[série - tafsir] - exégèse du coran

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Tafsir Sourate 33 (Al Ahzâb) - Versets 45 et 46 (Al Qâdî 'Iyâd)
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Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) dit :

« Ô Prophète ! Nous t'avons envoyé à la fois comme témoin, annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur, afin que par la permission d'Allâh, et tel un flambeau étincelant, tu appelles les hommes à Allâh. »
[Sourate 33 - Versets 45 et 46]

Exégèse :

Al Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al Yahsubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit sur ce verset :

« Ces deux versets contiennent toutes sortes de degrés de noblesse et tout un ensemble de marques d'éloge.

Ainsi, Allâh a fait de Muhammad (salla Llâhu 'alayhi wa sallam) un témoin pour lui-même auprès de sa nation par rapport à la transmission du Message. Et cela constitue l'une de ses particularités.

Il a également fait de lui un annonciateur de bonnes nouvelles pour ceux qui obéissent et un avertisseur pour ceux qui Lui obéissent.

Enfin, il est un prédicateur prêchant Son Unicité et Son adoration ainsi qu'un flambeau étincelant qui permet de se guider vers la Vérité.

A ce titre, Abû Muhammad Ibn 'Attab nous a rapporté que 'Atâ° Ibn Yasâr a dit : « J'ai rencontré 'Abdu Llâh Ibn 'Amr Ibn Al 'Âs et je lui ai demandé ceci : « Informe-moi sur les qualités du Messager d'Allâh (salla Llâhu 'alayhi wa sallam). » Il me répondit alors : « Par Allâh ! Il est décrit dans la Torah par certaines qualités mentionnées dans le Qur°ân :« « Ô Prophète ! Nous t'avons envoyé à la fois comme témoin, annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur » et comme protection pour les petites gens. Tu es Mon serviteur et Mon Messager. Je t'ai appelé Al Mutawakkil (celui qui s'en remet totalement à Allâh). Tu n'es ni grossier, ni rustre, ni criard dans les marchés. Tu ne réponds pas au mal par un mal mais plutôt tu pardonnes et excuses. Allâh ne le rappellera pas à Lui avant d'avoir rétabli la foi qui auparavant était chancelante, amenant les gens à attester qu'il n'y a de divinité qu'Allâh. Et certes, Allâh ouvrira par lui des yeux frappés de cécité, des oreilles frappées de surdité ainsi que des coeurs endurcis. ». ». » . »

Fin de citation


Source : Ash Shifâ° Bi Ta'rîf Huqûq Il Mustafâ° du Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al Yahsubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
 
Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) dit :

« Et considère le ciel que Nous avons construit avec Nos mains et dont Nous élargissons constamment l'étendue ! »

[Sourate 51 - Verset 47]

Exégèse :

Al Imâm Ismâ'îl Ibn Kathîr (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit dans son Tafsîr Ul Qur°ân Il 'Azîm :

« « Et considère le ciel que Nous avons construit » signifie : Nous l'avons édifié tel un toit élevé protégé de la chute ;

« avec Nos mains » signifie avec la force, selon l'avis de 'Abdu Llâh Ibn 'Abbâs, Mujâhid, Qatâdah, Ath Thawrî et d'autres ;

« et dont Nous élargissons constamment l'étendue ! » signifie : Nous l'avons créé gigantesque et Nous élevâmes son toit très haut et ce sans piliers qui le soutiennent, il se soutient ainsi indépendamment [de toute chose mis à part Allâh]. »

Al Imâm Ismâ'îl Ibn Kathîr (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit également dans son œuvre magistrale intitulée Al Bidâyah wa An Nihâyah : « Par « mains », il faut comprendre ici par la force et la puissance. Et l'élargissement dont il est question ici signifie que tout ce qui est haut [dans le ciel] s'élargit. En effet, chaque ciel qui est plus haut que celui qui est au-dessus [d'un autre ciel], est plus large que lui. C'est pour cela que le Kursî (Siège) est plus haut que les cieux et plus large qu'eux tous, tandis que le 'Arsh (Trône) surpasse tout cela de loin. »

Car le Trône (Al 'Arsh) est au-dessus du Siège (Al Kursî).

Et nous trouvons également dans l'annotation du Tafsîr Ul Muntakhab : « Ce verset met l'accent sur plusieurs vérités scientifiques. Tout d'abord, le ciel désigne tout ce qui entoure les étoiles et les corps célestes : il est immense et sans fin. De plus, la théorie de dilatation cosmique est devenue une vérité scientifique à notre siècle. »

Ceci est encore l'un des miracles scientifiques du Qur°ân, qui, il y a 15 siècles, a pu enseigner des vérités scientifiques à tout un peuple pourtant dénué de toutes possibilités de découverte astronomique de ce genre.

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Tafsir Sourate 67 (Al Mulk) - Verset 16 (Al Qurtubî)
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Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) dit :

« Êtes-vous sûrs que Celui qui est au Ciel ne vous fera pas engloutir par la Terre, lorsque celle-ci se mettra à trembler sous vos pieds ? »
[Sourate 67 – Verset 16]


Exégèse :

Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Muhammad Al Qurtubî Al Ansârî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) commenta ces versets en disant :
« C'est-à-dire : « Vous sentez-vous préservés du fait que Lui, qui est Le Créateur de ce qui se trouve dans les cieux, ne fera pas que la terre vous engloutira, tout comme Il le fit avec Kurah ? » Les plus précis soutiennent que « au ciel » signifie : « Vous sentez-vous protégés de Lui qui est bien au-delà des cieux... », de la même manière qu'Allâh dit : « Parcourez la terre » [Sourate 9 – Verset 2], c'est-à-dire sur elle. Mais ici, « bien au-delà » ne signifie pas le contact physique ou la localisation, mais à plutôt le sens de l'Omnipotence, de la Puissance et du Contrôle. Une autre position est que cela signifie : « Vous sentez-vous protégés du fait que Celui qui règne sur les cieux... », de la même manière qu'il est communément dit : « Untel est sur l'Irak et le Hijâz »signifiant ainsi qu'il est leur gouverneur et leur commandeur [et donc qu'il règne sur ces deux régions].

Les ahâdîth sur ce sujet sont nombreux, authentiques et très connus. Ils indiquent l'exaltation d'Allâh et sont idéniables pour toute personne préservée, si ce n'est pour des athées ou des ignares obstinés. Ce qui est visé ici, c'est Sa glorification, Son exemption du bas et du dessous et Son attribution de l'élévation du mérite et ainsi que de l'éminence ; et non pas l'attribution des endroits, des directions et des limites, car ce sont des caractéristiques des corps [et donc des créatures].

Si nous levons les mains vers le ciel dans les invocations, c'est parce que c'est du ciel que descendent la révélation et la pluie, c'est un lieu qui est sacré et purifié, et c'est le lieu de résidence des Anges purs. C'est vers le ciel que sont élevés les actes des serviteurs et au-dessus du ciel qu'il y a le trône et le Paradis, de la même manière qu'Allâh a fait de la Ka'bah une direction (qiblah) pour les invocations et les prières. En effet, Il a créé les endroits et n'en a pas besoin, et Il existe de toute éternité avant la création des endroits et du temps. Il n'a pas d'endroit ni d'époque et Il est maintenant tel qu'Il est de toute éternité. »

Source : Al Jâmi' li Ahkâm Il Qur°ân de l'Imâm Abû 'Abdi Llâh Al Qurtubî Al Ansârî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
 
Tafsir Sourate 98 (Al Bayyinah) - Versets 7 et 8 (Ibn Kathîr)

Allâh (qu'Il soit exalté et magnifié) dit :



7 - « Quant à ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, ce sont les meilleurs de toute la création.

8 - Leur récompense auprès d'Allâh sera les jardins de séjour, sous lesquels coulent les ruisseaux, afin d'y demeurer éternellement. Allâh les agrée et ils L'agréent. Telle sera la récompense de celui qui craint son Seigneur. »


[Sourate 98 – Versets 7 et 8]


Exégèse :


Al Imâm Ismâ'îl Ibn Kathîr (qu'Allâh lui fasse miséricorde) dit à la suite de ce verset :



« Puis, Allâh nous informe sur les conditions des gens qui ont cru par leurs cœurs et qui ont fait le bien par leurs corps. Il dit qu'ils sont les meilleurs des créatures. Abû Hurayrah et un groupe de savants ont fait usage de ce verset pour prouver que les croyants jouissent d'un statut parmi les créatures qui est mieux que celui des Anges. Allâh dit cet effet : « ce sont les meilleurs de toute la création » Puis Il dit : « leur récompense auprès d'Allâh » au jour du jugement « sera les jardins de séjour, sous lesquels coulent les ruisseaux, afin d'y demeurer éternellement », c'est-à-dire que cette situation n'aura pas de fin et ne sera jamais interrompue.



« Allâh les agrée et ils L'agréent » : l'agrément d'Allâh vis-à-vis de ces croyants est plus significatif et a plus d'impact que tous les délices permanents qu'ils recevront, « et ils L'agréent » : c'est-à-dire une gratitude pour toutes les faveurs qu'Il leur a accordées.



Ensuite Allâh dit : « Telle sera la récompense de celui qui craint son Seigneur. » Il s'agit donc de la récompense que recevront ceux qui adorent et craignent Allâh, car Il mérite d'être craint. Ceux-là savent que même s'ils ne voient pas Allâh, Il les voit. »



Fin de citation.



Source : Tafsîr Ul Qur°ân Il 'Azîm de l'Imâm Ismâ'îl Ibn Kathîr (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
 
Tafsir Sourate Qaf verset 1 à 19 [Jalalayne]

50 : 1 : Qaf. Par le Coran glorieux !

commentaires :

Révélée à La Mecque à l'exception du verset 38 révélé à Médine. Révélée à la suite de la sourate des Vents Décharnés. Allah seul connaît le sens de la lettre Qaf. [Je jure] par le Coran Glorieux que les incrédules de La Mecque n'ont pas cru en Mohammad .


50 : 2 : Mais ils s'étonnent que l'un des leurs leur vint comme avertisseur; et les mécréants dirent: ‹Ceci est une chose étonnante›.

commentaires :
Mais au contraire, ils s'étonnent que l'un des leurs est venu à eux pour les avertir et les effrayer par le Feu après la résurrection. Les incroyants disent: «Cet avertissement est une chose étrange !


50 : 3 : Quoi ! Quand nous serons morts et réduits en poussière...? Ce serait revenir de loin› !

commentaires :
Est-ce qu'une fois morts et réduits en poussière [serons-nous ramenés à la vie]. C'est une chose invraisemblable».

50 : 4 :Certes, Nous savons ce que la terre rongera d'eux [de leurs corps]; et Nous avons un Livre où tout est conservé.

commentaires :
Nous savons ce que la terre dévore de leurs corps. Il y a, auprès de nous, un livre -la Tablette gardée- où est inscrite toute chose prédestinée.


50 : 5 : Plutôt, ils traitent de mensonge la vérité qui leur est venue: les voilà donc dans une situation confuse.

commentaires :

Ils ont plutôt traité le Coran, qui est une vérité, de mensonge lorsqu'il est venu à eux. Ils sont dans un état d'instabilité et de perplexité au sujet du Coran et du Prophète qui disent de lui: un magicien, un poète, un devin...


50 : 6 : N'ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d'eux, comment Nous l'avons bâti et embelli; et comment il est sans fissures ?

commentaires :

Ceux qui ont mal raisonné en reniant la résurrection, n'ont-ils donc jamais observé de leurs propres yeux le ciel que nous avons élevé au-dessus d'eux sans colonnes, en l'ornant d'étoiles et qu'il est sans fissures ?


50 : 7 : Et la terre, Nous l'avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement des montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples de [végétaux],

commentaires :

Et la terre, nous l'avons étendue sur une surface d'eau en y jetant des montagnes pour la stabiliser et en y poussant toutes sortes des plus radieuses espèces de plantes ?


50 : 8 : à titre d'appel à la clairvoyance et un rappel pour tout serviteur repentant.

commentaires :

Nous avons fait de cela une prise de conscience et un rappel pour tout humain repentant qui revient en se soumettant à Allah.


50 : 9 : Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu'on moissonne,

commentaires :

Nous avons fait descendre du ciel une eau pleine de bénédictions grâce à laquelle nous avons fait pousser des jardins [riches en arbres] et les graines des moissons.


50 : 10 : ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés,

commentaires :

Ainsi que les palmiers qui montent vers le ciel, tant ils sont hauts, et dont les régimes [portant les dattes] semblent superposés les uns au-dessus des autres.


50 : 11 : comme subsistance pour les serviteurs. Et par elle (l'eau) Nous avons redonné la vie à une contrée morte. Ainsi se fera la résurrection.

commentaires :

Nous avons fait pousser tout cela afin qu'il serve de nourriture pour les hommes. Nous avons ramené à la vie une terre morte. Voilà comment se fera la résurrection lorsque les morts sortiront de leurs tombes. Comment la reniez-vous ?


50 : 12 : Avant eux, le peuple de Noé, les gens d'Ar-Rass et les Tamud crièrent au mensonge,

commentaires :

D'autres peuples, avant eux, avaient traité leurs prophètes d'imposteurs, tels que: le peuple de Noé, les habitants de «Rass» un certain puits autour duquel ils habitaient et adoraient les idoles dont leur prophète était Handala Ben Çafwan, les Thémoudites, le peuple de Çâlih,


50 : 13 : de même que les Aad , le peuple de Houd , de Pharaon et les frères de Lot,

commentaires :

les 'Adites le peuple de Houd, Pharaon et les frères de Loth -c'est-à-dire- le peuple de loth,


50 : 14 : et les gens d'Al-Aïka et le peuple de Tubbaa. Tous traitèrent les Messagers de menteurs. C'est ainsi que Ma menace se justifia.

commentaires :
le peuple de Chou'ayb appelés les hommes de Al-Aïka qui adoraient un certain arbre, et le peuple de Toubba, car ce dernier était leur roi et avait embrassé la foi mais quand il les a appelés à se convertir, ils le traitèrent de menteur. Tous ces gens-là, à l'instar des Qoraïchites, avaient crié au mensonge. Ils ont mérité le châtiment. Que l'incrédulité des Qoraïchites ne fasse donc pas resserrer ta poitrine.
 
suite et fin


50 : 15 : Quoi ? Avons-Nous été fatigué par la première création ? Mais ils sont dans la confusion [au sujet] d'une création nouvelle.

commentaires:
La première création nous a-t-elle causé quelque fatigue pour que la deuxième création nous rende à l'impuissance ? Certainement pas ! Cependant ils doutent de la résurrection.


50 : 16 : Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire

commentaires :
Nous avons créé l'homme. Nous savons que son âme lui suggère. De par notre science, nous sommes plus près de lui que sa veine carotide.


50 : 17 : quand les deux recueillant, assis à droite et à gauche, recueillent.

commentaires :
Les deux anges chargés de surveiller tout homme, assis à sa droite et à sa gauche, observent et notent tout ce qu'il fait.


50 : 18 : Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire.

commentaires :
Il ne profère aucun mot sans qu'il ne soit inscrit par ces anges vigilants.


50 : 19 : L'agonie de la mort fait apparaître la vérité: ‹Voilà ce dont tu t'écartais›.

commentaires :
L'ivresse de la mort vient apportant la vérité en sorte que le dénégateur la constate personnellement. Ces affres de la mort sont la vérité que tu fuyais et redoutais.


source : e-qra.com
 
Tafsîr Sourate 51 (Adh Dhâriyât) - Verset 56 (Ibn 'Abbâs, Ibn Kathîr, Al 'Alawî...)

Allâh (qu'Il soit exalté) dit :

" Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. "
[Sourate 51 – Verset 56]

Exégèse :
Sayyidunâ Al Imâm 'Abdu Llâh Ibn Al 'Abbâs Ibn ‘Abd Il Muttalib (qu'Allâh l'agrée) a dit que cela signifiait :

" Qu'ils m'adorent donc, que ce soit de bon gré ou malgré eux. "

Ceci est notamment trouvable dans le Tafsîr Ul Qur°ân Il 'Azîm de l'Imâm Ibn Kathîr ainsi que dans le Ma'âlim Ut Tanzîl de l'Imam Al Husayn Al Baghawî (qu'Allâh leur fasse miséricorde).

Et l’Imâm Ismâ'îl Ibn Kathîr (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a interprété ce verset en disant :

" Le sens de ce verset est qu'Allâh (qu'Il soit bénit et exalté) a créé les créatures afin qu'elles L'adorent sans associer. Ceux qui Lui obéissent seront récompenser par les meilleures récompenses, tandis que ceux qui Lui désobéissent subiront de Sa part le pire des châtiments. Allâh a déclaré qu'Il n'a pas besoin des créatures, elles ont plutôt besoin de Lui, et ceci dans toutes les situations. Lui Seul est leur Créateur et Pourvoyeur. " [Tafsîr Ul Qur°ân Il 'Azîm].

Aussi, le Shaykh As Sayyid Ahmad Ibn Mustafâ° Al 'Alawî Al Hasanî (qu'Allâh l’agrée) a dit sur ce verset :

" La Réalité Divine t'a créé pour Elle et pour rien d'autre. " Et Je n'ai créé les jinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent ", c'est-à-dire, selon Ibn 'Abbâs : pour qu'ils Me connaissent. Connais donc Allâh et recherche Sa proximité, car Il est plus proche de toi que le Paradis, même si ce dernier est plus proche de toi que le lacet de tes sandales comme l'a dit le Prophète (ﷺ) : " Le Paradis est plus proche de vou que le lacet de vos sandales " [Al Bukhârî], mais la Réalité Divine est encore plus proche de toi que cela : " Nous sommes plus proche de lui que sa veine jugulaire. " [Sourate 50 – Verset 13]. Et si tu rejoins la Réalité Divine, c'est certainement le Paradis qui viendra à toi, te servira, obéira à tes ordres, comme tout le reste, sans que tu n'en aies nul besoin. A quoi donc te serviront les houris et le Paradis si tu es en présence de Celui devant qui se prosternent les palais et tout ce qu'ils contiennent ? Et même si tu entres au Paradis, tu n'y seras que par ton corps, ton cœur lui restant extérieur, ne voyant en toute forme extérieure que la manifestation de Az Zâhir (Le Manifeste). Les gens trouveront leur félicité dans les réalités créées, tandis que toi, tu trouveras la tienne dans leur Créateur. Et quelle différence entre le créé et la Réalité Divine ! " [Mawâdd Ul Ghaythiyyah].

Et Al Imâm Al Husayn Al Baghawî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) rapporta également dans son Ma'âlim Ut Tanzîl que l'Imâm Mujâhid Ibn Jabr Al Makkî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit que cela signifiait " que pour qu'ils Me connaissent ".

Hujjat Ul Islâm Abû Hâmid Al Ghazâlî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit à ce sujet :

" C'est-à-dire : pour qu'ils soient Mes serviteurs. Or, le serviteur ne devient serviteur que s'il connaît la divinité de son Seigneur et la servitude de sa propre âme. Car il lui incombe de connaître son âme et son Seigneur. En effet, tel fut le but ultime de l'envoi des Prophètes. Mais cela ne se réalise que dans la vie d'ici-bas. " [Ihyâ° 'Ulûm Id Dîn].

Quant à l'Imâm Abû 'Abdi Llâh Al Qurtubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde), il rapporta que l'Imâm 'Ikrimah Al Barbarî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit que cela signifiait " que pour qu'ils M'obéissent " [Al Jâmi' Li Ahkâm Il Qur°ân], et l'Imâm Ibn Juzayy Al Gharanâtî Al Kalbî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit que cela signifiait " que pour qu'ils reconnaissent Mon statut de divinité et ne divinisent rien mis à part Moi " [At Tas-hîl Li 'Ulûm Il Qur°ân].

Nous terminerons cette exégèse par les propos de l'Imâm As Sayyid Ahmad Ibn Mahammad At Tijânî Al Hasanî (qu'Allâh l’agrée) qui a dit :

" Sachez, qu'Allâh vous fasse miséricorde, que les hommes n'ont été créés en ce bas-monde que pour l'adoration d'Allâh (qu'Il soit exalté) et pour s'acquitter de Ses commandements, tout en délaissant Ses interdits. Certes, le fidèle acquittement des commandements d'Allâh (qu'Il soit exalté) et le respect de Son Droit fait partie des devoirs les plus essentiels, et des plus imposantes orientations vers Allâh (qu'Il soit exalté), c'est ainsi que cela fut décrété par la Station Divine et la loi prophétique. " [Alî Harâzim Al Fâsî - Jawâhir Ul Ma'ânî].

Et Allâh en sait d’avantage.
 
Exégèse de versets ambivalents mentionnant des Attributs d'Allâh extraite du Tafsîr Al Jalâlayn

Voici ce que dirent les Imâms shâfi’ites Jalâl Ud Dîn Al Mahallî et son élève Jalâl Ud Dîn As Suyûtî (qu'Allâh leur fasse miséricorde) dans l’exégèse coranique qu’ils écrivirent en commun, couramment appelée Tafsîr Ul Jalalayn (l’exégèse des deux jalâl) :


* Sourate 2 – Verset 29 : " C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui se trouve sur Terre, puis Se tournant (istawâ) vers le ciel Il paracheva Sa création en en faisant sept cieux ; Il est Omniscient. "


As Suyûtî : Puis, Il orienta Sa Volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Car Il est L'Omniscient.


* Sourate 2 – Verset 110 : " […] Allâh voit tout ce que vous faites. "


As Suyûtî : Il connaît parfaitement vos œuvres afin de vous en rétribuez.


* Sourate 5 – Verset 64 : " Et les juifs disent : " La main d'Allâh est fermée ! " Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut [...] "


As Suyûtî : Allâh désigne ici la main en particulier, car c'est par elle que l'homme fait les actes de charité et les dépenses.


* Sourate 6 – Verset 3 : " Il est Allâh dans les cieux et sur la terre […] "


As Suyûtî : Il est Le Seul Dieu digne d'adoration dans les cieux et sur la terre.


* Sourate 20 – Verset 5 : " L’Infiniment Miséricordieux S'est établi (istawâ) sur le trône. "


Al Mahallî : L’infiniment Miséricordieux a pris possession de l'univers par Son pouvoir omnipotent.


* Sourate 20 – Verset 39 : " […] Je t'ai revêtu de Mon amour afin que tu sois éduqué sous Mes yeux "


Al Mahallî : J'ai répandu Mon affection sur toi et j'ai mis dans les cœurs des gens, y compris celui de Pharaon, de l'amour pour toi, afin que tu sois élevé sous Ma protection.


* Sourate 43 – Verset 84 : " C'est Lui qui est la Divinité dans les cieux et c'est Lui qui est la Divinité sur la terre, et Il est Le Sage, le Très Savant. "


Al Mahallî : C'est Lui qui est adoré à juste titre dans le ciel, et c'est Lui qui est adoré à juste titre sur la terre.


* Sourate 50 – Verset 16 : " Nous avons déjà créé l'homme une première fois : Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. "


Al Mahalî : De par Notre Science, Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire.


* Sourate 51 – Verset 47 : " Et considère le ciel que Nous avons construit avec Nos mains et dont Nous élargissons constamment l'étendue ! "


Al Mahallî : Nous avons construit le ciel par Notre Puissance et Nous sommes capable de l'étendre encore plus [qu'il ne l'est déjà].


* Sourate 55 – Verset 27 : " Et seule demeure la face de ton Seigneur plein de Majesté et de Générosité "


Al Mahallî : Seul ton Seigneur subsistera, plein de majesté et de munificence, ou encore Celui qui est très généreux et dispense Ses bienfaits aux croyants.


* Sourate 56 – Verset 85 : " Nous sommes plus proche de lui que vous ne l'êtes vous-mêmes, mais cela vous ne le voyez pas "


Al Mahallî : A ce moment-là, Nous sommes, par Notre Science, plus près de lui que ne vous l'êtes, mais vous ne vous en apercevez pas.


* Sourate 57 – Verset 4 : " C'est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours puis Il S'est établi sur le Trône [...] "


Al Mahallî : Puis Il S'est « istawâ » sur le Trône, [à comprendre] selon une modalité qui Lui sied.


* Sourate 87 – Verset 1 : " Glorifie le Nom de ton Seigneur qui est Le plus Exalté "


Al Mahallî : Glorifie le Nom de ton Seigneur en L'exaltant bien au-dessus de ce qui ne Lui convient pas.


Fin de la sélection extraite du Tafsîr Ul Jalâlayn des Imâms Jalâl Ud Dîn Al Mahallî et Jalâl Ud Dîn As Suyûtî (qu'Allâh leur fasse miséricorde).
 
Tafsîr Sourate 15 (Al Hijr) - Verset 87 (Al Qâdî 'Iyâd)


Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) dit :

" Nous t'avons donné les sept répétés ainsi que l'Immense Qur°ân. "

[Sourate 15 - Verset 87]

Exégèse :


Al Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al Yahsubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :

" Selon l'exégèse coranique, les sept répétés (sab'an min al mathânî) sont les premières longues sourates. Quant à l'Immense Qur°ân (Al Qur°ân Il 'Azîm), c'est la Mère du Qur°ân (Umm Ul Qur°ân, la Fâtihah). Ici le terme " répété " désigne le Qur°ân lui-même parce que les récits qui y sont relatés sont redoublés.

Il est dit aussi que les sept répétés sont la Mère du Qur°ân tandis que l'Immense Qur°ân est l'ensemble du Livre Saint. Dans ce cas, la Mère du Qur°ân a été appelée " mathânî - répétée " car l'on répète ses versets [qui sont au nombre de 7] à chaque unité de prière (rak'ah).

Enfin, on a dit également que les sept répétés sont ce que renferme le Qur°ân comme ordres, interdictions, bonnes nouvelles, avertissements, paraboles, exemples proposés et évocations de bienfaits divins.

Et selon une dernière interprétation, l'expression " les sept répétés " signifie que le Prophète a été honorés par sept prodiges : la bonne guidée, la prophétie, la miséricorde, l'intercession, la protection, la vénération et la sérénité. "

Fin de citation.

Source : Ash Shifâ° Bi Ta'rîf Huqûq Il Mustafâ° du Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al Yahsubî.
 
Tafsîr Sourate 35 (Al Fâtir) - Verset 28 (Ibn Kathîr, Al Qurtubî, Ismâ'îl An Nabahânî...)

Allâh (qu'Il soit exalté) dit :

" Il y a également des couleurs diverses parmi les hommes, les animaux ainsi que les bestiaux. Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent véritablement Allâh. Allâh est certes, Puissant et Pardonneur. "
[Sourate 35 - Verset 28]

Exégèse :

" Il y a également des couleurs diverses parmi les hommes, les animaux ainsi que les bestiaux "
Al Imâm Ismâ'îl Ibn Kathîr (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit sur ce passage :

" Parmi les êtres humains se trouve des blancs, des noirs, des jaunes, des rouges etc. Et parmi les animaux nous trouvons également différentes espèces et de différentes couleurs. " [Tafsîr Ul Qur°ân Il 'Azîm].

Et le Shaykh Muhammad Yûsuf Al Kandahlawî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) rapporta :

"Abû 'Abdi Llâh Al Hâshimî a dit : " Deux femmes, une Arabe [libre] et sa servante, vinrent demander des vivres 'Alî (qu'Allâh l'agree). II ordonna de donner a chacune un chargement de vivres et 40 dirhams. La servante prit sa part et partit tandis que I'Arabe dit : " Commandeur des croyants ! Me donnes-tu la même chose que ce que tu as donnée à cette femme alors que je suis une Arabe et qu'elle est une servante ?! " 'Alî répliqua : " J'ai regardé dans le Livre d'Allâh (qu'Il soit exalté) et je n'y ai pas trouvé d'avantage pour les Fils d'Ismâ'îl (Ies Arabes) par rapport aux Fils d'Ishâq (les Gréco-Romains), que La Grâce et La Paix soient sur eux deux. ". ". " [Hayât Us Sahâbah].

" Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent véritablement Allâh "

Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Al Qurtubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :

" C'est-à-dire les savants qui craignent Sa Toute-Puissance. Quiconque réalise qu'Allâh est Tout-Puissant sait alors qu'Il peut punir Son serviteur pour ses péchés commis, comme 'Alî Ibn Abî Talhah l'a rapporté de Ibn 'Abbâs qui a dit en commentant ce verset : " Il s'agit de ceux qui savent qu'Allâh est Puissant sur toute chose. "

Et Rabî' Ibn Anas a dit : " Celui qui ne craint pas Allâh n'est pas un savant. "

Mujâhid a dit aussi : " En vérité, le savant est celui qui craint Allâh (qu'Il soit exalté et magnifié). "

Il a été rapporté que Ibn Mas'ûd a dit également : " La crainte d'Allâh est une science suffisante [pour être vu comme une personne doté de savoir], le fait d'être distrait [à l'égard de Ses menaces] suffit comme ignorance [pour être considéré comme un ignare]. "

On demanda un jour à Sa'd Ibn Ibrâhîm : " Qui est le plus savant parmi les habitants de Médine ? " Il répondit : " Celui qui craint le plus Allâh. "

On rapporte que Mujâhid a dit aussi : " En réalité, le vrai sage et le véritable savant, c'est celui qui craint Allâh. "
Et on rapporte que 'Alî a dit : " Le véritable savant est celui qui ne fait pas désespérer les gens de la Miséricorde d'Allâh sans pour autant faire de concessions à leur égard concernant la désobéissance faite au Seigneur, celui qui ne les rassure pas contre les châtiments d'Allâh et qui n'a de penchant que pour le Qur°ân. En vérité, il n'y a aucun bien dans un acte d'adoration qui n'est pas régie par la science, il n'y a aucun profit dans une science dénuée de compréhension, et aucune utilité dans une lecture [du Qur°ân] qui n'est pas accompagnée d'une méditation. "
Et Ad Dârimî rapporta d'après Abû Muhammad que Makhûl a dit : " Le Messager d'Allâh (ﷺ) a dit : " La supériorité du savant sur le simple adorateur est similaire à ma supériorité sur le plus petit d'entre vous. " Et il récita ensuite le verset qui dit : « Seuls les savants craignent véritablement Allâh. ". " C'est un hadîth mursal (nous ne savons pas exactement de quel Compagnon Makhûl rapporta ce hadîth ; ce type de hadîth reste cependant accepté).
Ad Dârimî a dit aussi : " Abu An Nu'mân nous a rapporté d'après Hammâd Ibn Zayd que Yazîd Ibn Hâzim a dit : " Mon oncle Jarîr Ibn Zayd rapporta qu'il entendit Tuba°i' rapporter que Ka'b a dit : " J'ai trouvé [dans la Torah] la description d'un peuple qui possédait le savoir mais qui n'agissait pas en conséquence, qui en atteignit la compréhension mais pas dans le but d'adorer Allâh, ils cherchaient ce bas-monde à travers les actes faits pour l'Au-delà. Ils se vêtissaient de peaux de moutons mais leurs cœurs étaient plus amère que la patience. [Allâh dit d'eux] " Ils sont insouciants à Mon égard et cherchent à Me tromper, mais Je leur ferais subir des épreuves qui rendraient même l'homme le plus patient perplexe et perturbé ! ". ". ". " At Tirmidhî rapporta ce hadîth avec une chaîne marfû' d'après Abu Ad Dardâ°, comme nous l'avons indiqué dans l'introduction de notre livre.

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http://www.at-tawhid.net/tafsir-sou...n-kath-r-al-qurtub-ism-l-an-nabah-n__616.html
 
Tafsîr Sourate 9 (At Tawbah) - Verset 60 (Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî et As Suyûtî)

Allâh (qu'Il soit exalté) dit :

" Les aumônes sont destinées aux pauvres, aux nécessiteux, à ceux qui sont chargés de la collecter, à ceux dont les cœurs sont à gagner, au rachat des captifs, aux insolvables, à ceux qui se consacrent à la cause d'Allâh et aux voyageurs. C'est là une obligation provenant d'Allâh, et Allâh est Omniscient et Sage. "

[Sourate 9 - Verset 60]


Exégèse :

" Les aumônes sont destinées aux pauvres, aux nécessiteux, à ceux qui sont chargés de la collecter, à ceux dont les cœurs sont à gagner, au rachat des captifs, aux insolvables, à ceux qui se consacrent à la cause d'Allâh et aux voyageurs. C'est là une obligation provenant d'Allâh "

Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) commenta ce passage en disant :

" " Les aumônes sont destinées aux pauvres... " : ce verset ordonne une distribution bien précise de la zakâh, et cette zakâh est exclusive à ces huit catégories. Il est interdit de verser quoi que ce soit [de la zakâh] à toute autre catégorie de personnes. Selon le madh-hab mâlikî, la zakâh doit être répartie pour chacune des catégories, ceci en fonction de l'appréciation de la règle mentionnée [à travers ce verset]. Il est tout à fait possible de donner à certains plutôt qu'à d'autres. Selon le madh-hab shâfi'î, elle doit être divisée en part égale entre chacune des catégories.
Les savants divergent sur le fait de savoir si le pauvre (al faqîr) en a plus besoin que le nécessiteux (al miskîn), ou bien l'inverse. On a dit qu'ils sont égaux. Il est dit aussi que les pauvres sont ceux qui ne demandent rien à personne et dont l'état [de pauvreté] est connue, tandis que les nécessiteux ne sont pas comme ça [car leur détresse économique n'est pas forcément permanente ou connue du fait de sa possible soudaineté].

" A ceux qui sont chargés de la collecte ", ceux qui la prélèvent auprès de ceux qui sont chargés de la payer et qui la répartissent.

" A ceux dont les cœurs sont à gagner ", c'est-à-dire les mécréants à qui cela est donné afin de les encourager à devenir musulmans. Il est dit aussi [que cela doit être donné] aux (récents) musulmans afin de fortifier leur attachement à la foi. Ceci dit, il y a une divergence concernant cette catégorie, à savoir si elle est systématiquement prise en compte [pour le versement de la zakâh] ou si on la délaisse si cela ne s'avère pas nécessaire.

" Au rachat des captifs ", c'est-à-dire pour des esclaves achetés pour être remis en liberté.

" Aux insolvables ", c'est-à-dire ceux qui ont des dettes. Il est par contre impératif que l'origine de sa dette ne soit pas à cause d'une affaire corrompue ou du gaspillage.

" A ceux qui se consacrent à la cause d'Allâh ", c'est-à-dire le jihâd. De l'argent est ainsi prélevé et donné pour les combattants, et à partir de là le matériel de guerre est acheté. Il y a une divergence sur la permission ou non de la dépenser pour bâtir des forts ou encore construire des navires.

" Et aux voyageurs ", c'est-à-dire aux voyageurs dans le besoins.

" C'est là une obligation ", c'est-à-dire un droit bien défini.

Si l'on s'interroge sur la disposition du sujet de la zakâh au sein du texte [coranique] et pourquoi elle est mentionnée entre des versets parlant des hypocrites, la réponse à cela est que le versement de la zakâh est restreint ici à ces catégories [qui viennent d'être énumérées auparavant] afin d'anéantir tout espoir pour les hypocrites de pouvoir en bénéficier.

Le sens de ce verset est ainsi relié à Sa Parole : " Il en est parmi eux qui te critiquent au sujet de la répartition des aumônes. " (9:58). " [At Tas-hîl li 'Ulûm Il Qur°ân].

" Et Allâh est Omniscient et Sage. "

Al Imâm Jalâl Ud Dîn As Suyûtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :

" " Et Allâh est Omniscient " concernant Sa création " et Sage " dans ce qu'Il fait. " [Tafsîr Ul Jalalayn].
 
BismiLlahi al Rahmani al Rahim,
Voici une série dans laquelle je publierai si Allah le permet l'Exegese de 1 verset Coranique par jour, tirés du Tafsir d'Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse Miséricorde) :
" Sûratu-l-Fâtihha
1 -BismiLlahi al Rahmani al Rahim
Le sens de «Al-Basmala»
An nom de Dieu le Miséricordieux, le Très Miséricordieux(l).
Ibn Abbas -que Dieu l’agrée- a dit que l’Envoyé de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue- ne savait séparer entre les sourates que lorsqu’on lui révéla la «Basmala»: Au nom de Dieu le Miséricordieux le Très Miséricordieux. Les compagnons du Prophète ont débuté par elle le Livre de Dieu. Pour cela il est recommandé de la formuler avant tout acte ou parole, car l’Envoyé de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue- a dit: «Toute décision prise avant de formuler la basmala est amputée». Il est recommandé également de la formuler avant les ablutions en se référant à ce hadith: «Toute ablution faite sans formuler la basmala est nulle». Quant à sa prononciation avant l’égorgement des bêtes, elle est recommandée d’après Al-Chafé'i et obligatoire selon les opinions des autres. Elle est recommandée aussi avant de manger car le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- a dit à un homme «Dis: Au nom de Dieu, mange de la main droite et prends de ce qui se trouve devant toi»(1). (Rapporté par Mouslim) Ainsi quand on veut avoir de rapports conjugaux d’après ce hadith: «Lorsque l’un d’entre vous, veut commercer avec sa femme, qu’il dise: «Au nom de Dieu! Mon Dieu, écarte le démon de nous et écarte le démon
de ce que Tu vas nous accorder» Si un enfant devait se produire de cette copulation, le démon ne lui nuirait jamais»(1) (Rapporté par Boukhari d’après Ibn Abbas).
Dieu ou Allah: est le nom subime du Seigneur qui renferme toutes Ses qualités, comme II a dit: (Il est Allah, n n’y a de Dieu que Lui. Il est celui qui connaît ce qui est caché et ce qui est apparent. Il est celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux) [Coran LIX, 22], et tous les noms qui s’ensuivent dans les autres versets, sont des qualités et attributs. Il a dit: (Les plus beaux noms appartiennent à Dieu, Invoquez - Le par ces noms) [Coran VII, 180] et : (Dis: «Invoquez Dieu ou bien: invoquez le Miséricordieux. Quel que soit le nom sous lequel vous L’invoquez, les plus beaux noms lui appartiennent) [Coran XVII, 110], Il a été rapporté dans les deux Sahih: «Dieu a quatre vingt-dix-neuf noms, cent moins un, quiconque les retient, ou les dénombre- entrera au Paradis»(2) (Rapporté par Boukhari et Moustim d’après Abou Houraira).
Lol les exégèses de bas niveau ce n'est pas mon truc...
 
Tafsîr Sourate 16 (An Nahl) - Verset 98 (Al Qurtubî)

Allâh (qu'Il soit exalté) dit :

" Chaque fois que vous récitez le Qur°ân, cherchez refuge auprès d'Allâh contre satan le maudit ! "

[Sourate 16 - Verset 98]

Exégèse :

Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Al Qurtubî Al Ansârî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit sur ce verset :

" Allâh a ordonné aux gens de chercher une protection au commencement de chaque récitation lorsqu'Il dit : " Chaque fois que vous récitez le Qur°ân, cherchez refuge auprès d'Allâh contre satan le maudit ! " (16:98).

Selon l'avis majoritaire, ce commandement est une recommandation faite pour chaque récitation coranique effectuée en dehors de la prière. Et il y a une divergence quant au fait de savoir si la prière est concernée.

An Naqqâsh rapporta d'après 'Atâ° que réciter la isti'âdhah y est obligatoire.

Ibn Sîrîn, Ibrâhîm An Nakha'î et quelques autres récitaient la isti'âdhah dans chaque rak'ah de la prière et pratiquaient le commandement d'Allâh de la recherche de protection dans chaque récitation.

Abû Hanîfah et Ash Shâfi'î récitaient la isti'âdhah dans la première rak'ah de la prière et considéraient toute récitation du Qur°ân dans la prière comme constituant une seule et même récitation coranique [et donc ne récitaient la isti'âdhah qu'au début de la prière et à aucun autre moment de la prière].

Quant à lui, Mâlik ne pense pas qu'il y ait lieu de réciter la isti'âdhah dans les prières obligatoires mais il pense que cela devrait être fait pour les prières nocturnes du ramadân (at tarâwîh). "

Fin de citation.
 
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Abû Hanîfah et Ash Shâfi'î récitaient la isti'âdhah dans la première rak'ah de la prière et considéraient toute récitation du Qur°ân dans la prière comme constituant une seule et même récitation coranique [et donc ne récitaient la isti'âdhah qu'au début de la prière et à aucun autre moment de la prière].

Quant à lui, Mâlik ne pense pas qu'il y ait lieu de réciter la isti'âdhah dans les prières obligatoires mais il pense que cela devrait être fait pour les prières nocturnes du ramadân (at tarâwîh). " ''

BARAKA ALLAHO FIK
 
c'est un sujet sur les tafsirs du Coran...là tu nous parles d'une divergence en Fiqh entre les 3 madhabs....


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Abû Hanîfah et Ash Shâfi'î récitaient la isti'âdhah dans la première rak'ah de la prière et considéraient toute récitation du Qur°ân dans la prière comme constituant une seule et même récitation coranique [et donc ne récitaient la isti'âdhah qu'au début de la prière et à aucun autre moment de la prière].

Quant à lui, Mâlik ne pense pas qu'il y ait lieu de réciter la isti'âdhah dans les prières obligatoires mais il pense que cela devrait être fait pour les prières nocturnes du ramadân (at tarâwîh). " ''

BARAKA ALLAHO FIK
 
En général Taqwâ est traduit généralement par crainte pieuse ou crainte révérencielle en français....

Wallahou 'Alam
Pour répondre au sujet de taqwa
Il signifie surtout la méfiance, avoir l' esprit alerte, être éveillé pour prendre du recul vis à vis des plaisirs addictifs ou non de la dounya afin de ne pas oublier ni la Ruse D'ALLAH (jusqu'à notre dernier souffle) ni celle du gharour.

La méfiance juste et sincère

Wa ALLAH YA3LAM
 
Tafsîr Sourate 20 (Tâ Hâ) - Versets 1 et 2 (Al Qâdî 'Iyâd et Al Wâhidî)



Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) dit :

" Tâ Hâ ! Nous ne t'avons pas révélé ce Qur°ân pour que tu te rendes malheureux. "

[Sourate 20 - Versets 1 et 2]


Exégèse :


Al Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al Yahsubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit dans son Kitâb Ush Shifâ° :


" Comme nous l'avons vu précédemment pour les lettres Yâ Sïn, on a dit que Tâ Hâ est l'un des noms du Prophète (ﷺ). Il a aussi été dit qu'il s'agit d'un Nom d'Allâh, ou encore qu'il signifierait : " Ô Hommes ! ". Quoiqu'il en soit, il s'agit de lettres indépendantes qui ont leur propre signification.


Al Wâsitî a dit quant à lui que Tâ Hâ se comprenait comme ceci : " Ô Pur ! Ô Guide ! "


Il a été dit aussi qu'il s'agit d'un impératif signifiant le fait de fouler le sol et de s'y appuyer, cela voudrait donc dire : " Tiens-toi sur le sol avec tes deux pieds, et ne t'épuise pas en te mettant sur un seul pied. " Car le verset " Nous ne t'avons pas révélé ce Qur°ân pour que tu te rendes malheureux " a été révélé à un moment où le Prophète (ﷺ) s'épuisait par la veille [de nuit], les pratiques d'ascèses et les prières nocturnes. C'est ainsi que Al Qâdî Abû 'Abdi Llâh Ibn 'Abd Ir Rahmân et beaucoup d'autres nous ont rapporté d'après une chaîne de transmetteurs remontant à Ar Rabî' Ibn Anas : " Lorsque le Prophète(ﷺ)priait, il se mettait sur un pied et soulevait l'autre ensuite (pour éviter l'usure de ses pieds et donc prier plus longtemps), Allâh (qu'Il soit exalté) révéla alors : " Tâ Hâ ", c'est-à-dire " foule le sol ô Muhammad ", " Nous ne t'avons pas révélé ce Qur°ân pour que tu te rendes malheureux, mais plutôt un rappel pour celui qui craint Le Seigneur, et comme une révélation émanant de Celui qui a créé la terre et les cieux sublimes " (20:2-4). "


Tout ceci démontre clairement des marques d'honneur et d'affection [d'Allâh à l'égard de Son Prophète], et peu importe que l'on considère " Tâ Hâ " comme l'un de ses noms ou bien comme une expression pour jurer et distinguer la suite du verset. "


L'Imâm 'Alî Ibn Ahmad Al Wâhidî An Naysâbûrî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) rapporta également une autre cause de la révélation de ces versets d'après Muqâtil qui a dit :


" Un jour, Abû Jahl et An Nadr Ibn Hârith dirent au Prophète (ﷺ) : " Tu vas subir des épreuves à cause du fait que tu as délaissé notre religion ! " Mais la raison de leurs propos était seulement due au fait qu'ils avaient remarqué que la dévotion et l'effort cultuel du Prophète étaient soutenus. Et Allâh (qu'Il soit exalté) révéla alors ce verset. "


Et l'Imâm Al Wâhidî a dit aussi :


" D'autre part, d'après AdDahhâk, après la révélation du Qur°ân, le Prophète (ﷺ)ainsi que ses compagnons, commencèrent à pratiquer la prière. Suite à cela, les polythéistes de Quraysh se dirent : " Allâh L'Exalté n'a révélé ce Qur°ân à Muhammad que pour qu'il se surmène inutilement ! " Mais Allâh révéla alors : " Tâ Hâ ! Nous ne t'avons pas révélé ce Qur°ân pour que tu te rendes malheureux ". " [Asbâb Un Nuzûl].
 
Tafsîr Sourate 36 (Yâ Sîn) - Verset 80 ('Abd Ul Qâdir Al Jazâ°irî)

Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) dit :

" C'est Lui qui fait jaillir de l'arbre vert une étincelle avec laquelle vous allumez vos feux. "

[Sourate 36 - Verset 80]

Exégèse :

Le Shaykh 'Abd Ul Qâdir Al Jazâ°irî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit sur ce verset :

" Ce verset a pour but d'attirer notre attention sur la perfection de la Puissance d'Allâh et sur Son immense Sagesse. Car il fait surgir (qu'Il soit exalté) les choses de leurs contraires, comme Il les dissimules dans leurs semblables, tant et si bien que nul ne s'élève sans Allâh, ni ne prend d'autre direction qu'Allâh.

Du végétal, qui est de nature froide et humide, il fait sortir le feu, qui est de nature chaude et sèche. Aussi est-ce avec raison qu'on a pu définir le Nom Divin Al Latîf comme étant Celui qui dissimule les choses dans leurs contraires. C'est pourquoi lorsqu'Allâh dissimula [au Prophète] Yûsuf, au sein même de sa condition d'esclave, la régence du royaume [d'Égypte qui lui était destiné], celui-ci s'exclama [lors de la réalisation de sa destinée] : " En vérité, mon Seigneur sauve toujours qui Il veut. " (12:100).

Allâh veut attirer l'attention de Ses serviteurs [sur cette réalité] afin qu'ils ne s'arrêtent pas à l'apparence des choses, ni à leur forme ni à ce que leur nature semble devoir leur donner et afin qu'ils ne se reposent pas sur leur science, ni sur leurs œuvres ou sur leur état présent. Car il convient de se défier et de ne pas se reposer sur toutes ces choses qui ne diffèrent en rien du reste des créatures ; en effet, Allâh peut produire à partir d'une forme ou d'une créature particulière l'effet contraire à celui qui leur est d'ordinaire attaché. Cela afin qu'ils sachent bien qu'Allâh est Le Seul Créateur et Le Seul à régir [la création] sans que Ses Actes dépendent de quelconques causes ordinaires et rationnelles. S'il le veut, Allâh œuvre en présence de ces causes par un effet de Sa Sagesse, ou bien, s'Il veut, en l'absence de ces mêmes causes, par un effet de Sa Puissance. Car Il est Celui qui fait ce qu'Il veut, faisant sortir « le bien » de ce qui est clairement mauvais, et « le mal » de ce qui apparaît formellement comme étant bien, comme vous pouvez fréquemment le constater. Combien de grâces n'a-t-Il pas fait naître de l'épreuve, et combien d'épreuves n'a-t-Il pas suscitées à partir d'un bienfait ? Il n'est de Dieu que Lui, Le Sage, Celui qui embrasse toute chose ! "

Fin de citation.

Source : Kitâb Ul Mawâqif du Shaykh 'Abd Ul Qâdir Al Jazâ°irî (qu'Allâh lui fasse miséricorde). Traduit en français aux éditions Alif sous le titre Le Livre des Haltes.
 
Exégèse du verset 2 (ou 3 selon les lectures) de la sourate Al Fâtihah (Al Qurtubî)

Allâh (qu'Il soit exalté) dit :

" L'Inifiniment Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux (Ar Rahmân Ir Rahîm) "

[Sourate 1 – Verset 2 (ou 3 selon les lectures)]

L'Imâm Abû 'Abdi Llâh Al Qurtubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) expliqua ce verset en ces termes dans son exégèse coranique intitulé Al Jâmi' Li Ahkâm Il Qur°ân :

" Après S'être nommé " Le Seigneur des mondes ", Allâh Se décrivit ensuite comme " L'Inifiniment Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux ", ceci car Sa description de Seigneur des mondes inspire la crainte, Il fit alors suivre cela par " L'Inifiniment Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux ", ce qui inspire l'apaisement, de telle sorte que Ses Attributs inspirent à la fois le fait de Le redouter et de Le désirer. Cela renforce les gens à Lui obeir.

Et Il dit par ailleurs : " Fais savoir à Mes serviteurs que Moi, Je suis le Pardonneur, le Clément, et que Mon châtiment est le châtiment douloureux. " (15:49-50), et aussi : " Celui qui pardonne le péché, Celui qui accueille le repentir, Celui qui est rigoureux dans Son châtiment, Celui qui est plein de longanimité " (40:3).

Au sein du recueil authentique de Muslim se trouve un hadîth rapporté par Abû Hurayrah dans lequel le Messager d'Allâh (ﷺ) dit : " Si les croyants connaissaient le châtiment de Dieu, pas un seul n'espèrerait Son Paradis, tandis que si les incroyants connaissaient la Miséricorde de Dieu, pas un seul ne désespèrerait de Son Paradis. "

Quant à la signification de ces deux Noms, nous l'avons déjà étayée [en expliquant la basmalah]. "

Et l'Imâm Al Qurtubî avait notamment dit préalablement à ce verset dans son exégèse de la basmalah :

" Il y a divergence sur le fait de savoir si les deux Noms Rahmân et Rahîm ont le même sens ou revêtent chacun une signification particulière. On a dit qu'ils ont le même sens, tout comme nadmân et nadîm, mais on a dit aussi que Rahmân est un Nom particulier renvoyant à une action de portée générale, tandis que Rahîm est un Nom englobant ayant une portée spécifique, et ceci est l'avis de la majorité. "

Il a dit aussi :

" La plupart des savants sont d'avis que Ar Rahmân n'est utilisé que pour Allâh L'Exalté et qu'il n'st pas permis de l'utiliser pour désigner quelqu'un d'autre. Et Il dit : " Dis : " Invoquez Allâh , ou invoquez Ar Rahmân " " (17:110), il est donc semblable au Nom que personne d'autre que Lui ne partage (Allâh). Et Il dit : " Demande à ceux de Nos messagers que Nous avons envoyés avant toi : avons-Nous établi, à côté de Ar Rahmân, une divinité qu'ils devraient adorer ? " (43:45), [les savants] dirent alors que Ar Rahmân est Celui qui est digne d'adoration. Et Musaylimah le menteur, qu'Allâh le maudisse, a été outrageant en se nommant " l'inifiniment miséricordieux (ar rahmân) de Yamâmah ", et fut alors surnommé " le menteur ".


Quant à Ar Rahîm, il est général et peut être utilisé pour les créatures. Tandis que Ar Rahmân est universel comme nous l'avons indiqué, Ar Rahîm amène l'harmonie et l'équilibre au sein de la Révélation. Al Mahdawî a dit cela. Il est dit que la signification de Ar Rahîm est que c'est par Ar Rahîm que tu arrives à Ar Rahmân. C'est ainsi que ar rahîm est un qualificatif de Muhammad (ﷺ) et qu'Allâh le décrivit ainsi. Pour le qualifier, Il dit " compatissant et miséricordieux ". C'est ainsi que le sens de " Bismi Llâh Ir Rahmân Ir Rahîm est " : " C'est par Muhammad que vous M'atteindrez ", en d'autres termes, en le suivant lui et ce qu'il apporta, vous bénéficierez de Ma récompense, Mon honorification et de la vision de Ma Face. Et Allâh sait mieux ce qu'il en est. "
 
juste une question, quel est le plus grand exegete de l'islam? y a t il des sources officielles qui le disent?
Un conseil pour toi tu écris les noms de tous ces exégètes sur un bout de papier, tu fais chadi madi kali rassi. Tu choisis ainsi l’un des ces transfuges du IXe siècle. Ils sont tous pareils. Du vent rien que du vent. Ils expliquent le Coran alors que notre prophète sala allah 3lihi oua salem ne l’a pas fait. Le coran ne s’explique pas il s’interprète suivant son temps, car il est immuable dans le temps et chaque moment possède une interprétation qui correspond à lui, nonobstant les versets dits MOUHKAMATS qui sont clairs nets et précis, ils peuvent-être interpréter sans problème. Des hadiths qui expliquent le coran, ceci veut dire que le coran est historique, puis ils disent que les mutazilites ont tors de dire que le coran est créé, vous leur donner du blé à moudre dans leurs moulins, puis vous leurs dites : « vous êtes des hérétiques. »
 
Tu en rêverais de mon niveau vu comment tu me poursuis pour que je te donne de la science.
Jésus dit : il n'est pas bon d'enlever le pain des enfants et de le donner aux petits chiens.
Oh je t’assure que nan... tu fais plus pitié qu’autre chose. Après libre à toi d’en penser ce que tu veux pour te rassurer mais les faits sont là: menteur, ignorant et imbu de toi-même, c’est ce qui te caractérise.
 
Oh je t’assure que nan... tu fais plus pitié qu’autre chose. Après libre à toi d’en penser ce que tu veux pour te rassurer mais les faits sont là: menteur, ignorant et imbu de toi-même, c’est ce qui te caractérise.
Ignorant celui qui croit qu'un mot peut avoir plusieurs sens.
Celui-là c'est l'ignorant par excellence car il veut faire croire aux autres que son ignorance est une qualité.
 
Exégèse Sourate 21 (al Anbiyâ° - les Prophètes) - Verset 23 (Ibn Kathîr, Al Mâturîdî et At Tabarî)


Allâh (qu'Il soit exalté) dit :

" Il n’a pas être interrogé sur ce qu’Il fait, ce sont plutôt eux qui devront rendre des comptes. "
s21-v23

Exégèse :

Le Hâfiz Ismâ’îl Ibn Kathîr (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit dans son Tafsîr Ul Qur°ân Il ’Azîm :

" " Il n’a pas être interrogé sur ce qu’Il fait " : Il est Le Juge (Al Hâkim) dont la décision ne peut être révoquée et à laquelle personne ne peut s’opposer du fait de Son Incommensurabilité, Sa Majestuosité, Sa Superbe, Son Omniscience, Sa Sagesse, Sa Justice et Sa Subtile Bienveillance. " Ce sont plutôt eux qui devront rendre des comptes " signifie qu’Il est Celui qui interroge Sa création concernant ce qu’elle aura fait. Cela est semblable [à ce qui est mentionné dans les] versets : " Par ton Seigneur ! Nous les soumettrons tous à un interrogatoire sévère au sujet de leurs agissements " (15:92-93), " Qui est Celui qui protège, et qui n’a pas besoin d’être protégé ? " (23:88). "

L’Imâm Abu-l-Mansûr Al Mâturîdî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit dans son exégèse intitulée :

" On peut voir ceci sous différents angles :

L’un d’eux : on ne Lui demande pas de comptes, car ce qu’Il fait, Il le fait dans Sa Royauté et Sa Souveraineté, et celui à qui on peut demander des comptes est celui qui agit forcément sous la souveraineté de quelqu’un d’autre et dans le royaume de quelqu’un d’autre. Il y a d’ailleurs une preuve dans cela montrant qu’il n’est pas permis de se servir de quoi que ce soit si ce n’est sur l’Ordre et la Permission de la part de son Propriétaire [qui est Allâh dans l’absolu]. Ainsi s’invalide la parole de celui qui affirme que les choses sont [toutes permises] dans l’absolu et licites à l’origine.

Et le second : on ne L’interroge pas sur ce qu’Il dit, car Il est Sage dans Son Essence de telle sorte que Son Action est toujours empreinte de sagesse, et celui que l’on peut interroger est celui dont l’action peutforcément dénoter une défaillance de l’intellect. Quant à celui dont l’action ne peut que receler de la sagesse, on ne peut alors l’interroger en disant : " pourquoi as-Tu fais cela ? ", " que fais-Tu ? ".

Et le troisième : si on pouvait Lui demander des comptes sur ce qu’I fait, alors cela pourrait aussi se faire à propos de l’Ordre [divin] et de l’interdiction, c’est-à-dire : " fais-ceci " et " ne fais pas cela ", mais cela est impossible [concernant Allâh]. Et si la chose était établie ainsi, l’interrogation ne pourrait être qu’une sollicitation, car celui qui enjoint à quelqu’un qui lui est supérieur, alors son ordre n’estqu’une sollicitation, quant à celui qui enjoint à quelqu’un qui lui est inférieur, alors son ordre est véritablement un ordre. "

Et l’Imâm Abû Ja’far Ibn Jarîr At Tabarî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit également dans son Jâmi’ Ul Bayân Fî Tafsîr Il Qur°ân :

" Il dit (que Sa mention soit la plus élevée) qu’aucun interrogateur n’interroge le Seigneur du Trône à propos de ce qu’Il fait de Ses créatures, du fait qu’Il les met dans les situations qu’Il veut, qu’il s’agisse de la vie ou de la mort, qu’Il les élève ou les avilit, ou autres choses selon Sa gouvernance qui s’exerce sur eux, car ils sont Ses créatures et Ses serviteurs, et ils sont tous sous l’emprise de Sa Royauté et de Sa Souveraineté. Le règne [véritable] Lui appartient et les décrets émanent de Lui. Il n’y a rien qui soit au-dessus de Lui pour pouvoir L’interroger sur ce qu’Il fait et pouvant Lui dire" pourquoi Tu as fais ceci ? " et " pourquoi n’as-Tu pas fais cela ? ". " Ce sont plutôt eux qui devront rendre des comptes ", Il dit ainsi (que Son éloge soit la plus majestueuse) que tout ceux qui se trouvent dans les cieux et sur la Terre parmi Ses serviteurs seront interrogés sur leurs actes et on fera les comptes de leurs actions. C’est Lui qui les interrogera sur cela et les jugeraen conséquence, car Il est bien au-dessus d’eux et Il est Celui qui les possède et ils se trouvent sous Sa souveraineté. C’est dans ce sens que ce sont prononcés les interprètent (ahl at ta°wîl)..................
 
Exégèse Sourate 21 (al Anbiyâ° - les Prophètes) - Verset 23 (Ibn Kathîr, Al Mâturîdî et At Tabarî)

Allâh (qu'Il soit exalté) dit :
" Il n’a pas être interrogé sur ce qu’Il fait, ce sont plutôt eux qui devront rendre des comptes. "
[Sourate 21 - Verset 23]

Exégèse :
Le Hâfiz Ismâ’îl Ibn Kathîr (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit dans son Tafsîr Ul Qur°ân Il ’Azîm :
" " Il n’a pas être interrogé sur ce qu’Il fait " : Il est Le Juge (Al Hâkim) dont la décision ne peut être révoquée et à laquelle personne ne peut s’opposer du fait de Son Incommensurabilité, Sa Majestuosité, Sa Superbe, Son Omniscience, Sa Sagesse, Sa Justice et Sa Subtile Bienveillance. " Ce sont plutôt eux qui devront rendre des comptes " signifie qu’Il est Celui qui interroge Sa création concernant ce qu’elle aura fait. Cela est semblable [à ce qui est mentionné dans les] versets : " Par ton Seigneur ! Nous les soumettrons tous à un interrogatoire sévère au sujet de leurs agissements " (15:92-93), " Qui est Celui qui protège, et qui n’a pas besoin d’être protégé ? " (23:88). "

L’Imâm Abu-l-Mansûr Al Mâturîdî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit dans son exégèse intitulée :
" On peut voir ceci sous différents angles :

L’un d’eux : on ne Lui demande pas de comptes, car ce qu’Il fait, Il le fait dans Sa Royauté et Sa Souveraineté, et celui à qui on peut demander des comptes est celui qui agit forcément sous la souveraineté de quelqu’un d’autre et dans le royaume de quelqu’un d’autre. Il y a d’ailleurs une preuve dans cela montrant qu’il n’est pas permis de se servir de quoi que ce soit si ce n’est sur l’Ordre et la Permission de la part de son Propriétaire [qui est Allâh dans l’absolu]. Ainsi s’invalide la parole de celui qui affirme que les choses sont [toutes permises] dans l’absolu et licites à l’origine.

Et le second : on ne L’interroge pas sur ce qu’Il dit, car Il est Sage dans Son Essence de telle sorte que Son Action est toujours empreinte de sagesse, et celui que l’on peut interroger est celui dont l’action peutforcément dénoter une défaillance de l’intellect. Quant à celui dont l’action ne peut que receler de la sagesse, on ne peut alors l’interroger en disant : " pourquoi as-Tu fais cela ? ", " que fais-Tu ? ".

Et le troisième : si on pouvait Lui demander des comptes sur ce qu’I fait, alors cela pourrait aussi se faire à propos de l’Ordre [divin] et de l’interdiction, c’est-à-dire : " fais-ceci " et " ne fais pas cela ", mais cela est impossible [concernant Allâh]. Et si la chose était établie ainsi, l’interrogation ne pourrait être qu’une sollicitation, car celui qui enjoint à quelqu’un qui lui est supérieur, alors son ordre n’estqu’une sollicitation, quant à celui qui enjoint à quelqu’un qui lui est inférieur, alors son ordre est véritablement un ordre. "

Et l’Imâm Abû Ja’far Ibn Jarîr At Tabarî (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit également dans son Jâmi’ Ul Bayân Fî Tafsîr Il Qur°ân :

" Il dit (que Sa mention soit la plus élevée) qu’aucun interrogateur n’interroge le Seigneur du Trône à propos de ce qu’Il fait de Ses créatures, du fait qu’Il les met dans les situations qu’Il veut, qu’il s’agisse de la vie ou de la mort, qu’Il les élève ou les avilit, ou autres choses selon Sa gouvernance qui s’exerce sur eux, car ils sont Ses créatures et Ses serviteurs, et ils sont tous sous l’emprise de Sa Royauté et de Sa Souveraineté. Le règne [véritable] Lui appartient et les décrets émanent de Lui. Il n’y a rien qui soit au-dessus de Lui pour pouvoir L’interroger sur ce qu’Il fait et pouvant Lui dire" pourquoi Tu as fais ceci ? " et " pourquoi n’as-Tu pas fais cela ? ". " Ce sont plutôt eux qui devront rendre des comptes ", Il dit ainsi (que Son éloge soit la plus majestueuse) que tout ceux qui se trouvent dans les cieux et sur la Terre parmi Ses serviteurs seront interrogés sur leurs actes et on fera les comptes de leurs actions. C’est Lui qui les interrogera sur cela et les jugeraen conséquence, car Il est bien au-dessus d’eux et Il est Celui qui les possède et ils se trouvent sous Sa souveraineté. C’est dans ce sens que ce sont prononcés les interprètent (ahl at ta°wîl)................
 
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