) et cité par Abû Shâma dans al-Bâ`ith `alâ Inkâr al-Bida` wal-H.awâdith (Ryadh 1990 ed. p. 93), Ibn Rajab dans Jâmi` al-`Ulûm wal-H.ikam (p. 267=Zuh.aylî ed. 2:52= Arna'ût. ed. 2:131 s.ah.îh.), Ibn H.ajar dans Fath. al-Bârî (1959 ed. 13:253), al-Turt.ûshî dans al-H.awâdith wa al-Bida` (p. 158-159), et al-Shawkânî, al-Qawl al-Mufîd fî Adillat al-Ijtihâd wa al-Taqlîd (1347/1929 ed. p. 36). La parole de`Umar (rady Allâh ‘anhu) est rapporté par Mâlik dans al-Muwat.t.a' et al-Bukhârî dans son S.ah.îh..
[2] Rapporté d’al-Rabî` par al-Bayhaqî dans son Madkhal et Manâqib al-Shâfi`î (1:469) avec une chaîne authentique comme le dit Ibn Taymiyya dans son Dâr' Ta`ârud. al-`Aql wa al-Naql (p. 171) et à travers al-Bayhaqî par Ibn `Asâkir dans Tabyîn Kadhib al-Muftarî (Kawtharî ed. p. 97). Cité par al-Dhahabî dans le Siyar (8:408), Ibn Rajab dans Jâmi` al-`Ulûm wal-H.ikam (p. 267=Zuh.aylî ed. 2:52-53=Arna'ût. ed. 2:131 s.ah.îh.), et Ibn H.ajar dans Fath. al-Bârî (1959 ed. 13:253).
[3] Al-Haytamî, al-Tabyîn fî Sharh. al-Arba`în (p. 32).
[4] Ibn al-`Arabî, `ârid.at al-Ah.wadhî (10:147).
[5] Cf. al-Lacknawî, Iqâmat al-H.ujja (p. 12).
[6] Al-Bayhaqî, Manâqib al-Shâfi`î (1:469).
[7] Al-Ghazzâlî, Ih.yâ' `Ulûm al-Dîn (1:276).
[8] Ibn al-`Arabî, `ârid.at al-Ah.wadhî (10:146-147).
[9] Ibn H.azm, al-Ih.kâm fî Us.ûl al-Ah.kâm (1:47).
[10] Rapporté de Jarîr ibn `Abd Allâh al-Bajalî par Muslim, al-Tirmidhî, al-Nasâ'î, Ibn Mâjah, Ah.mad, and al-Dârimî. Aussi rapporté avec une formulation similaire de Abû Hurayra par Ibn Mâjah et Ah.mad; de Abû Juh.ayfa par Ibn Mâjah; et de Hudhayfa par Ah.mad.
[11] Rapporté de al-`Irbâd. ibn Sâriya par al-Tirmidhî (qu’il classe comme étant h.asan s.ah.îh.), Abû Dâwûd, Ibn Mâjah, Ah.mad, al-Dârimî, Ibn H.ibbân (1:178-179 #5 s.ah.îh.), al-H.âkim (1:95-97=1990 ed. 1:174-177) - qui le considère autentihique s.ah.îh., ce que confirmera al-Dhahabî - et dans al-Madkhal ilâ al-S.ah.îh. (p. 80-81), al-âjurrî dans al-Sharî`a (p. 54-55 #79-82=p. 46 s.ah.îh.), Ibn Abî `âs.im in al-Sunna (p. 29 #54 s.ah.îh.), al-T.ah.âwî dans Mushkil al-âthâr (2:69=3:221-224 #1185-1187 s.ah.îh.), Muh.ammad ibn Nas.r al-Marwazî dans al-Sunna (p. 26-27 #69-72 s.ah.îh.), al-H.ârith ibn Abî Usâma dans son Musnad (1:197-198), al-Rûyânî dans son Musnad (1:439), Abû Nu`aym dans H.ilyat al-Awliyâ' (1985 ed. 5:220-221, 10:115), al-T.abarânî dans le Musnad al-Shâmiyyîn (1:254, 1:402, 1:446, 2:197, 2:298) et dans al-Kabîr (18:245-257), al-Bayhaqî dans al-Sunan al-Kubrâ (10:114), al-Madkhal (p. 115-116), al-I`tiqâd (p. 229), et Shu`ab al-‘mân (6:67), al-Baghawî qui le déclare bon (hassan) dans h.asan in Sharh. al-Sunna (1:205 #102 isnâd s.ah.îh.), Ibn al-Athîr dans Jâmi` al-Us.ûl (1:187, 1:279), Ibn `Asâkir dans al-Arba`în al-Buldâniyya (p. 121), Ibn `Abd al-Barr dans al-Tamhîd (21:278-279) et Jâmi` Bayân al-`Ilm (2:924 #1758) où le déclare authentique (sahih), et d’autres.
[12] Ibn al-Athîr, al-Nihâya (1:79 entry b-d-`).
[13] Ibn `Abd al-Salâm, al-Fatâwâ al-Maws.iliyya (p. 129).

http://www.aslama.com/forums/showthread.php/7013-Rappel-sur-la-définition-sunnite-de-l-innovation
 
[14] Ibn `Abd al-Salâm, al-Qawâ`id al-Kubrâ (2:337-339) cf. al-Nawawî dans al-Adhkâr (Thaqâfiyya ed. p. 237) et Tahdhîb al-Asma' wal-Lughât (3:20-22), al-Shât.ibî dans al-I`tis.âm (Beirut ed. 1:188), al-Kirmânî dans al-Kawâkib al-Darârî (9:54), Ibn H.ajar dans Fath. al-Bârî (13:253-254), al-Suyût.î, en introduction à H.usn al-Maqs.id dans al-H.âwî lil-Fatâwâ; al-Haytamî dans ses Fatâwâ H.adîthiyya (p. 150), Ibn `âbidîn dans Radd al-Muh.târ (1:376) etc.
[15] Al-Nawawî, Tahdhîb al-Asmâ' wal-Lughât (3:20-22).
[16] Ibn Hajar, Fath al-Bârî (1959 ed. 5:156-157=1989 ed. 4:318).
[17] Al-Kirmânî, al-Kawâkib al-Darârî Sharh. S.ah.îh. al-Bukhârî (9:54), Ibn `âbidîn, H.âshiya (1:376, 1:560); al-Turkmânî, al-Luma` fîl-H.awâdith wal-Bida` (Stuttgart, 1986, 1:37); al-Tahânawî, Kashshâf Ist.ilâh.at al-Funûn (Beirut, 1966, 1:133-135); al-`Aynî, `Umdat al-Qârî in al-H.imyarî, al-Bid`at al-H.asana (p. 152-153).
[18] Al-T.urt.ûshî, Kitâb al-H.awâdith wa al-Bida` (p. 15, p. 158-159); Ibn al-H.ajj, Madkhal al-Shar` al-Sharîf (Cairo, 1336/1918 2:115); al-Qarâfî, al-Furûq (4:219) cf. al-Shât.ibî, al-I`tis.âm (1:188-191); al-Zurqânî, Sharh. al-Muwat.t.a' (1:238). Al-Shât.ibî's I`tis.âm a recirculé grâce à deux Wahhâbîs: Rashîd Rid.â puis Salîm Hilâlî. Un troisième, Muh.ammad `Abd al-Salâm Khad.ir al-Shuqayrî - étudiant de Rida - est l’auteur d’al-Sunan wal-Mubtada`ât al-Muta`alliqa bil-Adhkâr wal-S.alawât qui est rempli de contes invérifiables qu’il s’est appliqué à dénoncer.
[19] Abû Shâma, al-Bâ`ith `alâ Inkâr al-Bida` wa al-H.awâdith (Riyad: Dâr al-Raya, 1990 p. 93, Cairo ed. p. 12-13) comme il a déjà été mentionné. Note: “consensus” (ijmâ`) est plus global que le terme “accord” (ittifâq), et cause d’obligation.
[20] Ibn Rajab, al-Jâmi` fîl-`Ulûm wal-H.ikam (2:50-53), et la section consacrée à l’innovation dans le Iqtid.â' al-S.irât. al-Mustaqîm Mukhâlafat As.h.âb al-Jah.îm d’Ibn Taymiyya'. C’est la position d’Ibn Kathîr: voir son exégèse du verset (Il est Le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant !) (2:117) dans son Tafsîr. Il a suivi son professeur Ibn Taymiyya sur cette question.
[21] Bakhît, Fatâwâ H.adîthiyya (p. 205).
[22] Al-Shawkânî, Nayl al-Awt.âr (4:60).


http://www.aslama.com/forums/showthread.php/7013-Rappel-sur-la-définition-sunnite-de-l-innovation
 
Dans un Hadîth authentique rapporté par al Bukhârî et Muslim et cité par l’Imâm al Nawawî dans Riyad al Salihîn :

Abû Hurayra (qu’Allâh l’agrée) rapporte que le Messager d’Allâh (sallallâhu `alayhi wa sallam) demanda un jour à Bilâl : « Ô Bilâl parle moi de l’œuvre que tu as accomplie depuis que tu es musulman et grâce à laquelle tu espères le plus de récompenses car j’ai entendu le bruit de tes pas me précédant au Paradis. »
Bilâl (qu’Allâh l’agrée) répondit : « L’œuvre que j’ai accomplie depuis que je suis musulman et dont j’espère le plus de récompenses, est la suivante : chaque fois que je fais mes ablutions, de nuit comme de jour, j’accomplis, de suite, le plus grand nombre de prières. »

Unanimement reconnu authentique.


C’est un acte d’adoration innové par notre maître Bilâl (qu’Allâh l’agrée) sans demander l’avis du Prophète sallallâhu `alayhi wa sallam. Et il n’y a pas de précédent comme dans le cas du Tarawih.

Source: Aslama
 
Q:

Quel est le statut de celui qui considère qu’il existe des bonnes et des mauvaises innovations ? Et celui qui prétend que cette distinction est valable, peut-il s’argumenter de la parole du messager, sala Allah ’alayhi wa salam : "celui qui instaure une bonne tradition en Islam..." et de la parole de ’Omar, qu’Allah l’agrée : "que cet acte est une bonne innovation !...? Nous souhaiterions un éclaircissement, qu’Allah vous récompense par le bien.

R:

Celui qui se permet de distinguer entre bonne et mauvaise innovation ne se base sur aucune preuve en ce sens que toutes les innovations sont mauvaises comme il a été rapporté par le messager, sala Allah ’alayhi wa salam : "Toute innovation est un égarement et tout égarement est voué au feu" (rapporté par An-nassaï dans son "sunan" (189-3/188) et par l’imam Muslim dans son "sahih" (2/592) mais sans la partie : "et tout égarement est voué au feu").

Quant à la parole du messager, sala Allah ’alayhi wa salam, "celui qui instaure en Islam une bonne tradition" (rapporté par l’imam Muslim dans son "sahih" (705-2/704) signife en fait :"celui qui a revivifié une sunna" car le messager, sala Allah ’alayhi wa salam, à dit cette parole lorsqu’un compagnon apporta une aumône pendant une période de crise, de telle sorte qu’il fut pris en exemple par les autres compagnons qui, à leur tour, apportèrent des aumônes.

Quant à la parole de ’Omar, qu’Allah l’agrée : "que cet acte est une bonne innovation", il s’agit en fait de l’innovation dans son sens linguistique et non dans son sens religieux. ’Omar, qu’Allah soit satisfait de lui, dit cette parole après avoir réuni les compagnons derrière un seul imam pendant la prière de "tarawih", prière en groupe qui avait été légiférée par le messager, sala Allah ’alayhi wa salam. Il, sala Allah ’alayhi wa salam, l’avait effectuée avec ses compagnons quelques nuits puis s’arrêta de crainte qu’elle ne soit considérée comme une obligation. Les gens continuèrent à la prier ("tarawih"), pour certaines, seules, pour d’autres, en plusieurs groupes réparties dans la mosquée, c’est alors que ’Omar, qu’Allah l’agrée décida de les réunir derrière un seul imam comme c’était le cas à l’époque du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, lors de ces nuits pendant lesquelles il, sala Allah ’alayhi wa salam, fut imam pour les compagnons lors de la prière de "tarawih". ’Omar, qu’Allah l’agrée, a en fait revivifié cette sunna, il a redémarré une action qui s’était arrêtée. Cette innovation est à considérer, donc, dans son sens linguistique et non dans son sens religieux, en ce sens que l’innovation en religion est strictement interdite et il ne sied, ni à ’Omar, qu’Allah l’agrée, ni à d’autres de la faire d’autant plus qu’ils étaient au courant de la mise en garde du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, contre les innovations.


Source : Al-muntaqa min fatâwa, Tome 1, question 94.

Auteur : sheikh Al-Fawzan.

Traduction : Abou Abdillah.

http://www.sounna.com/spip.php?article96

http://www.al.baida.online.fr/qiyyam_ramadhantraditionoubonneinnovation.htm

ps: internet est une grande source de données ou le vrai se mélange avec le faux, il arrive que le faux soit présenté de belle manière et trompe des gens de bonne foi et c'est le travail de satan qui embellit le faux aux croyants!

il existe un moyen de se préserver, savoir de qui on peut apprendre notre religion.


qu'allah nous préserve tous de l'égarement et du suivi aveugle!
 
Justement tu fais bien de le rappeler, quand on suit les 4 écoles de Fiqh on a plus de problèmes de prendre nos sources! Les écoles sont la meilleure garantie, l'Islam est préservée que ce soit au niveau Aqida, Fiqh, Oussoul Al Fiqh etc...Les sciences sont transmises de savants en savants avec Ijaza sans qu'aucune chaine de transmission ne soit altérée...Vous avez les grands savants contemporains et leur biographie sur le site Islamophile des 4 écoles en général...

Sheykh Al Fawzan il vient d'ou? Quelle école? Je ne connais pas du tout, jamais entendu parler...

Faut revenir aux savants de la Sunna représentant nos 4 madhabs, nous sommes bien guidés, ils sont les héritiers du Prophète SawS!

Sur le net y'a des gens qui se disent sheykh ils n'ont même pas le niveau en langue arabe, des prêcheurs se font passer pour des spécialistes en Fiqh, même les traductions sont pourraves car ils ne maitrisent ni l'Arabe de l'époque ni le français!

En Angleterre ils sont bien lotis, de grands savants hanafites et shaféites, Mash'Allah, une université islamique aussi...Des traducteurs top niveau etc...

En France ci li bourdel...ils achètent des livres au self service et ne suivent pas des cours chez des vrais sheykhs ...Kheir insh'Allah

Amine!

Auteur : sheikh Al-Fawzan.

Traduction : Abou Abdillah.

ps: internet est une grande source de données ou le vrai se mélange avec le faux, il arrive que le faux soit présenté de belle manière et trompe des gens de bonne foi et c'est le travail de satan qui embellit le faux aux croyants!

il existe un moyen de se préserver, savoir de qui on peut apprendre notre religion.

qu'allah nous préserve tous de l'égarement et du suivi aveugle!
 
On demanda un jour a l'Imam Ahmad ibnou Hanbal :
« Préfères-tu que l'homme prie, jeune, et fasse la retraite pieuse ou qu'il
parle des innovateurs ? ». Il répondit : « S'il jeûne, prie et se met en
retraite pieuse, il le fait pour lui-même. Alors que s'il parle des
innovateurs il le fait pour les musulmans, cela est préférable »
Extrait de majmou fatawa de cheikh al Islam Ibn Taymiya (28/231,232)

Hassan al-Basrî -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit:
"Ne vous asseyez pas avec les Gens de l'innovation, car leur maladie (les
innovations) touchera vos coeurs."
(Kitab al-I'tiçâm - de l'imâm ach-Châtibî)

Hassan Al-Basrî -'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Ne vous asseyez pas avec les gens de l'innovation et des passions, ni ne débattez avec eux, ni ne les écoutez. »
(Ad-Dârimî dans son « Sounnan » 1/121 et Al-Lalika'i n°240)

Soufiyan Ath-Thawri -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Quiconque écoute un innovateur a quitté la protection d'Allah et est livré
à l'innovation. »
(Abou Nu'aym dans « Al-Hilya » 7/26 et Ibn Batta n°444)

L'Imam Malik -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Quelles mauvaises personnes que les gens de l'innovation ! Nous ne leur donnons pas le Salam. »
(« Sharous-Sounna » 1/227 de Al-Baghawi)

Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- a dit :
« En effet la chose la plus détestable auprès d'Allah est l'innovation. »
(Al-Bayhaqi dans « As-sounan Al-Koubra » 4/316)

'Abdellah Ibn 'Omar -qu'Allah l'agrée- a dit :
« Toute innovation est un égarement, même si la majorité des gens la voit comme une bonne chose. »
(Abou Shama n°39)

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Quiconque innove ou accommode un innovateur a sur lui la malédiction
d'Allah, des anges et de toute l'humanité »
(Al-Boukhari et Mouslim)


Reste à savoir ce qui est une innovation parce qu'on abrite un peu tout et n'importe quoi sous ce terme.
Par ailleurs je suis d'abord le Coran et les avis du prophète avant ceux de l'imam Hanbal, surtout quand il dit que c'est préférable de parler de l'innovation par rapport à prier, jeuner etc.. Bref, j'ai du mal à comprendre certaines personnes ici sur bladi qui nous citent tout le temps des savants avant même de nous citer le Coran et quelques hadiths ( AUTHENTIQUES) qui ne contredisent pas le Coran..
 
Reste à savoir ce qui est une innovation parce qu'on abrite un peu tout et n'importe quoi sous ce terme.
Par ailleurs je suis d'abord le Coran et les avis du prophète avant ceux de l'imam Hanbal, surtout quand il dit que c'est préférable de parler de l'innovation par rapport à prier, jeuner etc.. Bref, j'ai du mal à comprendre certaines personnes ici sur bladi qui nous citent tout le temps des savants avant même de nous citer le Coran et quelques hadiths ( AUTHENTIQUES) qui ne contredisent pas le Coran..
http://www.bladi.info/9866442-post13.html
 


C'est là où on voit combien d'avis de savants contredisent la vie du prophète et le Coran, sans même s'en rendre compte.. Et je n'ai rien contre les savants en général je pense que certains sont remarquables dans leur travail et qu'il faut les lire, mais sans pour autant prendre pour argent comptant tout ce qu'ils disent , au lieu de vérifier dans le Coran et les hadiths unaniment reconnues authentiques qui par définition ne contrediraient pas le Coran.

Moi je trouve que la nouvelle génération des musulmans est super axée sur les prêches des savants, et les hadiths parfois douteux de source peu fiable, les fatwas en tout genre..

Je ne les juge pas , je sais qu'ils le font de bonne foi et qu'Allah les agréée dans leur croyance et pratique. Mais parfois les gens en font un peu trop et finalement oublient l'essentiel : Lire le Coran ;)

Toujours bon à rappeller.
 
Justement tu fais bien de le rappeler, quand on suit les 4 écoles de Fiqh on a plus de problèmes de prendre nos sources! Les écoles sont la meilleure garantie, l'Islam est préservée que ce soit au niveau Aqida, Fiqh, Oussoul Al Fiqh etc...Les sciences sont transmises de savants en savants avec Ijaza sans qu'aucune chaine de transmission ne soit altérée...Vous avez les grands savants contemporains et leur biographie sur le site Islamophile des 4 écoles en général...

Sheykh Al Fawzan il vient d'ou? Quelle école? Je ne connais pas du tout, jamais entendu parler...

Faut revenir aux savants de la Sunna représentant nos 4 madhabs, nous sommes bien guidés, ils sont les héritiers du Prophète SawS!

Sur le net y'a des gens qui se disent sheykh ils n'ont même pas le niveau en langue arabe, des prêcheurs se font passer pour des spécialistes en Fiqh, même les traductions sont pourraves car ils ne maitrisent ni l'Arabe de l'époque ni le français!

En Angleterre ils sont bien lotis, de grands savants hanafites et shaféites, Mash'Allah, une université islamique aussi...Des traducteurs top niveau etc...

En France ci li bourdel...ils achètent des livres au self service et ne suivent pas des cours chez des vrais sheykhs ...Kheir insh'Allah

Amine!

cheikh fawzan c pas ma tasse de thé mais pour repondre ds le fiqh il est hanbalite et a eudier chez cheikh ibn baz et cheikh al oqla shuhaibi
 
salam

tout les texte rajouter au coran sont des innovation
le sunnisme et une innovatuion


Pas d'accord sinon le Coran ne ferait pas référence à la sunna , aux actes du prophète et à ses paroles qu'il faut suivre.
En revanche le sunnisme en lui même oui, car normalement tout musulman doit se déclarer musulman, et non musulman sunnite chiite wahabbite ou que sais je encore.

Et il faut toujours faire attention aux hadiths qui contredisent le Coran, ainsi qu'à l'interprétation des hadiths par certains cheikhs.

Certaines fatwas sont des innovations aussi..
 
Dans un Hadîth authentique rapporté par al Bukhârî et Muslim et cité par l’Imâm al Nawawî dans Riyad al Salihîn :

Abû Hurayra (qu’Allâh l’agrée) rapporte que le Messager d’Allâh (sallallâhu `alayhi wa sallam) demanda un jour à Bilâl : « Ô Bilâl parle moi de l’œuvre que tu as accomplie depuis que tu es musulman et grâce à laquelle tu espères le plus de récompenses car j’ai entendu le bruit de tes pas me précédant au Paradis. »
Bilâl (qu’Allâh l’agrée) répondit : « L’œuvre que j’ai accomplie depuis que je suis musulman et dont j’espère le plus de récompenses, est la suivante : chaque fois que je fais mes ablutions, de nuit comme de jour, j’accomplis, de suite, le plus grand nombre de prières. »

Unanimement reconnu authentique.


C’est un acte d’adoration innové par notre maître Bilâl (qu’Allâh l’agrée) sans demander l’avis du Prophète sallallâhu `alayhi wa sallam. Et il n’y a pas de précédent comme dans le cas du Tarawih.

Source: Aslama


le silence du prophete aleyhi salam signifie qu'il approuve sinon il aurait dit clairement ne fais pas ça etc pretendre le contraire c pretendre que le prophete aleyhi salam a cacher une verité a partir de la c'est pas une innovation religieuse vu qu'elle est approuvé par rassoul

mais apres la mort de rassoul personne n'a le droit d'instaurer un acte religieux car le prophete aleyhi salam n'est pas la pour refuter ou approuver la chose la religion est complete et innover une chose signifie que rassoul aleyhi salam a soit oublier d'instaurer cette chose soi la deliberement caché les deux chose sont grave pour affirmer cela
 
Pas d'accord sinon le Coran ne ferait pas référence à la sunna , aux actes du prophète et à ses paroles qu'il faut suivre.
En revanche le sunnisme en lui même oui, car normalement tout musulman doit se déclarer musulman, et non musulman sunnite chiite wahabbite ou que sais je encore.

Et il faut toujours faire attention aux hadiths qui contredisent le Coran, ainsi qu'à l'interprétation des hadiths par certains cheikhs.

Certaines fatwas sont des innovations aussi..

salam

dieu demande de juger quavec le coran il na jamais dit de juger avec un autre livare la seul legislation et le coran le reste nest qinnovation



48. Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t'est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes oeuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez.

49. Juge alors parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu'Allah t'a révélé. Et puis, s'ils refusent (le jugement révélé) sache qu'Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers.
 
Pas d'accord sinon le Coran ne ferait pas référence à la sunna , aux actes du prophète et à ses paroles qu'il faut suivre.
En revanche le sunnisme en lui même oui, car normalement tout musulman doit se déclarer musulman, et non musulman sunnite chiite wahabbite ou que sais je encore.

Et il faut toujours faire attention aux hadiths qui contredisent le Coran, ainsi qu'à l'interprétation des hadiths par certains cheikhs.

Certaines fatwas sont des innovations aussi..

fatwa= avis juridique je vois pas en quoi c une bid'a

sunisme n'est pas une innovation car ibn abbas le neveu du prophete aleyhi salam a lui meme dit appartenir a ahl sounna wa jama donc le groupe de la sounna

tout musulman doit suivre la sounna =sunnite je ne vois pas en quoi suivre la sounna est une innovation puisque tout les compagnons l'ont suivi du vivant et apres la mort de rassoul aleyhi salam
 
cheikh fawzan c pas ma tasse de thé mais pour repondre ds le fiqh il est hanbalite et a eudier chez cheikh ibn baz et cheikh al oqla shuhaibi


On peut pas se dire musulman et hanbalite à la fois. Hanbalite n'est pas une religion c'est une innovation justement. Il dénonce l'innovation mais toutes les sectes inventées dans l'islam en sont.
En effet normalement un musulman est un musulman, et après en fonction de sa pratique de ce qu'il fait sachant que sa pratique sera différente de son voisin et que Dieu nous jugera en fonction, il assume donc comment il interprète les textes religieux, et comment il pratique;

Le problème des musulmans ( et des religions en général avec les sectes) c'est qu'ils ne peuvent pas accepter que quelqu'un d'autre interprète un verset d'une autre façon qu'eux, ou pratiquent différement. Donc ils sont obligés d'inventer des noms, des nouvelles religions, genre musulman hanbalite etc alors qu'iils auraient très bien pu se dire musulman tout court et assumer seulement leurs différences de pratiques ou d'interprétation. Le fait de suivre un leader genre hanbal, ou autre c'est une innovation. Ironique quand on sait qu'il dénonce lui même l'innovation et cela de bonne foi je n'en doute pas.
C'est comme si moi qui aime bien ce que dit tariq ramadan et l'interprétation qu'il fait des versets du Coran qui contredit l'interprétation d'autres savants, je me mettais à dire à tout le monde que je devenais ramadaniste pour suivre tariq ramadan. Tout cela est de la bidaa.

On est musulman , point. Différent dans la pratique certes. Mais musulman avant tout. Et Allah nous jugera à nos paroles , nos intentions et nos actes.
 
fatwa= avis juridique je vois pas en quoi c une bid'a

sunisme n'est pas une innovation car ibn abbas le neveu du prophete aleyhi salam a lui meme dit appartenir a ahl sounna wa jama donc le groupe de la sounna

tout musulman doit suivre la sounna =sunnite je ne vois pas en quoi suivre la sounna est une innovation puisque tout les compagnons l'ont suivi du vivant et apres la mort de rassoul aleyhi salam


Tu ne comprend pas je crois;

La fatwa n'est pas une innovation en soi mais j'ai dit certaines fatwa en sont. Arrives tu à comprendre la nuance? Je ne parle pas de l'avis religieux en tant que tel mais du contenu de cet avis religieux. Il y a parfois des contenus d'avis religieux, donc des contenus de fatwa, qui sont des bidaa car contredisent le Coran et la sunna du prophète.

La sunna n'est pas une innovation. Mais le sunnisme si. Car quand on est musulman on suit automatiquement le Coran et la vie du prophète en adéquation avec ce même Coran. Donc on a pas besoin de se dire sunnite .On se dit musulman et ça suffit car cela suppose que l'on suit le Coran et la sunna ( authentique).

J'espère que c'est plus clair comme ça
 
C'est là où on voit combien d'avis de savants contredisent la vie du prophète et le Coran, sans même s'en rendre compte.. Et je n'ai rien contre les savants en général je pense que certains sont remarquables dans leur travail et qu'il faut les lire, mais sans pour autant prendre pour argent comptant tout ce qu'ils disent , au lieu de vérifier dans le Coran et les hadiths unaniment reconnues authentiques qui par définition ne contrediraient pas le Coran.

Moi je trouve que la nouvelle génération des musulmans est super axée sur les prêches des savants, et les hadiths parfois douteux de source peu fiable, les fatwas en tout genre..

Je ne les juge pas , je sais qu'ils le font de bonne foi et qu'Allah les agréée dans leur croyance et pratique. Mais parfois les gens en font un peu trop et finalement oublient l'essentiel : Lire le Coran ;)

Toujours bon à rappeller.
oui je te comprend :cool:

on dit que de comprendre part soit même le coran est une bidaa

Kola bid3atin thalal, wa koli dhalalatin fi annar
 
Si on peut être musulman et suivre l'école juridique Hanbalite minoritaire dans la Oummah qui se trouve surtout en Arabie d'ailleurs ou alors être musulman et suivre l'école juridique Hanafite environ 50% de la Oummah Asie principalement ou alors être musulman et suivre l'école juridique Malikite l'Imam de Medine qui concerne environ 30% de la Oummah (maghreb, afrique, europe) ou alors être musulman et suivre l'école juridique Shaféite qui concerne l'Egypte et la corne de l'Afrique principalement environ 10%...

Qui va te donner les fatwas à l'instant T face à une nouvelle chose?



On peut pas se dire musulman et hanbalite à la fois. Hanbalite n'est pas une religion c'est une innovation justement. Il dénonce l'innovation mais toutes les sectes inventées dans l'islam en sont.
En effet normalement un musulman est un musulman, et après en fonction de sa pratique de ce qu'il fait sachant que sa pratique sera différente de son voisin et que Dieu nous jugera en fonction, il assume donc comment il interprète les textes religieux, et comment il pratique;

Le problème des musulmans ( et des religions en général avec les sectes) c'est qu'ils ne peuvent pas accepter que quelqu'un d'autre interprète un verset d'une autre façon qu'eux, ou pratiquent différement. Donc ils sont obligés d'inventer des noms, des nouvelles religions, genre musulman hanbalite etc alors qu'iils auraient très bien pu se dire musulman tout court et assumer seulement leurs différences de pratiques ou d'interprétation. Le fait de suivre un leader genre hanbal, ou autre c'est une innovation. Ironique quand on sait qu'il dénonce lui même l'innovation et cela de bonne foi je n'en doute pas.
C'est comme si moi qui aime bien ce que dit tariq ramadan et l'interprétation qu'il fait des versets du Coran qui contredit l'interprétation d'autres savants, je me mettais à dire à tout le monde que je devenais ramadaniste pour suivre tariq ramadan. Tout cela est de la bidaa.

On est musulman , point. Différent dans la pratique certes. Mais musulman avant tout. Et Allah nous jugera à nos paroles , nos intentions et nos actes.
 
Le Coran a été révélé au Prophète Saws qui l'a transmis à ses compagnons, ses femmes, qui eux à leur tour l'ont transmis à des suivants, puis les suivants et ainsi de suite depuis 14 siècles! A ton avis pourquoi le Coran n'a jamais été altéré, il est tel qu'il a été révélé car la transmission est orale et écrite, si quelqu'un veut modifier une seule lettre alors des millions de musulmans seront là pour s'en apercevoir...

Si je prend la thorah que je n'ai jamais lu, désolée mais je serais incapable de comprendre ce qu'il se dit dedans! Pourquoi? parce que je n'aurais pas quelqu'un pour m'expliquer pourquoi tel verset est descendu, le contexte historique et encore...

oui je te comprend :cool:

on dit que de comprendre part soit même le coran est une bidaa

Kola bid3atin thalal, wa koli dhalalatin fi annar
 
salam

dieu demande de juger quavec le coran il na jamais dit de juger avec un autre livare la seul legislation et le coran le reste nest qinnovation



48. Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t'est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes oeuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez.

49. Juge alors parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu'Allah t'a révélé. Et puis, s'ils refusent (le jugement révélé) sache qu'Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers.
 
Dans un Hadîth authentique rapporté par al Bukhârî et Muslim et cité par l’Imâm al Nawawî dans Riyad al Salihîn :

Abû Hurayra (qu’Allâh l’agrée) rapporte que le Messager d’Allâh (sallallâhu `alayhi wa sallam) demanda un jour à Bilâl : « Ô Bilâl parle moi de l’œuvre que tu as accomplie depuis que tu es musulman et grâce à laquelle tu espères le plus de récompenses car j’ai entendu le bruit de tes pas me précédant au Paradis. »
Bilâl (qu’Allâh l’agrée) répondit : « L’œuvre que j’ai accomplie depuis que je suis musulman et dont j’espère le plus de récompenses, est la suivante : chaque fois que je fais mes ablutions, de nuit comme de jour, j’accomplis, de suite, le plus grand nombre de prières. »

Unanimement reconnu authentique.


C’est un acte d’adoration innové par notre maître Bilâl (qu’Allâh l’agrée) sans demander l’avis du Prophète sallallâhu `alayhi wa sallam. Et il n’y a pas de précédent comme dans le cas du Tarawih.

Source: Aslama
la si je dis pas de bêtise il n'est pas une question de bid3a.... vue un certains verset


Yā 'Ayyuhā Al-Ladhīna 'Āmanū 'Idhā Qumtum 'Ilá Aş-Şalāati Fāghsilū Wujūhakum Wa 'Aydiyakum 'Ilá Al-Marāfiqi Wa Amsaĥū Biru'ūsikum Wa 'Arjulakum 'Ilá Al-Ka`bayni *ۚ Wa 'In Kuntum Junubāan Fa Aţţahharū *ۚ Wa 'In Kuntum Marđá 'Aw `Alá Safarin 'Aw Jā'a 'Aĥadun Minkum Mina Al-Ghā'iţi 'Aw Lāmastumu An-Nisā' Falam Tajidū Mā'an Fatayammamū Şa`īdāan Ţayyibāan Fāmsaĥū Biwujūhikum Wa 'Aydīkum Minhu *ۚ Mā Yurīdu Al-Lahu Liyaj`ala `Alaykum Min Ĥarajin Wa Lakin Yurīdu Liyuţahhirakum Waliyutimma Ni`matahu `Alaykum La`allakum Tashkurūna
 
Tu ne comprend pas je crois;

La fatwa n'est pas une innovation en soi mais j'ai dit certaines fatwa en sont. Arrives tu à comprendre la nuance? Je ne parle pas de l'avis religieux en tant que tel mais du contenu de cet avis religieux. Il y a parfois des contenus d'avis religieux, donc des contenus de fatwa, qui sont des bidaa car contredisent le Coran et la sunna du prophète.

La sunna n'est pas une innovation. Mais le sunnisme si. Car quand on est musulman on suit automatiquement le Coran et la vie du prophète en adéquation avec ce même Coran. Donc on a pas besoin de se dire sunnite .On se dit musulman et ça suffit car cela suppose que l'on suit le Coran et la sunna ( authentique).

J'espère que c'est plus clair comme ça


ok pour les fatwa je suis d'accord

pour le sunnisme non ds le sens ou certains sont musulman et delaisse totalement la sounna

ibn abbas quand il a dit ahlsounna wa jama na pas comis de bid'a
 
Sheykh Al Fawzan il vient d'ou? Quelle école? Je ne connais pas du tout, jamais entendu parler...

Faut revenir aux savants de la Sunna représentant nos 4 madhabs, nous sommes bien guidés, ils sont les héritiers du Prophète (salallahou alaihi wa sallam)!

assalamoualaikoum,

en ce qui concerne Sheykh Al Fawzan, tu auras un résumé ici:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Salih_al-Fawzan

et tu trouveras ici la preuve que Sheykh Al Fawzan, qui a un doctorat de fiqh, tient compte de l'avis des différentes écoles puisqu'il lui arrive de les citer dans ses fatawas:

http://manhajulhaqq.com/spip.php?article516


en ce qui concerne les 4 écoles, c'est une excellente référence et seul l'ignorant pourrait manquer de respect devant le savoir de nos 4 savants bien connus.

il n'y a pas de divergence entre ces 4 écoles au niveau du dogme (aquida), mais comment choisis-tu un avis dans leurs divergences sur certains sujets de jurisprudence (fiqh), comme le quounout dans toutes les prières du matin par exemple?


es-tu d'accord avec tout ce que dit Mohammed Hassan sur cette vidéo?

Doit-on absolument suivre un Madhab (Ecoles Juridique) ? - YouTube


qu'allah te préserve!
 
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